Historique des églises

Brève description historique des églises

Eglise Notre Dame de Lacapelle-Marival

Selon les origines, une chapelle Notre Dame est mentionnée en 1146 (La capelle) comme annexe de l'église de Saint-Maurice. Elle était d'architecture romane.

Après la construction du château (XIIIe s.) , la chapelle fut agrandie et les Seigneurs demandèrent à y être enterrés.

L'église gothique apparaît au XVe s. puis vers la moitié du XIXe s. elle est modifiée et agrandie. C'est ainsi qu'elle se présente à nous aujourd'hui.

L'église est essentiellement un lieu de célébrations chrétiennes sous la responsabilité du curé, assisté d'animateurs et de délégué(e)s paroissiaux.

Vous pouvez vous y rendre pour prier ou pour la visiter. Elle est ouverte chaque jour de 9h. à 17h. La Messe dominicale y est célébrée le dimanche à 11h.

Eglise Saint - Maurice - en - Quercy

C'est une très jolie église romane du XIIe s. remaniée après la guerre de cent ans.

A l'opposé du choeur actuel (qu'on voit sur l'image), une partie de l'ancienne église romane a été conservée. On peut y admirer des chapiteaux romans historiés.

Des célébrations ont lieu régulièrement dans cette église le jeudi de l'Ascension, dans la semaine de la Toussaint, et pour différents anniversaires. Si vous souhaitez la visiter, veuillez demander qu'on vous l'ouvre en sollicitant M. Marc Destruel, qui habite le village du bouyssou, commune de St-Maurice.

La célébration de la fête patronale (Saint Maurice) a lieu chaque année, le quatrième dimanche de septembre et rassemble une grande partie des habitants de la commune.

Eglise Saint Pierre de Molières

Cette église, dont la nef a été refaite après la guerre de cent ans, possède un choeur roman voûté en cul de four allongé.

Plus tard, au moment de la Réforme, le dessus de la nef fut organisé en refuge fortifié. On peut y voir encore des meurtrières, côté sud.

A voir : un très beau retable baroque, provenant de l'église des Récollets à Saint - Céré (il y fut transporté après la Révolution).

La fête votive patronale a lieu chaque année autour du 29 juin.

La Messe est célébrée les 2e et 4e dimanches du mois à 9h30.

Eglise Saint Eutrope de Leyme

A l'origine, l'église fut construite pour remplacer celle des religieuses cisterciennes (dont l'abbaye fut fondée en 1213). Le bâtiment actuel date de 1854.

En entrant dans l'édifice, on peut y voir un remarquable maître-autel baroque

(fin XVIIe s.) qui date de l'ancienne église abbatiale.

Quelques belles toiles sont également à découvrir : Annonciation, descente de croix, vénération de saint Eutrope, la Sainte Famille.

L'église est ouverte tous les jours par une employée de la Mairie.

On peut s'y rendre aussi pour prier. La Messe dominicale y est célébrée le premier dimanche de chaque mois à 9h30.

Eglise Saint Geniès d'Aynac

En arrivant dans le bourg. la magnifique église romane d'Aynac vous accueille.

On parle de l'église de " Accinnato " dans le testament du comte Raymond (961).

Le titulaire est saint Geniès, comédien martyr ou évêque de Clermont (?)

La paroisse revint ensuite au chapitre de Cahors au cours du XIe s.

Le Pape Pascal II la mentionne dans une bulle de 1106.

A la Révolution, Aynac fut érigé en canton et la paroisse rattachée à Thégra et Bio.

Aujourd'hui, on peut y admirer un bel ensemble de maître-autel et de tableaux.

La Messe est célébrée le 3e dimanche du mois à 9h30.

Eglise Saint Martin d'Espeyroux

La discrète et petite église d'Espeyroux surgit à un carrefour de villages.

Elle faisait partie à l'origine de la paroisse de Saint-Maurice.

La paroisse d'Espeyroux (lous peyroux) fut érigée en 1859 et l'église fut construite en 1862. La commune quant à elle n'apparaît qu'en 1877.

Au village de Lasvios il y eut une chapelle qui fut bâtie par demoiselle Suzanne de

Cazard et Maître Jean de Laval.

