Mercredi 26 mars 2025 - Paris la Sorbonne
Les élèves de terminale CAV du Lycée Bertrand d’Argentré ont assisté à la remise du César des Lycéens au Comte de Monte Cristo en présence de l’équipe du film.
Après les discours de Mme Élisabeth Borne, ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du président de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, M. Patrick Sobelman, la précieuse récompense a été remise à Pierre Niney (Edmond Dantès) , Anamaria Vartolomei (Haydée), Patrick Mille (Baron Danglars), Julie de Bona (Victoria Danglars), Adèle Simphal (Angèle), Julien De Saint Jean (Andréa), Dimitri Rassam et Jérôme Seydoux, producteurs du film.
Se prêtant au jeu des questions avec la salle des 700 lycéens, les acteurs et producteurs ont dévoilé les coulisses de cette production : choix scénaristiques à la lecture du chef d’œuvre d’Alexandre Dumas, processus de création, anecdotes de tournage, travail des acteurs, implication des différents corps de métiers du cinéma (maquilleur, du costumier , dresseur, décorateur, monteur, compositeur… ), rôle du producteur…
« Au-delà des acteurs qu’on voit au premier plan, ce que j’ai vu c’est surtout tous les métiers qu’on oublie derrière un film comme les costumières et la régie son. »
Lila
« Ce que j’ai pu constater, c’est que c’est un énorme travail de faire une film et chaque rôle est extrêmement important même si ce qu’on voit c’est un résultat final. On a pu en prendre conscience. »
Milan
« Ce qui m’a frappé le plus, c’est la personnalité des acteurs. On pouvait voir leur véritable avis, leur vraie personnalité derrière le personnage qu’ils jouent. Pierre Niney est aussi drôle dans la vie que dans certains films qu’il a tournés. Avoir leur avis sur le film, c’était très intéressant. J’ai aimé la personnalité et l’humain derrière l’acteur. »
Pierrick
« Ce qui m’a marqué c’est le rôle du producteur. Je ne pensais pas qu’il s’investissait autant dans le film et qu’il n’y avait pas besoin du réalisateur pour expliquer différents points du film par exemple. J’ai bien aimé aussi voir le côté plus humain des acteurs, ailleurs qu'à l'écran. »
Solal
« J’ai bien aimé les acteurs qui étaient vraiment très humains et j’ai beaucoup aimé qu’on nous montre qu’en fait tout est possible, et que si on s’implique énormément, on peut aussi faire quelque chose. J’ai aimé voir que c’était un accent joué de la part du personnage de Haydée et que l’actrice (Anamaria Vartolomei) n’avait pas véritablement cet accent. »
Ewena
« Ce qui m’a marquée, c’est d’apprendre comment était fait chaque décor, que c’était le résultat de prises de vue d’endroits différents, et aussi chaque petit détail avec les effets spéciaux, pour le maquillage et les costumes et que les acteurs pouvaient passer de longues heures pour les retouches pour faire une simple scène. »
Norah
« J’ai trouvé très intéressant qu’on ait la vision du producteur qu’on connaît moins et à qui on a moins l’occasion de poser des questions sur la façon dont est réalisé le film, et aussi le fait qu’il s’adresse à nous la jeunesse. Ils avaient vraiment envie de nous transmettre des conseils, des émotions, de vouloir nous faire comprendre que si on a envie, il faut foncer. »
Albane
« J’ai trouvé cela très intéressant de pouvoir rencontrer les producteurs et toute l’équipe et de voir le travail derrière et pas seulement ce qu’on voit à l’écran et c’est vraiment enrichissant d’avoir pu échanger avec eux et d’avoir pu découvrir un tout autre aspect du film. »
Lola
« Cela m’a conforté dans mon idée professionnelle d’aller dans l’audio-visuel et c’est aussi intéressant de voir que chaque personne a son rôle et qu’elle impacte aussi le travail des autres. (…) C’est beau de voir qu’il faut une réelle coopération pour mener d’aussi beaux projets. »
Paola
« J’ai aimé voir les acteurs autrement que dans leur personnage, ça fait un peu un contraste choquant, c’était très intéressant mais on arrive quand même à dissocier le rôle de l’acteur. »
Blanche
« Ce qui m’a touchée, c’est l’ambiance du film, et on est allé à la Sorbonne, c’est bien renommé, et on a vu de grands acteurs. Et devant nous, il y avait quelques personnes pour représenter le film alors qu’on sait qu’au moins 500 personnes y ont travaillé, et c’est un long travail de plus d’un an. C’est surtout cela qui m’a marquée. »
Marianne
« Au début je ne m’attendais rien du César des Lycéens, je croyais que c’était un petit truc mais quand on est entré à la Sorbonne, j’ai pris conscience de l’ampleur de l’événement, c’est très prestigieux, je ne m’attendais pas à être là, je ne m’attendais pas à voir de si grands acteurs et j’ai aussi pris conscience qu’ils sont très différents des personnages qu’ils peuvent jouer. »
Emma
lundi 3 février
Produit par Pascal Caucheteux, Jacques Audiard, Valérie Schermann.
