10/12/2024 : L'architecte Rudy Ricciotti est retenu pour le futur bâtiment du Conservatoire. Toute la presse en parle et la Ville lui consacre une grande page sur son site : www.nimes.fr/ma-ville/les-grands-projets/le-nouveau-conservatoire-de-nimes
Plus qu'une demi-douzaine d'années à patienter !
Les locaux actuels du Conservatoire sont répartis sur quatre sites distincts dont trois situés au centre de la Ville de Nîmes et la quatrième en proche périphérie. Par ailleurs, le Conservatoire ne dispose pas de lieu de diffusion dédié dans ses murs. L'objectif de la ville de Nîmes est de transférer toutes les fonctions du conservatoire sur un nouveau site afin de leur offrir des locaux rénovés, parfaitement adaptés, de rationaliser le fonctionnement de l'établissement et de lui donner une nouvelle identité qui lui permettra de s'ouvrir à un public élargi. La Ville de Nîmes souhaite donc offrir à son Conservatoire à rayonnement Départemental un écrin à sa mesure, en regroupant toutes ses activités sur un nouveau site unique. Elle a choisi pour cela le bâtiment actuellement occupé par l'Université des sciences, sites des Carmes, place Gabriel Péri, qui doit être libéré fin 2023 suite au déménagement de l'Université.
Sur le projet de réhabilitation : Le programme portera sur environ 4000 mètres carrés de surfaces utiles. On cherchera à optimiser les capacités de l'existant, dans une démarche de développement durable et de maîtrise des coûts tout au long de la vie des ouvrages mais, pour autant, les nouveaux usages avec les volumes indispensables qu'ils réclament, imposeront une restructuration des parties intérieures du bâtiment et même de son enveloppe.
Les travaux de transfert du Conservatoire de musique, de danse et d'art dramatique de Nîmes constituent une opération de réhabilitation de bâtiment au sens des dispositions R. 2431-3 du Code de la Commande Publique. Le projet sera mené dans une démarche BIM et la mission de maîtrise d'œuvre sera exécutée dans ce cadre particulier. Sur l'enveloppe financière affectée aux travaux : La partie de l'enveloppe financière affectée aux travaux est estimée à 17,6 millions d'euros HT. Ce montant comprend l'intégralité des coûts de réhabilitation et d'aménagement de l'équipement, " prêt à ouvrir ", à l'exception des mobiliers non spécifiques et non fixes (type tables, chaises…)
Il comprend donc notamment, tous les travaux de gros œuvre, de second œuvre, les lots techniques, les appareils élévateurs, l'équipement scénographique de base, les mobiliers fixes et sur mesure, ainsi que la signalétique. Conformément aux dispositions de l'article L 2421-4, 1° du Code de la Commande Publique, le projet étant une opération de réhabilitation, l'élaboration du programme et la fixation de l'enveloppe financière prévisionnelle peuvent se poursuivre pendant les études d'avant-projet.
Sur les missions de maîtrise d'œuvre : Le marché de maîtrise d'œuvre comportera une mission de base au sens des articles L. 2421-1 et suivants, R. 2412-1, R. 2431-1 et suivants, R. 2432-1 et suivants, et de son annexe no20 (arrêté du 22 mars 2019) relative aux modalités techniques d'exécution des éléments de mission de maîtrise d'œuvre confiés par des maîtres d'ouvrage publics à des prestataires de droit privé, et des éléments de missions complémentaires. Le marché de maîtrise d'œuvre comprendra les éléments de mission de base définis à l'article R. 2431-5 :
DIAG / ESQ : Etudes de diagnostic et d'esquisse (réalisées conjointement)
APS : Etudes d'avant-projet sommaire
APD : Etudes d'avant-projet définitif
PRO : Etudes de projet
ACT : Assistance pour la passation des contrats de travaux
VISA : Visa des plans-SYN : Synthèse
DET : Direction de l'exécution des contrats de travaux
AOR : Assistance apportée au maître de l'ouvrage lors des opérations de réception.
