Dans la naturopathie, l’activité physique est l’un des trois principaux piliers (avec l’alimentation, et le bien être mental).
L’activité physique est bonne pour la santé, et sa pratique régulière est conseillée.
Je vous propose ici un état des lieux rapide de cette pratique
1. Quelques chiffres :
L’anxiété diminue pendant 2 à 6 heures après un exercice d’une durée minimum de 20 minutes à 70 % de la fréquence cardiaque maximale.
45 minutes de vélo, marche rapide, ou natation 3 à 4 fois par semaine diminue le risque d’AVC de 25 %
Courir 3 fois par semaine divise par 3 le risque de crise cardiaque dans la vie quotidienne.
Les risques d’infarctus sont deux fois plus grands chez les sujets non sportifs que chez les sportifs.
L’activité physique peut réduire de 50 % le risque d’être atteint d’un cancer du côlon.
Le sport est le loisir préféré des français ; il est pratiqué par plus d’une personne sur quatre.
2. Les recommandations
L’activité physique est définie par l’O.M.S. comme un mouvement du corps produit par les muscles et engendrant une dépense d’énergie. Cela signifie donc que tout mouvement du quotidien peut rentrer dans cette définition. Cependant, la nature de l’activité physique peut avoir différentes intensités : faible, modérée, ou intense, qui vont de la marche au travers des allées du marché le dimanche matin, au marathon.
Les recommandations données par l’O.M.S. ou le ministère de la santé sont sensiblement identiques. D’ailleurs, elles ne font pas mention de sport proprement dit, mais plutôt de pratiques d’intensité modérée. Il est recommandé par ces organisations d’avoir un temps de pratique de 30 minutes par jour, ou 150 minutes (soit 2h30) par semaine. On remarque tout de suite que faire partie d’un club de sport et participer à 2 séances par semaine nous approche assez rapidement à cette recommandation.
3. La motivation
Selon l’O.M.S., 26 % des hommes et 35 % des femmes ne sont pas suffisamment actifs (dans les pays à revenus élevés). Comment se motive-t-on à faire du sport ? Comment rester fixé sur un objectifs ? Comment réussir ?
La motivation pourra se baser sur l’estime de soi et l’accessibilité des objectifs que l’on se fixe, ces deux points étant bien sûr lié. Plus je réussi, plus j’ai confiance en moi, et plus je continue. La motivation passera donc par un objectif, suffisamment intéressant, mais aussi, et surtout, accessible. Il est possible de se fixer une récompense pour se féliciter d’une réussite.
Pour le suivi des progrès et de la motivation, les réseaux sociaux et la validation par ses pairs peuvent être valorisant, alors partagez vos exploits !
4. L’alimentation
Faire du sport dans le cadre de la perte de poids, ou de la préparation d’un marathon n’aura pas la même incidence sur l’alimentation. Mais soyons clair, plus on pratique, plus il faut manger (par exemple, sachez qu’un footing d’une heure consomme la moitié des calories recommandées quotidiennement, et un marathon, l’équivalent de deux jours). Dans le cadre de la perte de poids, les quantités, mais aussi quels aliments consommer et à quels moments seront des paramètres importants.
Pour une pratique sportive loisir, aucun changement de l’alimentation quotidienne n’est nécessaire. Une adaptation sera nécessaire à partir du moment ou vous dépassez les trois entraînements par semaine : un apport supplémentaire en glucides, des lipides plus spécifiques, veiller aux repas pris une veille de match…
D’après le livre de Riché et Chos Diététique et micronutrition du sportif, la pyramide alimentaire en période d’entraînement doit être quotidiennement :
1 apport hydrique suffisant
2 portions de viande, œuf, poissons
3 portions de laitages
4 portions de produits céréaliers
5 portions issues des fruits et légumes.
Cette pyramide alimentaire changera en période pré-compétitive (avant un marathon par exemple).
5. Le prix du sport
Comme toute activité, le sport aura un coût, qui sera plus ou moins élevé selon l’activité pratiquée, le club, l’utilisation de la voiture ou non.
La pratique d’une activité dans un club affilié à une fédération coûtera (en moyenne) entre 100 et 200€. Prix auquel il faudra ajouter l’équipement. Selon la pratique, l’équipement sera à renouveler plus ou moins régulièrement. Par exemple, la marche et la course à pied, bien que possible en faisant l’économie de l’inscription à un club, nécessitera un rééquipement régulier des chaussures (tous les 1000km, soit 1 à 2 fois par an selon votre pratique), tandis qu’un kimono de judo ou des clubs de golf, certes plus chers à l’achat dureront plus longtemps.
Les salles de sport coûtent entre 20 et 60€ par mois.
6. Le sport sur ordonnance
Depuis 2017, il est possible de se faire prescrire une activité physique adaptée. Ce dispositif peut être proposé à des personnes en situation de handicap (affection longue durée, maladie chronique, perte d’autonomie). Il a pour but le bien être physique, mental, social, et bien sûr : la santé. Toute sorte de sport peut être proposée (natation, gym, marche, course, yoga, … ), mais devra impérativement être dispensée par un professionnel (kinésithérapeute, coach en activité physique adaptée, éducateur sportif spécialisé travaillant dans un club, … ).
Une telle pratique n’est pas remboursée par l’assurance maladie, mais peut être prise en charge par certaines mutuelles ou donner un crédit d’impôts.
Pour trouver quel sport pratiquer, les maisons sport-santé regroupent un annuaire des clubs partenaires dans chaque département.
7. Et l’e-sport ?
L’e-sport, ou sport électronique désigne la pratique du jeu vidéo.
30 Minutes par jour de Just-Dance, conviendra parfaitement comme activité physique (en plus d’être ludique et drôle).
La pratique de l’e-sport, c’est aussi (et surtout) : Fornite, Counter-Strike, Fifa, Tekken, … Je reconnais le côté sportif de cette pratique par le côté compétitif, et le besoin d’entraînements réguliers pour performer ; de même que le côté stressant de jouer devant un public lors de compétitions. Cette activité se pratique assis. Des fauteuils de bureau existent et apportent un certain confort, mais avoir une activité physique reste essentielle. D’ailleurs, tous les grands joueurs de jeux vidéo ont une pratique sportive régulière, ne serait-ce que pour avoir un bon maintient du dos alors que l’on peut être assis pendant des heures (comme un travail de bureau).
8. Conclusion
Il y a toujours une bonne raison de faire du sport, et l’une d’entre elle sera d’y prendre plaisir. Chacun à son rythme et selon ses envies, seul ou accompagné, cette pratique est, rappelons-le, le loisir préféré des français. La motivation, vous la trouverez en vous, en club, avec un ami, ou un professionnel de santé ou du bien être.
Alors à vos baskets ! (ou kimono, maillot de bain, clubs de golf, … )
Sources :
Diététique et micronutrition du sportif – Didier CHOS, Denis RICHÉ – 1ère édition
La Motivation – coordonné par Damien TISSIER
La prise en charge naturopathique du sportif – Henri BOUTET
https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/actualite/sport-sur-ordonnance-pour-qui-pourquoi-comment
contact : resalib.fr - henri.naturo@gmail.com - 06 02 41 56 89
sources des images : OpenStreetMap - www.pexels.com - photos par Henri BOUTET et Mélanie MASSÉ