Ce vendredi a été adressé à Ensemble, Majorité présidentielle, président Richard FERRAND, ainsi qu'aux 7 partis composant cette majorité une mise en demeure de cessation d'utilisation du nom d'ENSEMBLE.
>Notre mouvement, ENSEMBLE !, Mouvement pour une Alternative de Gauche, Ecologiste et Solidaire !, entend ainsi protéger son nom de l'inadmissible plagiat perpétré à son encontre. Le rapt ne peut être une orientation politique.Nous demanderons, par un référé, à la justice de se prononcer rapidement sur l'utilisation illégitime de notre nom pour éviter une injustice flagrante.
L'Equipe d'animation nationale d'Ensemble !, le 21 mai 2022.
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La réunion des responsables de gauche et écologistes du 17 avril a proposé :
- un pacte de non - agression entre les divers mouvements représentés, évidemment souhaitable ;
- d'avancer sur les questions de programme en associant des forces du mouvement social ;
- de soutenir les mobilisations contre la politique gouvernementale.
Cela peut répondre à la préoccupation unitaire de celles et ceux qui souhaitent que l’horizon ne soit pas limité à un affrontement mortifère entre le macronisme, dont on connaît la politique réactionnaire de ces dernières années, et l’extrême-droite, qu’elle nourrit. On sait ce que fut cette extrême-droite, qui étale un projet xénophobe, raciste, fascisant, et que l’on ne veut pas voir diriger le pays.
Nous avons des propositions, celles d’une gauche anti-libérale et anti productiviste ayant tiré les leçons du quinquennat Hollande. En effet, comme le montrent les sondages qui testent les candidat.es pour la présidentielle de 2020, l’unité, qui est nécessaire, ne suffira pas pour convaincre les classes populaires, auxquelles il faut proposer un autre horizon que le choix entre Macron et Le Pen. Nous précisons que, s'agissant de la présidentielle de 2022, nous sommes présent.es dans 2022 en commun et qu’il existe plusieurs options en débat en notre sein, certain.es d’entre nous considérant que Jean-Luc Mélenchon est pour l’heure le candidat le mieux placé pour rassembler, d’autres non.
Pour que les réunions qui viennent soient utiles et que ce rassemblement réponde véritablement aux aspirations populaires, il convient qu’elles fassent des propositions qui soient ancrées dans les mobilisations et répondent aux besoins de la population face à la crise actuelle.
ENSEMBLE ! propose donc que, partout dans le pays, se réunissent des assemblées citoyennes pour faire le point sur les besoins sociaux et écologiques et les revendications qui y répondent. C’est ainsi qu’il sera possible de convaincre celles et ceux qui s’abstiennent ces dernières années de rejoindre le rassemblement populaire, qui pourrait offrir une autre alternative au macronisme que la haine et le racisme de l’extrême droite.
C’est pour porter cette politique qu’ENSEMBLE ! a demandé à participer aux prochaines réunions unitaires.
La violence et la terreur des assassinats de l'enseignant Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine et des fidèles de l'église Notre-Dame à Nice nous plongent dans l'effroi.
C'est une véritable stratégie démocratique de lutte contre la terreur qui s’impose, avec des moyens humains et dans le respect impératif de l'état de droit.
Mais une telle stratégie est à l'opposé de ce à quoi nous assistons aujourd'hui : racisme, stigmatisation des musulman·es , délires islamophobes et menace de dissolution du CCIF (Comité Contre l’Islamophobie en France) totalement inacceptable.
Sur fond de haine , on entend des appels irresponsables à sortir de l'État de droit, à ne plus respecter les Traités internationaux de défense des droits humains et même à ouvrir des camps de rétention...
À cela s’ajoutent des attaques de plus en plus virulentes, y compris par des membres du gouvernement et du premier ministre, contre les intellectuell·es et la gauche antiraciste accusés de « complaisance », de « compromissions », d'être « collabos », « islamo-gauchistes » et « complices du terrorisme islamiste ».
Dans notre département, la droite n'a même plus de scrupules à concurrencer l'extrême droite sur son terrain favori :
- Estrosi ressort sa proposition de présence de policier·es dans les écoles sous couvert de "référents laïcité" et, quelques jours plus tard, demande carrément que la France « s'exonère des lois de la paix » .
- Ciotti intervient lors d’un rassemblement d'hommage à Samuel Paty place Garibaldi pour transformer cet événement en meeting d'extrême droite dans l'indécence la plus profonde. Il récidive après l'attentat de Nice, s'en prenant sans réserve aux migrant·es, réclamant une « rétention administrative pour tous ceux qui sont fichés » et en plaidant pour un « Gantanamo à la Française ».
À la terreur djihadiste et à l'offensive islamophobe et fascisante qui se nourrissent l'une l'autre, ENSEMBLE! 06 répond : liberté et démocratie radicale, solidarité et vivre-ensemble, égalité des droits et partage des richesses.
Un autre monde est possible et surtout nécessaire, construisons toutes et tous ensemble le « monde d’après ».
L'équipe d'animation départementale d' ENSEMBLE! 06
Nice, le mardi 3 novembre 2020
Après l’acte abominable perpétré contre un enseignant vendredi dernier, il importe d’agir contre le fascisme islamiste, qui menace les libertés démocratiques, la laïcité, le vivre ensemble. Nous serons dans ce combat, comme nous le sommes contre toutes les oppressions.
