Conférence plénière de fermeture des journées 

Que faire de la notion de résilience ?

 Regards croisés depuis les recherches avec les « communautés traditionnelles » face aux crises climatiques et démocratique

Vendredi 20 octobre 2023 à 11h

Jordie Blanc Ansari 

Université Paris 1 & CREDA
(modération)

Mohamed Mahdi

École Nationale d’Agriculture de Meknès

Elaine Moreira

Université de Brasilia & OBIND

Béatrice Quenault

Université Rennes 2

 La plénière de fermeture sera suivie d'une synthèse des journées par Vincent Geronimi (UMI Source, GEMDEV)  comme ‘grand témoin’ (12h30-13h) puis du cocktail de clôture (Patio du bâtiment de Recherche Nord) 

Jordie BLANC ANSARI

Jordie Blanc Ansari est anthropologue, maître de conférence à l'Université Panthéon Sorbonne, spécialisée en anthropologie de l'environnement et du développement. Diplômée de doctorat au Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA) et à l’université Sorbonne Nouvelle Paris 3. Sa thèse, dirigée par Franck Poupeau, a porté sur les inégalités socio-environnementales en Bolivie et sur l’appropriation sociale et politique du concept du Vivir Bien. Elle utilise une méthode participative par l’image à partir d’ateliers audiovisuels auprès des jeunes boliviens. Elle a mené plusieurs projets audiovisuels : un reportage sur la lutte pacifique des Kichwas de Sarayaku en Amazonie équatorienne face aux compagnies pétrolières, un documentaire sur le quotidien des producteurs de coca et de café en Bolivie, ainsi qu’un film collaboratif sur les enjeux écologiques du lac Titicaca. 

Mohamed MAHDI

Mohamed MAHDI était professeur de l’enseignement supérieur à l’École Nationale d’Agriculture de Meknès où il a enseigné la sociologie rurale de 1987 à 2019. Il est membre fondateur de l’association Targa-Aide et du CRESC (Centre de Recherche et d’étude sur les sociétés contemporaines). Titulaire d’un Doctorat d’état en Sciences Politiques de la Faculté des Sciences Juridiques Économiques et Sociales – Casablanca, en 1993, il a été professeur visiteur à l’IAM de Montpellier (France) et aux universités Ca Foscari de Venise (Italie) et de Leipzig (Allemagne). Il a effectué de nombreuses études et expertises pour des organismes nationaux et internationaux. Depuis plusieurs décennies, il a conduit des recherches en sociologie rurale sur les questions du changement et du développement agricole, rural et territorial, particulièrement chez les communautés sédentaires du Haut-Atlas, les transhumants du Moyen-Atlas, les nomades des zones steppiques de l’oriental et au Sahara. 

Elaine MOREIRA

Elaine Moreira est docteure en anthropologie sociale de l'EHESS, professeure au département d'études latino-américaines - ELA-ICS, de l'Université de Brasilia (UnB), membre de la Commission des questions indigènes de l'association brésilienne d’anthropologie (ABA) et coordinatrice de l'Observatoire des droits et politiques indigènes de l'ELA-UnB (OBIND). Elle a mené des recherches sur les relations entre l'État et les peuples indigènes au Brésil, et notamment sur la présence de peuples indigènes traversés par la frontière. Le peuple Warao du Venezuela en particulier, dont les membres ont des difficultés à être reconnus comme autochtones dans le flux migratoires vénézuéliens au Brésil. Depuis 2000, elle mène des recherche avec le peuple Ye'kuana dans le territoire indigène Yanomami. C'est avec eux qu'elle a réalisé d'abord sa thèse sur la production et la circulation des livres de chants, puis sur la circulation de la nourriture entre la forêt et la ville, ainsi que sur la circulation d'objets tels que les semences vivrières.

Béatrice QUENAULT

Béatrice Quenault est maitresse de Conférences en économie à l’Université Rennes 2 et membre du bureau du Haut Conseil Breton pour le Climat, une instance d’expertise instituée par, mais indépendante du Conseil Régional.  Chercheuse au laboratoire Espaces et sociétés (ESO UMR CNRS 6590), elle consacre ses recherches à la question des négociations climatiques internationales, à l’adaptation des villes aux impacts du changement climatique et à la résilience urbaine face aux risques de catastrophes.