Chroniques 2015-2016


Le 20 mars 2016


Fin de saison 2015-2016


Le printemps est à nos portes et l'appel de nos proches nous convie à mettre une

date de retour au Québec ou en Ontario.

Ce fut une saison très animée pour tous ceux qui ont suivi les nombreuses

activités .

Durant l'été, nous nous gaverons de nos enfants et petits-enfants et peut-être

irons -nous vers d'autres cieux . Quoiqu'il en soit nous espérons revenir en santé la

saison prochaine .

Si, comme moi, vos activités sont réduites en été, profitez-en pour lire.

Selon Dominique Demers, écrivaine :

LIRE c'est un espace pour rêver, ouvrir les portes de l'imaginaire, c'est se faire

accompagner d'un ami silencieux.


Joyeuses Pâques

Bonne Route et Bonne saison estivale



Le 19 mars 2016

Ça vaut la peine de lire ce document véridique.

Avec toutes les atrocités que nous lisons dans les journaux ou que nous entendons aux informations, cette lecture est réconfortante. 


Le Père Benoît Lacroix a 100 ans (8 septembre 2015)

Un grand homme encore parmi nous.

Alors qu’il célèbre aujourd’hui son 100e anniversaire, le prêtre dominicain Benoît Lacroix

– également historien, enseignant et écrivain – partage avec Métro sa vision réfléchie de la vie, de la mort, et son regard critique sur la religion catholique.

Entrevue avec un religieux épris de liberté.


- Lorsqu’on vous a proposé cette entrevue, vous avez dit : « Paraît-il que c’est mon anniversaire. » Ça vous amuse d’avoir 100 ans ?

Oui, parce que tout le monde me rappelle ce que je n’ai pas le droit d’oublier.

C’est un âge qui me surprend, même parfois je ne crois pas avoir 100 ans, mais je les ai. Je ne vois pas beaucoup de gens qui parlent de mes 100 ans sans se demander s’ils se rendront à cet âge. C’est une chance que j’ai. Et je peux célébrer avec une certaine vigueur, je peux en parler. Il paraît que je ne déraille pas trop ! (rires)


- Qu’est-ce que cet âge vous évoque ?

C’est un peu mystérieux. En s’approchant de 100 ans, on s’approche d’une échéance. On avance avec la certitude que ça ne peut pas durer.

En même temps, j’ai duré jusqu’ici, alors ça m’encourage à penser positivement. J’ai 100 ans, pourquoi pas 101 ans ou 102 ans ?

Mais ce ne sera pas 200 ans. L’ambiguïté d’avoir 100 ans est difficile à décrire, parce que tout le monde me félicite, mais moi qui ai 100 ans, je sens que mon corps est moins agile. Je suis dépendant de quelques pilules, de quelques visites au médecin, de quelques examens périodiques pour la santé.


« La télévision est née… en 1950 ! J’avais déjà presque 40 ans. C’est un monde ! »


- Comment entrevoyez-vous l’avenir ?

L’avenir est limité. Il y a la vie, la mort, puis l’au-delà. Je suis un croyant. Ensuite, je suis un historien.

Je m’aperçois que les religions musulmane, juive et chrétienne croient que ça ne finit pas avec la mort.

Ça m’impressionne, comme historien, cet univers d’espérance pour toute l’humanité croyante, et je me dis : ça ne se termine pas comme ça.

Je suis certain qu’il faut que ça continue. Ça donne un élan ! Ensuite, j’ai accompagné tellement de gens en fin de vie que je sais de quoi il s’agit.

Ce qu’on appelle la mort est un passage et non pas une finale. Pour toutes les personnes marquées par la culture chrétienne, ça va de soi.

Mais beaucoup de gens ne sont plus capables de croire à ça, parce qu’ils ont été blessés.


- Par la religion catholique ?

Plusieurs ont été trompés par la religion. Elle a paru comme une morale mal ajustée à la société, surtout en matière conjugale et sexuelle.

La religion a voulu mettre des lois et elle n’avait pas à le faire. Elle a fait du zèle, elle a pris des risques et elle a éloigné beaucoup de monde.

Comme historien, je m’y attendais. Il faut retrouver la liberté pour pratiquer une religion.

