Bienvenue dans le glossaire consacré à la transplantation embryonnaire. Vous découvrirez ici une sélection de termes essentiels, chacun accompagné de définitions précises et de notes encyclopédiques pour une meilleure compréhension. Les définitions ont été élaborées à partir d’un corpus documentaire et validées par un expert du domaine. Vous trouverez également les synonymes et variantes ainsi que les équivalents de ces termes en anglais.
Azote refroidi à une température de -196 °C pour atteindre son point de liquéfaction et qui permet la congélation et la conservation à long terme de la semence et des embryons.
Récipient composé d’un ou plusieurs gobelets reliés les uns au-dessus des autres à une longue tige verticale en métal, placé dans une cuve remplie d’azote liquide et qui permet de conserver les paillettes dans cette dernière.
Chemise en plastique à usage unique d’une longueur de 60,8 centimètres enfilée autour de la gaine pour éviter le contact de la gaine avec des matières fécales.
Note encyclopédique :
La chemise sanitaire est perforée par le pistolet de transfert avant de franchir le col de l’utérus.
Opération qui consiste à placer chaque embryon dans une paillette de 0,25 millilitre.
Note encyclopédique :
Les embryons à congeler sont conditionnés dans des paillettes jaunes, alors que ceux à transférer en frais sont conditionnés dans des paillettes transparentes.
Le conditionnement peut se faire dans des paillettes d’une contenance de 0,50 millilitre, appelées « paillettes moyennes », si elles sont destinées à être exportées dans des pays qui privilégient ce format.
Appareil de réfrigération transportable dans lequel sont placées les paillettes contenant les embryons et qui permet d’abaisser la température des paillettes à -35 °C.
Notes encyclopédiques :
Les paillettes sont placées verticalement dans le congélateur à embryons.
Le congélateur congèle les paillettes en suivant une courbe de congélation précise : la température de la paillette descend à -7 °C à une vitesse de 1 à 3 °C par minute. Elle est maintenue à cette température pendant 5 à 7 minutes avant de procéder au seeding, puis sa température descend à -35 °C à une vitesse de 0,3 à 0,6 °C par minute. Finalement, la paillette est placée dans une cuve remplie d’azote liquide à -196 °C.
Opération qui consiste à abaisser la température des paillettes à -35 °C en les disposant dans un congélateur à embryons puis à les placer dans une cuve d’azote liquide pour atteindre une température de -196 °C.
Notes encyclopédiques :
La congélation des embryons permet une conservation à plus long terme et il n’est pas nécessaire de synchroniser les chaleurs de la donneuse et des receveuses.
La congélation des embryons suit une courbe de congélation : la température de la paillette descend à -7 °C à une vitesse de 1 à 3 °C par minute. Elle est maintenue à cette température pendant 5 à 7 minutes avant de procéder au seeding, puis sa température descend à -35 °C à une vitesse de 0,3 à 0,6 °C par minute. Finalement, la paillette est placée dans une cuve remplie d’azote liquide à -196 °C.
Stockage des paillettes dans des cuves remplies d’azote liquide à -196 °C.
Notes encyclopédiques :
Tant que la cuve est régulièrement réapprovisionnée en azote liquide, les paillettes peuvent y être stockées indéfiniment.
Dans les cuves, les paillettes sont organisées et rangées dans des canisters et des visotubes pour les retrouver plus facilement.
Contenant rempli d’azote liquide de dimensions et matériaux variables permettant de conserver les paillettes.
Opération qui consiste à retirer une paillette de l’azote liquide et à l’immerger dans une eau comprise entre 22 et 25 °C pendant une trentaine de secondes afin de la décongeler.
Notes encyclopédiques :
Cette méthode de décongélation des embryons peut être appelée décongélation rapide en opposition à une technique plus ancienne de décongélation dite « lente ». En effet, initialement, l’utilisation de glycérol 10 % imposait de dégorger l’embryon de ce produit en le trempant dans quatre bains de sucrose avant le transfert.
Avant de décongeler une paillette, le vétérinaire transféreur s’assure que la receveuse est apte à recevoir un embryon en confirmant la présence d’un corps jaune sur l’ovaire.
Femelle sur laquelle des ovocytes ou des embryons sont prélevés.
Notes encyclopédiques :
Le prélèvement d’embryons ne se fait que sur une femelle vivante.
Le prélèvement d’ovocytes peut être fait sur une femelle vivante, mais également après son abattage.
