La résistance d’un conducteur dépendra
– De sa température.
– De sa longueur et de son diamètre.
– De sa nature.
– De la fréquence
L’argent est meilleur conducteur que le cuivre.
Dans un conducteur, il y a des électrons libres.
La température agite les électrons libres.
Les électrons libres circulent à 40 cm /h.
Et d’autant plus vite que le courant est élevé.
L’information avoisine la vitesse de la lumière dans le conducteur.
Seuls les supraconducteurs n’ont pas de résistance.
Il existe, en 2021, des supraconducteurs aux environs de -50°C et en dessous.
Le courant est un débit de charges électriques.
Et i = dq / dt.
Si un courant est trop élevé, il va chauffer le circuit, jusqu’à créer un incendie.
Le fusible doit fondre avant l’incendie.
Il existe 2 types de fusible, le lent et le rapide (F).
En général les conducteurs électriques sont aussi de bons conducteurs de chaleur.
La résistance en fonction de la température
-2 Une résistance 40 ohms à 20°C, qu’elle sera sa résistance à 0°C si a = 3*10-3.
R20° = R0° (1+3*10-3 * 20) (le niveau ° le plus bas à droite)
R0° = R20° / (1+3*10-3 * 20)
R0° = 40 / (1+3*10-3 * 20) = 37,74 ohms.
Preuve → R20° = 37,750° (1+3*10-3 * 20) = 40 ohms.
-3 Une ligne électrique en 2,5 mm² de cuivre de 5 m , qu’elle sera sa résistance !
Et à -10°C qu’elle sera sa résistance ?
R20 = 1,7 * 10-8 * 10/(2,5*10-6) = 6,8 * 10-2 = 68 *10-3 = 68 m W.
R -10 = 68 / (1+3,8*10-3 * 30) = R0 = 68 / (1+3,8*10-2 * 3) =
R -10 = 68 /1,114 = 61 mW.
Les valeurs possibles des résistances
Des résistances en série s’ajoutent.
Des résistances en parallèle
Des résistances de précision métal film 1%
Elles sont souvent fabriquées à la manière des résistances à couche de carbone,
mais le carbone est remplacé par un conducteur métallique.
Cela se traduit par une meilleure stabilité en température entre 50 et 100 ppm/K,
des tolérances plus serrés entre 2 et 0.5%.
La linéarité et la stabilité de ces résistances sont appréciées lorsque la valeur de la résistance est critique.
Elle possède souvent un corps bleu ou gris mais cela n'est ni systématique ni normalisé.
Il y a aussi des résistances de 1 W à couche d’oxyde métallique à 5 %.
De tension 300 v max. (plus pour la puissance).
Il y a aussi des résistances bobinées pour des puissances de plus de 2 watts.
P(W) L(mm) D(mm)
5 à 10 mW/mm2
1/8 3,2 1,5 1/4 6 2,3 1/2 9 3 1 11 4 2 15 5 3 17 6 5 24 8
voir le site pour les autres résistances smd
Le bruit thermique, généré par le passage d'un courant dans la résistance,
est également nommé bruit de résistance,
nommée bruit Johnson ou bruit de Johnson-Nyquist.
Il est le bruit produit par l'agitation thermique des électrons dans une résistance
électrique en équilibre thermique.
Le bruit thermique est un bruit blanc dont la densité spectrale de puissance
dépend uniquement de la valeur de la résistance.
Le bruit thermique peut être modélisé par une source de tension
en série avec la résistance qui produit le bruit.
Le bruit thermique dépend de la technologie employée
pour fabriquer la résistance (carbone, céramique, couche métallique).
La valeur moyenne de la tension du bruit vaut 0, mais pas sa valeur efficace.
La tension de variance est au carré.
Cette variance dépend de la température en °K, de la valeur de la résistance,
de sa bande passante et de la constante de Boltzmann KB.
KB = 1,3806 * 10-23 J/K.
Elle a la même valeur pour toutes les fréquences,
la courbe en fonction de la fréquence est plate.
Il a des résistances variables
Les potentiomètres linéaires et logarithmiques.
Les thermistors comme CTP et CTN.
La CTN à coefficient de température négatif.
La CTP à coefficient de température positif.
La LDR photorésistance, le 10M dans le noir et 10 R en éclairement.
La VDR, les varistors