Se dit d’une œuvre qui ne représente rien du réel perceptible par les sens de la vue et du toucher ou qui ne fait référence à aucune réalité extérieure. L’art abstrait est une tendance artistique qui apparaît au début du XXème siècle. L'abstraction géométrique utilise des formes d'apparence géométrique et se distingue de l'abstraction lyrique qui privilégie le geste spontané et la tache.

Désigne une assemblée constituée de gens de lettres, savants ou d'artistes reconnus qui veillent à des règles, codes et usages (Dès 1635) 

Désigne également un lieu où s'exerce un art mais également toutes personnes dessinées, peintes ou sculptées d'après un modèle vivant et nu (nu académique...)

Par extension, "académique" peut désigner le manque d’originalité, de personnalité : conventionnel, qui correspond à des normes établies et stables relevant d'une esthétique née de l'imitation (Contraire : avant-gardiste, original)

Rassemblement, entassement ou arrangement d’un grand nombre d’objets de même nature ou différents.

Mot associé à certaines oeuvres des Nouveaux Réalistes. 

1. Peinture à séchage rapide qui se travaille à l’eau. Les pigments y sont liés par une résine synthétique.

2. Œuvre picturale réalisée avec cette peinture.

Sans couleur.

Terme de l’art contemporain apparu dans les années 1960 utilisé pour nommer certaines manifestations où sont pris en compte le geste, l’action, l’implication de l’artiste. Par leur caractère souvent provoquant, les actions visent à faire prendre conscience au spectateur de questions culturelles, sociétales ou politiques. Chronologiquement, l’action prit la forme de happening, puis d’event et de performance.

Sans être clairement défini, "L’activisme en arts" est une appellation fréquemment utilisée, depuis les années 1990, pour évoquer une part importante de la production de l’art contemporain à travers le monde. Il regroupe des actions et pratiques artistiques contestataires liées à des questions sociales et politiques.

Désigne une attitude artistique qui privilégie l'acte physique de peindre, souvent la rapidité d’exécution, l'engagement physique du peintre, la gestualité, éliminant toute suggestion figurative. 

Désigne les artistes qui, dans les années 60, arrachent et lacèrent des affiches publicitaires ou politiques ; bousculant les messages par le jeu des superpositions, juxtapositions fortuites (Arrachage)

Qui est fait avec hasard. 

Représentation/personnification d’une idée abstraite (la liberté, la justice, l’amour, la mort…) sous les traits d’un personnage, d’un animal (...), associé éventuellement à des attributs, des éléments symboliques (comme le papillon symbolisant la mort à venir dans une nature morte du XVIIème siècle.)

Procédé qui consiste à recouvrir la totalité d’un support avec des signes picturaux, sans hiérarchiser les parties, de manière répétitive et indépendante du bord, de telle sorte que la peinture pourrait se poursuivre à l’infini au-delà du tableau dans toutes les directions 

 (Voir Action Painting)

Opération qui consiste en une modification d’une des caractéristiques plastiques d’une partie ou de la totalité d’une œuvre, par exemple de la surface (matière), de la forme ou de la couleur. En arts plastiques, ce terme n’a pas nécessairement la connotation négative que le sens commun lui accorde.

Terme photographique qui désigne la hauteur et la direction du regard. L’angle de vue est qualifié de frontal lorsqu’on se trouve au même niveau que le sujet regardé : on parle aussi de vue à niveau. 

Il est en plongée lorsque le sujet est plus bas que le niveau des yeux ; en contre-plongée lorsqu’on regarde un sujet placé plus haut que le niveau des yeux. (Voir point de vue). 

Procédé technique qui consiste à filmer image par image (12 – 24 images/secondes) en vue de créer du mouvement par une suite d’images immobiles. Extension du dessin animé, le film d’animation peut-être réalisé à partir de marionnettes, pâte à modeler, techniques mixtes, images de synthèse… 

Étendue de couleur unie et homogène, sans effet de matière, nuance et trace de pinceau, d’une couleur (opaque) sur une surface. 

Préparer une toile, un support, en l’encollant (base de colle), pour le rendre plus étanche. Il lisse la surface qui reçoit les couches de peinture. 

