Bienvenue dans le glossaire consacré à l’insémination artificielle. Vous trouverez ici une sélection de termes clés, soigneusement définis et accompagnés de notes encyclopédiques pour enrichir votre compréhension. Chaque définition a été élaborée à partir d’un corpus documentaire spécialisé et validée par un expert du domaine. Les termes sont également accompagnés des synonymes et variantes et de leurs équivalents anglais.
Azote refroidi à une température de -196 °C pour atteindre son point de liquéfaction et qui permet la congélation et la conservation à long terme de la semence et des embryons.
Boucle placée sur chaque oreille d’un bovin et qui reprend ses informations d’identification.
Vache, taureau ou mannequin utilisé pour stimuler le taureau et qui est monté par celui-ci lors de la récolte de la semence.
Notes encyclopédiques :
Au moment de la phase passive de la récolte de la semence, le taureau se conditionne auprès du boute-en-train (il le sent, le lèche et tente de le chevaucher). Ensuite, pendant la phase active, il chevauche le boute-en-train jusqu’à produire un éjaculat.
Si le boute-en-train est un animal, il doit être propre et avoir le poil tondu. Lors de la monte, il est attaché dans un montoir.
Dans un centre d’insémination artificielle, si les boute-en-train ne sont pas des mannequins, il s’agit de taureaux et non de vaches non seulement pour des raisons sanitaires, mais aussi parce que l’animal boute-en-train doit être assez robuste pour supporter le poids des taureaux.
Personne qui s’occupe des taureaux et des boute-en-train et qui est chargée de la récolte de la semence dans un centre d’insémination artificielle.
Récipient composé d’un ou plusieurs gobelets reliés les uns au-dessus des autres à une longue tige verticale en métal, placé dans une cuve remplie d’azote liquide et qui permet de conserver les paillettes dans cette dernière.
Établissement agréé et contrôlé conformément à la législation belge, dans lequel est produit et/ou stocké du sperme destiné à l’insémination et qui assure éventuellement sa distribution.
Notes encyclopédiques :
En Belgique, il existe trois types de centres d’insémination artificielle :
centre de collecte de sperme : chargé des étapes de la production de la semence à partir de la récolte de la semence jusqu’à la quarantaine ;
centre de distribution de sperme : chargé d’assurer la distribution des paillettes ;
centre de stockage de sperme : chargé de la conservation de la semence.
Certains centres d’insémination artificielle peuvent être constitués de plusieurs de ces trois centres.
En Belgique, les conditions d’agrément ou d’autorisations sanitaires sont fixées par l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).
En Région wallonne, la liste des centres d’insémination autorisés pour la semence bovine est disponible sur le Portail de l’agriculture wallonne.
Chemise en plastique à usage unique d’une longueur de 55,3 centimètres enfilée autour de la gaine pour éviter le contact de la gaine avec les matières fécales.
Note encyclopédique :
La chemise sanitaire est perforée par le pistolet d’insémination avant de franchir le col de l’utérus.
Opération qui consiste à placer la semence diluée dans des paillettes de 0,25 millilitre.
Note encyclopédique :
Le conditionnement peut se faire dans des paillettes d’une contenance de 0,50 millilitre, appelées « paillettes moyennes », si les paillettes sont destinées à être exportées dans des pays qui privilégient ce format.
Apparence musculaire d’un animal.
Appareil de réfrigération dans lequel sont disposées les rampes de congélation contenant les paillettes et qui permet d’abaisser la température des paillettes à -140 °C.
Notes encyclopédiques :
La taille des congélateurs varie selon le nombre de rampes de congélation qu’ils peuvent contenir.
Le congélateur congèle les paillettes dans les vapeurs d’azote en suivant une courbe de congélation précise.
Opération qui consiste à abaisser la température des paillettes à -140 °C en les disposant dans un congélateur puis à les placer dans une cuve remplie d’azote liquide pour atteindre une température de -196 °C.