C’était dangereux de mettre des péchés au bout de ça, avec l’enfer, le feu et le purgatoire. Ce n’était pas correct.

On voulait tellement avoir raison qu’on a commencé à faire peur aux gens. Si on fait peur aux gens, on n’est pas dans la bonne religion.


- Vous faites preuve d’une ouverture d’esprit étonnante par rapport à l’image qu’on se fait de la religion catholique…

J’ai beaucoup vécu avec les jeunes. Je les ai accompagnés. J’ai fait beaucoup de funérailles de jeunes suicidés.

J’ai connu beaucoup d’étudiantes qui se faisaient avorter. Quand on vit tout ça, on n’a pas envie de faire de morale; on a envie d’aider.

Il faut faire confiance aux personnes, quelle que soit leur misère ou leur erreur. Je n’ai pas du tout envie de juger qui que ce soit.


- Vous considérez-vous comme progressiste ?

Je n’ai aucune idée si je suis progressiste ou arriéré.

Devant une personne à qui il arrive toutes sortes de choses et qui t’en parle comme si tu étais son frère, qu’est-ce que tu fais ?

Tu l’écoutes et tu l’aimes. Ce n’est pas le temps de dire: «Fais pas ça.» Ce n’est pas par des discours qu’on aide des gens, souvent c’est par notre présence, notre attitude.


- Que pensez-vous du pape François ?

Il est en train de brasser la cage, ça va faire du bien. Il est très crédible. C’est un leader.

Il est ouvert, respecte la liberté, n’a pas peur des autres, ne se gêne pas pour fraterniser avec des gens qui, en principe, ne sont pas de son bord…

C’est très positif. Surtout, il ne moralise pas pour rien. Je voyais que les papes n’en finissaient pas d’être contre l’avortement, de le répéter en citant le pape précédent…

Ça m’énervait. Lui, il parle de l’importance de la vie, c’est tout.


- Avec un nom comme Lacroix, vous deviez être prédestiné à la religion ?

Pas du tout! J’avais une blonde que j’aimais beaucoup ! C’est un choix qui s’est fait à mesure. J’avais 20 ans et elle était belle, c’était dur ! (Rires)

À notre dernière rencontre, elle m’a dit : «Si tu veux faire un prêtre, fais un prêtre. Et si ça marche pas, on fera des p’tits prêtres !» (Rires)

J’ai reçu le don de la foi. Le Christ a inclus sa mort dans le don de soi. Je suis en admiration devant lui, comme je le suis devant Gandhi et Martin Luther King…

J’ai vécu 100 ans, Gandhi est mon contemporain, Luther King est de mon temps. Ces gens ont donné leur vie.


- Pourquoi êtes-vous allé chez les Dominicains en particulier ?

Ça, c’est purement superficiel! Je ne voulais pas vivre comme les prêtres séculiers, seuls dans les presbytères, ça ne m’apparaissait pas normal.

Je voulais trouver une place avec un esprit familial. Chez les Dominicains, il y a beaucoup de liberté et en même temps beaucoup de cohésion.

Et les gens étudient beaucoup. Je n’ai pas choisi, je suis allé voir. Ce n’est pas une vocation brillante mon affaire, je me suis laissé porté par les circonstances.

J’y suis entré en 1936 et je suis bien ici. J’y ai appris la vie.


- Vous optimiste, qui voit le beau plutôt que le laid, le bon plutôt que le méchant.

    Comment faites-vous pour rester émerveillé après toutes ces années?

Je suis très optimiste parce que je suis très marqué par la nature.

Dans la nature, la lumière est plus forte que les ténèbres, le jour est plus fort que la nuit, l’arc-en-ciel est plus fort que tous les orages, le tonnerre et les éclairs, le bien est plus fort que le mal, l’amour est plus fort que la haine…


***

À propos de…


*        La mort : «Je n’ai pas peur de la mort, je l’ai côtoyée beaucoup autour de moi. Je la trouve normale, acceptable.

Pour moi c’est un fait, une situation normale de l’existence humaine.» 


*         La nature : «Je suis très près de la nature. J’ai été éduqué avec et par la terre, chez des cultivateurs.

J’ai vécu près des Amérindiens, pour qui la nature est presqu’un Dieu. Je crois qu’elle m’aide à faire face à la vie.» 


