Actualité
Exposition
« Yo Marchand. L’éloge de la couleur »
Du 2 mai au 29 septembre 2024.
Musée des Beaux-Arts de Bernay
Place de la République
27300 Bernay
Du 19 au 24 octobre 2022
Exposition personnelle de Yo Marchand
Lors de « MODERNE ART FAIR »
Art moderne et contemporain, design
Place de l’Etoile,
10, Avenue de la Grande Armée . Paris 17e
(stand 402 – Galerie Claudine Legrand)
Exposition "Affinités"
Peintures de Yo Marchand
Installations papiers de Dominique Rousseau
au Centre d'art contemporain
de l'Abbaye de Trizay
du 7 juillet au 12 septembre 2021
D’après les scientifiques, il existerait une lumière primordiale, un « rayonnement fossile » qui témoignerait des prémices de la vie dans notre galaxie. C’est vers cette vie originelle que tendent les œuvres de Yo Marchand et de Dominique Rousseau. Leur rencontre à l’Abbaye de Trizay joue sur ce dialogue silencieux entre couleurs et matières, animé et inanimé. Une affinité picturale intimement liée au langage de la lumière
Selon l’étymologie, l’affinité une « action physique responsable de la combinaison de corps entre eux. » On parle d’affinités spirituelles, d’affinités chimiques en cas d’interaction entre deux corps, d’affinités orthogonales quand deux angles forment un axe parfait. L’affinité serait correspondance, parenté, sympathie, résonnance, accord, attirance, analogie, alliage et concordance des temps. Elle serait un liant qui devient « lien ». Une combinaison quasi naturelle entre des éléments aussi distincts que complémentaires.
Dans l’œuvre de Yo Marchand, l’affinité est surtout chromatique, verticale, réflexive, minimaliste, élaguée jusqu’à l’essentiel. Son élaboration passe par un recoupement de lumières initiales, par des ogives méditatives murement élaborées et surgissant d’un jaillissement de lignes directrices bien précises. L’affinité instaurée, ici, se nourrit de couleurs intenses en adéquation avec leur architecture sous-jacente. Dans les installations de Dominique Rousseau, l’affinité se décline par rhizomes, plutôt à l’horizontale, sur papier, sur fibres ou sur tout type de matériaux éphémères qui se transforment en lichens ou en vestiges organiques. Une prolifération baroque volontiers végétale qui fouille l’infiniment petit. Le point commun entre Yo Marchand et Dominique Rousseau est sans nul doute l’empreinte. Pour Yo Marchand, ces traces mémorielles émergent par « imprégnations », par l’intégration de lettres ou d’images imprimées au sein de la peinture à l’huile. Une alchimie complexe où l’iconographie choisie procède sur toile à ses transmutations intérieures. Chez Dominique Rousseau, l’empreinte a quelque chose de matriciel et s’apparente à un cocon refermant mille et une vie microscopiques. Pour ces deux artistes, l’affinité est primordiale dans le sens où elle nous relie à ce qui nous dépasse. Elle participe en outre à une vaste cosmogonie, à une célébration de l’infini qui conjure l’érosion du temps par ses élans ascensionnels.
Reportage de Robert Guinot paru dans Massif Central Magazine en mars-avril-mai 2018
Article paru dans
la Gazette Drouot du 2 février 2018
Exposition
YO MARCHAND
« Affinities »
Oeuvres récentes
Galerie Claudine Legrand
Du 25 janvier au 10 février 2018
49 rue de Seine. 75006 Paris.
Foire d’Art contemporain Art Up
Du 15 au 18 février 2018
Lille Grand Palais. 1 boulevard des Cités Unies
59777 Lille-Euralille France
En art, et plus encore en peinture, tout est une question d’affinités. Affinités chromatiques, affinités sensorielles, affinités tactiles sont autant d’indices révélateurs pour apprécier la dimension et la singularité d’une œuvre. D’où l’importance conférée à la couleur. D’où aussi cette réflexion de Mark Rothko sur les tenants et les aboutissants de cette communion silencieuse : « Une peinture vit par l’amitié, en se dilatant et en se ranimant dans les yeux de l’observateur sensible. » Un lien puissant se crée ainsi à notre insu entre un tableau et l’œil qui le regarde. Et la couleur n’échappe bien évidemment pas à ce liant, à ces affinités créatives et à ces résonances organiques que Baudelaire compara jadis à une mélodie non dite. Pas d’aventure picturale sans cette alchimie secrète, cette première approche où la subtilité d’un médium côtoie l’intensité d’un pigment.