Mais nous refusons que ce combat soit mené contre les musulmans. A cet égard, la demande de dissolution du CCIF est inadmissible. Ce Collectif contre l’islamophobie n’est pas intervenu dans la dénonciation de Samuel Paty. Il n’a pas à être sanctionné. De la même manière, il n’y a pas lieu de stigmatiser tous les tchétchènes pour l’acte de l’un d’entre eux pas plus que de suspecter l’ensemble des demandeurs d’asile... Il n’y pas lieu non plus d’établir une loi générale contre le « séparatisme », qui risque de stigmtiser celles et ceux qui se réclament d’une religion, donc une loi de division.
L’extrême droite et la droite profitent de la situation pour avancer leurs propositions répressives. Sous couvert de lutte contre le terrorisme islamiste elles visent à s’attaquer aux migrants, à remettre en cause le droit d’asile, à briser définitivement nos possibilités de vivre ensemble dans une société libre et démocratique.
ENSEMBLE, Mouvement pour une alternative de gauche écologique et solidaire, participera aux mobilisations pour s’opposer à ces mesures répressives visant les populations les plus fragiles. Tous ensemble, habitants de France, quelles que soient nos origines, religions, nous sommes en capacité de combattre les terroristes islamistes, car nous voulons vivre ensemble dans une société démocratique.
Le 17/10/2020
Un professeur d’Histoire qui avait exposé à ses élèves l’importance de la liberté d’expression à propos des caricatures de Mahomet a été décapité devant son collège. Il s’agit manifestement d’un acte de terrorisme islamiste. Au moment où se déroule le procès des assassins de Charlie Hebdo et de l’hypercacher, quelques semaines après une agression près des anciens locaux de Charlie, c’est un nouveau crime d’intolérance. La France a connu durant des siècles l’intolérance religieuse. C’est la Révolution qui, en commençant à laïciser la société y a mis fin, pour la liberté de tous et toutes.
L’acte commis ce 16 octobre est d’une gravité exceptionnelle parce qu’elle touche à l’école, lieu essentiel de la laïcité. Et à la liberté d’expression des enseignant.es, sans laquelle il n’y a pas d’éducation possible. Liberté qui n’admet aucune pression d’aucune sorte, ni de l’Etat, ni de groupes de pression, ni de parents d’élèves.
Devant ce crime odieux, ENSEMBLE ! exprime son émotion, son horreur et sa solidarité avec les proches de la victime. Avec toutes les organisations démocratiques, nous agirons également pour rejeter les appels à la haine et la stigmatisation des musulman.nes. Comme en 2015, la population ne se laissera pas entraîner par les fauteurs de haine. C’est toutes et tous ensemble, quelles que soient leurs origines et leurs croyances, que les femmes et les hommes de ce pays résisteront à l’intolérance islamiste, qui n’est qu’une autre forme du fascisme. Ils et elles défendront sans faiblir la démocratie et la laïcité.
Voici donc une loi sur le « séparatisme », sous le signe de l'urgence, dans un contexte où le gouvernement devrait se préoccuper de bien d'autres problèmes d'importance. Derrière un discours policé, Macron dissimule mal ses préoccupations bassement politiciennes : faire de cette question dite du "séparatisme" un argument pour la campagne présidentielle à venir, et un positionnement politique visant à mettre en difficulté une droite obligée de choisir entre approbation et surenchère.
Des chefs d’Etat comme Sarkozy avec « l’identité nationale » ou Hollande avec la « déchéance de nationalité » ont lancé de prétendus « grands débats » de société, qui ne sont que des stratagèmes à leur convenance pour montrer qu’ils sont capables comme l’extrême-droite de désigner les bons et les mauvais citoyens-nes. Et espérer ainsi flatter une partie de l’électorat attirée par des idéologies identitaires, porteuses de dérives racistes;
Désignant le "terreau » sur lequel prospèrent des dérives, la "ghettoïsation" de certains quartiers, Macron n’apporte aucune solution aux problèmes rencontrés par ces territoires : suppression des services publics, (hôpitaux, postes, impôts, médecine scolaire, assistants sociaux, inspections du travail…), appauvrissement de l’Ecole Publique, manque de transports urbains, chômage, (…), dont les élu.e.s se font pourtant régulièrement l’écho. Au lieu de quoi, le gouvernement répond par la suppression accrue des services publics. Tout en continuant d’accompagner très favorablement les écoles privées de toutes confessions.
Macron prétend s’en prendre uniquement à « l’islamisme radical ». Nous sommes des adversaires résolus de l’islamisme radical, comme de tous les intégrismes, ennemis de la démocratie et de l’égalité hommes-femmes. Mais, dans son discours, il ne parle que de l’islam, désignant ainsi clairement une religion et elle seule. Il va provoquer pendant des mois un débat nauséabond sur la bonne manière de pratiquer cette religion.
L’objectif de cette loi serait donc bien de cibler certaines populations, au risque d’amplifier le racisme qui ronge notre société fragilisée. Ensemble ! appelle à l’abandon de cette loi, qui ne fera que diviser les populations. Toutes les forces antiracistes, les forces citoyennes et démocratiques, doivent se rassembler pour empêcher ce mauvais coup contre l’universalisme, les libertés et la laïcité.