Le dernier curé d'Espeyroux, l'abbé Counord, resta jusqu'en 1963. La Messe est célébrée à Toussaint et pour la fête votive (2e dimanche de septembre).

Eglise Saint Christophe de Théminettes

En arrivant près de l'église, on est tout à coup surpris d' entrer dans le cimetière communal.

Nous sommes sur un ancien site gallo romain.

A l'origine, la première église du territoire dépendait de Fons (XIVe s.), mais pour diverses raisons, elle a entièrement disparue.

L'église actuelle serait l'ancienne chapelle du cimetière agrandie avant la Révolution et remaniée plusieurs fois depuis.

Quelques célébrations y ont lieu à la Toussaint, pour l'Immaculée Conception (8 décembre) et pour la fête votive (dernier dimanche de juillet).

L'église Saint Martin de Thémines

A l'instar de sa voisine (Théminettes), la commune de Thémines est une ancienne cité gallo-romaine. Différentes fouilles y sont encore visibles.

Une très ancienne paroisse y est mentionnée (XIe s.), ainsi que le titre de son "bénéfice" dans une charte du roi Pépin le Bref (père de Charlemagne).

On y lit que "l'église saint Christophe de Thémines appartenait à l'ancienne (et très puissante !) abbaye de Figeac".

Le bâtiment actuel date de la Réforme (XVIe s.)

Chaque année, pour les fêtes de Noël, une magnifique exposition de crèches s'y déroule durant 10 jours. A voir absolument ! Et la Messe y est célébrée la nuit de Noël.En alternance avec Aynac, la Messe dominicale a lieu le 3e dimanche à 9h30.

Eglise Saint Martin d'Anglars

En arrivant dans le bourg, on est saisi par l'importance du clocher, qui

est un bel exemple d'art roman primitif.

La nef de l'édifice à été remaniée à la fin du XVIIe s.

L''église, qui vient d'être restaurée, a retrouvé sa beauté d'antan !

Quelques cérémonies religieuses sont prévues chaque année, pour la fête patronale, la Toussaint et diverses autres circonstances.

Eglise Saint Saturnin du Bourg

Il s'agit d'une église romane fortifiée du XIIe s. qui dépendait de l'abbaye

saint Géraud d'Aurillac. Elle porte aussi le nom de Marie-Madeleine.

Le bâtiment a subi divers dommages au cours de siècles et ne sont visibles

que quelques arcatures et des chapiteaux ornés.

A proximité, on peut observer des sarcophages en pierre, témoins de

l'ancien cimetière mérovingien.

En 1969, après le départ du dernier curé André Verdier, la paroisse est

rattachée à Lacapelle-Marival.

La Messe est célébrée à toussaint et pour diverses circonstances.

Eglise Saint Martial de Rudelle

Encore un bel exemple d'église fortifiée dont l'origine remonte au Moyen-Age.

Il y avait à proximité de l'église un hôpital fondé en 1265 (détruit), qui était possédé au titre de chapellenie (le curé en était le "responsable" = commandeur). En effet, on trouve en 1480 le nom d'un curé desservant, Pierre de Nabrune qui était aussi le commandeur de l'hôpital du lieu.

Le pouillé de Dumas de 1670 porte que l'église de Rudelle dépendait de celles de

Théminettes et de Fons.

L'église actuelle est classée comme monument historique, la toiture a été remplacée par une terrasse crénelée qui rappelle sa fonction de forteresse jadis.

La Messe y est célébrée à Toussaint et pour diverses circonstances.

Eglise Saint Pierre-es-liens de Terrou

Dans une charmante commune, nichée au fond d'un paysage de collines, l'église de Terrou vous accueille.

A l'origine, le prieuré de Terrou faisait partie de l'archiprêtré de Figeac et uni à la mense de Maurs.

Il y eut des consuls à Terrou puis une communauté de protestants s'installa en 1674. En 1963, la paroisse fut rattachée à Molières.

La Messe est actuellement célébrée le 4e dimanche du mois a 9h30.