Réalisé par Jacques Audiard.
Distribution : Pathé Films.
Durée : 2h10.
Sortie : 21 août 2024.
mercredi 5 février
Produit par Marc Bordure, Robert Guédiguian.
Réalisé par Emmanuel Courcol.
Distribution : Diaphana Distribution.
Durée : 1h44.
Sortie : 27 novembre 2024.
mercredi 5 février
Produit par Dimitri Rassam, Jérôme Seydoux.
Réalisé par Matthieu Delaporte, Alexandre de la Patellière.
Distribution : Pathé Films.
Durée : 2h58.
Sortie : 28 juin 2024.
lundi 24 février
Produit par Bruno Nahon.
Réalisé par Boris Lojkine.
Distribution : Pyramide Distribution.
Durée : 1h33.
Sortie : 9 octobre 2024.
mercredi 26 février
Produit par Charles Gillibert.
Réalisé par Alain Guiraudie.
Distribution : Les Films du losange.
Durée : 1h43.
Sortie : 16 octobre 2024.
mercredi 26 février
La critique cinématographique
avec notre partenaire Clair Obscur
mercredi 26 février
Adapté du chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas, Le Comte de Monte Cristo est un film époustouflant contant une histoire marquée par la trahison et la volonté de justice.
L’adaptation filmique de l'œuvre de Dumas a su sublimer à la perfection une histoire abordant des thèmes universels comme la trahison, la vengeance et la justice, tout en mettant en avant la force et la quête de vérité d’Edmond Dantès. À travers son parcours, on explore aussi la question du pardon, ce qui donne une vraie profondeur au récit.
L’intrigue suit avec fidélité le roman d’Alexandre Dumas tout en le modernisant pour garder un bon rythme tout au long du film. On suit les mésaventures d’Edmond Dantès, son emprisonnement injuste, sa transformation en Comte de Monte-Cristo et sa quête de vengeance. Le scénario est bien construit, alternant moments d’émotion et de tension, avec des rebondissements qui maintiennent l’attention du spectateur jusqu’à la fin.
La mise en scène est soignée et immersive. Les scènes sont bien rythmées, que ce soit dans les moments d’action ou les instants plus intimes et dramatiques.
Les dialogues, quant à eux, sont percutants et chaque personnage est bien mis en valeur, permettant une immersion totale dans l’histoire, notamment grâce au jeu spectaculaire des acteurs tels que : Julien de Saint Jean dans le rôle d’Andrea Cavalcanti, Anamaria Vartolomei dans celui d’Haydée et l’incontournable Pierre Niney dans le rôle du protagoniste Edmond Dantès.
Le film est visuellement impressionnant. Les décors et les costumes sont magnifiques et fidèles à l’époque, renforçant le réalisme du récit. La photographie est impressionnante, avec des jeux de lumière qui mettent en valeur les différentes ambiances du film : la noirceur de la prison, l’aspect luxueux des bals et la tension des confrontations. La musique accompagne parfaitement les émotions tout au long du film, rendant les scènes encore plus marquantes.
Le Comte de Monte-Cristo est une adaptation réussie et captivante. Grâce à une histoire forte, une mise en scène travaillée et un visuel impressionnant, le film offre un spectacle intense et émouvant.
Une belle redécouverte du classique de Dumas que je conseille au plus grand nombre !
Paola
Le film nous plonge dans le quotidien de Souleymane pendant 3 jours, on se retrouve au plus près de ce qu’il vit, ses hauts, ses bas. C’est une heure 30 où l’on voit un homme se battre pour changer son destin en espérant qu’il y arrive. En le suivant intensément pendant une si courte durée, on se rapproche du personnage.
Les plans sont assez simples et représentent bien la réalité de la vie à Paris. On découvre un aspect de la vie parisienne avec des paysages qu’on a moins l'habitude de voir sur la capitale, en contraste avec sa réputation chic et romantique. La caméra est toujours braquée sur Souleymane et son vélo, le personnage est omniprésent et prend tout l’espace du film. L'absence de musique, surprenante au début, crée une atmosphère oppressante. La mise en scène donne du réalisme et de l'authenticité à l’histoire.
