Projections et conférences
Projections et conférences
jeudi 22 avril
projection - débat
Après la projection de Pour que justice soit faite, Olivier Chasle s'est prêté au jeu des questions sur son dernier documentaire abordant le sujet grave de la maltraitance des enfants.
Le film suit une pédiatre et médecin légiste, un magistrat et une enquêtrice de gendarmerie dans leur engagement quotidien en faveur des enfants.
jeudi 15 avril
avec notre partenaire Clair Obscur
mardi 1er avril
de Ridley Scott
États-Unis, 1979, 1h57
avec Sigourney Weaver, Tom Skerritt, Veronica Cartwright
mercredi 26 mars
jeudi 13 mars
avec notre partenaire Clair Obscur
jeudi 27 février
avec notre partenaire Clair Obscur
mercredi 26 février
jeudi 6 février 2025
matin - Projection
Palme d'or du Festival de Cannes 2022
avec Harris Dickinson, Charlbi Dean Kriek, Woody Harrelson
après-midi - Projection suivie d'une rencontre
2018
avec Lene Cecilia Sparrok, Hanna Alström, Mia Erika Sparrok
rencontre avec Olivier Truc, journaliste, écrivain et scénariste
jeudi 30 janvier
d'Alice Winocour
France, 2022, 1h45
avec Virginie Efira, Benoit Magimel, Grégoire Colin
jeudi 19 décembre
de Damien Chazelle
Etats-Unis, 2016, 2h08
avec Ryan Gosling, Emma Stone
mardi 12 novembre
réalisateur de Winners
Prix du public
3e édition Festival
Nouvelles Images Persanes
mercredi 13 novembre
directeur artistique
Festival
Nouvelles Images Persanes
jeudi 14 novembre
Le Diable n'existe pas
Mohammad Rasoulof
vendredi 15 novembre
Les Graines du figuier sauvage
Mohammad Rasoulof
séance Terminale CAV
séance 1ère CAV
lundi 25 mars
de Tamara Kotevska & Ljubomir Stefanov à l'Aurore cinéma
Macédoine du Nord, 2020, 1h26, vostf, documentaire
avec Hatidze Muratova, Nazife Muratova, Hussein Sam
vendredi 23 février
Forts du succès de leur court-métrage La vie de château, ses réalisateurs, Nathaniel H'Limi et Clémence Madeleine-Perdrillat, développent actuellement une série du même nom, prévue pour 2024 et qui comptera 5 nouveaux épisodes de 25 minutes racontant la suite des aventures de Violette. A l'issue de la projection du film, écriture du scénario, croquis, colorisation, story-board, animatiques et extraits d'animation : découvrez toutes les coulisses de la fabrication de l'unitaire et de la série !
vendredi 23 février
Taïwan / États-Unis, 1994, 2h04, vostf
avec Lung Sihung, Wang Yu-Wen, Wu Chien-Lien
M. Chu est le plus grand cuisinier de Taipei. Veuf depuis seize ans, il élève seul ses trois filles. La vie de la famille Chu est réglée par ces rituels immuables que sont les repas, préparés avec une minutie extrême par le père. Une ode à l’art culinaire, où Ang LEE observe avec tendresse ses personnages en mal d’affection dont le rapport à l’autre s’effectue à travers la nourriture.
avec notre partenaire Cinéma Aurore my CINEWEST
lundi 22 janvier
documentaire - 52 minutes
Lou est atteinte de sclérose en plaques, une maladie inflammatoire et dégénérative du cerveau et de la moelle épinière, à ce jour incurable. L'avenir de Lou n'est pas écrit mais elle n'en sera pas spectatrice et compte bien tenir la barre de son destin. Elle se bat car elle n'a pas le choix. Dans cette bataille, elle a trouvé un mentor en la personne de Thibaut Vauchel Camus, skipper professionnel engagé dans les courses au large. Thibaut s'engage pour la Route du Rhum 2022. Lou a quitté la Lorraine et ses parents et traversé la France pour suivre l'aventure de Thibaut depuis Saint Malo jusqu'à Pointe-à-Pitre...
mardi 13 février
États-Unis, 2007, 1h34, vostf
avec Jack Black, Mos Def, Danny Glover, Mia Farrow
Jerry partage ses journées entre sa caravane et le vidéo club dans lequel travaille son pote Mike. Par accident, il efface, sans le vouloir, les K7 vidéos louées par Mike ! Pour satisfaire les rares clients qui font encore tourner la boutique, les deux amis décident de réaliser leur propre version des films perdus, des films “suédés”.
vendredi 8 décembre
États-Unis, 1959, 2h01, noir & blanc, vostf
avec Tony Curtis, Jack Lemmon, Marilyn Monroe
En pleine prohibition à Chicago, deux musiciens de jazz sont malgré eux témoins d’un règlement de compte entre gangsters. Pour leur échapper, ils se déguisent en femmes et intègrent un orchestre féminin en tournée en Floride. Ils y rencontrent Sugar, la chanteuse de la troupe.