*         La sexualité : «Il faut en parler, sans aucun doute. Ça fait partie de l’expérience personnelle, il ne faut pas mettre du mal là-dedans.» 


*         L’amour : «Les gens me demandent souvent: “Comment faites-vous, vous ne faites pas l’amour?” Non, mais on n’en finit pas d’aimer. Je ne manque pas d’amour.»


*      Côte-des-Neiges : «Une grande richesse»

Benoît Lacroix vit au couvent des frères dominicains Saint-Albert-le-Grand, dans le quartier Côte-des-Neiges.


«Il y a là la vie multiethnique à son meilleur, dit-il.

Pendant l’été souvent, je vois la femme musulmane intégriste habillée, pour nous, de façon démesurée, à côté de la petite qui est presque en bikini, et personne n’a l’air de s’étonner et, surtout, personne n’a l’air de juger l’autre. C’est une grande richesse. Une richesse sociale.»


Le 28 février 2016


Les peurs en 1955... Oui, comme nous étions crédules ???

Quelquefois les peurs ou les appréhensions se réalisent. Vous verrez en lisant le texte ci-joint, peu importe votre âge..... Commentaires faits en 1955. Ça ne fait que 60 ans! 

                                       

 « Je vais te dire une chose: si ça continue comme ça, on ne pourra plus acheter de la nourriture pour 20 $ par semaine. »

 « Avez-vu les voitures de l'année prochaine?  Ça ne sera pas long qu'on ne pourra acheter que de l'usagé avec 2 000 $. »

  « Si le prix des cigarettes continue d'augmenter, j'arrête.  25¢ le paquet, c'est ridicule. »

  « Avez-vous entendu dire que le bureau de poste compte charger 10¢ pour poster une lettre? »

  « Si le gouvernement augmente le salaire minimum à 1 $, personne ne pourra engager de l'aide au magasin. »

  « Quand j'ai commence à conduire, qui aurait pensé que l'essence pourrait un jour coûter 29¢ le gallon (env.6.5¢ le litre )? On est aussi bien de laisser l'auto dans le garage. »

 « Les enfants n'ont plus d'allure.  Avec ces queues de canard, ils ont toujours l'air malpropre.  Ça ne sera pas long que les garçons porteront leurs cheveux aussi longs que les filles. »

  J'ai peur d'envoyer mes enfants au cinéma.  Depuis qu'ils ont laissé Clark Gable dire « Maudit » dans « Autant en emporte le vent », on dirait que dans chaque nouveau film on dit « Merde » ou « Maudit ». »

« J'ai lu l'autre jour qu'un quelconque scientifique dit qu'il est possible d'envoyer un homme sur la Lune avant la fin du siècle.  On prétend même qu'il y aurait des bonhommes qu'on appelle astronautes qui se prépareraient pour ça au Texas. »

 « Avez-vous vu qu'un joueur de baseball a signé un contrat pour 75 000 $ par année?  Ça ne me surprendrait pas si un jour on les payait mieux que le Président. »

 « Je n'aurais jamais pensé que tous nos appareils ménagers dans la cuisine seraient électriques.  On fait même des dactylographes électriques maintenant. »

  « C'est malheureux que ça aille si mal maintenant qu'il y a des femmes mariées qui doivent travailler pour que les familles joignent les deux bouts. »

 « Ça ne sera pas long avant que les jeunes couples doivent engager quelqu'un pour garder leurs enfants afin de pouvoir tous les deux travailler. »

 « Le mariage ne veut rien dire maintenant: ces stars d'Hollywood se divorcent pour un rien. »

 « J'ai bien peur que l'arrivée de la Volkswagen va ouvrir la porte à tout un commerce avec l'étranger. »

 « Dieu merci! Je ne vivrai pas assez longtemps pour voir le gouvernement prendre la moitié de nos revenus en impôts et taxes.   Je me demande si nous élisons les bonnes personnes… »

 « Les restaurants où l'on passe en voiture sont agréables quand il fait beau, mais ce n'est pas une mode qui va durer. »

« On n'aura bientôt plus les moyens d'aller à Old Orchard pour une fin de semaine: ça coûte presque 15 $ pour une nuit à l'hôtel ! »

« Personne n'a les moyens de tomber malade, puisque ça coûte 35 $ par jour pour rester à l'hôpital. »

« S'ils pensent que je vais payer 50¢ pour une coupe de cheveux, ils sont mieux d'oublier ça. »


60 ANNÉES PLUS TARD, ON REDIT LA MÊME CHOSE. IL N’Y A QUE LES MONTANTS QUI CHANGENT !

 LE MONDE EST FOU ! 