Le jeu d’acteur est profond. Abou Sangaré a effet traversé des épreuves similaires à celles de son personnage. Cela rend sa prestation encore plus intéressante et puissante. Souleymane est d’autant plus attachant et nous fait passer beaucoup d’émotions à travers sa façon de se battre face aux épreuves qu’il rencontre. Même si on ne s’identifie pas au personnage, son courage et sa persévérance font prendre conscience que pour certains la vie parisienne n’est pas aussi simple qu’on peut le penser. On ne peut qu'être touché par Souleymane et son vécu.
La situation exposée dans le film n’est pas un sujet très présent au cinéma. Bien qu’il soit difficile d'entrer dans l’histoire au début, le film est captivant et on attend la suite avec impatience, la fin nous laisse même sur notre faim. On en apprend beaucoup sur ce qu’il se passe autour de nous pour des milliers de gens. Le film rend compte d’une réalité dont nous ne sommes pas forcément conscients. Il capte notre attention et nous touche tout en restant simple et concis.
Lola
Ce film a été partiellement inspiré par la vie de l’acteur principal : Abou Sangaré.
Le fait que des éléments de sa vie sont repris dans le film permet de refléter plus facilement l’exacte et dure réalité. Le thème choisi est peu abordé dans le domaine cinématographique. Cela permet d’ouvrir les yeux sur le réel. Ce thème est mis en scène à travers 48h de vie de Souleymane, un jeune guinéen travaillant en tant que livreur à vélo, se préparant à être auditionné par l’OFPRA dans le cadre de sa demande d’asile à Paris. On le suit durant 2 jours dans chaque petite situation et cela nous permet de nous mettre à sa place. Le film est ainsi davantage réaliste.
L'élément qui nous installe pleinement dans la peau du personnage principal est la manière dont il est filmé : les scènes alternent entre mouvement et calme et se suivent généralement de très près. D’ailleurs la durée de ce film comparée aux films d’aujourd’hui est assez courte. Cela renforce d’une certaine manière les plans et mouvements rapides. Les scènes plus lentes du film telle que l’entretien pour justifier sa demande d’asile, ne font que bien transmettre la complexité de la position de Souleymane. Cette dernière scène montre également sa vulnérabilité en disant la vérité sur son histoire, cela nous fait comprendre que ce n’est qu’un être humain et qu’aucun être humain ne devrait subir une telle pression, que ce soit personnellement ou professionnellement parlant.
Tifa
En Fanfare est un film qui a réussi le pari d’être à la fois comique et touchant. Son aspect familial et tout public en fait un film populaire parfait à voir en famille.
Son scénario original nous emmène à travers la rencontre de deux frères qui ne se connaissaient pas. La relation qui se crée entre ces deux personnes est authentique et magnifique à voir naître. Le film arrive à nous inclure dans son histoire à travers des personnages hauts en couleur, au fort caractère et avant tout attachants.
Bien que la maladie de Thibault soit annoncée dès le début, cela ne perturbe pas l’intrigue ni la fin. La fraternité naissante des deux frères aux caractères opposés est magnifique à découvrir. Le mystère autour de leurs vrais parents ajoute une touche d’intrigue mais peut également laisser perplexe du fait que le film n’offre pas plus de réponses.
Le personnage de Jimmy, interprété par Pierre Lottin dont le jeu d’acteur est un plaisir à regarder, nous révèle un caractère entêté, presque sanguin mais surtout honnête et vrai. Le petit village perdu en France et sa fanfare à l’ambiance détendue où vit Jimmy contrastent totalement avec le cadre de vie de son frère Thibault qui côtoie les conservatoires et orchestres professionnels. Cette différence renforce l’opposition entre les caractères de nos deux personnages principaux mais leur passion commune pour la musique arrive à transgresser cette barrière et à créer une réelle fraternité.
Ce film m’a conquise, car bien que je ne m’attendais pas à un film grandiose venant d’une comédie française, il a réussi à m'émouvoir et à me toucher. Les relations entre les personnages sont sincères et naturelles et l’histoire nous touche particulièrement car elle pourrait réellement arriver.
Albane
Dès que nous entrons dans la salle de projection, la claque est d’une violence incomparable.
Dans En fanfare, on suit l’histoire de Thibaut Desormeaux, un chef d'orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu'il apprend qu'il a été adopté, il découvre l'existence d'un frère, Jimmy Lecocq, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence, tout les sépare, sauf l'amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l'injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d'une autre vie…
Pierre Lottin, jouant Jimmy, et Benjamin Lavernhe, jouant Thibaut, témoignent tous les deux d’un incroyable talent notamment Pierre Lottin connu pour son rôle dans Les Tuches, film qui ne reflète pas son talent d’acteur. Leur jeu respectif semble être plus que de l'acting et révèle une profonde relation fraternelle entre les personnages qui parvient à toucher le public. De plus, leur jeu d’acteur ne semble pas excessif mais tout simplement réaliste et donc poignant. Les autres acteurs sont aussi très bons et l’aspect de communauté au sein de la fanfare permet à la fois un aspect humoristique et touchant.