Le travestissement pour survivre ! Vivre un temps dans la peau d’une femme pour se dévêtir de sa carapace d’homme endurci. Transformer un film de gangsters violent en film burlesque hilarant… Billy Wilder n’hésite pas à employer les moyens les plus transgressifs pour démontrer l’obsolescence du puritanisme américain, des stéréotypes de genre et des clichés créés par l’industrie hollywoodienne.
mercredi 15 novembre 2023
Une exploration de l’histoire et de la langue persanes. Une réflexion sur l'écriture littéraire et cinématographique dans ses rapports à la censure.
jeudi 16 novembre 2023
Navid Falahati est un jeune homme amoureux du théâtre. Il entreprend avec succès une série de castings pour décrocher un rôle dans une production cinématographique très réputée. Lors de la signature du contrat, il est informé des conditions de pré-production et de la nature de son rôle. Il va vivre une expérience cinématographique assez bizarre, l'obligeant à quitter sa famille et sa vie de grande ville pour vivre une existence de petite ville à la périphérie. Sa nouvelle vie est dominée par un réalisateur invisible. Peu à peu, il devient tellement obsédé par son existence fictive qu'il la prend pour la vraie réalité.
vendredi 17 novembre
Kooseh - Behzad Azadi
Feux - Mohammad Babakoohi
And me, I'm dancing too - Mohammad Valizadegan
Pedar - Mandana Ferdos
Réalisateur pour France 3, Arte, Ushuaia TV, Olivier Chasle est également documentariste. Auteur de Feu d'enfer consacré à deux "gueules cassées" devenues gardiens de phare et de Nuit blanche, exercice d'admiration de la vocation médicale, il met au service de sujets exigeants son écriture précise et empathique.
Au menu de la rencontre
Qu'est-ce qu'un réalisateur ?
Le travail pour le cinéma, la télévision
Faire un film, en quoi cela consiste ?
"Un feu d'enfer" - Documentaire 52' - Réalisation Olivier Chasle - ©2017-Bleu Iroise / France Télévisions
Avec le soutien de la Région Bretagne, en partenariat avec le CNC, et la participation de TVR, Tébéo et Tébésud, chaînes locales de Bretagne
RESUME : Au lendemain de la Première Guerre mondiale, des centaines de milliers de mutilés tentent de retrouver une place dans la société civile. Débordé, l’Etat français n’a d’autre choix que de créer en urgence une loi qui leur réserve des postes dans l’administration.
C’est ainsi que Charles Mondoloni, un jeune Corse d’à peine 25 ans, obtient un poste de gardien de phare à la pointe du Raz. Sans expérience, fortement handicapé, il se voit pourtant confier la surveillance de l’un des phares en mer les plus importants et les plus dangereux de la pointe bretonne. Redoutant un drame, l’administration locale s’oppose en vain à sa venue…
Olivier Chasle réalise des films et des documentaires. A ce jour, il totalise 30 ans de carrière dans l'audio-visuel. Il a développé de nombreuses
compétences et a exercé des métiers comme réalisateur, documentariste, chef opérateur et droniste.
Lila
Il a commencé par faire des reportages pour des magazines sur France 3, puis Arte, France Télévisions, Ushuaïa TV, TF1.
Amélie
Il n'a pas fait d'études spéciales pour devenir réalisateur.
Lola J.
Un parcours peu commun pour un réalisateur qui n'a pas intégré une grande école d'audiovisuel comme Louis Lumière ou la Fémis.
Noa
Olivier Chasle a trois projets de films en cours " Lou de mer'" en fin de tournage, "Merci America" en fin d'écriture, "Médecine et Justice" en début d'écriture.
Eléanore
Oliver Chasle nous a fait découvrir le métier de réalisateur à travers ses expériences personnelles. Il nous a donné des conseils pour mieux évoluer dans le monde du cinéma.
Pierrick
Un réalisateur débute toujours sa carrière par des clips ou des publicités et le salaire est très difficile à prévoir car c'est un travail en CDD donc qui n'est pas stable. Les réalisateurs ont un statut d'intermittent ce qui leur permet de bénéficier d'aides. Malgré ces soucis, Olivier Chasle aime son métier et plus particulièrement la réalisation de documentaires.
Solal
Pour que ses productions soient publiées, il faut que les chaînes acceptent le concept et le financent.
Milan
Il nous a parlé de différents aspects du cinéma, de son évolution et des changements dans l'industrie.
Albane
Ma classe et moi avons eu la chance qu’un réalisateur de cinéma vienne nous faire une conférence. Ça a été un beau moment, tout le monde a appris des choses.
Manon
Il nous a partagé son expérience et le plaisir de son métier.
Camille B.
Grâce à cette rencontre, j'ai pu apprendre beaucoup sur le métier de réalisateur et sur le domaine du reportage.
Pierre
Une rencontre très sympathique et intéressante.
Ewena
avec Holly Hunter, Harvey Keitel, Sam Neill
avec Joaquin Phoenix, Scarlett Johansson, Amy Adams
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de 'Samantha', une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…
Au cinéma comme dans la vie, le corps est tour à tour objet de désirs, objet politique, objet de fantasmes et d’expériences… Les films de ce programme questionnent tous, plus qu’ailleurs, la place du corps dans le cadre, dans un récit, dans une performance. Ce programme de courts métrages ambitionne de montrer que le corps au cinéma peut être un personnage à part entière. Plus qu’un outil, le corps peut être un moteur, en même temps qu’il permet aussi les projections et interrogations sociales et politiques d’une époque.
Eve Chems de Brouwer
(France, 2019, 20’)
****
Le naturel d'une différence.
Paolina
Film intéressant qui traite d'un sujet encore peu connu.
Marion
Un sujet intéressant et sensible, mais une manière de filmer un peu stressante.
Tiphaine
**
Trop court pour présenter entièrement le sujet.
Colette
Jean-Charles Mbotti Malolo
(France / Suisse, 2014, 14’, animation)
***
Un sujet intéressant mais un scénario un peu confus.
Marion
**
Une absence de communication parfois incompréhensible pour le spectateur.
