I-Le fonctionnement des gonades mâles et son contrôle hormonal
Activité 1 : contrôle hormonal (syndrôme de Kallmann)
L'analyse d'un grand nombre de données montrent que le fonctionnement des testicules est sous le contrôle d'hormones. (voir correction act 2 en pièce jointe en bas de la page)
Ce que je retiens :
Les testicules ont une double fonction :
spermatogenèse (fabrication de spz) : fonction contrôlée par les cellules de Sertoli dans les tubes séminifères.
fabrication de testostérone par les cellules de Leydig (elle agit sur la spermatogenèse et sur les caractères sexuels secondaires).
Ces fonctions sont contrôlées par des hormones de l’axe hypothalamo-hypophysaire :
La GnRH sécrétée par les neurones de l’hypothalamus déclenche la sécrétion de 2 hormones par l’hypophyse :
LH : qui stimule les cellules de Leydig
FSH : qui stimule les cellules de Sertoli
La testostérone contrôle à son tour l’axe hypothalamo-hypophysaire : on parle alors de rétrocontrôle*.
En vidéo :
TP 2 : homme stérile
Description lame de testicule normal en vidéo
Cette coupe montre le testicule d'un homme stérile. Il n'y a pas de spz dans la lumière du tube séminifère et sa structure est désorganisée mais les cellules de Leydig sont présentes. Nous savons que la fabrication des spz se déroulent dans le tube séminifère : les cellules de la paroi (à 2n chromosomes) subissent plusieurs divisions afin de devenir des spz (à n chromosomes).
II-Le fonctionnement des gonades femelles et le contrôle hormonal
TP 3 : synchronisation des cycles utérin et ovarien
Les cycles chez la femme sont toujours organisés de la même façon : le 1er jour du cycle est le 1er jour des règles, l'ovulation a lieu 14 jours avant les règles suivantes. Seule la durée de la phase pré-ovulatoire varie.
Résultats attendus :
Lors de la 1ère phase du cycle (avant l'ovulation) , l'ovaire est un phase folliculaire. Les ovocytes sont entourés de cellules folliculaires (Ovocyte + cellules folliculaires = follicule) et entament leur maturation. Le follicule le plus mature expulse son ovocyte au moment de l'ovulation. Pendant ce temps l'utérus est en phase prolifératrice : l'endomètre est mince et s'épaissit petit à petit.
Lors de la 2ème phase du cycle (après l'ovulation), l'ovaire est en phase lutéale. L'ovocyte a été expulsé et le follicule se transforme en corps jaune qui occupe quasiment tout l'ovaire. L'utérus est en phase sécrétrice : son endomètre est très épais, il est prêt pour accueillir un éventuel embryon.
Merci Hélène et Juliana pour votre travail :
Et en vidéo ça donne quoi?
Act 3 : La régulation des cycles chez la femme
L'analyse d'un grand nombre de données montrent que les cycles de l'utérus et de l'ovaire sont sous le contrôle d'hormones. (voir correction act 3 en pièce jointe en bas de la page)
En vidéo :
Ce que je retiens :
Le cycle menstruel correspond à l’ensemble des phénomènes physiologiques cycliques observés au niveau de différents organes chez la femme entre 2 périodes de menstruation (règles)Le cycle ovarien peut être divisé en 2 phases séparées par l’ovulation :
- la phase folliculaire qui correspond à l’évolution du follicule* ovarien : le follicule atteint sa maturité avant l’ovulation.
- la phase lutéale qui fait suite à l’ovulation : après l’ovulation le reste du follicule se transforme en corps jaune.
Les ovaires ont 2 rôles :
- elles sécrètent des gamètes (ovocytes ou ovaires) dans le milieu extérieur
- elles sécrètent des hormones dans le sang :
• les œstrogènes dont l’œstradiol : sécrétées par les follicules ovariens.
• la progestérone sécrétée par le corps jaune.
Les sécrétions des hormones ovariennes sont cycliques. Elles imposent un fonctionnement cyclique des organes sur lesquelles elles agissent comme le cycle de l’utérus.