Procédé qui consiste à utiliser une oeuvre existante ou un objet dans une création. Voir citation, détournement. 

1. Peinture à l’eau, dont la matière colorante, qui peut être plus ou moins diluée, garde une transparence sur le papier. De ce fait, une couleur claire ne peut pas recouvrir (cacher) une couleur foncée. Par contre, il est possible d’obtenir un mélange coloré par superposition (« Jus » de peinture)

2. Technique picturale utilisant cette peinture.

3. Œuvre réalisée avec cette technique.

Ligne sinueuse formée de courbes, motif ornemental végétal ou géométrique, plus ou moins stylisé.

1. Modèle primitif, premier, qui sert de référence.

2. Contenu de l’inconscient collectif qui transparaît dans l’art et dans l’imaginaire (Jung).

Terre glaise, grasse et plastique lorsqu’elle est mélangée à de l’eau. Matière première de la poterie et de la céramique, l’argile est facile à utiliser pour le modelage.

Action de retirer violemment une partie souvent superficielle en la déchirant.

Démarche qui conduit à la création d’œuvres humaines singulières, relevant de l’artifice (elles ne sont pas naturelles : artefact). L’art est le produit des pratiques sociales et des modes de productions de son époque. Il intègre sans cesse de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques, de nouvelles attitudes.

Artistique : Est artistique ce qui s’inscrit dans le champ des arts reconnus et exprime un point de vue singulier chargé de sens sur le réel ou le moi de l’artiste, donnant forme à son rapport au monde ; susceptible de modifier le rapport au monde des spectateurs actifs.

L’art relève de l’artifice parce qu’il fabrique des objets qui ne sont pas naturels, mais artificiels (art et artifice ont la même racine). 

Un art est appelé plastique : 

a) lorsqu’il est modelable dans une matière; 

b) lorsqu’il s’attache essentiellement aux problèmes de la construction des formes. 

Ainsi le dessin, la peinture, la sculpture et l’architecture partagent la dénomination d’arts plastiques. On y inclut aussi la photographie, le cinéma, la vidéo et l’infographie et toute sorte de pratiques mixtes mélangeant ces différentes pratiques et qui empruntent aussi à d’autres domaines artistique comme la danse et au théâtre (performance, scénographie.) 

Oeuvre d'art (moderne) composée de matériaux, d'objets divers mis ensemble et rendus solidaires pour former un tout. 

Equivalent tridimensionnel du collage. 

Les artistes cubistes ou dadaïstes ont popularisé ce mode de création. Kurt Schwitters invente le terme de "Merz" pour désigner ses assemblages. Robert Rauschenberg qualifie ses assemblages de "Combine painting" et Daniel Spoerri crée ses "Tableaux-pièges". 

Espace aménagé pour la création artistique.

Illusion de la profondeur sur une surface plane du tableau en donnant des teintes plus pâles et veloutées aux objets les plus éloignés. C’est la modification de la valeur d'une couleur en fonction de son éloignement dans l'image (de plus en plus clair). 

Se dit d’une oeuvre d’art qui renvoie à elle-même, est autonome, et ne parle que de ses propres constituants plastiques ; indépendamment de son environnement et du monde extérieur. 

Portrait de soi-même. Dans les arts plastiques, comme tout portrait, un autoportrait peut être ressemblant et donner à voir l’aspect extérieur de l’auteur (son apparence visible) ou au contraire donner à voir des aspects de son intimité, de son esprit, de son affect, de sa mémoire, de ses goûts, de sa culture, etc. Alors, il ne "copie pas le visible, il rend visible" (citation de Klee définissant l’art en général, mais qui peut éclairer cette définition)

Courant artistique qui surprend, novateur, contestataire, en rupture avec les codes établis et en avance sur son temps. Se heurte à l’incompréhension du public par la vision révolutionnaire qu’il impose. Les premières avant-gardes apparaissent au début du XXème siècle. 

Lieu privé qui rassemble des oeuvres d’art et des objets collectés hétéroclites, souvent insolites, étranges, rares. 