C’est d’ailleurs en théoricien de la couleur que Goethe donne au mot « affinité » toute sa raison d’être. On parle dès lors d’affinités « électives » et cette attraction sélective devient un concept philosophique à part entière. En histoire de l’art, les affinités côtoient l’idée de musée imaginaire et l’apprentissage de l’œil se fait à partir de comparaisons visuelles. Du côté des plasticiens, les affinités entre formes, sons et couleurs donnent lieu à de multiples installations. En figuration, les affinités narratives font place à la toute puissance de l’image présumée réelle. Pour les pionniers du groupe Supports-Surfaces, l’affinité des matériaux choisis est création en soi. Enfin, dans le registre de l’abstraction construite, les affinités colorées s’organisent au gré de l’ombre et de la lumière. C’est le cas de l’Outrenoir de Soulages ou des variations chromatiques d’un Sean Scully. Dans l’œuvre de Yo Marchand, les affinités entre lignes et couleurs contribuent à la plénitude du regard. La superposition de plusieurs couches de pigments offre ainsi à la toile une certaine profondeur de champ. Lorsqu’on s’en approche, la surface peinte s’ouvre à des lumières sous-jacentes. Lorsqu’on s’en éloigne, d’autres nuances apparaissent. La couleur devient forme et, ce faisant, instaure un nouvel espace-temps. Il en ressort une réelle présence picturale, une verticalité silencieuse qui absorbe et capte le regard du spectateur par ses aplats énigmatiques.
Dans ses Affinities, Yo Marchand poursuit sa réflexion sur le primat de la couleur. Ses rouges et ses bleus tendent vers plus de sérénité. Ses mauves s’imprègnent d’outremer ou de cobalt. Ses accompagnements graphiques se jouent des lettrines du temps présent. Ses alliages d’étain, d’or ou d’argent s’illuminent de minces cicatrices de lumière, de différents jeux de matière, de fines ligatures et de tracés au couteau qui suivent d’instinct leur propre gestuaire. Enfin ses noirs, ses gris et ses blancs accueillent d’autres affinités latentes, affinités intérieures patiemment reconquises, affinités consenties aux cartographies de l’infime, affinités spatio-temporelles qui émanent de la surface peinte et révèlent peu à peu l’avant et l’après-vie du geste créateur. Car, bien avant d’être contemplée, la couleur se veut, ici, contemplative. Et bien avant de se présenter au regard, l’affinité chromatique est d’abord énergie motrice, élan de la pensée qui s’y projette. Ce qui surgit devant nos yeux n’a jamais été plus expressif et l’unité qui se déploie de toile en toile, dévoile toute sa syntaxe évocatrice.Tel un espace miroitant, chaque œuvre de Yo Marchand s’avance alors vers nous dans l’atelier des jours. Son rythme ascensionnel, ses mouvements de lumière, ses inflexions initiales, ses préludes à l’azur, ses verticalités soudaines, ses audaces solaires, sa soif d’absolu et son désir d’infini irradient de leur seule présence et offrent une bien belle réponse à l’acte de voir… Un cheminement initiatique qui fait écho aux secrètes vibrations de la peinture.
Les 14 janvier et 20 janvier 2018, les œuvres récentes de Yo Marchand, exposées à la galerie Claudine Legrand, ont été présentées en avant première dans l’émission Thé ou café, le magazine culturel présenté sur France 2 par Catherine Ceylac :
Pour voir en replay l’émission Thé ou café du 14 janvier consacrée à Charles Aznavour :
https://www.youtube.com/watch?v=hTrOKB-vAAM
Pour revoir l’émission Thé ou Café du 20 janvier consacrée à Yves Rénier :
https://www.youtube.com/watch?v=geTWz4ZT9Hg
En janvier 2018, Yo Marchand a été l’invitée de Godjo TV. Pour revoir ce reportage dans l’atelier vous pouvez cliquer sur ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=5XUEHExpI7o
A lire... le très beau reportage de Robert Guinot, paru dans Le Journal du Centre le 13 décembre 2015
Exposition " Les cantates de l'infini"
Oeuvres récentes de
YO MARCHAND
Du 10 Novembre au 1° décembre 2015
Vernissage le mardi 10 novembre, à partir de 18 heures.
Galerie Claudine Legrand
49 rue de Seine. 75006 Paris.
