Jeudi 19 Juillet
Encore une nuit un peu trop chaude…
Nous poursuivons notre route vers le sud, en direction de la frontière tadjike et du Pic Lénine (un des 3 sommets de plus de 7000 m du pays)
La Naryn est le principal fleuve du pays, elle coule d’est en ouest et après avoir déposé ses limons dans le lac Toktogul,
elle prend une incroyable couleur azur alors que nous la longeons sur plusieurs dizaines de km sur la route M41.
Impossible de ne pas y faire une petitE pause fraicheur, dans un coin qui invite d’ailleurs au bivouac (pas si facile sur cette portion de la M41)
A mesure que nous approchons de Jalal-Abad, le paysage s’urbanise et la circulation se densifie.
Il faut avoir un peu de culot et pas mal de sang-froid pour conduire au Kirghistan : même si dans les zones urbanisées, la police et ses radars veillent (en général à l’ombre d’un arbre. Si pas d’ombre, pas de radar…) c’est un peu la chevauchée sauvage avec plus d’inconscience que de malice d’ailleurs.
Les limitations de vitesse ne sont pas toujours bien claires et il faut être attentif et se calquer sur les autres. Moyennant quoi, on n’a pas été embêté par la police…
On flirte sur plusieurs km avec la frontière avec l’Ouzbékistan (de l’autre côté de ce lac)
On arrive en fin de journée vers Gülchö : toute cette portion de route entre Tash Komur et Gülchö est bien pénible.
Enfin, la circulation se raréfie et les paysages nous enchantent à nouveau.
A Kichi Karakol, nous trouvons un joli coin de bivouac (mais on entend la circulation sur la M41)
On a dormi au pied de cette falaise