La mission de base comportera également la mission OPC : Ordonnancement, pilotage et coordination (OPC). Ces missions seront complétées par les éléments de missions complémentaires suivants :
MC1 SSI : Coordination système de sécurité incendie
MC 2 Etablissement DQD : Etablissement des Devis Quantités Détaillés par marchés publics nécessaires au(x) dossier(s) de consultation de l'élément ACT
MC3 Traitement de la signalétique
MC4 Assistance à la maîtrise d'ouvrage pour mettre en œuvre la consultation et l'information des usagers et du public
MC5 Détermination des coûts d'exploitation et de maintenance et constitution du dossier d'exploitation maintenance (DEM).
Le contenu de l'ensemble des missions de maîtrise d'œuvre, notamment pour les missions complémentaires, sera précisément arrêté lors du dialogue avec les candidats retenus.
Autres informations relatives au marché de maîtrise d'œuvre :
Date prévisionnelle de début de mission : Avril 2022
Durée prévisionnelle globale du marché de maîtrise d'œuvre : 41 mois (août 2025), hors délais de garantie de parfait achèvement.
En cas de groupement, l'architecte sera mandataire. Une avance sera prévue au contrat. Les prix seront révisables. Les offres devront être rédigées en français et exprimées en euros.
Le Conseil municipal de samedi dernier a enfin lancé le dialogue compétitif de maîtrise d’œuvre en donnant les autorisations d’urbanisme pour le transfert du Conservatoire de Musique, de Danse et d’Art dramatique.
« C’est avec une grande satisfaction que je soumets cette question au vote, c’est une nouvelle étape ! J’ai visité, il y a quelques semaines et avec le président de l’université Benoît Roig, le chantier du site Hoche pour voir la réhabilitation de Hoche 2 et la tranche Hoche 3. Depuis quelques mois, nos équipes travaillent sur le dossier et nous lançons aujourd’hui la maîtrise d’œuvre avec un dialogue compétitif pour ce marché« , lance Jean-Paul Fournier, le maire de la Ville. C’est en 2022 que seront désignés les lauréats.
La ville de Nîmes a décidé de transférer toutes les fonctions de son Conservatoire à rayonnement départemental de musique, danse et art dramatique sur le site des Carmes, actuellement occupé par l’Université des sciences.
Il s’agit de donner une nouvelle identité à cet équipement en réunissant toutes ses activités en un lieu unique, avec des locaux spécifiquement adaptés à l’enseignement artistique spécialisé en musique, danse et théâtre, dotés d’un espace de diffusion actuellement manquant et ouvert aux pratiques amateurs pour l’ensemble des spécialités représentées. Ce nouveau lieu, unique, permettra également d’optimiser l’utilisation des locaux et le fonctionnement interne des équipes du Conservatoire.
Les élèves pourraient avoir un nouveau conservatoire pour la rentrée 2022.
C’est officiel. Un cabinet a été missionné par la Ville pour étudier les possibilités d’aménagement du site des Carmes en conservatoire de musique.
C’est ce mercredi16 octobre qu’un cabinet a été officiellement missionné par la Ville afin de rencontrer toutes les personnes concernées par ce projet d’envergure : les personnes compétentes en mairie, bien sûr, mais aussi la direction du conservatoire de musique ainsi que les parents d’élèves et les usagers majeurs.
Les conclusions de l'étude et les préconisations devraient être présentées à Jean-Paul Fournier, le maire, d’ici la fin de l’année.
Il y a quelques mois, la Ville mettait le feu aux poudres avec le changement de la grille tarifaire du Conservatoire. Avant son futur (mais pas encore entièrement calé) déménagement, la structure musicale est encore au cœur de questions du Conseil municipal du 28 septembre dernier.
Le projet d’établissement a été adopté. C’est un texte cadre obligatoire pour obtenir le classement des conservatoires. Comme rappelé dans la Charte de l’enseignement artistique spécialisé en musique, danse et théâtre de 2001, il en précise les enjeux et les missions des conservatoires.
À Nîmes comme partout ailleurs, c’est un outil managérial qui donne du sens à l’action en dégageant les perspectives et en déclinant les actions pédagogiques et artistiques. Il sert à tracer le chemin de l’avenir de la structure nîmoise.