Outil fabriqué pour :

soit délimiter une zone d’intervention avec de la peinture ou des outils scripteurs. soit protéger une partie du support et constituer ainsi une réserve. Par exemple, en

photographie argentique, c’est un papier opaque qui protège de la lumière le papier photosensible. En peinture, Sam Francis en particulier se sert de caches pour réserver des parties de la toile.

Inventé par les surréalistes, cette expérience consiste à écrire ou dessiner à plusieurs sur un même support, chacun à leur tour, sans savoir ce qui a été réalisé auparavant. 

Terme photo ou cinématographique qui désigne l’action de cadrer, de choisir ce qui ne sera présenté au regard du public, dans le champ de l’image (ou le cadre de l’image). 

Hors du cadre, on parle de Hors-cadre ou Hors-champ.

Le cadrage a différentes valeurs : très gros plan, gros plan, plan moyen, plan américain (cadrage à mi-cuisse), plan d’ensemble ou général, plan serré, rapproché...

Objet qui isole le champ de l’œuvre bidimensionnelle de l’espace environnant. Quelques exemples : tour ou bordure d’un tableau, d’une vignette de bande dessinée, d’une photographie, d’un bas-relief.

Choisir les limites de la prise de vue ou de l’image (photographie, cinéma, vidéo, etc.) ou son contenu.

Caisse murale, en général de grandes dimensions, à l’intérieur de laquelle la lumière éclaire l’image, la faisant apparaître comme sur un écran. Mode de présentation fréquemment employé par l’artiste Jeff Wall.

Texte/jeu poétique consistant à disposer les mots de façon à ce qu'ils forment un dessin, qui le plus souvent l’illustre.

Guillaume Apollinaire est l'un des grands spécialistes du genre.

Art et façon de former de manière singulière ou esthétique les caractères de l’écriture, la calligraphie est particulièrement importante dans les écritures arabes et orientales.

1. Reproduction fidèle.

2. Papier servant à décalquer un dessin ou une image plane.

3. En infographie, couche transparente dans laquelle sont positionnés les éléments d’une image ou d’un texte.

Manière de peindre avec les valeurs, tons, nuances, d'une seule couleur (une peinture en camaïeu de bleu).

Appareil de prise de vue cinématographique. Le terme vient de l’italien : la "camera obscura" de Léonard de Vinci.

Action de dissimuler, déguiser ou transformer une forme/figure avec l'intention de la soustraire à l'attention et à la vue. 

Ensemble des règles qui déterminent les proportions idéales du corps humain à une époque donnée et selon des critères esthétiques propres à chaque culture. D’où l’expression : « C’est un canon ! »

Les canons de la beauté servent de référence pour toutes les créations du même type.

Technique permettant, par un système optique, mécanique ou magnétique, d’enregistrer les mouvements d’un élément réel en temps réel pour les envoyer dans un univers virtuel où ils sont restitués, en temps réel également. Utilisée dans les jeux vidéo pour animer de manière réaliste un avatar, dans les films en 3D, dans les décors virtuels et des créations du net art.

Support / Colonne en forme de statue féminine. On parle d’Atlante, pour une statue masculine.

Déformation exagérée des traits, particularités (physique/morales) et défauts d’une personne dans un portrait satirique ou humouristique.

Plaque ou une étiquette, fixée à proximité immédiate d'une oeuvre exposée et donnant diverses informations (titre ou nom, auteur ou découvreur, provenance, date et lieu, signification ou usage, numéro d'inventaire...)

1. Matériau plus ou moins rigide et épais, fabriqué à partir de petits fragments de papier et de chiffons, qui se présente sous forme de feuilles. Il existe aussi le carton ondulé dont la surface est cannelée régulièrement, le carton-plume léger et très rigide, etc.

2. Carton à dessin : pochette rigide pour transporter ou conserver des documents graphiques.

3. Projet dessiné ou peint pour une tapisserie, une fresque, un vitrail, etc.

Le cartouche est un ornement indépendant offrant à sa partie centrale un espace vide pour recevoir des inscriptions. Cet ornement pouvait être peint, gravé ou sculpté. 

Dans les monuments et bas-reliefs égyptiens, boucle ovale entourant le prénom ou le nom du pharaon en hiéroglyphes.