Le 21 Février 2016

20 leçons tirées des gens les plus heureux que je côtoie

DR CHARLES LEROUX, CHIROPRATICIEN·8 FÉVRIER 2016

Le bonheur, il ne faut pas le trouver. Il faut le créer. Les leçons que je m’apprête à vous partager reflètent mes propres réflexions et mes observations. Je ne vais pas vous décrire ici la personne qui fait semblant d’être bien, qui prétend avoir tout compris ou encore celle qui part à la quête du bonheur, en se disant que si elle cherche assez longtemps, elle finira par « se découvrir et trouver » le bonheur… Non, je parle ici de ceux qui ont le courage de prendre leurs responsabilités et qui veulent créer leur vie et leur état d’esprit. Ces gens-là savent que le bonheur n’arrivera pas tout à coup. C’est un état d’esprit qui doit être choisi et entretenu tout le long du parcours de la vie. Voici donc mes 20 leçons apprises des gens heureux qui m’entourent :

1. La liberté se trouve à l’intérieur des règles. Si vous souhaitez créer quelque chose de grande valeur, vous avez besoin de discipline. C’est grâce à elle que nous pouvons atteindre nos objectifs professionnels ou personnels de santé par exemple. Certains pensent que la discipline est une contrainte, un frein à la créativité et donc, contraire au bonheur et à la liberté. En observant ces personnes, nous pouvons cependant remarquer qu’elles entreprennent plusieurs choses à la fois et n’accomplissent pas grand-chose; à la fin, elles remettent en question leurs valeurs, leurs buts et la raison de leur existence. Pour moi, la discipline, c’est se rappeler de ce que l’on veut. Un allié essentiel au bonheur.

2. Les valeurs doivent être bien définies. La clarté est très importante afin de vous aider à prendre des décisions qui peuvent être parfois difficiles. Vos valeurs sont vos guides, les promesses que vous faites envers vous-même. Elles ne doivent pas être compromises, sans quoi, vous vous mentez. Vos actions reflètent vos valeurs; assurez-vous de les déterminer d’abord afin d’avoir une direction claire et d’aligner vos actions envers celles-ci.

3. Vous devez être passionné (avoir le feu au…). Les gens heureux ont une mission de vie. Leurs valeurs sont claires et ils sont prêts à mourir pratiquement pour cela. Pour vivre, ils sont prêts à mourir.

4. Les gens heureux ne collectionnent pas les choses, mais bâtissent des relations. Vous pouvez souvent voir que les gens sont aussi heureux que leur famille ou leurs amis. Bien entendu, le bonheur peut être contagieux, mais d’abord et avant tout, les relations que nous bâtissons donnent un sens à la vie. Vous voulez que les gens se rappellent de vous comme la personne la plus gentille et la plus intègre de toutes, celle qui a fait la différence. Vous ne voulez pas être le type dans son cercueil qui n’est entouré de personne excepté de son embaumeur et de ses avocats…

5. Les obstacles ne sont pas des malédictions, mais bien des défis. Une des leçons les plus puissantes pour moi. Cela a changé complètement ma vision du monde. Plutôt que de me dire : pas encore ou pourquoi moi, je me rappelle que la vie est comme un jeu. Les obstacles sont des bénédictions déguisées; une opportunité d’évoluer et de m’amener à un autre niveau. Ce sont des tests et des défis à la fois. Mais, je CHOISIS de le voir ainsi. Je trouve ça plus facile que de me plaindre et me rouler en boule dans le coin… en tout cas, ça me garde dans l’action.

