Lundi 23 juillet
Grand beau temps encore une fois!
Nous sommes sur un tapis d'edelweiss!
Nous déposons les filles au camp de yourtes touristiques : leurs chevaux arrivent montés par les 2 bout d’choux d’une « vraie » yourte située un peu plus haut dans la montagne.
Elles partent tranquillement vers les crêtes, tandis que nous prenons la voiture pour aller vers le côté est du lac.
Nous découvrons d’étranges pierres alignées, avec une succession de cercles de gros cailloux dont le sens nous échappe. Si quelqu’un sait ?
Le paysage ne change pas beaucoup mais c’est beau partout !
Nous récupérons les filles, un peu claquées par leur galop à 3000m !
Puis nous redescendons vers Ak-Tal, en faisant une petite pause pique nique au pied du col près de la Kurtka (très bon coin de bivouac !)
On continue ensuite en direction de Baetov, où nous reprenons de l’eau à une sorte de fontaine (il s’agit plutôt d’un tuyau sortant du sol que l’on repère grâce aux gens qui viennent s’y désaltérer ou faire le plein de gros bidons, car il semble que toutes les maisons n’ont pas l’eau courante)
Faire le plein d’eau n’est pas si simple que je l’aurais cru au Kirghizstan, où les rivières sont certes nombreuses, mais souvent en aval de gros troupeaux, et/ou souvent très limoneuses car d’origine glaciaire. Dans tous les villages ou presque on trouve donc ces « tuyaux » qui délivrent une eau que nous avons supposée potable. Nous avons aussi parfois fait le plein (d’eau !) dans des stations services (parfois avec un infect goût de plastique en particulier à Kazarman)
Nous avons systématiquement traité l’eau des ruisseaux (avec de l’Aquatabs) et nous n’avons pas été malades.
Nous avons mangé profusion de fruits (abricots, pommes) et légumes (tomates, oignons, pommes de terre, concombre) et beaucoup d’œufs (comme en Mongolie, garder précieusement les boites des œufs achetés dans la capitale car ensuite, les œufs sont vendus « tous nus » ) ! Aucun problème non plus.
Après Baetov, nous replongeons dans l’ouest américain
et c’est la découverte inattendue de ce vieux caravansérail qui nous ramène en Asie !
Plus loin nous dépassons une ferme qui semble abandonnée
avant de commencer l’ascension du col de Börülü (3262 m). La piste est époustouflante, de bonne qualité et il n’y a personne ! On a une pensée émue pour tous ces cyclistes croisés sur l’abominable M41 au nord de Gülcho….
Après le col, quel contraste entre les doux vallons verdoyants et cette haute falaise grise dont le soleil révèle les moindres détails !
La piste redescend vers le hameau de Orto Sirt et la vallée de la Terek.
J’ai repéré une piste qui continue de l’autre côté vers l’ouest que l’on distingue sur cette photo.
Nous traversons la Terek
et continuons vers l’ouest en grimpant dans les alpages.
La piste est excellente, ne dessert pourtant que quelques yourtes éparses et une ferme plus haut dans la montagne, que nous dépassons
pour finalement nous poser au bord d’un ruisseau, en fond de vallée,
au pied de ce glacier.
Comme souvent au K, les anciennes moraines sont végétalisées et ça donne un aspect tout-à-fait original au paysage.
Nuit paisible à 3000 m, c’est l’altitude idéale pour dormir sans avoir trop chaud !