Paolina
Une histoire difficile à comprendre
Aurélie
Des images sombres et dérangeantes
Colette
Une belle animation mais le sujet paraît confus
Tiphaine
Ursula Meier
(France / Suisse, 2015, 15’, documentaire)
*****
Petit film très enrichissant et passionnant dans les coulisses de la vie d'un enfant acteur
Marion
Ce film met en avant un jeune acteur et sa manière de gérer les émotions
Aurélie
Un film touchant où l'on suit un enfant se détachant de la réalité pour incarner un personnage
Colette
Un film émouvant et riche en émotions sur la passion d'un jeune acteur
Tiphaine
Axel Danielson et Maximilien Van Aetryck
(Suède, 2016, 15’, expérimental)
*****
Film drôle et plein de suspens
Paolina
Le doute, la peur et la joie se mélangent.
Marion
Très comique et amusant à regarder
Tiphaine
****
Assez amusant. Un film qui nous fait prendre du recul.
Colette
***
Il faut affronter nos peurs. Plus on attend, plus la peur nous envahit.
Aurélie
Serena Porcher-Carli
(France, 2017, 16’, documentaire)
****
Un témoignage émouvant
Paolina
Un court métrage que beaucoup de monde devrait voir
Marion
Un sujet intéressant qui nous permet de mieux comprendre les personnes trans
Tiphaine
***
Il faut se sentir comme on veut être
Aurélie
Un témoignage intéressant et courageux, mais une réalisation peu captivante
Colette
Responsable des actions culturelles au sein de Clair Obscur, Jacques Froger est un passionné de cinéma américain. Centrant son propos sur Thelma & Louise de Ridley Scott, il questionne la présence des femmes à Hollywood devant comme derrière la caméra en convoquant Bonnie and Clyde, Easy rider, Wonderwoman, Black panther...
Responsable des actions éducatives de Clair-Obscur, Jacques Froger a présenté avec passion les femmes dans le cinéma américain. Il a tout d'abord parlé de Thelma et Louise, film de Ridley Scott sorti en 1991, avant de montrer d'autres exemples des années 20 jusqu'à aujourd'hui. La séance s'est terminée par un débat où tous les élèves ont pu participer, donner leurs avis et argumenter. Ils ont aussi pu poser des questions à Jacques Froger sur sa profession et sur tous les sujets en rapport avec le cinéma.
Alicia F.
Jacques Froger a évoqué des femmes dans le cinéma dans les années 20. Elles avaient souvent de petits rôles, laissant place aux hommes pour les grands. Elles étaient considérées comme des personnes souvent sensibles et très féminines comme dans les westerns par exemple.
Ce n’est que dans les années 40 que les femmes ont commencé à avoir des rôles de femmes fatales, très séduisantes, fortes et briseuses de cœur interprétées souvent par de grandes actrices comme Bette Davis.
Dans les westerns de cette même époque, les femmes étaient elles aussi fortes, moins féminines car la plupart portaient des pantalons et prenaient les mêmes postures que les hommes.
Cassandra L.
Dans les années 50 les femmes dans le cinéma hollywoodien commencent à briser les codes. Les femmes obtiennent certains premiers rôles, elles fument et apparaissent dénudées à l’écran. Mais ce ne sont encore que de rares cas, il faut attendre le début des années 70 pour que la place des femmes évolue vraiment dans le bon sens.
Dans les années 90, avec la sortie du film Thelma et Louise, on voit vraiment pour une des premières fois au cinéma, des femmes largement dans le premier rôle. Ce film cconnaît un grand succès auprès de la critique et du grand public, ce qui permet une très grande visibilité. Il chamboule la vision du road trip, d’habitude réservé aux cow-boys et aux gangsters.
X
Jacques Froger a fait référence à certaines actrices comme Marilyn Monroe, ou encore à des films avec des femmes fortes comme Alien, Thelma et Louise ou encore Black Panther.
Jaques Froger a abordé plusieurs genres : le film romantique, le western, l’horreur, d'action, le road trip, les films de super-héros… On a pu en déduire qu’au fur-et-à-mesure des années, les femmes ont pu s’imposer en personnages marquants dans plusieurs genres, et que c’était encore mieux quand elles gardaient tout de même leur féminité.
Lucyle H.
La femme peut être terrifiante comme dans les films d’horreur par exemple. Elle peut être libre, forte et indépendante ou au contraire elle peut jouer le rôle d’une fille un peu idiote, qui dépend de son mari.
Lilou D.
Plusieurs extraits sont venus illustrer la conférence de Jacques Froger :
Arthur Penn, Bonnie and Clyde, 1967
Sergio Leone, Il était une fois dans l’Ouest, 1968
Ridley Scott, Thelma et Louise, 1991
Patty Jenkins, Wonder Woman, 2017
Ryan Coogler, Black Panther, 2018
Shannen B.
« La Tortue rouge », un film d’animation japonais, français et belge de Michael Dudok de Wit. STUDIO GHIBLI
extraits
Ce film, malgré sa grande lenteur, ses rebondissements rares, et son ambiance quelque peu mélancolique fait preuve de créativité comparativement à un film ordinaire, où il peut y avoir bien trop d’action !
Louise D.
La Tortue rouge est à la fois un beau film sur la forme, avec ses couleurs, ses dessins, ses graphismes réfléchis. Mais aussi sur le fond car un vrai message est véhiculé. Le film nous montre l’évolution d’un personnage avec la nature et ensuite avec sa famille.
Pablo C.
Malgré l’absence de dialogue durant la totalité du film, je m'y suis retrouvé plongé et ai tout compris.
Mathéo C.
Le film permet se poser plusieurs questions. La fin était-ce celle d'un rêve ou d'une réalité étrange ?
Loanne B.
Mystérieuse allégorie du comportement de l'homme sur terre agissant dans la nature, La Tortue rouge fait, au premier abord, peur, avant de nous faire traverser des émotions très différentes : haine, pitié, fascination.
Louann O.
Ce film a été fait pour que ses spectateurs laissent libre cours à leur imagination.
Marie V.
La Tortue rouge est un film plein de mythes.
