Un accident vasculaire cérébral ou AVC, est une perte soudaine d'une ou plusieurs fonctions du cerveau. Il est provoqué : par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l'intérieur du cerveau. C'est l'accident vasculaire cérébral ischémique. L'AVC hémorragique lui, se produit lorsque des vaisseaux sanguins dans le cerveau se rompent et provoquent une hémorragie, endommageant les tissus cérébraux environnants.
Tout d’abord, les signes et les symptômes d’un AVC sont les mêmes pour les hommes et les femmes.
Les symptômes peuvent survenir soudainement ou peuvent apparaître et disparaître pendant quelques jours. Les principaux signes et symptômes d’un AVC comprennent :
une faiblesse d’un seul côté du corps
un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes
une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres
des troubles de la vue, comme une vision double ou l’incapacité de voir, surtout d’un œil
des étourdissements, comme la perte d’équilibre, surtout avec la présence d’autres signes
En Guadeloupe, l'Accident Vasculaire Cérébral nous concerne tous : 2 à 3 personnes par jour sont victimes d’AVC. L’Agence Régionale de Santé et l’équipe de l’unité neuro-vasculaire du CHU lancent une campagne d’information et de sensibilisation à la prévention et la reconnaissance des symptômes de l’AVC, ainsi que la conduite à tenir en cas d’apparition brutale de l’un de ces signes.
L'AVC touche plus de personnes qu’en Hexagone et à un âge plus précoce. C’est la première cause de handicap acquis chez l’adulte.
Chaque minute qui passe, c'est une partie du cerveau qui meurt.
Pour que la prise en charge se fasse au plus vite, il est essentiel que chacun puisse rapidement identifier les signes de l’AVC.
Ils apparaissent brutalement :
Le visage qui s’affaisse ou se paralyse
La bouche de travers
Des difficultés à lever les bras ou marcher correctement
Une perte soudaine d’équilibre
Des troubles de la vue ou de la parole
Pour diagnostiquer un accident vasculaire cérébral (AVC) et évaluer ses effets sur le cerveau, les médecins utilisent plusieurs appareils et techniques d'imagerie médicale. La tomodensitométrie (TDM), également connue sous le nom de scanner, est souvent la première étape. Cette technique utilise des rayons X pour créer des images détaillées du cerveau et peut rapidement détecter les saignements et les lésions cérébrales.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une autre méthode couramment utilisée, qui utilise des champs magnétiques et des ondes radio pour produire des images tridimensionnelles du cerveau avec une résolution élevée. Elle est particulièrement utile pour détecter les lésions cérébrales précoces associées aux AVC ischémiques. L'angiographie par résonance magnétique (ARM) ou par tomodensitométrie (ATDM) permet de visualiser les vaisseaux sanguins cérébraux et de détecter d'éventuelles obstructions ou anomalies.
Donc comme vous le voyez il existe différents moyens de diagnostiquer un AVC mais maintenant nous allons voir l’appareil le plus utilisé pour diagnostiquer un AVC qui est l’imagerie par résonance magnétique, autrement dit l’IRM. C’est une technique d'imagerie médicale non invasive utilisée pour visualiser les structures internes du corps humain. Elle repose sur le principe de résonance magnétique nucléaire, où les atomes d'hydrogène dans le corps réagissent à un champ magnétique puissant et à des ondes radio pour produire des images détaillées des tissus mous, des organes et des os.
L'origine de l'AVC est multifactorielle, résultant d'une combinaison de facteurs génétiques, physiologiques et environnementaux.
Parmi les principales causes figurent l'hypertension artérielle, l'athérosclérose, les maladies cardiaques telles que la fibrillation auriculaire, le diabète, le tabagisme, l'obésité, la sédentarité et la consommation excessive d'alcool. Ces facteurs contribuent à des problèmes vasculaires tels que le rétrécissement des vaisseaux sanguins ou la formation de caillots, qui peuvent bloquer le flux sanguin vers le cerveau, entraînant ainsi un AVC.
Comparaison d'un individu sain et d'un individu malade atteint de l'AVC à plusieurs échelles
Le traitement de l'accident vasculaire cérébral (AVC) dépend du type d'AVC et de sa gravité. Pour les AVC ischémiques, qui sont causés par un blocage d'une artère cérébrale, le traitement peut inclure l'administration intraveineuse de thrombolytiques tels que le tPA pour dissoudre le caillot sanguin responsable de l'obstruction. Dans certains cas graves, une thrombectomie mécanique peut être nécessaire pour retirer le caillot directement de l'artère. Pour les AVC hémorragiques, qui surviennent lorsque un vaisseau sanguin dans le cerveau se rompt, le traitement peut inclure une intervention chirurgicale pour réduire la pression intracrânienne ou éliminer une anomalie vasculaire.
L'accident vasculaire cérébral (AVC) n'est pas une maladie contagieuse et ne peut pas être transmis d'une personne à une autre. Cependant, il existe des facteurs de risque associés à l'AVC qui peuvent augmenter les chances d'en être victime. Parmi les facteurs de risque non modifiables, l'âge, le sexe et les antécédents familiaux d'AVC jouent un rôle important.
En conclusion, les AVC sont des événements médicaux graves qui nécessitent une prise en charge rapide et appropriée. Ils peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la vie des individus, affectant leur mobilité, leur capacité cognitive et leur indépendance.
Cependant, avec des interventions médicales promptes, une rééducation efficace et une sensibilisation accrue aux facteurs de risque, il est possible de réduire l'impact des AVC et d'améliorer les résultats pour les patients.
En travaillant ensemble, nous pouvons faire progresser la lutte contre les AVC et améliorer la qualité de vie des personnes touchées.