Eglise de l'Assomption de Rueyres

C'est une église romane du XIIe s. ayant appartenu à l'abbaye Saint-Martial de Limoges, puis à l'archiprêtré de Figeac en 1180.

Elle avait pour annexe l'église de Flaujac.

L'Evêque de Cahors en fit don à l'abbaye de Leyme qui la garda jusqu'à la Révolution.

Ensuite, après le Concordat de 1801, elle devint église paroissiale.

Côté sud, on remarque un petit cimetière appartenant à la famille d'Arcimoles.

Pierre d'Arcimoles fut conseiller général du Lot en 1833.

La fête votive a lieu chaque année durant le week-end de l'Ascension. A cette occasion la Messe y est célébrée comportant le rituel des rogations.

Eglise Saint-Médard de Saint-Médard Nicourby

Limite 12e siècle 13e siècle ; 2e moitié 13e siècle ; 4e quart 15e siècle ; 19e siècle

Commentaire historique :

La paroisse appartient au moins depuis 1146 à l'abbaye Saint-Sauveur de Figeac (Clary, 1986). De l'église de la fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle subsistent le chevet avec l'arc triomphal et, à l'extérieur, des vestiges de la corniche à modillons. D'après le style des chapiteaux, la voûte du choeur n'est pas antérieure à la 2e moitié du 13e siècle. Les chapelles nord et sud datent probablement de la fin du 15e siècle. La façade occidentale et la tour-clocher qui la surmonte sont du 19e siècle. Vitrail signé H. Feur Bordeaux 1895.

Eglise Notre Dame de la Nativité de Bessonies


L'église dédiée à Notre-Dame de la Natavité est construite en 1736 sur un terrain donné par Monsieur De Bessonies procureur du Roi en la cour Royale de Figeac.

La chapelle forme aujourd'hui le bas-côté et a été remplacée par une tribune dépendant du château.

Eglise Notre Dame de Gorses

Le village et son église sont cités dans la charte apocryphe de la fondation de l'Abbaye de Figeac par Pépin le Bref en 755, puis dans un cartulaire de l'Abbaye de Conques.

En 1156, l'église, dédiée à Notre-Dame, fait donc partie des possessions de l'Abbaye de Figeac.

A la fin du XIIe siècle, elle aurait été donnée à la commanderie templière fondée à Latronquière, mais certains historiens attribuent à la commanderie une origine hospitalière directe.

L"église Notre-Dame de Gorses date du XIIe siècle et même si elle a été remaniée au cours des ans elle possède encore de jolis chapiteaux.

Au dessus de l'ouverture menant à la chapelle nord, dans une niche, se trouve la statue de Notre- Dame de Verdale .

C'est celle qui fut sauvée de l'incendie de la chapelle en 1793 par un habitant de Peyrusse.

Eglise St-Julien de Cardaillac

L'église St Julien de Cardaillac a été reconstruite au XV° siècle sur les murs de l'ancien prieuré roman de St julien fondé par l'abbaye de Figeac auprès d'une source sanctifiée (attestée en 1146) et ruiné par les protestants.Une chapelle St Thomas, dans le Fort, ancienne chapelle seigneuriale attestée également en 1146 a été détruite de même par les protestants pendant les guerres de religion.Il faut signaler ici que la branche locale des Seigneurs de Cardaillac étant protestante les Cardaillac-Lacapelle étant seule restée fidèle au catholicisme. Le nom de cette seigneurie, une des plus importantes du Quercy n'apparaît qu'au Xl° siècle, c'est un document qui nous montre Hugues de Cardaillac rendant hommage au comte de Toulouse, dans l'abbaye de Moissac en 1604, mais le document est suspect.

A la fin du XI° ou au début du XII° on trouve un évêque Géraud de Gourdon.

Conservons notre Patrimoine Eglise achetée le 14 déc.1991 par l'Association"Clé de Voûte" Labathude

Eglise de l'Assomption à Labathude

Labathude possède deux églises :

L'église primitive, au village même de Labathude qui daterait du Xllème siècle et est en ruines. Elle a été abandonnée à la suite d'un long conflit, actuellement elle est en cours de restauration.