Notes encyclopédiques :
La congélation de la semence permet de laisser s’écouler un certain temps avant l’insémination et de vérifier que le taureau qui a produit l’éjaculat n’était pas en période d’incubation d’une maladie au moment de la récolte de la semence.
La courbe de congélation est différente s’il s’agit de paillettes moyennes.
Pendant la congélation de la semence, un phénomène de cristallisation peut se produire entre -10 et -50 °C, ce qui endommage les cellules des spermatozoïdes.
Certains germes pathogènes survivent à ce processus de congélation de la semence.
Stockage des paillettes dans des cuves remplies d’azote liquide à -196 °C.
Notes encyclopédiques :
Tant que la cuve est régulièrement réapprovisionnée en azote liquide, les paillettes peuvent y être stockées indéfiniment.
Dans les cuves, les paillettes sont organisées et rangées dans des canisters et des visotubes pour les retrouver plus facilement.
Opération qui consiste à mesurer le volume de l’éjaculat, sa concentration en spermatozoïdes ainsi que la motilité massale et individuelle de ces derniers à l’aide d’une loupe binoculaire.
Notes encyclopédiques :
Pour les races dont la semence est de très bonne qualité, cette étape est facultative.
Bien que le tube de récolte soit généralement gradué, la mesure du volume se fait par pesée et non visuellement.
Critères de validation d’un éjaculat au centre d’insémination artificielle d’Inovéo :
volume : doit être supérieur à 1 millilitre ;
concentration : doit être de 300 millions de spermatozoïdes par millilitre au minimum ;
motilité massale : évaluée sur une échelle de 1 à 5 (1 étant des spermatozoïdes pas du tout motiles, et 5 des spermatozoïdes très motiles), elle ne doit pas être inférieure à 3 ;
motilité individuelle : le taux de spermatozoïdes vivants doit être supérieur à 60 % ;
quantité de paillettes : chaque éjaculat doit produire un minimum de 40 paillettes.
Si les critères de validation ne sont pas remplis, l’éjaculat est refusé et éliminé. Ces critères peuvent varier en fonction des centres d’insémination artificielle.
Les motilités massale et individuelle sont évaluées au moyen d’une loupe binoculaire, où grâce à un système CASA pour les centres qui disposent de cet outil.
Opération qui consiste, sur la base de deux paillettes par éjaculat sélectionnées au hasard, à contrôler à l’aide d’un système CASA la motilité massale et individuelle des spermatozoïdes après décongélation.
Notes encyclopédiques :
Le système CASA peut calculer avec précision le taux de spermatozoïdes vivants, l’amplitude de battement de la tête des spermatozoïdes, leur vitesse rectiligne et leur vitesse curviligne. Parmi les spermatozoïdes motiles, il définit le taux de spermatozoïdes progressifs et fléchants.
Si au terme du contrôle les paillettes ne remplissent pas les critères de validation du centre d’insémination artificielle, toutes les paillettes de l’éjaculat sont éliminées.
Descente de température suivant une vitesse et un minutage déterminés.
Contenant rempli d’azote liquide de dimensions et matériaux variables permettant de conserver les paillettes.
Méthode de triage de chromosomes fondée sur leur coloration par un fluorochrome.
Récipient d’une hauteur de 26 centimètres dont l’intérieur est en inox et l’extérieur en plastique et qui contient de l’eau maintenue à 37 °C afin de décongeler les paillettes.
Notes encyclopédiques :
La température d’un décongélateur de paillettes n’est généralement pas programmable.
Un décongélateur de paillettes se branche sur secteur ou sur l’allume-cigare d’une voiture, ce qui permet aux vétérinaires inséminateurs de l’emporter lors d’une tournée.
Un décongélateur de paillettes n’est généralement pas utilisé pour décongeler une paillette contenant un embryon, car la température de décongélation d’un embryon doit être comprise entre 22 et 25 °C.
