Illusion d'optique : voyez-vous une jeune femme ou une vieille femme?
Problématique : Dans les cas des illusions d'optique nous voyons tous la même chose (la même image se forme sur la rétine) et pourtant notre perception est différente. Comment l'expliquer?
I- Les voies visuelles
Activité 3
Les expériences de section analysées en classe vous sont présentées ici
Les voies visuelles
Source : banque de schémas (académie Dijon)
Le message nerveux issu de la rétine est acheminé au cerveau par les nerfs optiques. Au niveau du chiasma optique où convergent les 2 nerfs optiques, les fibres nerveuses issues de la rétine nasale se projettent dans l’hémisphère cérébral opposé tandis que celles issues de la rétine temporale se projettent dans l’hémisphère cérébral situé du même côté. L’extrémité occipitale du cerveau qui reçoit les fibres nerveuses issues de la rétine est appelé cortex primaire visuel (aire V1).
II- Le rôle du cerveau dans la perception visuelle
1°) La communication entre les aires cérébrales
TP 3 (partie 1)
L’arrivée des messages nerveux au niveau de l’aire primaire ne suffit pas à avoir une perception visuelle. Les informations nerveuses sont traitées par des aires voisines (au moins cinq) qui gèrent les différentes caractéristiques d’un objet comme la couleur, le mouvement, les formes géométriques.
La perception visuelle résulte d’une intégration de l’ensemble des messages traités par les différentes aires corticales de la vision.
La reconnaissance d’un objet d’un visage nécessite une collaboration entre les aires visuelles et la mémoire.
2°) Les hallucinations dues au LSD
TP 3 partie 2
On visualise grâce au logiciel Rastop les molécules de LSD et de sérotonine. La sérotonine est un neurotransmetteur impliqué dans la vision. Le LSD a une partie de sa structure identique à la sérotonine, cette partie pourra se fixer au même récepteur que la sérotonine.
Les neurones communiquent entre eux grâce aux synapses. Le message électrique véhiculé le long de l’axone du neurone présynaptique produit la libération d’une molécule (le neurotransmetteur) au niveau de la fente synaptique. Ce neurotransmetteur se fixe sur le neurone post-synaptique ce qui donne naissance à un nouveau message électrique.
Certaines substances ont une structure très proche des neuromédiateurs naturels impliqués dans la vision. Ces drogues ont un effet hallucinogène en déformant la perception visuelle. Les effets à long terme de l’usage répété de ces substances n’est pas sans conséquence.
III- La plasticité cérébrale et la vision
Act 4
Extrait Manuel 1S Belin
On observe que lorsque l'aire primaire visuelle (V1) est perturbée par un champ magnétique les personnes non-voyantes reconnaissent moins bien les caractères du braille, cela montre que l'aire V1 est utilisée par les non-voyants à une autre fonction que la vue.
Lorqu'on prive un voyant de la vue et qu'on lui apprend le braille on observe qu'au bout du 5ème jour son aire V1 va s'activer, les aires visuelles peuvent donc servir à d'autres fonctions en fonction de l'apprentissage. On remarque que lorsque l'apprentissage cesse l'aire visuelle retrouve sa fonction initiale.
Extrait manuel SVT Belin 1S
On observe que lors de l'apprentissage de nouvelles connexions se créent entre les neurones. Cela explique la plasticité cérébrale.
Ce que je dois retenir :
La disposition des aires cérébrales est innée, la similitude de disposition de l'aire V1 chez l'Homme et le singe suggère des liens de parenté. Cependant le fonctionnement de nos aires cérébrales va être lié à nos expériences et nos apprentissages. Ainsi une aire cérébrale peut intervenir dans une fonction qui n'était pas la sienne à l'origine à force d'être sollicitée : ce phénomène est appelée la plasticité cérébrale. Elle est due à la possibilité qu'ont nos neurones de modifier pendant toute la vie leurs connexions.
Bilan général du chapitre 2 sur la vision
Source: http://marc.hallonet.free.fr/vision/
Pour réviser en vidéo :
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