1. Ensemble d’éléments de même nature.

2. Selon une classification traditionnelle, la catégorie correspond à un genre comme le portrait, le paysage, la nature morte et la peinture d’histoire.

Utilisée en dessin technique. L'objet est vu de face et les obliques sont parallèles entre-elles. C'est un outil qui permet de représenter sur une feuille de papier (en deux dimensions) des objets qui existent en volume (trois dimensions). Cette représentation n'a pas de point de fuite : la taille des objets ne diminue pas lorsqu'ils s'éloignent. C'est une forme particulière de perspective axonométrique.

Structure, cadre en bois servant à tendre et fixer une toile. 

Si le musée abrite des collections patrimoniales, le centre d’art a pour vocation d’accueillir et de rendre accessible l’art en train de se faire ou considéré comme actuel, ce qui n’exclut toutefois pas les rétrospectives ni la présentation d’artistes décédés. Comme le musée, il est doté de structures pour l’information et sa diffusion : bibliothèque, librairie, etc.

1. Technique de fabrication d’objets à partir de terre cuite (glaise, kaolin, etc.), décorés ou non avec des oxydes et émaillés.

2. Objet réalisé par l’une de ces techniques : faïence, grès, porcelaine, etc

Ligne, contour, délimitation qui marque plus ou moins le tour d’une forme dans l’espace. D’où l’expression : « cerner quelqu’un ». Dans la bande dessinée, le cerne est généralement noir.

La surface ou l’espace limité par le cadre. Le champ d'un appareil photographique désigne la portion d'espace qui sera photographiée. On parle aussi de champ de vision pour désigner ce qui s'offre à notre regard.

Hors-champ : ce qui est extérieur à l’espace englobé par l’image est situé hors-champ

Le contre-champ : expression pour désigner l’alternance entre un point de vue et le point de vue opposé.

Partie élargie et sculptée au sommet d’une colonne. On distingue des chapiteaux à décor géométrique ou végétal. Il y a différentes formes : dorique, ionique, corinthien...

Structure de bois servant d’appui sur lequel le peintre peut poser sa toile pour la peindre. 

Créature fantastique malfaisante dont le corps tenait généralement pour moitié du lion et pour l'autre moitié de la chèvre, et qui avait la queue d'un dragon. Ces bêtes fantastiques n'ont de commun avec l'animal de la mythologie que le caractère composite bizarre.

Inventé à la fin du XIXème siècle, procédé, technique et art qui utilise la persistance rétinienne pour créer ou recréer l’illusion du mouvement. Sur un écran se succèdent des images qui reconstituent ou imitent des mouvements réels ou imaginaires, généralement à la vitesse de 24 images/seconde.

Qui fait intervenir le mouvement apparent ou réel comme composant de l'oeuvre d'art, notamment dans des phénomènes optiques (Vasarely) ou dans des œuvres caractérisées par l’utilisation du mouvement réel (Calder, Tinguely, Pol Bury, Soto).

Passage, trafic, ensemble des flux, des mouvements et des échanges, ou ensemble des parcours dans un espace.

C'est quand l'artiste fait référence, totalement ou partiellement, à une oeuvre d'art ou une image.

Procédé technique qui consiste à jouer sur la diffusion de la lumière dans des scènes d’intérieur nocturnes. Les effets de lumière sont très puissants à certains endroits du tableau et inexistants à d’autres. 

C'est la logique qui se dégage de l'ensemble d'une oeuvre, même si les éléments qui la composent sont hétérogènes. Les relations entre les différentes parties entretiennent un lien cohérent, particulier et concourent à créer un tout.  

Une œuvre de collaboration est une œuvre à la création de laquelle ont participé plusieurs personnes. Les contributions sont indépendantes les unes des autres mais reposent sur un projet commun. L’œuvre de collaboration est la propriété commune des coauteurs.