« Le langage de la peinture a une syntaxe » déclare volontiers Yo Marchand qui voit dans cette recherche le signe d'un « essentiel invisible » et fait du questionnement de la toile « le partage de la solitude avec l'autre ». Son « Prélude au gris de Payne » nous a déjà initiés à l'étendue de ses territoires chromatiques. Ses « Cantates de l’infini » nous montrent que la toile - dans son espace même - est avant tout support de recherche et de méditation, que cette contemplation trouve son unité de temps, de lieu et d'action au sein de la couleur. Couleurs révélatrices de l'oeuvre en devenir. Couleurs cosmogoniques, sous-jacentes à l'intuition créatrice. Couleurs données dans le mouvement du tracé et l'élaboration des formes. Couleurs polyphoniques ou résolument monochromes, qui se présentent comme l'affirmation d'un monde à la fois matériel et immatériel. Couleurs incandescentes, mono-pigmentaires et irradiant d'une indéniable présence. Bien plus qu'un simple médium, la couleur marque le temps du regard et, dans le cas présent, nous révèle toute une géographie tactile, faite de surfaces lisses ou striées, de bandes verticales, patiemment travaillées au couteau, de territoires premiers reconquis dans leurs gestes pléniers. D’une partition colorée à l’autre, il suffit parfois de la plénitude d'un bleu, de l'éveil d'un rouge ou de l'éclat de l'étain pour créer un lien entre l'idée et la substance. Chez Yo Marchand, la couleur est habitée d'une force peu commune et affirme de toile en toile sa singularité d'être. Lieu de tous les possibles, cet espace de pensée ouvre les yeux du spectateur vers de somptueuses mises en lumière et vers un horizon de liberté qui n'est au fond que l'aventure même de la peinture.
Galerie Claudine Legrand
49 rue de Seine. 75006 Paris.
Tel : 01 43 25 96 60
Email : gal.legrand@wanadoo.fr
Contact presse : valere-marie@wanadoo.fr
L’exposition a été présentée en avant-première, sur France 2, le samedi 17 octobre, dans l’émission “Thé ou café”.
La Néoménie des saisons
de
YO MARCHAND
(poésie)
vient de paraître
aux Éditions alfAbarre
(Collection « Paroles nomades ». Janvier 2015)
Jour de fête en Grèce, à Rome et en Égypte ancienne, référence liturgique dans le calendrier hébraïque, la néoménie désigne à la fois la nouvelle lune et le premier jour du mois. C’est dans le prolongement du regard, dans l’espace mental de la toile et au gré de ses saisons intérieures que Yo Marchand nous restitue toute la beauté de ce jour initial. Au fil des pages, chaque poème part à la rencontre d’une « cinquième saison » qui nous met en présence d’un instant créateur. Saison à l’écoute du vivant et de l’accomplissement de soi. Saison de l’atelier et de la maturation des couleurs. Saison de l’identité retrouvée à méditer et à transmettre sur la marelle du temps qui passe. Composée en deux styles bien distincts – l’abstraction poétique et la prose méditative - La néoménie des saisons instaure mille et une résonances entre nature et peinture, visible et invisible, éphémère et éternité. Un rare bonheur d’écriture (et de lecture) qui nous initie à l’unicité de l’acte de voir. Une poésie picturale où chacun peut faire sa moisson de rêveries métaphysiques et d’inspirations solaires. Une mélodie de l’infime cueillie au plus près de la vie.
jeudi 7 novembre 2013, à partir de 18 heures
vernissage de l’exposition
YO MARCHAND
Exposition du 7 au 26 Novembre 2013
GALERIE CLAUDINE LEGRAND
49, Rue de Seine - 75006 Paris
Tél - Fax. 01 43 25 96 60
Du mardi au vendredi de 14 h à 19 h
Samedi de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h
Publication
aux éditions Mémoire Vivante
(12, rue Lacuée. 75012 Paris)
de la Vision créatrice de Yo Marchand
ou le codicille de l'Intuition
Un essai écrit par l'artiste
Illustré de dessins et d'oeuvres récentes.
Les oeuvres de YO Marchand ont été présentées en avant-première
dans l'émission "Thé ou café" du 18 février 2012
présentée par Catherine Ceylac sur France 2
Les éditions Mémoire Vivante publieront dans le courant de l’année 2012 le second volume des carnets d’Atelier de Yo Marchand.
Par Marie. C. Aubert
Yo Marchand "Partitions musicales"
Au fil du temps, il semble que l'art de ce peintre tende toujours vers la rigueur
tempérée et animée par un chromatisme vivant et porteur de cette chaleur
humaine qui habite Yo Marchand. Les oeuvres exposées à Montluçon révèlent
un approfondissement toujours plus intense de sa réflexion, ce souci permanent
de dire l'essentiel.
Structurée de verticales et d'horizontales porteuses de vibrations de couleurs
subjectives souvent joyeuses, avec des transparences par endroit, dans un espace
bi-dimensionnel, ses toiles obéissent à un processus de méditation continu,
habitées d'une forte concentration intérieure.
Yo Marchand paraît tenter d'exprimer "le fini et l'infini" un souhait
de Rothko, dont elle est proche, dans une concision voulue.
Ainsi, toujours fidèle à sa démarche reprenant
sans-cesse son questionnement sur l'être, sur la vie,
elle suit son chemin, exigeant à travers une création
renouvelée dans laquelle demeurent les rythmes construits
porteurs de vie et de silence.
Nicole Lamothe