Une église récente fut construite au début du XXème siècle à la Remise, bien moins excentrée et plus accessible sur l'axe traversant la commune.

En fait, il y a 3 églises

- celle du 15e siècle démolie dont il reste un mur au cimetière de Labathude-bourg

- celle de Labathude -la Remise ND de l'assomption de 1902

- celle de Labathude -bourg (photo ci-contre) à 200m de celle qui fut démolie et qui est de 1910.

Eglise de l'exaltation de la Ste-Croix à Le Bouyssou

Le Bouyssou possède une église de style roman très austère, classée du Xll siècle.Elle n'a qu'une nef, à double travée, terminée par le sanctuaire voûté en cul de four allongé, couronné de sept arcades.

Les colonnes sont à chapiteaux ornés d'un décor en méplat de feuillage, tresses, lianes ( de tradition Carolingienne). La base des colonnes est ornée de bourrelets et torsades. Le clocher trapu, carré, avec quatre ouvertures ornées de colonnettes et de chapiteaux s'élève sur les murs de la nef. Les chapiteaux de l'intérieur non historés, sont recouverts d'entrelacs grossiers et primitifs. le mur de l'abside est orné à l'étage des fenêtres d'une rangée d"arcatures assez élégantes comme ceux des églises. En latin le nom est Buixurno, Boyssonis de buisson ou Buxorn, Boychorn, puis Bouyssou, Buxon, Boissons etc.... l'église Sainte Croix du Bouyssou était de l'archiprêtré de Figeac ainsi que celle de Mialet. Toutes deux faisaient partie de la congrégation foraine de Fons et Mialet formait une paroisse à part tandis que Saint Bressou était une seule paroisse avec Le Bouyssou. Le Bouyssou et son annexe étaient à la collation de l'évêque ainsi que la chapelle de Mialet.

Eglise St-Martial de Sabadel-Latronquière

Cette église reconstruite en 1875 dépendait de l'abbaye de Figeac.

On raconte à son sujet la légende du gouffre des cloches sur le Bervezou où, auraient été jetées les cloches de l'église, au temps jadis, pour les soustraire à des envahisseurs incroyants.

Eglise Notre Dame de l'Assomption de Labastide du Haut-Mont

La Vierge à L'enfant.

Cette Vierge à l’Enfant à l’allure hiératique est une rare statue peinte de la fin du Moyen Age, de style populaire et datant peut- être du 14e siècle. Elle est placée dans un baldaquin plus récent, peut-être du 18e siècle.

Eglise St-Martial de Sabadel_Latronquière

La paroisse appartient au moins depuis 1146 à l'abbaye Saint-Sauveur de Figeac (Clary, 1986). De l'église de la fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle

Pendant les guerres de religion (1570-1590), très disputées en Quercy, une grande partie des habitants de La Tronquière, devenus protestants s'étaient emparés du château et avaient abattu l'église paroissiale. La chapelle des commandeurs servit d'église paroissiale après le départ des Réformés (1571)

Eglise St-Jean-Baptiste de Sainte-Colombe

La paroisse de Sainte-Colombe semble avoir existé au XIV siècle.

Elle aurait appartenu à l'origine à l'Abbaye de Conques puis à celle de Figeac, mais l'église actuelle date du XIX siècle.

La légende rapporte que l'emplacement de l'église aurait été désigné par un oiseau miraculeux, légende qui est évoquée par l'un des vitraux à motif de colombe tenant un marteau.

