Jadis, l'activité dans la forge était très diversifiée : forgeron, maréchal-ferrant,cloutier, armurier ...
Chaque fer à cheval était forgé par ses soins avec les restes de métal. Chacun des sabots de chaque cheval étant différent, un travail précis est indispensable.
Aux fers à cheval, il faut ajouter clenches et gonds de portes et de fenêtres, clous de charpente, pointes diverses, outils de l'agriculteur ...
De nombreux récits rappellent les lourdes contributions que, particulièrement, le forgeron devait assurer lorsque l'ennemi occupait le pays et que le forgeron et son compagnon se tenaient à la forge et à l'enclume pour satisfaire les exigences en fers.
Outre son compagnon, la plus précieuse et fidèle aide du forgeron était le chien qui, dans la roue, permettait d'actionner le soufflet. Une torture pour la bête ! Une facilité pour le forgeron dont le marteau résonnait du matin au soir.
Par sa clarté et sa chaleur, la forge était devenue le lieu de bavardage favori des hommes du village. Les discussions y étaient animées et déjà on pouvait s'y inquiéter de la situation nationale ou internationale.
Mais le forgeron était aussi le vétérinaire du village, le dentiste et souvent le juge de paix.
Gens vagabonds et sans aveu ? Mais prestige d'un métier du feu !
d'après un texte de M. Alphonse Wack