Appel Unitaire. Marseille contre l'extrême droite.
Solidarité avec la résistance des Ukrainiennes et des Ukrainiens!
Non à la guerre : retrait immédiat des troupes russes, solidarité avec le peuple ukrainien!
Nos organisations, CGT, FSU et Solidaires, condamnent l'invasion de l'Ukraine par les armées russes, en violation de la souveraineté ukrainienne et de la charte des Nations Unies. La responsabilité de la guerre en cours incombe à Vladimir Poutine et à son régime : sa décision fait basculer les relations internationales dans une période instable et dangereuse. Une paix durable en Europe de l'Est passe par un retrait immédiat des troupes russes du sol ukrainien et le retour à la diplomatie afin de dégager une solution respectueuse des droits des peuples.
Depuis le 24 février, les bombardements et les combats ont déjà fait plusieurs centaines de victimes civiles, dont plus d'une dizaine d'enfants et des milliers de blessé·e·s. Les civils deviennent des cibles de guerre. Dans ce contexte alarmant, nos organisations affirment leur solidarité :
avec le peuple ukrainien qui résiste courageusement à l'agression, et en particulier avec les travailleurs et travailleuses et les organisations syndicales ukrainiennes ;
avec les réfugié·e·s qui par centaines de milliers fuient le conflit. Les frontières européennes doivent être ouvertes et l'assistance garantie pour l’ensemble des réfugié·e·s, quelle que soit leur nationalité ou leur couleur de peau ;
avec celles et ceux qui en Russie et en Biélorussie s'opposent courageusement à la guerre, bravant la répression politique.
Nos organisations rappellent leur opposition à toute escalade militaire dont les conséquences, imprévisibles, peuvent conduire à un engrenage et à une confrontation des impérialismes au détriment des peuples. La voie vers une paix à long terme passe par la diplomatie, un désarmement négocié, le financement de plans pour la justice sociale et climatique qui devrait être la priorité des Etats plutôt que la relance des budgets militaires ou l'élargissement de l'OTAN.
Sur ces bases, nos organisations, CGT, FSU et Solidaires, appellent à participer aux manifestations pour la paix qui auront lieu partout en France le samedi 5 mars et ensuite.
Dans l'immédiat, nos organisations disent aussi leur disponibilité à organiser, de façon intersyndicale, des opérations de solidarité concrète à destination des populations touchées par le conflit.
Paris, le 3 mars 2022
Le 2 septembre dernier, E. Macron annonçait à Marseille le lancement d’une expérimentation qui prévoit le choix des équipes pédagogiques par les directeurs.trices d’écoles, met les écoles en concurrence, soumet leurs moyens à des projets et organise de fait une école à plusieurs vitesses !
Cette expérimentation ne répond en rien aux attentes de la profession. Elle est le début d’une modification structurelle profonde du système éducatif.
Plus de 80 écoles ont d’ores et déjà refusé de répondre à cet appel à projet. L’intersyndicale des Bouches du Rhône demande l’abandon de cette expérimentation et l’attribution de moyens à toutes les écoles sans condition (lien).
Ce mardi 12 octobre, le SNUipp-FSU, SNUdi-FO, CGT-Educ et Sud-Education appellent l’ensemble des personnels à venir réclamer l’abandon de l’expérimentation en participant massivement à la réunion publique qui se tiendra à 18h à la Faculté Saint-Charles, à Marseille, en présence des porte-paroles nationaux de nos organisations syndicales.
Nous vous attendons nombreux et nombreuses!
La réforme imposée par Jean-Michel Blanquer vise à se passer des enseignants et à détruire la relation pédagogique pour lui substituer des procédures « neutres » dénoncent, dans une tribune au « Monde », 350 professeurs de philosophie.
Tribune. Depuis son entrée en fonction, le ministre de l’éducation nationale entend réformer le baccalauréat, un examen depuis longtemps dégradé, mais dont il demeurait une façade. Avec ce vestige du temps jadis : la composition inaugurale de philosophie. Place désormais à l’évaluation en contrôle continu.
Concession magnanime, la philosophie demeure en fin d’année, ainsi qu’une épreuve de grand oral, déjà considérée par plusieurs enseignants réfractaires comme un pur numéro de spectacle. Une façon pour l’élève de mettre une première fois en scène son employabilité.