Eglise St-Laurent de Lauresses

Un nom à la consonance des lauriers (laurus) ou de la louange (laus) Lauresses des origines latines : Laurensanis, Laurinssas, Lauressas, Lausesis , le nom formé de Laurentius, Laurent, martyr est Saint patron de l’église.Une église sur les hauteurs à la jonction de divers territoires- A 611 m d’altitude- En 1318, l’évêque de Cahors fit passer l’église de Lauresses sous la dépendance de l’abbaye de Figeac, union confirmée par le Pape en 1347 (ref Abbé CLARY,1986. Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors).- Entre 1056 environ et 1798, pendant une période la Commanderie des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem de Latronquière s’étendait jusqu’au pied de l’église de Lauresses. Une Croix de Malte marquait la limite avec le fief de Lauresses. - Avant la révolution, l’abbé « commendataire », c’est -à-dire, administrateur et non pas homme d’église, de l’abbaye de Maurs, faisait prélever la rente et la dîme par le curé de Lauresses. - En 1764, lors de la crise janséniste, juste avant la révolution, un différend se fit jour avec le « parti parlementariste », où le curé de Lauresses, Jacques Louis de Bramarie de Haute-Rive refusa le serment. Cette crise amena à l’exclusion des jésuites rivaux des jansénistes, puis le clergé redevint « agent du roi ».- En 1810, pour l’élargissement du chemin traversant le bourg, la croix de Malte fut déplacée et, adossée à l’église. - Le bénitier en pierre serait celui de l’ancienne église qui était édifiée au même endroit.- Le cimetière se situait au chevet de celle-ci. L’emprise de ce cimetière marque encore de sa forme arrondie la bordure de l’enclos au chevet de l’église actuelle, au bord de la route D29 qui traverse le bourg.- L’église actuelle porte la date 1895 sur une pierre à l’entrée extérieure de la chapelle-sud, Saint-Laurent.- Après Vatican 2, 1962-63, l’autel face au peuple fut fabriqué en bois, par M. CALMEJANE du hameau du Puech- Les dernières restaurations de l’église ont été effectuées par la municipalité conduite par le Maire Pierre LAGARDE, du vivant du dernier curé résident, Noël LACAM. Un territoire qui reçoit des curés régulièrement, au 19e et 20e siècles1867 Jean-Gabriel TAURAND, né à Lauresses, qui a commandé un vitrail portant son nom.1909 Jean-Baptiste, Émile GRÈS, qui fit édifier la sacristie, moment où la croix de Malte fut mise sous couvert probablement, année où fut également réparé le clocher. 1948 Louis DELRIEU. En témoignage de sa bonhommie, les sorties des enfants de chœur récompensés par une semaine avec sa 2CV légendaire. Il mourut en 2000.1969 Noël Lacam, tirant son prénom du jour de sa naissance le 25 décembre. Il mourut à Lauresses en 1998. Dernier curé de Lauresses. Ensuite l’église de Lauresses fut rattachée au regroupement paroissial de Latronquière.Un territoire qui a vu naître de nombreux prêtres à Lauresses au 19e et 20e sièclesAntoine MANIOLS 1829- 1882Jean-Pierre MAZARGUIL 1834-1893Joseph LACAM 1837- 1916Jean ESCOUROU 1843- 1884Antoine PARAMELLE 1844 - 1924Augustin LANDES 1845-1924Jean COSTES 1865-1920Jean TILLET 1865-1918Joseph LACAM 1866-1942Jean-Gabriel TAURAND 1866-1938Jean-Marie, Saturnin, FOUR 1868-1938Pierre-Antoine, Louis PARAMELLE 1881-1951Frédéric JAULIAC 1884-1958Clément JAULIAC 1888-1977Arsène LANDES 1891-1966Noël LACAM 1905-1977 qui a revitalisé N-D de VERDALE Amédée, Jean CAMBOU 1914-1970Gabriel CASTAGNÉ 1927, des nôtres à ce jour .Marcel CASTAGNÉ 1930 - décembre 2019Le 11 février 2020 Bernard Genot et Marie-Odile Galès-Lacaze


