SAM HASKINS
Il est assez peu connu. Né en Afrique du Sud en 1926 il a partagé sa vie entre ce pays, la Grande Bretagne où il a fait ses études, et l’Australie où il est mort en 2012. Prononcer son nom évoque la photo de mode à haut niveau, la photo érotique et quelques livres,
« Cow Boy Kate » (1965), qui prétend conter une histoire, en magnifiant le grain sur ses clichés N&B. Il s’est vendu à un million d’exemplaires !
Et « Fashion Etcetera… » (2009), qui résume une vie de production. Il reprend les clichés N&B mais développe surtout la couleur pour évoquer des villes (Bologne, Barcelone, Venise), toujours avec un contenu érotique marqué, mais en usant de surimpressions avec des monuments, des paysages, bref une photographie très sophistiquée.
C’est beaucoup un photographe de studio avec de gros moyens, il travaillait avec toutes sortes de chambres, et beaucoup avec le 6X7 de Pentax. Et le tout était managé d’une main efficace par son épouse, toujours très présente sur le plateau pour éviter les tentations…
La biographie que donne Wikipedia est très complète (traduisez-la avec le traducteur). Le site officiel, géré par son fils, est surtout tourné vers la vente de clichés mais montre des images intéressantes. C’est un peu triste de constater que Google « Grands Photographes » ne l’évoque pas parce qu’il le mérite.
Philippe 67iso