La donneuse doit remplir certaines conditions :
1) la donneuse vivante d’embryons ou d’ovocytes :
doit avoir passé au moins les 6 derniers mois dans le pays ;
doit être dans son troupeau depuis au moins 30 jours ;
doit être indemne de maladies telles que la tuberculose, brucellose ou leucose bovine enzootique ;
ne doit pas avoir vêlé au cours des deux mois précédant la récolte des embryons ;
doit présenter des chaleurs régulières ;
doit présenter un corps jaune d’un diamètre supérieur à 2 centimètres ;
doit avoir passé son pic de lactation ;
2) la donneuse dont les ovocytes sont prélevés après abattage :
ne doit pas avoir été abattue dans le cadre d’éradication d’une maladie ;
ne doit pas provenir d’une exploitation soumise à des restrictions ;
ne doit pas avoir été abattue dans un abattoir faisant l’objet de mesures d’interdiction ou de quarantaine.
Organisme issu de la fécondation d’un ovocyte par un spermatozoïde, entre le stade de développement deux cellules et le 45e jour de gestation.
Notes encyclopédiques :
Lors de leur récolte, les embryons peuvent être à différents stades de leur développement : morula, jeune blastocyste, blastocyste ou blastocyste expansé.
Pour évaluer leur qualité, les embryons sont répartis en 5 classes :
classe 1 (excellent) : l’embryon présente un développement normal ainsi qu’un aspect symétrique et forme une masse compacte ;
classe 2 (bon) : l’embryon présente un aspect asymétrique et éventuellement un retard de développement, il forme une masse compacte, mais certaines cellules s’en séparent ;
classe 3 (moyen) : l’embryon présente un retard de développement, des vésicules et son aspect est plus sombre ou plus clair que la normale ;
classe 4 (mauvais) : l’embryon présente un retard de développement important et ne forme pas une masse compacte ;
classe 5 : l’embryon est dégénéré.
Opération qui consiste à évaluer à l’aide d’une loupe binoculaire la qualité des embryons récoltés ainsi que leur stade de développement.
Notes encyclopédiques :
Pour être examinés, les embryons sont placés dans des boîtes de Petri.
Pour évaluer leur qualité, les embryons sont répartis en 5 classes :
classe 1 (excellent) : l’embryon présente un développement normal ainsi qu’un aspect symétrique et forme une masse compacte ;
classe 2 (bon) : l’embryon présente un aspect asymétrique et éventuellement un retard de développement, il forme une masse compacte, mais certaines cellules s’en séparent ;
classe 3 (moyen) : l’embryon présente un retard de développement, des vésicules et son aspect est plus sombre ou plus clair que la normale ;
classe 4 (mauvais) : l’embryon présente un retard de développement important et ne forme pas une masse compacte ;
classe 5 : l’embryon est dégénéré.
Idéalement, seuls les embryons de classe 1, 2 et éventuellement 3 font l’objet d’un transfert.
Même s’ils ne seront pas transférés, les embryons de classe 4 et 5 sont conservés pour subir un contrôle sanitaire.
Procédé qui consiste à féconder dans une boîte de Petri un ovocyte arrivé à maturité.
Notes encyclopédiques :
La boîte de Petri où est réalisée la fécondation renferme 50 à 100 microlitres d’un milieu spécifique. Une vingtaine d’ovocytes sont placés au contact d’environ 100 000 spermatozoïdes.
La fécondation in vitro est dite « ON » (Over Night), car sa durée est d’environ 18 heures et reste une nuit entière dans le milieu contenant les ovocytes.
Tube en plastique d’une longueur de 54 centimètres et d’un diamètre de 4,2 millimètres à usage unique inséré sur le pistolet de transfert et destiné à maintenir la paillette dans le pistolet de transfert.
Notes encyclopédiques :
L’embout de la gaine est en métal, ce qui la rend plus rigide. L’éjection du contenu de la paillette est latérale.
Il est vivement recommandé de couvrir le pistolet de transfert et la gaine d’une chemise sanitaire qui améliore l’hygiène lors du passage du vagin.
Opération qui consiste à immerger les embryons dans différents bains pour les débarrasser des déchets cellulaires et d’éventuels pathogènes et pour les protéger d’une éventuelle congélation.
Notes encyclopédiques :
Les embryons doivent être immergés par groupes de moins de 10 embryons dans 10 bains successifs d’éthylène glycol, un agent cryoprotecteur qui empêchera leur cristallisation lors de leur congélation.