La pandémie de Covid-19 a mis à mal l’organisation du bac. Elle a surtout révélé la logique de cette réforme : se passer des enseignants, de leur présence incarnée devant les élèves. Détruire la relation pédagogique pour lui substituer des procédures « neutres » d’évaluation. A la façon d’une machine. Les propos du ministre lors des Assises de l’intelligence artificielle pour l’école, tenues en décembre 2018, appelant à assister toujours plus le travail de correction des enseignants par les calculateurs artificiels, étaient limpides.
Logiciel mouchard
M. Blanquer ne fait sans doute que poursuivre une transformation entrepreneuriale de l’école bien entamée avant lui. Mais il s’y livre avec zèle. Les startupers et financiers de la « EdTech », promoteurs de la numérisation de l’école, furent tout heureux d’apprendre que dans le monde « difficile à comprendre », « opaque » et « peu facilitant » de l’éducation nationale, il restait des « portes d’entrée » (le ministre lui-même) permettant d’établir des « règles du jeu qui fassent levier pour [leur] action » (voir sur le site du ministère, le « lancement du fonds Educapital avec Jean-Michel Blanquer et Mounir Mahjoubi »).
Trois ans après, avec ce bac de philosophie 2021, nous y sommes. Le jeu se dérègle. L’institution est démantelée, méthodiquement. Disparités entre établissements dans la gestion de la situation sanitaire, entre des classes réduites de moitié et d’autres ayant travaillé en effectif complet ; choix de la meilleure des notes entre celle du contrôle continu et celle de l’épreuve, autre manière de lui ôter son sens, sauf dans quelques cas exceptionnels ; convocations envoyées au compte-goutte, en avance ou à retardement, étourdissant les directions d’établissements dans un tourbillon « disruptif ». Quant à la correction des copies, elle a été imposée sous forme « dématérialisée », autrement dit, numérique
L’assistant pédagogique de la machine, dont on n’imagine quand même pas qu’il ait son mot à dire, corrigera à la chaîne grâce au menu déroulant d’annotations préenregistrées. Tel un robot, ce mot dérivé du tchèque « robota », qui signifie travail servile.
Mais fi de ces considérations intempestives. Les professeurs de philosophie en terminale ne sont pas là pour penser, ni pour pratiquer des évaluations comparatives de copies comme le requiert un examen (et non un concours). Pendant ce temps, un logiciel mouchard comptabilise le temps passé sur une copie, la régularité du travail, de sorte que des algorithmes façonnent un « retour d’expérience » auprès du ministre.
Dérive sociale, culturelle et écologique
Fascinés (ou feignant de l’être) par l’outil technique, le ministère et l’inspection générale oublient d’interroger la contrainte technologique. Ils ne la voient pas davantage que l’éléphant dans le magasin de porcelaine. Et puis, cela se fait ailleurs : BTS, épreuves de français, capes et agrégation. N’est-ce pas l’indice de l’innocuité du dispositif ?
Nous, professeurs de philosophie, n’admettons pas que l’on refuse ainsi de penser. La dématérialisation des corrections, indice de l’ignorance des spécificités de notre métier, est un symptôme : elle renvoie à une dérive sociale, culturelle et écologique profonde, qui étend la contrainte à tous les niveaux de la société. Qui l’enserre dans la toile des algorithmes. Telle est déjà la logique coercitive de Parcoursup, qui a transformé en quelques années nos élèves en entrepreneurs de leur scolarité.
Archaïques, sans doute, nous voudrions enseigner à nos élèves par le dialogue, dans un rapport vivant. Non pas évaluer machinalement les performances de gestionnaires en herbe. Par conséquent, nous nous abstiendrons de participer à la mascarade de cette édition du bac. Nous appelons de surcroît les collègues de toutes les disciplines et de tous les niveaux à remettre en question la réforme Blanquer et la logique accablante de Parcoursup.
