Le premier veau né grâce un transfert d'embryon d’une donneuse sur une receveuse vit le jour en 1951. En 1973, le premier veau obtenu après congélation et décongélation d'un embryon, nommé Frosty II, fut également une étape marquante.
Dans les élevages bovins, le transfert d'embryons a commencé à être utilisé dès le début des années 1980. L’insémination artificielle façonnait déjà la reproduction animale depuis une trentaine d’années. Initialement développée avec des techniques chirurgicales issues de la recherche vétérinaire, cette technologie est devenue une pratique courante dans les élevages grâce à l'adaptation de méthodes inspirées de l'insémination artificielle. Cette technique de transfert consiste à déposer l'embryon dans la corne utérine par voie vaginale, facilitant ainsi son implantation.
Les avancées dans ce domaine se répartissent généralement en trois générations de technologies :
1ère génération : production d'embryons in utero après superovulation, congélation d'embryons et transfert d’embryon.
2ème génération : production d'embryons in vitro, incluant le prélèvement d'ovocytes sur des animaux vivants ou abattus, la maturation in vitro des ovocytes et leur fécondation in vitro.
3ème génération : technologies telles que le sexage des embryons, la transgenèse et le transfert nucléaire.
En 2022 en Belgique, 2 429 embryons produits in vivo ont été transférés. En France, ce nombre s'élevait à 29 827.
Pour aller plus loin :
Hanzen, C. (2015a, septembre 10). Biotechnologies : La production d’embryons in vivo dans l’espèce bovine. https://orbi.uliege.be/handle/2268/70626
Colleau, J., Renard, J., & Heyman, Y. (1998). Les biotechnologies de la reproduction chez les bovins et leurs applications réelles ou potentielles en sélection. Productions Animales, 11(1), 41‑56. https://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=3552034