Opération qui consiste à retirer la paillette de l’azote liquide et à l’immerger dans une eau comprise entre 34 et 38 °C pendant une trentaine de secondes afin de la décongeler.
Notes encyclopédiques :
La paillette peut être décongelée au moyen d’un décongélateur de paillettes.
Une fois décongelée, la paillette doit être utilisée dans les minutes qui suivent pour ne pas détériorer la qualité de la semence contenue à l’intérieur.
Identification d’une femelle en période d’œstrus par observation de celle-ci ou à l’aide de détecteurs de chaleurs.
Notes encyclopédiques :
Signes de chaleurs chez la femelle :
chevauchement des autres femelles (monte active) ;
acceptation des chevauchements par d’autres femelles (monte passive) ;
tuméfaction de la vulve ;
mucus au niveau de la vulve ;
flairage de la vulve des autres femelles ;
léchage ;
diminution de la production laitière
flehmen ;
beuglements ;
tonicité des cornes utérines
présence d’un follicule (de plus de 15 millimètres de diamètre) sur l’ovaire.
La monte passive est le signe le plus caractéristique d’un état œstral.
À noter que chez certaines femelles, les chaleurs se manifestent moins que chez d’autres.
Après avoir été constatées par l’éleveur, les chaleurs doivent être confirmées par le vétérinaire (sauf dans le cas d’une insémination par l’éleveur)
Dans les grandes exploitations où la détection des chaleurs par observation est difficilement applicable au vu du nombre de vaches, l’éleveur peut recourir à des aides à la détection des chaleurs (activomètres, podomètres, marqueurs de chevauchement, etc.) qui le préviennent lorsqu’une femelle est en chaleurs.
La détection des chaleurs est une étape cruciale, l’insémination devant avoir lieu 12 heures environ après le début des chaleurs. Il est généralement admis qu’en cas de chaleurs observées le matin, l’insémination doit avoir lieu le soir, et si les chaleurs sont visibles le soir, elle se déroule le lendemain matin.
Milieu constitué de jaune d’œuf, de lait, d’antibiotiques et d’un agent cryoprotecteur, ajouté à l’éjaculat dans le but d’augmenter son volume et de permettre la congélation de la semence.
Notes encyclopédiques :
Bien que la composition du dilueur varie selon les fabricants, sa base est généralement constituée de jaune d’œuf.
Opération qui consiste à ajouter à l’éjaculat un dilueur pour obtenir un plus grand nombre de paillettes.
Note encyclopédique :
La dilution de la semence permet d’inséminer artificiellement jusqu’à plusieurs centaines de femelles avec un seul éjaculat.
Note linguistique :
À l’issue de cette étape, le terme « éjaculat » n’est généralement plus utilisé et est remplacé par le terme « semence ».
Produit de l’éjaculation du taureau constitué du liquide séminal et des spermatozoïdes.
Notes encyclopédiques :
Le volume d’un éjaculat varie entre 3 et 10 millilitres selon l’âge du taureau, et sa concentration en spermatozoïdes est d’environ 1 milliard par millilitre.
L’éjaculat est récolté par le bouvier dans un tube de récolte au moyen d’un vagin artificiel.
Note linguistique :
Les termes « éjaculat » et « semence » sont souvent considérés, à tort, comme des synonymes. Le terme « éjaculat » est généralement employé à partir de l’étape de la récolte jusqu’à l’étape de la dilution, à l’issue de laquelle il prend le plus souvent le nom de « semence », car sa composition est modifiée par l’ajout du dilueur.
Tube en plastique d’une longueur de 44 centimètres et d’un diamètre de 4,8 millimètres à usage unique inséré sur le pistolet d’insémination et destiné à maintenir la paillette dans le pistolet d’insémination.