Aurel H.
Ce film est surprenant tout d’abord par ses visuels avec ses dessins en aquarelle. Il ne présente aucun dialogue ce qui laisse plus de place à la musique qui est magnifique composé par le français Laurent Perez del Mar.
Malheureusement le long-métrage est bien trop long pour moi. Trop de moments lents et un peu inutiles pourraient être raccourcis de moité pour laisser plus de place au scénario qui est pour moi vraiment compliqué et très intéressant et peut avoir plusieurs interprétations et pourrait être encore plus développé.
Mattéo B.
C'est un film calme et sensible avec des moments émouvants.
Anaïs B.
Ce que j’ai aimé dans ce film est le moment où l’homme essaye de savoir ce qui, à chaque fois, casse son radeau, à ce moment là, nous, spectateurs, voulons savoir, ce qui se cache sous l’eau, et quand nous découvrons ce que c’est, nous sommes, pour la plupart , étonnés .
Lucie D.
L’ambiance du film est très calme, reposante et captivante. Il n’y pas de dialogue, juste des onomatopées mais ça ne m'a pas empêché d’aimer ce film et c’était le premier film sans dialogue que j’ai vu.
Louanne C.
J’ai personnellement bien aimé la première phase du film dans laquelle le naufragé essaye de s’échapper de l’île et à chaque fois une mystérieuse bestiole vient détruire son radeau. Il finit par voir cette créature qui est en fait une grande tortue rouge.
Par contre, je n’ai pas trop aimé la suite car on ne comprend pas pourquoi après que le naufragé a retourné la tortue, elle se transforme en femme.
Jean-Baptiste M.
Un film poétique, bien réalisé avec de beaux graphismes mais un élément reste à déterminer… quel est le rôle de la tortue ? Métaphore, message caché ou juste fantaisie ?
Le personnage de la tortue ou plutôt de la femme tortue est essentiel mais que symbolise sa métamorphose qui a lieu deux fois ? En effet, à la «mort» de la tortue, celle ci devient femme et à la «mort» de la femme, celle ci redevient tortue…
Et bien pour être honnête, je n’ai pas vraiment d’explication, cela signifie sans doute le lien entre l’environnement et l’usage qu’en fait l’Homme mais cela n’est pas clairement défini. La tortue pourrait représenter l’innocence de la nature et faire ressortir la cruauté humaine mais cela reste une hypothèse.
Une chose est sûre, c’est un film magnifique et plein de sens. Selon moi, la vraie beauté de ce film se fait par l’interprétation que l’on en a. Les graphismes du dessinateur avec l’assistance du Studio Ghibli et les musiques très prenantes nous projettent dans cette île paradisiaque. C’est en partie grâce à cela que l’oeuvre est aussi poétique.
En conclusion, un très bon film pour les amateurs de poésie qui peut paraître long et compliqué pour un public moins ciblé mais globalement d’une beauté époustouflante et d’une morale toute aussi belle à travers des personnages muets mais vibrants.
Maili B.
un film de Gavin Hood
avec Keira Knihgtley, Matt Smith, Adam Bakri
ÉTATS-UNIS, ROYAUME-UNI / 2020
2003. Les États-Unis et le Royaume-Uni souhaitent intervenir en Irak. Katharine Gun, employée des renseignements britanniques, reçoit une note de la NSA : les États-Unis sollicitent l’aide du Royaume-Uni pour rassembler des informations compromettantes sur certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU et les obliger à voter en faveur de l’invasion. Gun prend alors la décision de divulguer le mémo à la presse afin d’empêcher la guerre. En choisissant d’exposer cette vaste conspiration politique, la lanceuse d’alerte va tout risquer : sa vie, sa famille, sa liberté…
L'histoire
Official Secrets est un film retraçant de la vie réelle de Katharine Gun qui, dans les années 2000, travaillait dans une agence de surveillance gouvernementale du Royaume-Uni et a reçu une consigne de NSA une autre agence gouvernementale mais celle-ci elle basée aux Etats-Unis, La NSA a ordonné au GCHQ de trouver de fausses preuves afin de déclencher la guerre en Irak. Katharine, véritable héroïne du film, risque son emploi et une peine d’emprisonnement en faisant fuiter le mémo de la NSA auprès d'une agence de presse américaine.
Le film se déroule à Londres et évoque une autre question politique : celle de immigration avec le copain de Katharine, étranger et qui manque de se faire expulser.
Il peut également faire penser à un épisode de Black Mirror , série qui se passe au Royaume-Uni et parle de nouvelles technologies.
Mattéo B.
L’histoire d’Official Secrets est captivante. Le scénario nous plonge rapidement dans le coeur de l’intrigue. Le conflit entre le gouvernement, les journalistes et Katharine Gun rend le film intéressant et nous donne envie de voir la suite.
L’histoire nous fait ressentir de l’angoisse et de la tension. Dans l’ensemble, le scénario rend l’ambiance sombre et angoissante.
Mathéo C.
J’ai bien aimé le film Official secrets.
En effet, l’intrigue, qui est inspirée de faits réels, est originale et engendre beaucoup de suspense. Il y a beaucoup de rebondissements ainsi que des temps plus faibles qui apportent plus de légèreté au film afin qu’on ne soit pas toujours stressés. Le jeu des acteurs est très bon, j’ai surtout aimé le jeu de Keira Knightley et Matt Smith. La fin était surprenante et soulage, je l’ai beaucoup aimée également. Bien que la musique ne soit pas très marquante, elle est tout de même bonne et joue beaucoup sur l’intensité pendant les temps forts et faibles. Cependant, le film comporte certaines longueurs même si le rythme est bien géré en général. Mes personnages préférés sont ceux qui sont joués par Matt Smith et Keira Knightley.