Eglise N.D. de la Nativité de Saint-Cirgues

*Avant 900, à la place de l’église actuelle, dominait le «château de Cézerniac», propriété du «Comte » Géraud. En témoigne le nom « Place du Fort ». Il fut détruit par les guerres de religion. A cette époque, l’église « Nòstra Dama d’Abal » (d’en bas du village) à l’angle de l’ancien cimetière dépendait du «chapitre d’Aurillac.»*En 909, le vendredi 13 octobre, mourut Saint-Géraud, en son « château de Cézerniac » (Odon de Cluny- hagiographie en 925)*Vers 935, naissance près de la «Beale (viale) de Picouti » (à St-Cirgues) de Gerbert, pape Sylvestre II, de l’An Mil à Rome, savant mathématicien. Les moines d’Aurillac repérèrent ce pâtre pour sa vivacité et assurèrent son instruction à l’abbaye.*En 1749, le dimanche 28 septembre, «3 consuls» (maires et adjoints) après réunion des paroissiens, délibérèrent pour que l’évêque permette d’agrandir l’église «Nòstra Dama d’Abal», vétuste et exiguë pour 1200habitants. *En 1855, fin de construction de l’église actuelle. L’entrée est sur la « Place du Fort ». Au-dessus, l’inscription «SAN GUIRAL» (Saint Géraud) . *En 1907, le chemin de croix, le maître-autel et la sainte-table assortis, ont été mis en place, sous l’abbé BRAS. Le maître-autel en plâtre, arbore la Cène, une gerbe de blé et un cep de vigne. Autour du tabernacle, Marie, mère de Jésus, et Véronique. Au fond du chœur, un grand vitrail de la crucifixion du Christ entouré de Marie, sa mère, et de Saint-Jean, en fond, Jérusalem et le Mont Sinaï. En haut, dans un grand oculus, Jésus le bon Pasteur avec l’agneau. Un crucifix, dont le Christ est en fonte peint en blanc, se dresse sur une croix en bois. La chaire, surmontée d’un ciel en bois sculpté présente sur son pourtour, 4 sculptures des évangélistes déployant leurs parchemins et leurs symboles : Marc (lion ailé), Luc (bœuf), Jean (aigle), Mathieu (homme). Les chapelles contiguës au chœur, sont dédiées à Saint-Joseph et au Sacré-Cœur.La 1e chapelle de la nef honore Notre Dame de la Nativité, fêtée le 8 septembre, notre patronne. L’autel est en marbre blanc, comme ceux des 4 chapelles.La 2e chapelle, est dédiée à Saint Géraud, (856–909), administrateur laïque, ni prêtre, ni moine mais pénétré de foi chrétienne, et ami de l’évêque de Cahors. Il fut canonisé pour ses actes de justice, de sainteté et les nombreux miracles survenus au cours de sa vie et, après. Il milita pour l’élévation du niveau des connaissances et de leur diffusion. C’est pourquoi, il fonda une abbaye à Aurillac, véritable centre universitaire, comprenant un hôpital. Mais aveugle, durant ses 7 dernières années, il se retira en son «château préféré de Cézerniac», (Cyriacus, Saint-Cyr, martyr du 3e siècle, devenu Saint-Cirgues) . La statue de Géraud, sur l’autel le représente debout, en tunique, un ceinturon à croix sur la boucle, soutenant sur sa main droite son abbaye, et posant sa main gauche sur son bâton de pèlerin, une couronne plus humble que celle d’un comte sur sa tête, et, ses yeux exagérément ouverts, renvoyant probablement à sa cécité. Le vitrail le montre agenouillé au « ROC DE SAN GUIRAL», solide et humble prie-Dieu, toujours là, avec à proximité un calvaire surmonté d’une croix. En témoigne, le lieu-dit cadastré : «CROIX SAINT GUIRAL», (google maps) à la sortie du bourg, sur la D29, en direction de Maurs. De ce point de vue, à 550m d’altitude, se devine son fief, de Pousthomy au sud Rouergue, au Puy Griou en Auvergne. *Après 1918, une plaque en marbre noir, pour les victimes de la 1e guerre fut apposée dans l’église. *Après 1945, une seconde plaque la rejoint pour la 2e guerre mondiale.*En 1950, débutent 28 années de cécité pour le Curé de Saint-Cirgues, l’abbé René LUGAN. Il est aveugle comme Saint Géraud, exactement 1000 ans plus tôt ! Pour poursuivre son ministère, il obtint l’accord de Rome, à condition qu'une personne qui voit, l’assiste à tous les offices. Ce que fit Alfred LACOSTE, fidèlement. *En 1972, l’autel- face-au-peuple, en noyer, fut commandé par ce même curé, René Lugan, suite au Concile VATICAN II. Il l’a dédié à Saint-Géraud ; sur le panneau central, est gravé « Le 13 octobre, jour de Saint Géraud, confesseur, comte et protecteur ; Géraud, comme un arbre du paradis, étend ses branches jusqu’aux limites de l’univers » (traduite du latin). A gauche, une coquille et un «bourdon» (bâton de pèlerin) de Saint-Jacques-de-Compostelle, dont un chemin traverse la commune de Saint-Cirgues, arrivant par le hameau de « Cavanié », passant le «pont romieu » sur le Ruisseau Noir, la Croix de Malte, et se dirigeant vers Rocamadour. *Le 5 janvier 1978, décès de ce dernier curé résidant à Saint-Cirgues, qui commémorait Saint-Géraud chaque année.*1985-90 Démolition de la sainte-table.*En 1995, Rénovations : toiture, voûte, crépis, pavés, sacristie, mobilier, installation électrique. L’église est très belle. Deux rangées de 14 bancs neufs facilitent la rotation des processions. La municipalité a réussi un tour de force grâce à un gros investissement.*En 2009, pour les 1100 ans de la mort de Saint-Géraud, une plaque-mémoire fut fixée sur le mur extérieur, par la Municipalité de Saint-Cirgues, en présence de l’évêque de Cahors des prêtres du Lot et du Cantal et de nombreux fidèles. *En 2019, le service dominical est assuré par le curé du groupement paroissial de Lacapelle-Marival et Latronquière. *Fêtes :2e dimanche de septembre, messe de la fête patronale : 13 octobre pèlerinage inter-diocésain, fête de Saint-Géraud, procession au« Roc de San Guiral »Le 28 février 2020Actualisation du texte de Jean GALÈS de 1997, par sa fille Marie Odile Galès-Lacaze, Huguette Lacoste-Sudres, Claire Fouilloux-Espinasse.. BIBLIOGRAPHIE *Odon de Cluny ;925-*Saint-Géraud d’Aurillac du Chanoine Joubert * Les domaines du Comte Géraud au pays des 4 rivières de Jacques Juillet - -*Quand Cézerniac devint Saint-Cirgues des co-auteurs Huguette Sudres et Emile Zabalète -*La revue associative semestrielle de Cézerniac Nostré Vilatgé de 1984 à 2015 - *Gerbert l’Européen acte du colloque d’Aurillac par C. Grimmer - *Gerbert petit pâtre de Saint-Cirgues sur le trône de Saint-Pierre à Rome : le pape Sylvestre II de M. Escassut - *Les Annales du Querci du chanoine Jean-François Debons -*Archives personnelles du correspondant local de presse.

