Mercredi 18 Juillet
Grand beau temps au réveil, on a beaucoup de chance avec la météo. J’avais lu pas mal de récit de gens qui avaient eu froid, de la pluie, du brouillard voire de la neige et notre garde-robe n’est pas adaptée, tant mieux !
Après avoir évité un léopard des neiges (comme il est grand par rapport à la tente !),
nous nous élevons au milieu des fleurs,
au GPS, bientôt rejoints par… Nourik, notre voisin accompagné de ses 2 braves chiens. Ici les cavaliers cheminent toujours sur les crêtes, ce qui permet d’observer à 360° et rien ne leur échappe !
Ansare nous a vus de très loin et nous rejoint.
On a vu plusieurs de ces drôles de chiens, mélange de border collie et de lévrier afghan. Ce sont des lévriers...kirghizes!
Je ne sais comment, les filles se retrouvent à cheval ! Du moins le temps que je rejoigne la petite troupe.
Plus haut 3 autres cavaliers nous rendent une petite visite : essai des chevaux, photos, pose avec le chien.
Du coup j’en oublie de regarder le GPS et on se trompe de vallée !
On aurait pourtant bien vu un petit lac au pied de cette montagne !
En plus un des bergers je le comprends a posteriori a essayé de m’indiquer la bonne direction mais je n’ai pas capté.
Bref, on se repose un peu au milieu des fleurs avant de changer de vallée.
Ansare s’en retourne avec ses moutons et son chien a du mal à quitter les filles !
Les filles ne veulent pas perdre d’altitude et vont crapahuter par le haut.
Fred et moi prenons le sentier indiqué par le berger (ayé j‘ai compris !)
Voilà un lac mais Le lac est encore plus haut au-dessus de ce verrou glaciaire : on en a plein les pattes après 900 m de dénivelé positive !
Les filles nous rejoignent : elles ont vu le lac d’au-dessus et il est « bof » au milieu d’un grand pierrier donc on laisse tomber.
On continue vers un autre col plus à l’ouest, avec l’idée de descendre par une autre vallée. Nous sommes rejoints par Nourik et le jeune berger, qui nous amènent le pique-nique !
Bel endroit aux roches tarabiscotées pour goûter au kumis, lait de jument fermenté dont les kirghizes boivent plusieurs litres par jour. Pas mauvais, je m’attendais à pire. J’en reprends même 2 ou 3 fois. Il nous offre aussi du pain et une sorte de fromage dans un petit pot, que Fred a apprécié. Nous partageons qq fruits secs achetés à Bishkek. Le tchaï (thé) bien sucré est excellent.
Nourik nous déconseille de changer de vallée, en effet c’est très raide !
On redescend jusqu’à la tente : déjeuner, « douche » puis on remballe tout et nous prenons la route vers le sud en direction du lac de barrage de Toktogul.
C’est la route du miel et des framboises (écrasées dommage) Plein de petits stands au bord de la route où les gens vendent leur production : des km de miel puis des km de framboises !
Le lac est à 1000 m d’altitude et il fait chaud !
J’ai repéré un coin de bivouac, hélas rendu inaccessible par le niveau du lac.
On se trouve un coin près du village de Sargata, pas très glamour mais au bord d’un ruisseau.
le lendemain matin