Lucyle
Nous sommes plongés dans une situation politique tendue, dans les années 2003, où les Etats-Unis et la Grande Bretagne essaient d’influencer les votes en faveur de la guerre contre l’Irak a l’ONU.
Nous entrons dans un cadre de tensions politiques avec des mensonges, des secrets d’états et de la malhonnêteté. Tout cela rend l’ambiance et l’univers du film plutôt pesants.
Nous suivons le parcours de Katharine Gun au travers duquel on nous pose des questions morales complexes et des choix lourds de conséquences. Ce film nous tient en alerte jusqu’au bout lors du soulagement du personnage que l’on partage à 100%. De plus la véracité de l’histoire adaptée au cinéma ne rend ce film que plus impactant.
Maïli
On entre directement dans l’histoire et donc dans la peau des personnages et dans un univers stressant et sérieux. L’histoire est composée d’éléments qui se révèlent au fur et à mesure et dont on ne se doute pas (effet de surprise ). Ce qui au bout d’un moment devient long à regarder et à suivre ( on décroche). Le jeu des acteurs paraît forcé et , à la longue, peut énerver ou ennuyer le spectateur. De plus on ressent à un moment que des scènes sont rajoutées pour combler une sorte de vide.
Marie
Les lieux de l'action
C’est un très bon film notamment avec ses lieux et ses décors. On retrouve dans le film une ville (Londres) des années 2000 grâce aux habits des personnages, aux voitures… On peut aussi voir que dans le tribunal il n’y a pas de vitres, on monte seulement avec un accès par un escalier sombre et étroit. C’est avec tous ces décors qu’une ambiance se crée alors, ayant pour but de captiver les spectateurs ou encore leur faire ressentir des émotions telles que le stress et l’angoisse…
Guénolé
Les décors et les lieux sont sombres, souvent avec des couleurs très pâles ou froides comme du bleu, du marron, du noir, ou encore du gris. L’action se passe essentiellement en Grande-Bretagne.
Les lieux principaux où se passe l’action sont :
La Maison de Catherine
C’est une maison banale souvent plongée dans l’obscurité. C’est une maison anglaise typique, la plupart des plans sont dans le salon.
L’aéroport
L’aéroport est un aéroport normal vu de nuit. L’ambiance y est oppressante au vu de la situation. Des personnes s’occupent des migrants.
Les Bureaux (open space)
Les bureaux sont grands, très grands et sombres pour rappeler que ces bureaux sont dédiés à des actions secrètes donc sombres.
Tribunal
Le tribunal est de couleur marron donc une couleur sombre mais les acteurs sont mis en valeur grâce à l’éclairage.
Catherine est dos à un miroir.
Le Bureau des Avocats
Le bureau des avocats est bien éclairé pour montrer qu’ils représentent la solution. Il n’est pas seulement bien éclairé, la lumière du jour y pénètre facilement.
Aurel
L’intrigue lancée, il y a de plus en plus de plans rapprochés, ce qui nous permet de mieux voir les expressions des personnages lors des scènes intenses. Les plans du film dépendent aussi du décor : lorsque sur le lieu de travail du personnage principal la caméra est plus régulièrement proche de celui-ci avec quelques plans plus généraux et sombres ce qui, au montage, accentue les scènes intenses.
En général, les scènes urbaines sont plus sombres, étouffantes avec des plans rapprochés ce qui donne aux spectateurs une sensation d’enfermement contrairement aux scènes à la campagne où nous avons plus une impression de liberté. Cela est dû au mouvement qui laisse apparaître un paysage grand, vaste, libre, lumineux.
Alicia
Les décors et les lieux d’Official secrets sont importants . Ils nous permettent de nous plonger dans l’ambiance, les lieux de la prison (sombre, étroit) et le tribunal ( étroit et très lumineux avec une salle pour l’accusée) nous font éprouver le sentiment du personnage principal, Katharine, dans ces lieux.
Les lieux et les décors nous montrent bien en quelle année les événements se sont produits ( début 2000 ) à travers les éléments de décor (voiture, les villes moins développées qu'aujourd'hui). Ils m’ont beaucoup plu. J’ai vraiment beaucoup aimé le film.
Servanne
Accessoires et objets
Les objets, costumes, lieux et décors sont très importants. En effet, l’élément central, le document secret, est imprimé puis parvient à des journalistes. Cette « preuve » est assez réaliste, le bureau où travaille le personnel est bien représenté. Je trouve que cela met le spectateur dans une ambiance particulière lorsque le personnage principal rentre dans ce lieu. Chez elle, la télévision sur laquelle elle voit chaque discours du président et des ministres est très présente. A la fin du film, Katharine lors de son procès , se retrouve face au juge et aux avocats, confinée dans une espèce de petite cellule. On sent alors la pression et l’oppression par ce lieu. Les vêtements des personnages sont assez normaux et propres aux années 2000.
Pablo
Les personnages
Dans Official Secrets, les personnages ont des caractères divers et ils ont ainsi des réactions bien différentes et toutes intéressantes face à la situation oppressante qui traverse le film.
Tout d’abord l’actrice principale joue merveilleusement bien les émotions, elle a un comportement très humain et son jeu d’actrice fait qu’on arrive à ressentir exactement les sentiments qu’elle traverse, son angoisse, sa détermination au cours des épreuves dans lesquelles elle s’est embarquée plus ou moins volontairement, et sa volonté tout au long de prouver la vérité, une conviction qu’elle a, et dont elle assume toutes les conséquences ; c’est ce qui fait son charme, ce sérieux à toutes épreuves.