Dans les œuvres interactives ou alteractives, participation active qui contribue à leur création et à leur évolution, à partir d’un programme déterminé par le concepteur (net art)

Procédé consistant à fixer sur un support des fragments de matériaux, hétérogènes ou non, en particulier des papiers découpés. Ce geste imaginé par les Cubistes dans les années 1910 fut fondamental dans l’art du XXème siècle ; il est également utilisé dans d’autres domaines (musique, littérature) et remis en avant par l’infographie. Une de ses pratiques insiste sur le rapprochement, la juxtaposition des images (Surréalistes avec Max Ernst) ; une autre insiste davantage sur la violence d’impact du matériau et sur les possibilités poétiques et formelles qu’elle libère (Arp, Chaissac, Dubuffet, Schwitters).

1. Ensemble d’éléments possédant un point commun.

2. Ensemble des œuvres d’art possédées par un musée (les musées nationaux et les FRAC conservent les collections publiques) ou un collectionneur privé.

Une œuvre collective est une œuvre créée à l’initiative d’une personne physique ou morale qui la divulgue sous son nom et à laquelle plusieurs auteurs participent. La contribution de chaque auteur se fond dans l’ensemble. L’œuvre collective est la propriété de la personne sous le nom de laquelle elle est divulguée 

1. Héritière des troncs d’arbres verticaux probablement utilisés dans les édifices religieux de la Grèce primitive, la colonne est un élément architectural en forme de pilier traditionnellement composé d’un fût posé sur une base et surmonté d’un chapiteau.

2. Élément autonome érigé verticalement : monument (colonne Trajane, colonne Vendôme) ou œuvre d’art (Colonne sans fin de Brancusi, colonnes de Pagès ou de Buren Les deux plateaux). Sa dimension symbolique est liée à la verticalité et la hauteur : élévation, grandeur, pouvoir et spiritualité.

Signifiant littéralement "champ coloré", ce terme fut initié dans les années 1940 par les peintres américains : manière de recouvrir des supports de grands formats avec de vastes aplats de peinture (Newman, Still)

Apposer de la couleur, généralement en aplat, à l’intérieur de surfaces préalablement délimitées (album de coloriage).

Donner l’illusion de films en couleurs à des films tournés à l’origine en noir et blanc. Cartes postales colorisée. 

Concerne les différents arrangements possibles des éléments d’un tout.

Mot américain qui désigne la peinture de certains artistes incluant des objets divers et inattendus. On doit l'utilisation de ce mot à Robert Rauschenberg. 

Oeuvre/espace hétéroclite bi ou tridimensionnel formé d’éléments hétérogènes (différents, disparates) qui tient compte du format dans lequel elle/il s'inscrit (différent en cela de la structure) 

Une œuvre composite est une œuvre nouvelle à laquelle est incorporée une œuvre préexistante sans la collaboration mais avec l’autorisation de l’auteur de cette dernière ou de ses ayants droit (ex. : photographie incorporée dans une œuvre d’art plastique)

La composition est l’art de répartir les formes à l’intérieur d’un espace. Elle crée une hiérarchie entre les éléments: il y a un élément(ou plusieurs) plus important que le reste. La composition est basée sur des LIGNES DE FORCE(ou lignes directrices). (1) La composition peut rechercher un effet d’équilibre ou de déséquilibre, un effet de statisme ou de dynamique.

Oeuvre obtenue grâce à cette technique; le terme est le plus souvent associé au travail du sculpteur César. Inverse de l’Expansion, du même artiste.

Représentation intellectuelle de ce que conçoit l’esprit, qui suppose une abstraction. Le concept est l’outil pour saisir les idées. Représentation mentale, générale et abstraite (c'est l'idée générale).

Qui fait référence à une démarche, à l'idée, la réflexion, le sens de l'oeuvre, plutôt que sa réalisation ou sa forme. La conception précède la réalisation, voire s’y substitue en partie ou en totalité. L’oeuvre prend l’apparence d’un texte, d’un happening, d’une installation. Le discours devient matériau de la pratique (Beuys, Kosuth) Courant artistique des années 60 issue de l’art minimal. 

C’est décoder/déduire ce qui est sous-jacent, caché derrière un texte, une image ; sa signification réelle, son interprétation.

(La dénotation est la simple description de ce que l'on voit).

C’est l'ensemble des éléments plastiques d'une oeuvre : formes, couleurs, matières, rythmes, etc., et leurs interactions qui produisent le sens. 

Action d’édifier, de bâtir, d’assembler les différentes parties d’un tout ; élaboration ou conception d’un projet.