Notes encyclopédiques :
Il existe différents types de gaines :
les gaines fendues : contiennent un piston anti-retour empêchant la semence de couler entre la gaine et le pistolet, glissées sur le pistolet grâce à la fente sur leur extrémité ou ancrées au moyen d’un crochet inclus dans le pistolet (tendent à disparaître) ;
les gaines non fendues : contiennent un piston anti-retour empêchant la semence de couler entre la gaine et le pistolet, ancrées sur le pistolet au moyen d’un crochet inclus dans le pistolet ;
les gaines alpha : à tête sphérique et possédant deux sorties latérales, ancrées sur le pistolet au moyen d’un crochet intégré au pistolet.
Il est vivement recommandé de couvrir le pistolet d’insémination et la gaine d’une chemise sanitaire qui améliore l’hygiène lors du passage du vagin.
Technique de reproduction qui consiste à récolter la semence du taureau et à la déposer dans les voies génitales de la femelle.
Notes encyclopédiques:
L’insémination artificielle était initialement réalisée avec de la semence fraîche. Aujourd’hui, au vu de l’amélioration des méthodes de congélation de la semence, l’insémination artificielle est pratiquée presque exclusivement avec de la semence congelée.
L’insémination artificielle revêt de nombreux avantages. Elle permet :
de sélectionner le taureau ;
d’éviter les maladies vénériennes ;
de réduire les coûts liés à la présence d’un taureau dans une exploitation ;
de réduire les dangers liés à la présence d’un taureau dans une exploitation ;
d’améliorer le potentiel génétique d’une exploitation ;
de conserver durablement un patrimoine génétique grâce à la longue durée de conservation de la semence.
Le choix du moment optimal pour l’insémination constitue un inconvénient de l’insémination artificielle.
Note linguistique :
Le terme « insémination artificielle » est parfois utilisé pour désigner l’acte d’insémination.
Opération qui consiste à déposer la semence au niveau du corps utérin de la femelle à l’aide d’un pistolet d’insémination.
Notes encyclopédiques :
La semence est généralement déposée 1 à 2 centimètres après l’entrée du col. En cas d’insémination profonde, la semence est déposée dans la corne ipsilatérale à l’ovaire porteur du follicule au moyen d’un pistolet d’insémination profonde.
Idéalement, l’insémination doit avoir lieu environ 12 heures après la détection des chaleurs.
Le pistolet d’insémination passe le col de l’utérus grâce à la manipulation manuelle du col par voie transrectale.
La localisation de l’entrée du col de l’utérus peut être facilitée par le recours à un système vidéo.
Insémination réalisée par un éleveur qui a suivi une formation.
Type d’insémination artificielle où la semence est déposée au bout de la corne utérine où a eu lieu.
Microscope optique à faible grossissement utilisé pour déterminer la motilité massale et individuelle des spermatozoïdes d’un éjaculat.
Note encyclopédique :
Les lames d’examen du sperme sont maintenues à une température de 37 °C pour éviter tout choc thermique à la semence.
Pourcentage de spermatozoïdes mobiles évalué à fort grossissement (x400).
Proportion de spermatozoïdes mobiles évaluée à faible grossissement (x100 à x200).
Tube cylindrique en plastique d’une longueur de 13,3 centimètres, d’un diamètre de 2,5 millimètres et d’une capacité de 0,25 millilitre contenant la semence.
Notes encyclopédiques :
Une paillette contient en moyenne 25 millions de spermatozoïdes.
Les informations suivantes sont imprimées sur une paillette :
la boucle Sanitel du taureau ;
la race du taureau ;
la date de récolte ;
le code-barre reprenant l’ensemble des informations du contenu de la paillette ;
le numéro d’éjaculat ;
le propriétaire du taureau ;
le nom du taureau.
Il existe des paillettes ayant une capacité de 0,50 millilitre appelées « paillettes moyennes » . La semence peut être conditionnée dans ce type de paillette si elle est destinée à être exportée dans des pays privilégiant ce format.
Une extrémité de la paillette est scellée par un bouchon constitué de coton et de poudre, l’autre extrémité est soudée.