L’hypothalamus contrôle le fonctionnement de l’hypophyse par une hormone : GnRH qui est libérée de façon pulsatile.
Sous l’action pulsatile de la GnRH, l’hypophyse sécrète LH et FSH et contrôle ainsi le fonctionnement des ovaires.
La libération de GnRH est contrôlée par le taux plasmatique variable des œstrogènes et progestérone qui exercent un rétrocontrôle sur l’hypothalamus et donc sur la sécrétion de FSH et LH :
Ø En phase folliculaire
- En début de phase folliculaire : la FSH stimule le développement des follicules.
Le taux d’œstrogènes est faible, il exerce un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.
- En fin de phase folliculaire : le follicule s’accroît et sécrète de plus en plus d’œstrogènes ⇒ la quantité d’œstrogènes devient importante. Le taux élevé d’œstrogènes exerce un rétrocontrôle positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire et déclenche le pic de LH qui provoque l'ovulation.
Ø En phase lutéale
- Les cellules lutéiniques du corps jaune sécrètent la progestérone.
La progestérone et le faible taux d’œstrogènes exercent un rétrocontrôle négatif : le corps jaune régresse.
- L’endomètre n’est plus stimulé par les hormones ovariennes et se desquame : cela provoque les règles.
III-Savoir contrôler son désir d’enfants : les méthodes de contraception et de PMA
Lien vers le mur pour préparer votre exposé oral :
Vos diaporamas
Contraceptions :
Méthodes naturelles : ces techniques ne fonctionnent pas, le taux de grossesses non désirées est très important.
Mettre fin à une grossesse :
La procréation Médicalement Assistée :
Les méthodes de contraception permettent d'éviter d'avoir un enfant lors des rapports sexuels, les techniques de PMA (Procréation Médicalement Assistée) permettent d'aider les couples infertiles.
Les méthodes de contraception
Les méthodes de contraception permettent d'éviter d'avoir un enfant lors des rapports sexuels. Ces méthodes sont de plusieurs types :
Les méthodes hormonales permettent la maîtrise de la procréation en modifiant le cycle hormonal naturel :
Les pilules qui contiennent œstrogènes et progestérone bloquent la stimulation de l'ovaire par l'hypophyse (on est dans un rétrocontrôle négatif identique à celui qui se met en place lors de la phase lutéale). Le principe est identique pour le patch ou l'implant. Certaines pilules agissent en plus en diminuant l'épaisseur de la muqueuse de l'utérus (la nidation devient alors impossible) et en épaississant la glaire cervicale (le passage de spz est altéré).
La pilule du lendemain contient de fortes doses d'hormones qui bloquent l'ovulation ainsi que l'épaississement de l'endomètre. L'efficacité de cette méthode diminue dans les 2 jours qui suivent le rapport sexuel.
Le stérilet (ou DIU pour Dispositif Intra-utérin) est un mode de contraceptif à cheval entre les méthodes hormonales et mécaniques. Ce sont des objets placés dans l'utérus de la femme qui ont 2 types d'action :
Les stérilets hormonaux inhibent le développement de la muqueuse et la glaire cervicale empêchant le passage des spermatozoïdes et la nidation.
Les stérilets au cuivre détruisent les spz.
Les méthodes mécaniques bloquent le passage des spz : c'est le cas des préservatifs, du diaphragme,et de la cape cervicale.
L'IVG : l'interruption Volontaire de grossesse
L'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse est basée aussi sur la régulation hormonale du cycle de la femme. Les cachets contiennent une molécule, la RU-486, qui bloquent les récepteurs utérins de la progestérone. L'utérus se retrouvent alors comme s'il était en début de cycle et les règles apparaissent ce qui expulse l'embryon.