Les embryons destinés à l’exportation doivent passer dans un bain supplémentaire constitué de trypsine qui permet d’éliminer les potentiels virus situés en périphérie de la zone pellucide.
Pour faire passer les embryons d’un bain à l’autre, on utilise une micropipette ou une paillette.
Solution composée d’eau stérile et de Phosphate Buffered Saline injectée dans la corne utérine puis aspirée à l’aide d’une sonde de récolte permettant de récolter les embryons qui s’y trouvent.
Microscope optique à faible grossissement utilisé pour déterminer la qualité des embryons récoltés ainsi que leur stade de développement.
Processus d’une durée de 24 heures à l’issue duquel les ovocytes prélevés sont aptes à être fécondés par les spermatozoïdes.
Note encyclopédique :
La maturation in vitro est un processus complexe qui implique des modifications nucléaires, cytoplasmiques et membranaires de l’ovocyte et qui exige l’utilisation de milieu spécifique.
Technique de prélèvement des ovocytes en vue de leur fécondation in vitro.
Notes encyclopédiques :
L’ovum pick up peut être réalisé sur la donneuse vivante par voie transvaginale au moyen d’une sonde de ponction échoguidée, ou sur les ovaires de la donneuse récupérés en abattoir par aspiration du liquide folliculaire ou par dissection de l’ovaire.
Un ovum pick up permet de récolter en moyenne 3 à 10 ovocytes.
L’ovum pick up peut avoir lieu à n’importe quel moment du cycle de la femelle. Il peut également être réalisé sur des veaux à partir de 6 mois et sur des femelles gestantes jusqu’à trois mois.
Note linguistique :
Bien qu’il existe un équivalent français, le terme anglais « ovum pick up » est plus communément utilisé en médecine vétérinaire.
Tube cylindrique en plastique d’une longueur de 13,3 centimètres, d’un diamètre de 2,5 millimètres et d’une capacité de 0,25 millilitre contenant un embryon.
Notes encyclopédiques :
Une extrémité de la paillette est scellée par un bouchon interne constitué de coton et de poudre, l’autre extrémité est bouchée par un bouchon en plastique placé manuellement.
Les paillettes d’une capacité de 0,50 millilitre sont appelées « paillettes moyennes ». L’embryon peut être conditionné dans ce type de paillette s’il est destiné à être exporté dans des pays privilégiant ce format.
Une paillette contient du milieu de vie (OCM, ovum culture medium) et, dans le cas où l’embryon est destiné à être congelé, de l’éthylène glycol. Ces différents composants ne sont pas mélangés dans la paillette, mais séparés par une bulle d’air. Ils sont disposés dans l’ordre suivant : OCM – air – éthylène glycol – air – éthylène glycol et embryon – air – éthylène glycol — OCM.
Les embryons à congeler sont conditionnés dans des paillettes jaunes, alors que ceux à transférer en frais sont conditionnés dans des paillettes transparentes.
Instrument métallique tubulaire d’une longueur de 54,5 centimètres et d’un diamètre de 3 millimètres consistant en un piston inséré dans un mandrin, dans lequel est placée une paillette, et qui est utilisé pour déposer l’embryon dans les voies génitales de la receveuse.
Notes encyclopédiques :
Pour éviter à l’embryon tout choc thermique, le vétérinaire transféreur doit garder le pistolet de transfert au chaud, soit sous ses vêtements contre son dos, soit dans sa botte.
L’embryon est expulsé de la paillette grâce au mandrin du pistolet de transfert qui pousse le bouchon de la paillette pour en sortir le contenu par le côté opposé, préalablement coupé.
Traitement de superovulation à base des hormones FSH et LH mis au point par le laboratoire Calier.
Femelle dans laquelle est transféré un embryon obtenu in vivo ou in vitro après fécondation d’ovocytes.
Les receveuses sont généralement des vaches de 4 à 5 ans ou des génisses.
Une receveuse doit :
présenter un bon état corporel ;
présenter des chaleurs régulières ;
présenter un corps jaune de diamètre supérieur à 2 centimètres ;
être indemne de maladies telles que la tuberculose, la brucellose, la leucose enzootique bovine ou la néosporose.
Les receveuses peuvent faire l’objet d’une synchronisation des chaleurs avec la donneuse pour que les embryons puissent être transférés en frais et non congelés.
Opération qui consiste à récolter à l’aide d’une sonde de récolte les embryons dans l’utérus d’une donneuse superovulée.
