QUESTIONS DIVERSES

Combien de temps peut durer une séance ?

Il n'y a pas de durée prédéfinie. Tout va dépendre de la profondeur de la blessure qui provoque l'état de mal être. En général, une séance de thérapie dure entre 1 heure à 1 heure 15.

Faut-il plusieurs séances ?

D’une manière générale, et purement indicative, le nombre de séances peut varier de quelques unités pour les psycho traumatismes simples (agression à l'âge adulte, accident unique, etc...) à plusieurs dizaines de séances pour les expériences traumatiques anciennes ou répétées (abus sexuels répétés dans l’enfance, violence physique ou verbale, etc....).

A partir de quel âge la thérapie peut-elle être pratiquée chez l'enfant ?

En général à l'âge où il arrive à se remettre dans une situation de stress (environ 7-8 ans).

Dans certaines situations difficiles (pleurs récurrents, difficultés d'endormissements, etc...), la thérapie peut être utilisée sur un bébé.

Quels sont les effets négatifs ?

Après la fin de la séance, le re-traitement de l’information émotionnelle liée à l’incident qui a été évoqué peut continuer de se faire par lui-même. Des rêves, d’autres souvenirs, d’autres émotions inhabituelles peuvent se manifester. C’est généralement un signe qu’un travail en profondeur est en train de se faire.

Est-ce que le traumatisme sera revécu avec autant d'intensité ?

Quand il y a un niveau élevé d’intensité, il dure seulement pendant quelques instants et diminue ensuite rapidement. S’il ne diminue pas rapidement de lui-même, le praticien a été formé pour aider à le faire descendre.

Avant de commencer une séance de thérapie, la technique du "point d'ancrage" (PNL) a été mise en place, permettant ainsi de soulager immédiatement une détresse qui s’avérerait trop intense.

En l’absence de toute prise de conscience par le patient de son « traumatisme originel », comment cette technique opère-t-elle et trouve-t-elle son efficacité ?

La thérapie part du principe que tous les souvenirs dans le cerveau sont connectés les uns aux autres, même si ces connexions ne sont pas conscientes ou verbales.

Au cours du traitement, il est donc possible d’accéder à des souvenirs du passé qui sont principalement représentés par des sensations physiques du corps, et non par une « histoire » qui pourrait être racontée avec des mots.