Un personnage qui a une grande importance dans l’histoire et l’intrigue, qui ajoute des barrières, change le cours de l’histoire avec son avis qu’il apporte à l’héroïne, est bien sûr le mari de Katharine (l’héroïne) qui va la guider et la soutenir dans son jugement, et aussi quand il essaye de la dissuader lorsqu’il apprend qu’elle se met en danger pour un job, mais quand il se rend compte qu’elle est persuadée de sa décision, qu’il finit par l’accepter et l’aide dans sa démarche au risque d'être expulsé.
Louise
Katharine est une femme que l'on peut envier beaucoup : son parcours professionnel exceptionnel , sa vie amoureuse parfaite etc. Elle est le personnage principal de l’histoire. On peut se référer à elle facilement et ressentir ses émotions.
Certains personnages sont secondaires puis deviennent tout à coup presque principaux grâce au personnage principal. En effet le mari de Katharine ne commence à être réellement actif que lorsqu’il apprend que sa femme a divulgué des informations secrètes au peuple britannique. Son mari est arrêté car il est musulman et lié à la Grande-Bretagne par mariage. Il en est de même pour plusieurs personnages du film.
Louann
La caméra et les personnages
Dans le film Official Secrets, je trouve qu’il y a beaucoup de plans rapprochés. Les plans rapprochés servent à saisir les émotions et la psychologie des personnages, cela nous permet aussi de mieux les comprendre. Quand le personnage est bouleversé ou qu’il pleure, la caméra se rapproche de son visage alors que lorsqu’il est calme voire joyeux, la caméra s’en éloigne.
De même, lorsque l’on est en ville, la caméra est assez proche des personnages pour montrer que la ville peut être oppressante alors que lorsqu’on est à la campagne ou en bord de mer les plans sont assez éloignés, ce qui permet de voir plus de paysages et de comprendre que l’on se sent plus libre dans ces endroits là.
On peut donc établir un lien avec le fait que Catherine se sent prisonnière de ses actes, elle va donc à la campagne pour se sentir apaisée.
Anaïs
La mise en scène
Dans ce film, nous voyons une mise en scène simple. En effet dans ce film où l’action se déroule au Royaume-Uni, à Londres, les personnages principaux sont des personnes comme tout le monde.
Les costumes sont simplement des vêtements de tous les jours pour les personnages ayant un métier « simple ». Pour les personnages ayant un pouvoir important, plus élevé, ils portent des chemises voire des costumes cravate. Les femmes portent aussi des tenues comme des tailleurs. Dans la scène finale, nous pouvons voir des avocats et des juges porter des robes et des perruques spécialisées pour ce genre d’affaires.
Le décor est simple avec des maisons londoniennes, des tribunaux, des bureaux et même encore la plage. Ce genre de décor est moderne et convient très bien aux thèmes et à l’époque.
En ce qui concerne les objets, ce sont des objets du quotidien, sans aucune trace de fantaisie ou de science-fiction. Cela représente tout à fait le réalisme du film et le sérieux de l’histoire.
Toute la mise en scène du film concernant les accessoires s’accorde de façon logique et rationnelle aux différentes situations du film.
Cassandra
Dans Official secrets, la mise en scène est plus réaliste qu'impressionnante comme dans un James Bond ou un Terminator. Notamment pour la scène de l’aéroport où l’on ne voit qu’un seul avion décoller en arrière plan. Dans un James Bond nous aurions déjà vu trois camions citerne exploser, deux collisions d’avions et une fusillade meurtrière. La lumière également a été peu exploitée dans cette scène où pourtant il y avait des possibilités.
La mise en scène du procès est sûrement la plus réussie du film à mon goût. Avec une salle originale qui change de ce qu’on à l’habitude de voir sur grand écran. En effet Katharine Gun, l’héroïne du film, au moment où elle se fait juger, est directement face au juge avec les avocats des deux parties placés juste devant cette dernière. Le tout crée un ensemble dramatique et original.
Jacques
Le rythme
Official Secrets est un film d’action par excellence ! On plonge dans le monde des services secrets, du gouvernement auquel nous n’avons d’habitude pas accès. Les actions s’enchaînent de façon logique et rapide. Il n’y a pas une minute où le spectateur s’ennuie. L’histoire se déroule dans un univers pré-guerre et tendu où les choix du personnage influent sur le rythme des actions et le déroulement de l’histoire.
Une fois entré dans l’histoire, un énorme suspens s’installe. On attend de voir les conséquences des décisions que prend Katharine au fil du film.
Le fait que l’histoire soit vraie, le spectateur ressort de la salle avec la sensation d’avoir été immergé dans un univers en quelque sorte inconnu. Le film a réellement quelque chose à apporter au spectateur sur le fonctionnement de la presse, des procès et des secrets d’état, un sujet très sensible encore aujourd’hui.
Elena
En effet, le suspense s’accentue de plus en plus au fur et à mesure. Par exemple, les entretiens individuels qui se déroulent là où travaille le personnage principal sont très stressants, sans parler de la fin, lors de son procès.
Cependant, on peut rester mitigé sur les temps faibles du film car il y en a quelques-uns qui se déroulent entre deux scènes comportant des temps forts, ce qui fait que le suspense retombe vite, mais, quelque part, c’est aussi une bonne idée car cela fait que nous sommes moins stressés et ces moments plus « tranquilles » peuvent aussi permettre de développer les relations entre les personnages et de rajouter des scènes comiques.
Quant aux temps forts, ils sont aussi très bons comme la fin car je ne m’y attendais pas, et la musique s’accorde très bien avec ces rebondissements.
Lucyle
Le sujet
Dans le film Fatima, il y a trois personnages très importants : la mère, Fatima, et ses filles, Nesrine et Souad. Fatima est une femme d’une quarantaine d’années. Sa fille Nesrine veut faire des études de médecine mais sa mère n’est pas très riche, Fatima va donc alterner les petits boulots pour pouvoir subvenir aux demandes d’argent de l’école de sa fille. Mais pendant ce temps, Souad va n’en faire qu’a sa tête et elle va devenir une de ces filles de cités qui disent « wallah » et qui ne vont plus en cours.