Premiers signataires : Céline Aubertin (lycée Adam-de-Craponne, Salon-de-Provence) ; Christophe Baconin (lycée Périer, Marseille) ; Morgane Bascaules (lycée Lumière, La Ciotat) ; Ali Benmakhlouf (université de Paris-Est-Créteil) ; Carla Bully (lycée Simone-Weil, Marseille) ; Jeanne Burgart Goutal (lycée Saint-Charles, Marseille) ; Charlotte Cabane (lycée Les Iscles, Manosque) ; Olivier Chassaing (lycée Adam-de-Craponne, Salon-de-Provence) ; Léonard Conty (lycée Victor-Hugo, Marseille) ; Denis de Casabianca (lycée Thiers, Marseille) ; Claire Etchegaray (université Paris-Nanterre) ; Maïssa Falha (lycée Victor-Hugo, Marseille) ; Franck Fischbach (université de Strasbourg, président de la section « philosophie » du Conseil national des universités) ; Renaud Garcia (lycée Artaud, Marseille) ; Thierry Hoquet (université Paris-Nanterre) ; Julienne Ibanez (lycée Mendès-France, Vitrolles) ; Pierre Jouan (lycée Palissy, Agen) ; Cédric Lagandré (lycée Périer, Marseille) ; Gaël Lainé (lycée Mendès-France, Vitrolles) ; Malvina Lalanne (lycée Victor-Hugo, Marseille) ; Hélène Laulan (lycée Jean-Lurçat, Martigues) ; Pascale Lebettre (lycée Aubanel, Aubagne) ; Marie Lesavre (lycée Montmajour, Arles) ; Bruno Malfondet (lycée Pasquet, Arles) ; Anne Merker (doyenne de la faculté de philosophie à l’université de Strasbourg) ; Anne-Emmanuelle Monnier (lycée Artaud, Marseille) ; Monique Pillant (lycée Thiers, Marseille) ; Sylvie Puech-Ranc (lycée Emilie-de-Breteuil, Montigny-le-Bretonneaux) ; Marc Rosmini (lycée Artaud, Marseille) ; Serge Roure (lycée Adam-de-Craponne, Salon-de-Provence) ; Emmanuel Salanskis (université de Strasbourg) ; Philippe Saltel (université de Grenoble) ; Christian Tefas (lycée Madeleine-Fourcade, Gardanne) ; Alessandro Trevini (lycée Pasquet, Arles) ; Juliane Trianon (lycée Madeleine-Fourcade, Gardanne) ; Matthias Youchenko (lycée Madeleine-Fourcade, Gardanne).
Appel à manifester le 28 novembre prochain contre la Surveillance Globale
La loi dite de Sécurité Globale vient d'être votée en première lecture à l'Assemblée Nationale.
Cette loi, au-delà de l’interdiction de diffusion d’images de la police (article 24), renforce considérablement les pouvoirs de surveillance des forces de l’ordre, notamment à travers la légalisation des drones (article 22), la diffusion en direct des images des caméras piétons au centre d’opération (article 21), les nouvelles prérogatives de la police municipale (article 20), la vidéosurveillance dans les hall d’immeubles (article 20bis).
Mais cette loi n'est que la première pierre du vaste chantier de la Technopolice qui se prépare.
Quelques jours avant le vote de la loi Sécurité Globale à l’Assemblée Nationale, le ministère de l’Intérieur présentait son Livre blanc qui révèle la feuille de route du ministère de l’Intérieur pour les années à venir. Comme l’explique Gérard Darmanin devant les députés, la proposition de loi Sécurité Globale n’est que le début de la transposition de ce Livre Blanc dans la législation.
Cette première loi et ce Livre Blanc ont pour objectif d’accroître, à tous les niveaux, les pouvoirs des différentes forces de sécurité : la police nationale, la police municipale, la gendarmerie et même les agents de sécurité privée qui seront dotés de nouvelles compétences et pouvoirs. Ceci à travers une multitude de projets plus délirants et effrayants les uns que les autres : analyse automatisée des réseaux sociaux, gilets connectés, lunettes ou casques augmentés, interconnexion des fichiers biométriques (TAJ, FNAEG, FAED…), lecteurs d'empreinte digitales sans contact utilisés lors de contrôles d'identité, recherche sur la reconnaissance vocale et la reconnaissance d'odeurs, et enfin l'intensification du déploiement de la reconnaissance faciale dans l'espace public. Les drones de police, autorisés par la loi dite de Sécurité Globale, sont présentés comme une révolution, qui modifierait radicalement les pouvoirs de la police en lui donnant une capacité de surveillance totale, capables de pallier aux limites de la présence humaine, capables de détecter chaque infraction, à moindre coût et en toute discrétion.