Le film se veut réaliste et de ce fait touchant. Il nous fait entrer dans un aspect humain et humoristique de ce qu’est un film qui a pourtant un thème assez sombre et triste. Il n’a malheureusement pas gagné les Césars mais il reste un film qu’il faut voir et apprécier à sa juste valeur. Impressionnant …
Solal
En Fanfare, réalisé par Emmanuel Courcol, est bien plus qu’un film sur la musique. C’est une comédie dramatique qui parle de fraternité, de découverte de soi et de la force des liens qui nous unissent. Nominé sept fois aux César 2025, ce film arrive facilement à toucher son spectateur par son histoire simple mais profonde, ses personnages attachants et sa bande-son reste en tête longtemps après la fin.
C’est une histoire qui nous parle : Thibaut (Benjamin Lavernhe), un chef d’orchestre star international, découvre qu’il a été adopté et qu’il a un frère, Jimmy (Pierre Lottin), un employé de cantine qui joue du trombone dans une fanfare du Nord de la France. Au début, tout les oppose : Thibaut est sophistiqué, Jimmy est modeste. Mais leur amour commun pour la musique va les rapprocher au fil de l’histoire. Le film plaît facilement et évite les clichés. Il montre que même avec des vies très différentes, on peut trouver des points communs et s’entraider. Les dialogues sont naturels, les silences en disent parfois plus que les mots, surtout dans les scènes où les deux frères essaient de se comprendre.
Emmanuel Courcol a fait un travail incroyable sur la mise en scène. Les plans sont beaux, surtout ceux qui montrent les paysages du Nord, avec leurs couleurs grises et leurs lumières douces. La musique, composée par Michel Petrossian, pourrait presque incarner un vrai personnage du film. Que ce soit le Boléro de Ravel ou les morceaux de fanfare, chaque note renforce les émotions. Les scènes de concert sont géniales : la caméra fait découvrir aux spectateurs toutes les facettes de la salle, les plans s’enchaînent, ce qui nous donne l’impression d’être sur scène avec les personnages.
Benjamin Lavernhe est parfait en Thibaut. Il joue avec subtilité, montrant à la fois la force et la vulnérabilité de son personnage. Face à lui, Pierre Lottin est tout aussi excellent en Jimmy. Il arrive à rendre son personnage touchant et réaliste, avec sa naïveté et sa colère rentrée. Leur relation est crédible, et on ressent vraiment leur complicité qui grandit au fil du film. Sarah Suco, dans le rôle de Sabrina, apporte aussi une touche de légèreté et d’humour bienvenue.
En Fanfare incarne aussi un film ayant une réflexion sur la vie et la musique. Ce qui marque, c’est qu'En Fanfare parle aussi des inégalités sociales. Le film montre que notre milieu d’origine peut influencer notre vie, mais il rappelle aussi qu’on peut dépasser ces barrières grâce à l’entraide et à l’art. La fanfare, c’est une métaphore : au début, les musiciens jouent chacun de leur côté, mais peu à peu, ils apprennent à s’écouter et à créer quelque chose de beau ensemble. C’est une belle leçon de vie.
Au final, c'est un film qui fait du bien. Il nous fait rire, réfléchir et vibrer. La réalisation est soignée, les acteurs sont géniaux, et la musique nous transporte. Si vous aimez les histoires humaines et les films qui vous donnent des frissons, ne le ratez pas !
En Fanfare, c’est une claque émotionnelle et musicale. Un film à voir absolument !
avec la participation de l'intelligence artificielle
lundi 3 mars
En partenariat avec le Cinéma Aurore my Cinéwest, les élèves assistent à la projection des 5 films sélectionnés par l'Académie des Césars dans la catégorie du meilleur film.
Ils votent pour le film qu'ils jugent le meilleur après en avoir produit la critique.
Ils animent une séance publique au Cinéma Aurore consacrée au film lauréat du César des Lycéens destinée notamment aux élèves de seconde et de première CAV.
mercredi 29 janvier 2025
Publication des nominations César 2025
vendredi 31 janvier au vendredi 28 février
Projections des 5 films sélectionnés dans la catégorie meilleur film au Cinéma Aurore my cinéwest
vendredi 28 février
Clôture du scrutin à 16h00 et Cérémonie des Césars à 21h00
lundi 3 mars
Annonce du lauréat du 7e César des Lycéens
mercredi 26 mars
Cérémonie de remise du César des Lycéens avec le lauréat et son équipe, à la Sorbonne à Paris