Eglise St-Julien

Ste-Radegonde

Eglises St-Julien à Montet & Ste-Radegonde à Bouxal

Cette paroisse regroupée comporte 2 églises :

A Bouxal l'église Ste Radegonde qui appartenait à la commanderie de Latronquière.

A Montet l'église St Julien qui dépendait directement de l'Evêque de Cahors.

L'église de Bouxal existait au XI Verne siècle, elle fut remaniée au XVIème et au XVIIIème siècle.

Possède une belle croix sculptée.

L'église du Montet aurait été bien restaurée au XIXème siècle.

Eglise St-Brice St-Bressou

Eglise St-Martial de Mialet

Eglise St-Brice de Saint-Bressou & St-Martial de Mialet

Eglise Saint-Martial de Mialet

L'église existe au Moyen Age. L'édifice actuel est cependant le fruit d'une reconstruction intervenue en 1875-1877 avec de nombreux remplois provenant d'une chapelle.

Eglise Saint-Brice dans le bourg

Reconstruite en 1845.




Eglise Saint-Hilaire


Eglise Saint-Hilaire dans le bourg de Saint-Hilaire

En l'archiprêtré de Figeac, s'appelait Saint-Hilaire d'Estalions.

Dépendait de l'Abbaye de Maurs qui en avait le prieuré et présentait le curé à l'investiture de l'évêque de Cahors en 1361.

Au XIV s. la paroisse Saint-Hilaire est impuissante à payer les collecteurs.

En 1758 messire proteste contre les paysans qui empoisonnent l'eau de la Veyre pour prendre des poissons. En 1790 il y eut des tentatives pour prendre le château de Bessonies.