Il existe plusieurs couleurs de paillettes, permettant de faciliter leur identification. En Belgique, on attribue généralement une couleur à un taureau. En France, on attribue une couleur à une race.
Instrument métallique tubulaire d’une longueur de 45 centimètres et d’un diamètre de 3,5 millimètres consistant en un piston inséré dans un mandrin, dans lequel est placée une paillette et qui est utilisé pour déposer la semence dans les voies génitales de la femelle.
Notes encyclopédiques :
Pour éviter à la semence tout choc thermique, la personne qui procède à l’insémination doit garder le pistolet d’insémination au chaud, soit sous ses vêtements contre son dos, soit dans sa botte.
La semence est expulsée de la paillette grâce au mandrin du pistolet d’insémination qui pousse le bouchon de la paillette pour en sortir le contenu par le côté opposé, préalablement coupé.
Il existe des pistolets d’insémination utilisés uniquement avec les paillettes fines, et des pistolets universels pouvant être utilisés avec des paillettes fines ou moyennes.
Pour procéder à une insémination profonde, on utilisera un pistolet d’insémination profonde.
Pistolet d’insémination dont le mandrin est composé d’une partie rigide permettant de passer le col de l’utérus et d’une partie souple pouvant être introduite profondément dans la corne utérine.
Opération qui consiste à placer les paillettes dans une cuve de quarantaine pendant 30 jours.
Notes encyclopédiques :
La quarantaine permet de s’assurer que le taureau qui a produit l’éjaculat n’était pas en période d’incubation d’une maladie lors de la récolte de la semence. Le cas échéant, l’ensemble des paillettes issues de l’éjaculat sont éliminées.
Lors de la quarantaine, les paillettes ne sortent jamais de la cuve de quarantaine, sauf en cas de contrôle bactériologique sur un lot aléatoire.
Support rectangulaire en métal permettant de disposer les paillettes horizontalement les unes à côté des autres.
Opération qui consiste à récolter l’éjaculat du taureau dans un tube de récolte fixé à l’extrémité d’un vagin artificiel.
Notes encyclopédiques :
La récolte de la semence se déroule en deux phases : une phase passive où le taureau se conditionne auprès du boute-en-train (il le sent, le lèche et tente de le chevaucher) et une phase active où il chevauche le boute-en-train jusqu’à produire un éjaculat.
Les rythmes de récolte peuvent varier selon les races. Par exemple, les taureaux Blanc-Bleu Belge sont récoltés environ 2 fois par semaine.
Dans un centre d’insémination artificielle, la récolte de la semence a lieu pour des raisons sanitaires dans un local spécifique, la salle de monte. Seuls les bouviers sont autorisés à y accéder pour des raisons sanitaires.
Opération d’une durée de minimum une heure qui consiste à abaisser la température de la semence diluée à 4 °C.
Salle dédiée à la récolte de la semence, équipée d’un revêtement en mousse au sol et de poteaux de sécurité.
Éjaculat auquel est ajouté du dilueur.
Notes encyclopédiques :
La semence peut être utilisée pour l’insémination artificielle sous différentes formes :
semence fraîche ou réfrigérée : semence qui n’a pas été congelée et qui doit être utilisée dans les deux à trois jours qui suivent sa récolte et conservée à une température de 4 °C ;
semence congelée : semence qui a été congelée dans de l’azote liquide et qui peut être conservée pour une durée indéterminée.
L’insémination au moyen de semence fraîche ou réfrigérée était surtout utilisée avant que les techniques de congélation ne permettent l’utilisation de la semence congelée. Aujourd’hui, l’insémination avec de la semence fraîche ou réfrigérée n’est généralement plus utilisée.
Notes linguistiques :
Les termes « éjaculat » et « semence » sont souvent considérés, à tort, comme des synonymes. Le terme « éjaculat » est généralement employé à partir de l’étape de la récolte jusqu’à l’étape de la dilution, à l’issue de laquelle il prend le plus souvent le nom de « semence », car sa composition est modifiée par l’ajout du dilueur.
