Sciences et insectes





"Insects and plants have coexisted and have been engaged in a coevolutionary arms race for over 200 million years"

(Labandeira et al. 1994; van Eldijk et al. 2018)

"These interactions comprise about 75% of terrestrial biodiversity composed by host plants, herbivore insects and their associated predators "

(Price 2002)


"Pour chaque personne sur Terre il y a 17 millions de mouches" ! C'est par cette annonce vertigineuse que commence la présentation de l'entretien réalisé (en anglais) auprès du Dr Erica Mc Allister : "Trillions of Flies Can’t All Be Bad". Un article riche en informations scientifiques où l'on apprend entre autre que sans une espèce de mouche nous ne connaîtrions pas le chocolat... Bref un article complet qui rappelle les nombreux services écologiques offerts par les mouches : "They pollinate plants, consume decomposing bodies, eat the sludge in your drainpipes, damage crops, spread disease, kill spiders, hunt dragonflies".

"Une « hécatombe », un « déclin terrifiant ». Aucun superlatif n’est de trop dans la presse pour qualifier l’étude sur l’extinction des insectes, parue dans la revue PloS One le 18 octobre". Voici l'amorce de cet article intitulé "Insectes : l’hécatombe invisible" d'A. Garric, paru dans lemonde qui peut servir de base à une réflexion sur les notions de : "intensification des pratiques agricoles", place de "l'entomofaune" au sein de " la chaîne alimentaire", "services écosystémiques fournis par les insectes sauvages".

Les insectes ont une place de choix en paléontologie : "Grâce à des insectes vieux de 100 millions d’années conservés dans l’ambre, tout un pan de l’histoire de la vie se dévoile". De plus, avec l'avancé des techniques : "reconstruction en 3D et une technique originale d’extraction du contenu de l’estomac de ces fossiles", ainsi que le développement de l'étude des paléoenvironnements et des principes de coévolution ; les insectes deviennent une indispensable clé de compréhension.

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter l'article intitulé : Les charmes discrets des insectes fossiles de R. Garrouste et A. Nel ; où une partie du voile recouvrant le mystère des pièces buccales des Hémiptères est levé. Hors, "ces pièces buccales d’un type si particulier a toujours été l’un des mystères de l’évolution des insectes " !