Les planteurs de betteraves sucrières connaissent une baisse des prix depuis l’arrêt des quotas. Cet arrêt a mené à une libéralisation du marché et une surproduction, qui pousse aujourd’hui certaines sucreries à fermer des sites. Pour les agriculteurs qui persévèrent dans la betterave, il devient primordial de surveiller les postes de dépenses les plus élevés de l’itinéraire cultural (ITK). Le coût du désherbage est la quatrième charge la plus importante de l’ITK, et les planteurs sont incités à réduire leurs utilisations de produits phytosanitaires. Dans le même temps, les outils de désherbage mécanique sont de plus en plus répandues. Cette problématique du désherbage devient donc essentielle et peut avoir de sérieux impacts sur les cultures suivantes. Il convient donc de déterminer les conditions nécessaires pour la meilleure solution de désherbage (conventionnel, mécanique simple, mécanique de précision, manuel) en fonction des caractéristiques propre à chaque exploitation.