Responsables : Sophie Caillon, Sarah Ouadah
Les réseaux de circulation observés peuvent présenter des structures hétérogènes et différentes d’un réseau à l’autre. Par exemple, certains réseaux peuvent présenter des noeuds ayant un grand nombre de connexions et jouer ainsi un rôle centralisateur, tandis que dans d’autres réseaux les individus ont des rôles plus similaires avec des nombres de connexions équivalents.
Il est essentiel de comprendre d’où vient la structure d’un réseau donné et donc quels ont été les déterminismes géographiques, économiques, sociaux ou biologiques qui peuvent avoir influencé cette structure. Pour ce faire, un regard croisé entre une recherche qualitative menée sur le long terme (notamment par les anthropologues, ethnoécologues et les géographes) et une modélisation statistique du réseau permettra de faire émerger des informations sur la structure et d’analyser ses fondements en prenant en compte des covariables du type âge, statut social, lien de parenté, clientélisme, lobby politique, ou encore rôle et position au sein d’un autre réseau de circulation, ou niveau de diversité inter- et intraspécifique des objets concernés.