Cette méthode pose des questions éthiques car il s'agit ici de mettre fin à une grossesse qui a débuté, la loi français l'autorise jusqu'à la fin de la 5ème semaine de grossesse, soit 7 semaines après le début des dernières règles. L'IVG chirurgicale elle est autorisée jusqu’à la 12ème semaine de grossesse soit 14 semaines après le début des dernières règles.
La PMA
Plusieurs causes peuvent être responsables d'infertilité :
Chez la femme :
- une mauvaise régulation hormonale chez la femme bloquant l'ovulation
- un problème d'obstruction des trompes
- une malformation de l'utérus
Chez l'homme :
- un taux trop faible de spz
- des spz malformés qui ne se déplaceront pas correctement;
Des techniques existent pour aider les couples qui rencontrent ce problème, ce sont les techniques de PMA.
- stimulation ovarienne : un traitement hormonal permet de stimuler l'ovulation.
- l'insémination artificielle : le sperme du conjoint ou d'un donneur est placé directement dans l'utérus facilitant ainsi le déplacement des spz qui seraient peu mobiles;
- la FIVETE (Fécondation In Vitro avec Transfert d'Embryons) : les ovocytes sont prélevés dans l'ovaire de la femme et les spz de l'homme sont récupérés. Ils sont mis en contact en laboratoire, la fécondation a donc lieu en dehors du corps de la femme. L'embryon formé est implanté directement dans l'utérus de la femme. cette technique permet de régler les problèmes de trompes bouchées ou de spz trop peu nombreux ou trop peu mobiles. nb : une stimulation ovarienne est nécessaire avant la ponction ovocytaire.
- FIVETE avec ICSI : la fivete peut être accompagnée d'une ICSI. Dans ce cas, les spz sont injectés directement dans l'ovocyte par une micropipette.
Pour en savoir plus consulter le tableau collaboratif que vous avez réalisé en classe
IV- Les bases physiologiques du plaisir
►Chez la plupart des mammifères l’activité sexuelle n’est possible qu’à certain moment du cycle. Chez la femme l’activité sexuelle semble indépendante de la sécrétion des hormones car on n'observe pas de variation de la quantité des rapports sexuels au cours du cycle. La libido semble être liée à un contrôle cérébral.
J’observe que lorsque l’on implante une électrode dans le septum (structure cérébrale) le rat meurt de faim et d’épuisement à force d’appuis compulsifs sur la pédale donc le septum semble être une structure impliquée dans le plaisir (et même la dépendance).
Des études ultérieures ont montré que plusieurs zones du cerveau étaient impliquées dans la circuit de récompense. Dans ces zones les communications se font grâce à des neurones à dopamine. Certaines drogues ou la nicotine perturbe les neurones à dopamine. La sensation de plaisir éprouvée lors de la consommation de ces drogues provient de ce mécanisme.
Ce que je retiens :
Des expériences menées chez les rats montrent qu’une satisfaction procurée par certains comportements induit une grande motivation à les réaliser de nouveau. On parle de comportement renforcé. On observe que la stimulation expérimentale de zones précises du cerveau induit le renforcement du comportement. Ces régions cérébrales appartiennent au « système de récompense ».
Chez l’Homme, on observe que des stimulations d’ordre sexuel activent les régions cérébrales du système de récompense. Le neuromédiateur activé alors est la dopamine (appelée aussi l’hormone du plaisir).
Le comportement sexuel est donc en partie lié au désir de retrouver des sensations agréables en activant les systèmes de la récompense, néanmoins le plaisir sexuel implique des processus cérébraux bien plus élaborés (mémoire, langage, imagination etc.)
Manger, boire ou se reproduire sont toutes des activités essentielles pour la survie de l’individu et de l’espèce. Ces comportements sont toujours associés à de fortes sensations de satisfaction.
Un véritable circuit de la récompense s’est donc développé pour favoriser ces comportements reliés à nos besoins fondamentaux.
CEPENDANT, chez l’Homme, la seule biologie ne peut à elle seule expliquer les sentiments amoureux, de désir et de plaisir ; son comportement sexuel est influencé par d’autres facteurs, cognitifs, affectifs et culturels…