Anaïs
Le sujet du film est particulièrement captivant. Il traite du racisme et des préjugés envers les Arabes. C’est très intéressant car on se rend compte que la vie des personnages doit être difficile et dure. De plus, être en constante proximité avec le personnage, Fatima, lorsqu’elle nous lit son journal intime apporte un certain intérêt et originalité au film.
Guénolé
Dans l’ensemble, le scénario de Fatima est banal.
En effet, c’est l’histoire de Fatima qui vient de devenir femme de ménage et elle a deux filles, une faisant des études de médecine et qui est très studieuse et l’autre devant avoir à peu près quinze ans qui a de mauvaises notes et n’a pas un très bon comportement. On suit donc le quotidien assez difficile de chacune de ces trois femmes.
L’histoire n’a donc pas vraiment d’enjeux et de suspense ce qui fait que l’on peut parfois s’ennuyer.
Le seul moment avec un peu de suspense est lorsque l’on va savoir si la fille aînée de Fatima a réussi ses épreuves.
La fin non plus n’a pas trop de rebondissements, même si on est content que l'aînée a réussi ses épreuves.
Lucyle
Dans le film Fatima il y a plusieurs thèmes comme le racisme ou l’égalité. Je choisis d’exprimer mon point de vue sur le racisme car même si nous regardons un extrait seulement, il est indéniable que Fatima est extrêmement respectueuse mais tous les personnages ne sont pas prévenants avec elle.
Par exemple, lorsque sa fille est à la recherche d’une résidence et qu’elle l'accompagne en portant le voile, la propriétaire de l’appartement soutient qu’elle ne peut pas ouvrir la porte et a oublié les clés parce qu’elle remarque la femme musulmane.
Louann
Les personnages
Dans ce film montrant les différents aspects d’une famille venant du Maghreb, certains personnages sont plus importants ou même impactants que d’autres.
D’abord le rôle principal : Fatima . C’est celui important et touchant d’une mère, d’une femme maghrébine, d’une personne qui se sent exclue involontairement mais qui décide de se battre à sa manière.
Il y a ensuite le personnage de la fille aînée, Nesrine. Elle apporte un véritable contenu au film et surtout une problématique. Quant à la fille cadette, Souad, elle apporte un élément perturbateur avec sa crise d’adolescence et son caractère explosif. Néanmoins je la trouve trop exagérée et mise en avant par rapport à la place qu’elle devrait prendre.
L’amie de Nesrine, Leila, n’a pas grand intérêt, elle n’apporte rien au film ou à l’histoire. Les personnages secondaires comme le garçon du train ou les autres femmes du quartier apportent quant à eux un vrai soutien au scénario et quelques scènes intéressantes.
Maïli
Le jeu des acteurs
Ce film évoque l’histoire d’une mère, immigrante qui ne sait pas parler français et qui est séparée du père de ses enfants. Elle doit élever seule sa fille adolescente et capricieuse tandis que la plus grande des sœurs a pris un appartement pour ses études de médecine.
Le jeu des acteurs est particulièrement simple, en effet les acteurs jouent de façon « normale », les acteurs ne poussent pas assez leur jeu.
Cassandra
Les acteurs jouent un rôle qui leur correspond. Ils emploient le langage des jeunes d’une cité, ils représentent une autre culture et montrent comment ces jeunes s’expriment.
Tout d’abord , Nesrine est une fille majeure qui prend son indépendance pour faire ses études de médecine, elle est brillante, perfectionniste et appliquée dans ses études. Ce que je ressens tout d’abord dans le jeu de l'actrice, c’est que son rôle correspond à sa personnalité, elle joue juste.
En revanche je trouve que Souad sa sœur fictive ne fait pas réelle et je ne trouve pas son rôle authentique. Souad est une adolescente très provocatrice envers les autres personnages. Elle est étudiante dans un lycée français, elle vit avec sa mère. On ressent en elle une haine et pour l’évacuer elle parle de manière inappropriée.
Et pour finir, il y a Fatima : Fatima c’est le personnage principal , c’est une femme de ménage qui travaille pour venir en aide à ses deux filles Nesrine et Souad. Son jeu est parfait, elle reste naturelle et montre les difficultés de vivre dans un pays différent de son pays natal.
Loanne B.
Accessoires, costumes et objets
Pour le film Fatima, le réalisateur a choisi pour les accessoires des costumes et objets quotidiens et classiques que tout le monde peut avoir chez soi. Les costumes : pour cela des vêtements simples avec des couleurs fades ont souvent été choisis.
La mère musulmane porte un voile, souvent accompagné d'une longue robe avec des couleurs diversifiées. Fatima possède beaucoup de bijoux de valeurs (sûrement familiaux) qu’elle finit par vendre pour avoir de l’argent. Souad porte régulièrement des jeans ou des joggings avec des hauts assez simples, parfois accompagnés d’une chemise (ouverte) à carreaux. Ce style lui donne un côté garçon manqué. Quant à Nesrine elle a aussi un style vraiment basique souvent dans les teintes bleues noires.
Shannen
Les lieux et les décors
Ils sont banals mais montrent bien le contexte de l’histoire, dans quelle situation se trouvent les personnages, par exemple il y a plusieurs scènes dans l’appartement de Fatima, peu moderne, ce qui montre qu’elle ne mène pas une vie aisée avec ses filles.