Par opposition à la semence sexée, la semence est parfois appelée « semence conventionnelle ».
Semence conditionnée en paillettes ne contenant que des spermatozoïdes porteurs d’un chromosome X ou des spermatozoïdes porteurs d’un chromosome Y.
Notes encyclopédiques :
La semence sexée permet de choisir le sexe du veau issu de l’insémination artificielle.
La semence qui ne contient que des spermatozoïdes porteurs d’un chromosome X est appelée semence sexée femelle, et la semence qui ne contient que des spermatozoïdes porteurs d’un chromosome Y est appelée semence sexée mâle.
Pour séparer les spermatozoïdes X et Y, on utilise la cytométrie en flux. Le taux de fiabilité de cette séparation est d’environ 90 %.
La semence sexée femelle est principalement utilisée dans les élevages laitiers, où la valeur bouchère des veaux mâles est particulièrement basse et les femelles permettent un renouvellement du troupeau. Au contraire, dans les élevages allaitants, on privilégie la semence sexée mâle, car les veaux mâles présentent une meilleure conformation et ont donc une valeur bouchère supérieure.
Le taux de réussite de l’insémination artificielle en semence sexée est inférieur au taux de réussite en semence conventionnelle, principalement à cause du nombre réduit de spermatozoïdes présents dans une paillette de semence sexée. Le prix d’une paillette de semence sexée est quant à lui supérieur à celui d’une paillette de semence conventionnelle. Pour optimiser les chances de réussite d’une insémination artificielle en semence sexée, on peut avoir recours à une insémination profonde.
L’étape du sexage de la semence est effectuée après la dilution de la semence et avant son conditionnement.
Microscope intelligent qui, sur la base d’une goutte de semence, calcule la qualité de la semence selon des paramètres établis par le laborantin.
Notes encyclopédiques :
Une goutte de semence est placée sur une lame chauffée à 35 °C (±5 °C) et insérée dans le système CASA. L’ordinateur capture 8 vidéos de 7 secondes de champs aléatoires sur la lame et effectue ensuite une moyenne des données récoltées sur chaque vidéo.
Le système CASA permet d’obtenir des résultats quantifiés à l’unité près, plutôt qu’une estimation réalisée à l’œil humain et de calculer des paramètres précis tels que l’amplitude de battement de la tête des spermatozoïdes et leur vitesse rectiligne et curviligne.
Le système CASA est utilisé au cours du contrôle post-congélation et éventuellement du contrôle en frais si le laboratoire qui s’en charge dispose de cet appareil. Si ce n’est pas le cas, le contrôle en frais est réalisé au moyen d’une loupe binoculaire.
Tube en plastique d’une capacité de 15 millilitres au fond conique, attaché à l’extrémité du vagin artificiel.
Notes encyclopédiques :
Le tube de récolte est maintenu à une température de 37 °C dans une étuve pour éviter tout choc thermique à la semence.
Le tube de récolte est à usage unique.
Bien que le tube de récolte soit généralement gradué, la mesure du volume se fait par pesée et non visuellement.
Au besoin, le tube de récolte est protégé par une housse de protection en feutre pour éviter les chocs thermiques.
Tube rigide d’une longueur de 30 centimètres et d’un diamètre de 5 à 8 centimètres, qui renferme un manchon en latex retroussé sur les deux extrémités formant entre ces deux éléments une cavité remplie d’eau à 37 °C, à l’extrémité duquel est placé un cône en silicone pour y fixer le tube de récolte.
Notes encyclopédiques :
Le vagin artificiel doit mimer autant que possible un vagin naturel. Le bouvier veille donc à inspecter la température et la quantité d’eau introduite dans le vagin.
Après avoir été utilisé pour un taureau lors d’une récolte, le vagin artificiel est lavé et désinfecté.
Tube en plastique de forme et couleur variable placé dans le gobelet d’un canister afin d’y répartir les paillettes pour en faciliter le repérage.