6. Rien n’est impossible. Si quelqu’un l’a déjà fait avant vous, alors c’est possible. Sinon, l’avez-vous vraiment essayé ? Dites à une personne heureuse qu’une chose est impossible et elle vous répondra : défi accepté…

7. La vie parfois, c’est vraiment de la m… Si vous n’avez pas lu ma chronique sur ce sujet, cliquez ici. Pour tous les "chialeux", les négatifs, les victimes et les jaloux : les gens heureux ont aussi des moments où la vie est difficile, vous n’êtes pas les seuls! Les gens heureux ne tentent pas d’éviter ces moments, ils les acceptent comme étant une réalité temporaire et même si c’est difficile, ils continuent à avancer.

8. L’échec est une leçon, pas une finalité. Échouer, c’est apprendre. Les gens qui ont le plus de succès sont aussi ceux qui ont échoué le plus. J’aime mieux échouer rapidement, ça me donne tout de suite l’indication de prendre un autre chemin. En s’assurant de ne pas répéter les mêmes erreurs, parce qu’à ce moment, ce n’est plus un échec, mais un choix. Non seulement, il y a une leçon derrière l’échec, mais cela peut nous renforcer. Bien des gens abandonnent après avoir vécu un échec. C’est pourquoi peu de gens réussissent à atteindre leurs objectifs. Ne jamais abandonner; comme le proverbe japonais le dit : tombé 7 fois, relevé 8. La faiblesse, ce n’est pas d’échouer, mais bien de ne jamais avoir essayé.

9. Le silence est libérateur. La plupart des gens ont besoin de bruit autour d’eux : ils entretiennent des conversations d’une platitude intense lorsqu’ils se retrouvent avec d’autres personnes et lorsqu’ils sont seuls, ils ont besoin absolument de bruit autour d’eux : la télé, la radio... Les gens qui sont bien avec eux-mêmes sont très à l’aise dans le silence. C’est dans le silence que l’on peut retrouver la clarté et les plus grandes inspirations. Planifier des moments en silence quotidiennement constitue un rituel de plusieurs personnes heureuses que j’admire.

10. Les plus résilients survivent. Vous ne pouvez pas fuir et flancher chaque fois qu’une difficulté surgit et à la fois espérer grandir, évoluer et vivre le bonheur. Les gens heureux font face à chaque situation, s’adaptent et trouvent des solutions. Les autres ont besoin d’eux pour survivre.

11. Les biens matériels ne veulent rien dire. C’est bien de posséder des choses ou même de l’argent, mais ce n’est pas un gage de bonheur assuré. Si cela devient votre préoccupation première dans la vie, cela peut devenir une obsession nuisible. Les gens heureux misent sur le service et la contribution aux autres. À ce niveau, la richesse est saine, mais le bonheur est dans l’attitude, non dans la finalité.

12. La santé physique contribue à la santé mentale et émotionnelle. Être en santé contribue au bonheur. Encore une fois ici, c’est une question de choix et non de chance. Soyez proactif à tous les jours envers votre santé. SANTE : Système nerveux et chiropratique, Attitude, Nutrition, Temps de repos et Exercice.

13. Recherchez la simplicité et non la complexité. Le désordre à l’extérieur est le reflet de l’intérieur. Faire le ménage à l’extérieur permet aussi de faire le ménage à l’intérieur. Gardez ce que vous avez vraiment besoin ou ce qui rend votre vie meilleure et vendez ou donnez le reste. De cette façon, vous ferez de la place dans votre vie pour ce que vous désirez vraiment. 14. Le bonheur n’est pas la destination à atteindre, mais le point de départ. C’est durant le parcours que nous découvrons les plus belles récompenses. C’est à travers le parcours que nous formons notre personnalité, faisons des rencontres extraordinaires qui ont marqué notre vie à jamais. Appréciez chaque moment, visez à vous améliorer constamment et faites en sorte que le chemin soit sans fin.

15. Le travail acharné rapporte toujours. Si vous travaillez de façon intelligente et le faites assez longtemps,vous serez toujours récompensé.

16. Contrôlez ce que vous pouvez contrôler et laissez donc faire le reste. Plus facile à dire qu’à faire vous me direz. Mais ça se fait… faites-le donc.

17. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Les gens heureux se réveillent avant tout le monde. Bon ok, ce n’est peut-être pas vrai pour tout le monde, mais pour bien des personnes que je connais, se lever tôt représente un outil formidable pour le bonheur et le succès. Être en silence pour méditer, visualiser, lire, faire de l’exercice ou écrire dans un journal et planifier ses intentions et ses objectifs amène plus de clarté et permet d’atteindre un niveau d’énergie inégalé.

18. Le monde extérieur est le reflet de votre monde intérieur. Le monde extérieur n’est pas programmé pour vous faire échouer. Si vous pensez que c’est le cas, voyez-le comme un défi à surmonter. Mais il ne faut pas croire non plus que le succès arrive à notre porte sans effort simplement parce que vous êtes ce que vous êtes. Entretenir le bonheur, ce n’est pas toujours facile. Les gens heureux, ceux qui se démarquent des autres en ayant créé des petites ou des grandes réalisations, voient le monde tel qu’il est, sans jugement, et voient les obstacles comme des défis. Rien de plus, rien de moins.

19. Aider les autres, c’est s’aider soi-même. Cela peut paraître égoïste, mais c’est vrai. Si vous aidez quelqu’un, vous vous aidez en retour. En aidant les autres, vous bâtissez une armée de gens qui voudront contribuer à leur façon à votre bonheur et à votre succès. Il n’y a rien de plus satisfaisant que de faire sourire ou rire quelqu’un. Si vous ne vous sentez pas heureux, commencer à donner aux autres ce que vous aimeriez recevoir et en retour, la vie vous le rendra. Peut-être pas de la même personne, mais la loi du retour fonctionne (dans les 2 sens, alors surveillez ce que vous faites!). Vous pensiez vraiment que j’écris ces articles pour vous??? ;-)

20. Le bonheur est une question de perception (tellement!). Vous devez oser sortir de votre coquille et tenter des gestes audacieux, le tout pour le tout, parfois tomber misérablement et quand même traverser les moments d’échecs et de douleurs avec l’attitude que vous pouvez tout faire ce que avez dans la tête. Les circonstances à court terme ne doivent pas déterminer votre bonheur pour le long terme. Être heureux commence entre les 2 oreilles et peu importe ce qui se passe en ce moment, vous devez faire le choix d’ÊTRE la personne que vous souhaitez être.

À vous maintenant: quelles sont vos réflexions et vos trucs pour vivre le bonheur? Vos commentaires sont toujours les bienvenus! 



Le 11 février 2016

Les Auberges du cœur 

``Tu as 18 ans aujourd'hui. Tu es un adulte maintenant. Tu prépares tes affaires et tu te trouves un autre endroit pour demeurer .``

 

Ce n'est pas un parent qui parle, c'est un intervenant d'un centre quelconque, où un jeune s'est retrouvé après avoir quitté sa famille de gré ou de force.

C'est souvent à ce moment-là que l'adolescent téléphone à une Auberge du cœur.

Les Auberges du cœur hébergent des jeunes en difficulté et sans abri depuis plus de 40 ans. Ils peuvent y être accueilli jusqu'à l'âge de 30 ans pour une durée de 12 mois.

 

Pendant  plusieurs années, j'ai fait du bénévolat auprès de ces jeunes. J'en ai connu des joyeux lurons irresponsables, des drogués malheureux, des timorés anxieux, des agressifs, des bons gars et bonnes filles sans ressources. Quels qu'ils soient, il y a toujours un grand besoin d'amour et d'écoute.

J'ai rencontré aussi des intervenants chaleureux, compréhensifs et disponibles.

J'ai commencé par faire du transport selon les besoins, puis bien vite je suis devenue personne-ressource pour des groupes de discussions, j'ai participé à des ventes de garage au profit des maisons, puis dans les dernières années j'ai aidé 2 jeunes à s'installer dans leur appartement et à apprivoiser la gestion de leur maigre revenu.

J'ai vu des jeunes retomber dans leur misère, j'en ai connu qui se sont suicidés, mais j'en ai connu plusieurs qui s'en sont sortis; soit retourner à l'école, trouver un travail, reprendre contact avec leur famille, se trouver une âme-soeur.

Je suis contente d'avoir pu les connaître et les voir évoluer.

Le bénévolat, c'est un juste retour des choses quand on est privilégié.