Il y a cette scène qui montre aussi que Fatima est vraiment dans une situation, peu simple. Elle travaille en tant que femme de ménage à domicile. Elle commence son travail chez une nouvelle personne, une personne âgée. Une jeune femme, la fille de la vieille personne, lui explique comment elle doit faire pour le ménage de la maison et comment s’occuper de la vieille dame. De plus pour bien montrer qu’elle est pauvre, cette scène se passe dans une grande maison, de style chic et strict, tout le contraire de la vie de Fatima qui est plutôt simple et sobre.
Louanne C.
Retrouver régulièrement des lieux permet aux spectateurs de se retrouver dans l’espace du film. Ce sont des décors plutôt banals, ordinaires mais grâce à la mise en scène et le cadrage, les lieux nous font ressentir certaines émotions. En voyant seulement l’appartement où vivent Fatima et sa fille cadette, nous pouvons voir leur manque de moyens financiers. Contrairement à la famille bourgeoise chez qui Fatima travaille où nous pouvons voir grâce au décor que leur situation financière n’est pas à plaindre.
Alicia
Le rythme
Le film Fatima a un rythme assez lent. il reste longtemps sur la même scène avant d’enchaîner et de rentrer dans le vif du sujet.
Mais l’intérêt de cette lenteur est de mettre le spectateur dans la situation des personnages qui est assez statique au début. On apprend donc mieux à connaître chaque personnage de plus en plus et de comprendre son état psychologique et social.
Cette phase lente est marquée par l’expression de la volonté des personnages, on sait ce qu’ils désirent et ce qu’ils ne veulent plus. Fatima par exemple a du mal à employer la langue française, ce qui lui fait éprouver des difficultés à s’intégrer à la société et elle commence même à perdre le respect de sa fille.
Le rythme s’intensifie ensuite vers la fin du film où tous les personnages ont surmonté certains obstacles et sont contents de ce qu’ils ont.
Jean-Baptiste
Au début du film le spectateur entre de plein pied dans la vie des personnages, l’ambiance reste silencieuse, on ne comprend pas tout de suite ce qu’il se passe, c'est un moment banal de la vie quotidienne. Puis Fatima gronde sa plus jeune fille qui n’est qu’au collège, à cet instant le rythme s’accélère , l’ambiance devient plus lourde et pesante car la tension monte. Les acteurs haussent la voix parlent de plus en plus vite et plus fort.
N’avez vous pas remarqué que quand Fatima parle avec les mots de la langue française, la plupart du temps , elle parle lentement mais tout en étant régulière comme quand elle parle au médecin de son mal d’épaule quand elle est tombée dans l’escalier ?
Lucie
Le travail de l'image
Il est simple avec la caméra portée à hauteur du personnage, il y a peu de ruptures entre les plans. Ces derniers sont fixes ou en plan séquence la plupart du temps. A mon avis le réalisateur a misé sur la mise en scène et a opté pour une réalisation plus simple et instinctive.
Jacques
Points de vue
Le film Fatima est un bon film néanmoins je ne l’ai pas apprécié comme je pensais le faire. Le sujet est bien et touchant mais le scénario est plutôt plat et mal agencé. Il manque de liens et son principal défaut est sa fin. La fin d’un film est censée clore l’histoire ou amener les spectateurs à la réflexion et au questionnement mais la fin de ce film ne clôt rien du tout et ne nous laisse que sur notre faim, elle est brouillonne et bâclée. Pour résumer, de bonnes idées mais un film trop centré sur des détails qui font perdre de l’importance au thème principal en y accordant trop peu de temps et une fin indigne du sujet pourtant touchant…
Maïli
Ce que j’ai aimé c’est l’émotion que j'ai ressentie au moment où la fille aînée de Fatima, Nesrine, étudiante, découvre les résultats de ses examens, puisqu’elle commence ses études en médecine.
On peut voir que la jeune femme est très émue et a le sourire jusqu’aux oreilles, elle pleure même de joie , sa mère est alors elle aussi fière d’elle et de ses efforts qui ont abouti mais elle ne le montre pas trop.
Lucie
Fatima est un très beau film. En effet, il est très réaliste et l’histoire de qualité. Le réalisateur, Philippe Faucon, n’a pas eu peur de montrer les choses telles quelles étaient, avec une réalité crue (sans pour autant dégrader l’image de cette femme) en montrant ce que peut subir une immigrée, sa vie, ses rêves, les difficultés qu’elle rencontre et les préjugés de certaines personnes ont sur elle. Mais Fatima passe au dessus de tout cela. Elle travaille dur pour sa fille. C’est ce qui en fait une vraie force. Il fait un ici un portrait de cette femme.
Le film a aussi pour objectif de faire passer une morale, un message destiné aux spectateurs. Peu importe l’horizon, le milieu social, le pays d’où l’on vient, on a tous le droit à la réussite si l’on travaille dur pour pouvoir y parvenir.
J’ai bien aimé justement cette morale qu’a voulu faire passer le film. J’ai trouvé le personnage de Fatima très attachant. J’ai éprouvé une sorte d’admiration envers elle. Elle se bat corps et âme pour l’avenir de sa fille. Je trouve cela très fort. Cette femme est en quelque sorte une super héroïne du quotidien. C’est pourquoi j’ai aimé ce film et ce qu’il renvoie.
Elena
J’ai bien aimé le message envoyé aux spectateurs car je trouve que le film montre l’inégalité entre deux personnes différentes en raison de leurs couleurs de peau, de leurs religions et de leurs langues. Par exemple au début Nesrine veut trouver un appartement pour ses études mais une fois sur place, la propriétaire trouve une excuse pour ne pas le montrer juste parce que Fatima porte le voile. Autre exemple dans le cadre du travail : Fatima doit travailler pour des personnes riches et celles-ci la testent pour voir si elle est une voleuse. En revanche je trouve que le film manque d'une fin.
Loanne B.