Construit : Résultat d’une construction qui peut répondre à un programme préétabli ou non. Déconstruit : Résultat d’une déconstruction, c’est-à-dire de la décomposition organisée d’un système élaboré (davantage que la simple démolition)

Ensemble de ce qui constitue l’environnement, les circonstances d’un événement, d’une création, etc

Opposition importante et remarquable entre deux couleurs, deux formes, deux matières, etc. qui font ressortir l’une l’autre.

Noir/blanc, grand/petit, lisse/rugueux…

Phénomène optique qui assombrit et prive de détails un sujet fortement éclairé par une lumière dont la source se situe derrière lui (en photographie, au cinéma, en vidéo, etc)

Angle de vue tel que le sujet photographié ou filmé, peint, dessiné... est perçu depuis un point situé au-dessous de lui

La contre-plongée donne l’impression que ce sujet nous domine

Figuré (nu ou vêtu) ou en acte (performance), le corps humain est un sujet récurrent en art. Il est parfois même un instrument (pinceau vivant dans une anthropométrie de Klein).

Tantôt affirmé (Action Painting - Pollock), expressionnisme abstrait, tachisme...), tantôt retenu, voire nié à dessein (hyperréalisme), tantôt objet (support), tantôt sujet agissant (Beuys), le corps de l’artiste au travers de son geste joue un rôle déterminant dans la création.

On parle aussi du corps de la peinture, de sa matérialité expressive.

On obtient la couleur grâce à des pigments (poudre colorée naturelle ou de synthèse) et par mélange avec du liant (sorte de colle), de l’eau, de l’huile, on obtient de la peinture.

Couleurs primaire : Les trois couleurs que l’on n’obtient pas par mélange : jaune primaire, rouge magenta, bleu cyan. En peinture, à partir de ces trois couleurs on peut obtenir (presque) toutes les autres : c’est une synthèse soustractive.

Couleurs secondaires : Les couleurs obtenues en mélangeant deux primaires : orange, violet, vert. 

Couleurs complémentaires : Chacune des trois couleurs primaires possède sa complémentaire parmi les secondaires. Le rouge avec le vert. Le jaune avec le violet, le bleu avec l’orange.

Couleurs chaudes/froides : Le contraste chaud/froid est basé sur des sensations chromatiques subjectives inscrites dans la mémoire du corps comme le feu et l’eau.

Couleur dégradée : Couleur à laquelle on a ajouté du blanc, opposée au contraste.

Couleur rabattue : Couleur à laquelle on a rajouté du noir.

Couleur rompue : Couleur à laquelle on a ajouté sa complémentaire.

Chromatique : Qui se rapporte aux couleurs ; d’où la dénomination du « cercle chromatique ».

En vidéo, l’image est obtenue par superposition de trois rayonnements lumineux (vert, rouge, bleu qui sont alors les couleurs primaires) ou par juxtaposition de pixels pour les écrans : c’est une synthèse additive.

Trace due à la pesanteur laissée par un matériau plus ou moins fluide sur un support.

Dessin représentant la structure d’un édifice selon une section verticale. Tranche permettant de voir les niveaux, les étages. 

Sec ou gras, à l’huile ou à la cire, le pastel est en vérité une sorte de craie plus ou moins grasse que l’on travaille sur papier, principalement à l’aide du doigt ou de l’estompe.

La composition du pastel est assez simple : il est fabriqué à base de pigments de couleur, d’un liant (cire, huile, gomme arabique) et d’une charge (craie ou plâtre) qui lui donne sa texture.

Outil scripteur en forme de baguette dont la mine, partie centrale utile pour écrire et dessiner, est constituée de graphite ou de matière colorée agglomérée.

Inventer, transformer ou réorganiser en fonction d’une nouvelle conception, apportant ainsi une nouvelle perception.

Dessin rapide dégageant, à grands traits, l'essentiel d’une idée, du sujet, d’une observation ou du motif qui a ou non une destination ou une dimension artistique. D’où l’expression : « croquer un portrait/quelqu’un ». Le croquis se distingue du schéma, du dessin élaboré, de l’esquisse, de l’épure.