Dans le cadre de mon stage 2, j’ai enseigné les participes passés à mes élèves de cinquième secondaire à l’aide d’un Google Présentations. Il s’agissait là d’une consommation passive des élèves, eux qui consultaient le contenu sans pouvoir réaliser des interactions (Romero, 2015). Afin d’améliorer mon usage pédagogique des technologies, j’aurais pu transformer cette activité, et ce, dans le but de la redéfinir en lui apportant une nouvelle approche, impossible avant (Puentedura, 2010, dans Levy, 2017). J’aurais pu placer les élèves en équipes et attribuer un cas d’accord du participe passé à chaque équipe. Les élèves auraient dû consulter des ouvrages de référence afin de créer une page de site Web, à l’aide d’un Google Sites commun, contenant la théorie exemplifiée du cas qui leur aurait été attribué. Résultat : un site Web, un outil de référence, contenant la théorie des participes passés de plusieurs cas d’accords différents consultable par tous ses créateurs, mais aussi par n’importe qui cherchant à s’informer à ce sujet. Il s’agirait là d’une cocréation participative de connaissances puisque la classe, la communauté d’apprentissage, serait engagée dans une investigation collective visant à comprendre la complexité des cas d’accords du participe passé (Romero, 2015).
Cette activité suivrait le modèle TPACK puisque son contenu disciplinaire, sa pédagogie et sa technologie seraient en cohérence (Koehler et Mishra, 2009, dans Plante, 2016). En effet, l’utilisation d’un Google Sites commun pour afficher la théorie complexe des participes passés, et ainsi faciliter son apprentissage, est cohérente avec la pédagogie socioconstructiviste prônée par l’activité.
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Modèle TPACK (Koehler et Mishra, 2009, dans Plante, 2016)