Il ne s’agit pas d’améliorer le dispositif de vidéosurveillance déjà existant, mais d’un passage à l’échelle qui transforme sa nature, engageant une surveillance massive et encore plus invisible qu'actuellement de l’espace public. La Surveillance Globale est en marche.
Opposons-nous à la Surveillance Globale, à l'Etat Technopolice, à ce futur qui n'est pas le nôtre. Le 28 novembre prochain manifestons notre opposition à Marseille 14h, Vieux-Port.
Cela a fait 10 ans le 28 septembre dernier que le groupe Unilever annonçait à ses salariés le projet de fermeture du site de Gémenos et la délocalisation de son activité en Pologne...!
Ils ont réussi à délocaliser leur production, mais pas à fermer le site...
10 ans plus tard, l’usine est encore là...!
Cela fait maintenant 6 ans que la Coopérative SCOPTI a été créée.
Et même si la situation financière reste toujours fragile, surtout dans cette période, SCOPTI est en passe de réussir son pari de pérenniser son activité et d'atteindre son point d'équilibre.
Merci à tous ceux qui nous soutiennent et qui achètent nos produits de qualité...
Et rendez-vous dans 10 ans !
// SCOOP MEDIA //
// RESEAUX SOCIAUX //
Vous pouvez retrouver des vidéos nous concernant sur YouTube :
https://www.youtube.com/channel/UC3KCmVqUlx4PjECMOAQP0Kg
N’oubliez pas que vous pouvez suivre au quotidien notre actualité sur la page Facebook : « 1336 »
// LA BOUTIQUE EN LIGNE//
Retrouvez nos thés et infusions dans tous vos magasins et sur notre site de vente en ligne : https://www.1336.fr/
Voici l'appel signé par de nombreuses personnalités et publié sur le site de libération :
Une pétition en ligne reprend l'appel :
Depuis quelques années, à Oulx en Italie, juste avant la frontière avec la France, des gens s'organisent et occupent des maisons afin de permettre aux personnes migrantes de pouvoir se ressourcer, se poser avant de s'aventurer pour une nouvelle étape souvent périlleuse qui est de franchir la frontière jusqu'à la France.
En ce sens, les espaces comme chez Jesoulx sont précieux. Les individus ainsi que les familles qui y transitent n'ont aucune contrepartie à verser, ils peuvent simplement profiter un instant d'une douche, d'un repas chaud et obtenir -si il y a- du matériel fondamental comme des vestes chaudes en hiver.
Cet espace, fort de sa capacité logistique et de son ancienneté est une étape bien connue sur les routes migratoires. Ainsi, ce sont environ cinquante -voir plus- personnes qui y transitent chaque semaine. Il faut donc constamment l'alimenter en nourriture, matériel de montagne, produit d'hygiene. Les personnes dite de soutien sont surchargées , d'autant plus que le changement récent de mairie à Briançon (de la gauche à la droite dure) amène un harcèlement policier beaucoup plus important côté français.
Ce constat nous a donné envie d'organiser une collecte afin de pouvoir soutenir le lieu et aider les personnes qui y transitent. Nous avons pour projet d'aller là bas courant octobre avec un camion de 17m3. Nous avons donc beaucoup de place et cherchons du matériel en petite mais surtout en grande quantité !
Les besoins là bas sont :
-sac à dos
-veste et vêtements de montagne
-chaussure de
marche/montagne
-produits d'hygiene
-couches pour bébé
-produits secs (alimentaires)
-matériel de cuisine
La collecte permettra également d'approvisionner les lieux solidaires à
Briançon et à Gap.
Vous pourrez venir déposer vos dons le :
vendredi 18/09 entre 14h et 20h à la Dar Lamifa (127 rue d'Aubagne)
vendredi 25/09 de 17H à 19h au local el manba (8 rue Barbaroux) du lundi au jeudi de 10h à 19h au 34 cours julien (téléphoner avant au
0491429465)