Pour Catherine Bernié-Boissard, élue de l’opposition de gauche au Conseil municipal, « Ce projet fait l’impasse sur la question majeure des effectifs liée à la problématique des locaux et des tarifs. Le projet de déménagement aux Carmes, prévu sous la municipalité Clary, est une nouvelle fois renvoyé à 2023 ou 2024… On parle de concours d’architecte lancé en 2020 mais c’est juste pour amuser la galerie car se sont vos successeurs qui s’en chargeraient ! Monsieur le maire, vous vous exonéreriez de tout reproche sur le retard apporté à régler ce problème culturel récurrent. Ce document ne dégage aucune perspective. Au sein du réseau constitué avec Perpignan, Narbonne, Béziers, Alès et Carcasonne, le Conservatoire de Nîmes reste une exception municipale, c’est le seul à rester municipal. »
Et Daniel Jean Valade, adjoint à la culture, de répondre, « Sur les locaux, tout va déménager mais les financements de l’État ont été retardé pour les travaux concernant le site d’Hoche alors que les étudiants des Carmes doivent y emménager. Tout est lié et tant qu’ils sont en place aux Carmes, le Conservatoire se sera pas transféré à sa nouvelle adresse. » Tenu informé des événements par le président de la faculté de Nîmes à la veille du Conseil municipal, Jean-Paul Fournier ajoute que « Les travaux d’Hoche devraient commencer l’an prochain et dès 2021 le Conservatoire pourrait déménager aux Carmes. »
Le transfert de la fac est toujours d'actualité et devait entraîner, ensuite, le déménagement du conservatoire.
Quel avenir pour le bâtiment des Carmes qui abrite aujourd’hui une partie des activités de l’université ? C’est l’une des questions qui a fait débat samedi matin lors de la séance publique du conseil municipal. Au détour de la rétrocession à la ville du bâtiment universitaire, l’opposition est montée au créneau pour connaître l’avenir des Carmes. Pour le groupe Front de gauche-EELV, Sylvette Fayet a plus précisément demandé à Jean-Paul Fournier si, en janvier 2016, la Ville "comptait ne pas poursuivre le bail avec l’université pour installer le conservatoire de Nîmes dans les locaux, comme initialement prévu".
Le déménagement d’un conservatoire éclaté sur plusieurs sites à bout de souffle, c’était également la préoccupation du groupe Nîmes 2020. Catherine Bernié-Boissard a rappelé l’inquiétude de l’association des parents d’élèves, présente dans le public, et a souhaité savoir si la promesse électorale de transférer le conservatoire municipal aux Carmes serait honorée. Dans la foulée, l’opposition a demandé quelle serait l’attitude de la Ville si le possible désengagement financier de l’État et du conseil général sur le fonctionnement du conservatoire se confirmait.
Jean-Paul Fournier a répondu en deux temps. En conseil municipal, il est demeuré peu explicite sur l’avenir du bâtiment des Carmes insistant surtout sur le nécessaire financement par l’État de la tranche II de l’université Hoche et évoquant une signature possible avec l’État courant janvier. De son côté, l’adjoint Laurent Burgoa a renvoyé les oppositions à leurs responsabilités départementales et nationales concernant le désengagement financier redouté.
Interrogé par Midi Libre à l’issue de la séance publique, le sénateur-maire de Nîmes est allé plus loin. Se disant "serein", il a notamment assuré que l’inscription de la 2e tranche de l’université sur le site Hoche était "en bonne voie". Il doit d’ailleurs rencontrer prochainement le préfet Didier Martin sur la question. L’enjeu est de réunir quelque 6,7 M€ qui pourraient se répartir, à proportion entre l’État, la Région, le Département, et Agglo et Ville réunies.
En attendant, Jean-Paul Fournier a rappelé que le contrat avec l’université aux Carmes "serait prolongé jusqu’à ce qu’on soit en mesure de la déménager à Hoche." Du coup, sa promesse de transférer le conservatoire aux Carmes "est toujours à l’ordre du jour", a assuré le maire de Nîmes mais en répétant : "C’est lié au déménagement de l’université à Hoche." Un déménagement qui, compte tenu des délais de réalisation du projet, ne verra pas le jour avant, au mieux 2018 en cas de signature du projet avec l’État début janvier.