Annick Daymard Traduction

Traduire, c’est tout un métier

o Traduire, c’est d’abord comprendre. C’est pourquoi, le traducteur passe une part importante de son temps à faire des recherches sur le sujet, parfois très pointu, qu’il traite dans un domaine technique, économique, scientifique, politique, etc. On peut dire avec Victor Hugo : « Le traducteur est un peseur perpétuel d’acceptions ».

o Compétences : lire un texte dans une langue étrangère et le transposer dans une autre langue est un art. Le texte est comme une porte scellée. Le traducteur professionnel diplômé est là pour vous en donner les clés. Ses compétences sont multiples : connaissance d’une ou de plusieurs langues étrangères et de la culture associée, capacité à retenir des centaines de mots techniques dans plusieurs langues, parfaite maîtrise de sa langue maternelle, spécialisation dans une ou plusieurs techniques qui seront nécessairement peu nombreuses, (médecine, bâtiment, environnement, droit, finances), maîtrise de logiciels informatiques tels que traitement de texte, aide à la traduction (Wordfast, Trados …), logiciels d’envoi de dossiers lourds, de conversion de fichiers (dropbox, WeTransfer, …) etc. La lecture est le passe-temps préféré du traducteur : presse généraliste ou spécialisée, littérature classique ou contemporaine ... Le traducteur ne cesse de lire et d’engranger des connaissances.

o En amont : l’activité du traducteur doit être soutenue en amont par un travail de formation continue, de rencontre avec ses pairs pour la création d’un réseau, de veille technologique dans un ou plusieurs domaines de spécialisation, de travail de prospection visant à se constituer une clientèle, de lecture régulière de la presse spécialisée, de la presse généraliste, de littérature, etc.

o Le traducteur, un professionnel : c’est pour toutes ces raisons qu’un travail de traduction doit être confié à un traducteur professionnel qui traduit dans sa langue maternelle et qui doit se sentir à l’aise dans le domaine dans lequel il traduit. Il doit posséder un diplôme en lien avec les langues (dans lesquelles il travaille) ou les techniques qui constituent ses domaines de spécialité (ingénieur, juriste, financier) et éventuellement plusieurs années d’expérience.

On lira utilement à ce sujet le site de la sft : http://www.sft.fr/page145.html

· Les agences, nos collaboratrices

Les agences sont nos partenaires, elles représentent un intermédiaire éventuel entre le traducteur et le client. Elles prennent en charge la recherche de clients et sélectionnent dans leur panel de traducteurs, la personne adéquate et compétente qui saura mener à bien le projet de traduction qui lui est soumis. Elles préparent le projet (calcul du nombre de mots, conversion du texte dans un format aisé à travailler …), remettent un bon de commande au traducteur sélectionné, puis assurent la relecture du projet qu’elles livrent ensuite au client. Elles travaillent en conformité avec les règles de l’art.

· Traduction assistée par ordinateur (TAO)

La traduction assistée par ordinateur (à ne pas confondre avec la traduction automatique) se réfère aux systèmes informatiques qui aident le traducteur à réaliser un travail plus homogène et plus rapide. Un système de TAO permet au traducteur de constituer des bases terminologiques et des mémoires de traduction, importantes bases de données emmagasinant au fur et à mesure du travail et sous forme de segments bilingues, toutes les phrases des traductions effectuées. Le système permet au traducteur de comparer les segments (phrases) d’une nouvelle traduction avec les segments déjà traduits, puis de la valider ou de les modifier.

Le travail effectué avec un logiciel de TAO peut donner lieu à un tarif dégressif qui ne se justifie réellement que pour des similitudes parfaites (perfect matches) entre les phrases. On notera que les similitudes imparfaites (fuzzy matches) entre segments sont souvent mal gérées par les outils d’aide à la traduction et demandent donc un travail de relecture important.