Notes encyclopédiques :
La récolte des embryons a lieu sept jours après insémination de la donneuse. À ce moment, ils sont au stade morula ou blastocyste.
Avant de procéder à la récolte des embryons, le vétérinaire récolteur effectue une injection épidurale sur la donneuse.
À l’aide de la sonde de récolte, on injecte dans la corne utérine le liquide de récolte réchauffé à une température de 36 °C pour éviter tout choc thermique. Le liquide de récolte, qui nettoie la corne utérine et emporte les embryons, est ensuite récupéré dans une bouteille vide.
Les deux cornes utérines doivent être récoltées. Pour éviter de récolter deux fois la même corne, le vétérinaire récolteur commence toujours ses récoltes d’embryons par la même corne.
Après la récolte des embryons, le vétérinaire récolteur administre à la donneuse une injection de prostaglandine pour provoquer de nouvelles chaleurs et éviter une gestation dans le cas où tous les embryons n’auraient pas été récoltés.
Induction de la formation de cristaux de glace par attouchement de la paillette dans l’azote liquide au moyen d’une pince.
Instrument cylindrique d’une longueur de 50 centimètres et d’un diamètre de 3 à 4 centimètres pourvu d’une sonde échographique et d’une aiguille de ponction et qui est utilisé pour prélever les ovocytes de la donneuse.
Instrument constitué d’un tube en caoutchouc ou silicone, enfilé sur un mandrin en fer, d’une longueur de 75 centimètres et d’un diamètre de 4 millimètres et qui est utilisé pour récolter les embryons d’une donneuse par voie transcervicale.
Notes encyclopédiques :
La sonde de récolte est pourvue d’un ballonnet gonflable permettant d’obstruer la cavité de la corne utérine afin d’y effectuer un lavage sans que le liquide de récolte s’en échappe.
Il existe deux types de sondes de récolte : la sonde à deux voies et la sonde à trois voies :
La sonde à deux voies comprend une voie qui gonfle le ballonnet, et une autre chargée d’injecter et de récupérer le liquide de récolte.
La sonde à trois voies comprend une première voie qui gonfle le ballonnet, une deuxième qui injecte le liquide de récolte et une troisième qui le récupère.
Actuellement, la sonde à deux voies est la plus répandue.
Le mandrin de la sonde de récolte est réutilisable, mais la partie en caoutchouc ou en silicone est à usage unique.
Production par la donneuse d’un nombre d’ovocytes supérieur à la normale à la suite d’un traitement hormonal approprié.
Notes encyclopédiques :
Le traitement hormonal approprié consiste à injecter les hormones FSH et LH. Les deux traitements autorisés en Belgique sont le Stimufol® et le Pluset®.
Le traitement de superovulation est administré matin et soir pendant quatre jours, 10 jours après la chaleur.
Ce traitement de superovulation se complète d’une injection de prostaglandine F2alpha pour induire la chaleur de l’animal superovulé et en permettre l’insémination.
Traitement de superovulation à base des hormones FSH et LH mis au point par la société Reprobiol.
Introduction d’un traitement à une donneuse et à une ou plusieurs receveuses pour coordonner leurs cycles et que leurs chaleurs surviennent en même temps.
Opération qui consiste à déposer à l’aide d’un pistolet de transfert l’embryon dans la corne utérine de la receveuse.
Notes encyclopédiques :
Avant de procéder au transfert d’embryon, le vétérinaire transféreur administre une injection épidurale à la receveuse.
Le transfert d’embryon est réalisé 7 jours après les chaleurs de la receveuse.
L’embryon doit être déposé dans la corne utérine de l’ovaire où a eu lieu l’ovulation.
Note linguistique :
Le terme « transfert d’embryon » est parfois utilisé pour désigner l’ensemble du processus de transplantation embryonnaire.
Technique de reproduction qui consiste à transplanter dans une receveuse un embryon récolté in vivo sur une donneuse ou obtenu in vitro après fécondation des ovocytes.
Note encyclopédique :
La transplantation embryonnaire permet de sélectionner une donneuse présentant des caractéristiques génétiques particulières et d’en augmenter le nombre de descendants.
Vétérinaire spécialisé dans la récolte des embryons, l’évaluation de leur qualité, leur lavage, leur conditionnement et leur congélation.
Vétérinaire spécialisé dans le transfert d’embryon.
Tube en plastique de forme et couleur variable placé dans le gobelet d’un canister afin d’y répartir les paillettes pour en faciliter le repérage.