Mission des Auberges du cœur

•      Aider les jeunes sans abri à sortir de l'errance;

•      Soutenir les jeunes en difficulté afin d'éviter qu'ils se retrouvent à la rue;

•      Favoriser l'intégration sociale de ces jeunes en soutenant de manière active leur quête d'autonomie;

•      Favoriser la résolution de conflits familiaux et la réintégration dans la famille des adolescents en rupture;

•      Aider les jeunes à recréer des liens significatifs pouvant les stimuler à s'investir dans un projet de vie;

Agir sur les aspects socio-économiques qui les conduisent à la rue et qui compromettent leur intégration à la société québécoise : pauvreté, accès à l'emploi, au logement, à l'éducation, etc



Le 4 février 2016

La Saint Valentin

Selon Wikipedia, l'origine réelle de cette fête est attestée au XIVe siècle dans la Grande-Bretagne encore catholique où le jour de la Saint-Valentin du 14 février était fêté comme une fête des amoureux car l'on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour pour s'apparier. Restée vivace dans le monde anglo-saxon, comme Halloween, cette fête s'est ensuite répandue à travers le continent à une époque récente. 

La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de billets doux  illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé.

À l’envoi de billets au XIXesiècle a succédé l’échange de cartes de vœux. Cependant, en Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne unique. Il n'est pas rare qu'une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d'école primaire en envoient à leur maîtresse d'école.

 

Bonne saint Valentin à chacun de vous       


Le 2 février 2016

Février , le mois de l'Amour!

Mon petit-fils de 11 ans devait faire une phrase sur l'Amour dans un devoir.

Il a écrit : L'Amour c'est comme la lumière, ça éclaire dans l'obscurité.

Dianne

Madame Poirier nous écrit

L'Amour! Quel mot doux à mon oreille.

La définition du dictionnaire se lit comme suit :

–     élan physique ou sentimental qui porte un être humain vers un autre

–     dévotion vers une personne, une divinité, le prochain, le monde animal

–     passion, goût vif pour quelqu'un ou quelque chose

Je pourrais énumérer toutes sortes d'amours. J'ajouterai plutôt qu'avec amour tout peut se conjuguer, se quantifier, se qualifier et plus encore.

On n'a qu'à laisser bercer son imagination. Penser aux gens qui nous entourent, que l'on côtoie tous les jours, les regarder avec les yeux du cœur, c'est ça l'amour.

L'aimante en moi, aime aimer l'Amour.

Huguette



Le 21 Décembre 2015


 Des adresses intéressantes en Floride


Maisons illuminées de milliers de lumières pour le temps des Fêtes


    11201 NW 14th street     Plantation

    

    11480 NW  26th street    Plantation

 

Circuit illuminé à faire en voiture  au coût de 15$ par auto, au Tradewinds park (entrée sur Sample, côté nord) c'est féerique!!!



Faithfarm ministries (voir sur internet)

  

1980 NW 9th Avenue

Fort Lauderdale, FL. 33311 

 

Quoique vous cherchiez pour votre maison : fauteuil, table, meuble, set de patio et autres.

C'est usagé, ça provient de dons, c'est souvent très propre, ça change continuellement de stock.

Au 2e étage, vous trouverez le bric à brac : vaisselle, objets de décoration, pots de fleurs, bijoux

Si vous aimez fouiner!!!!



Rick & Carol's


    3790 NW 19th Street  Lauderhill

    près de la 441


C'est un outlet, particulièrement de produits de chez Costco

     (vêtements, souliers , bouffe, télé, bébelles et autres)



Le 07 Décembre 2015


Décembre au Breezy Hill    


Le mois de décembre est commencé et le soleil nous réchauffe encore. Pourtant cela n'empêche pas les résidents de se préparer à fêter Noël.

Déjà plusieurs lumières multicolores éclairent les rues et des rubans artistiquement fignolés décorent les devantures. Les fourneaux cuiront les dindes, les tourtières et les tartes. Il ne reste que les invitations à faire aux amis, à la famille, au voisin.


C'est pas le manque de neige qui va nous empêcher de fêter, d'autant plus qu'on n'a pas à conduire pour revenir à la maison!


L'autre alternative, c'est d'acheter des billets pour le souper organisé par le comité des loisirs. Servi par un traiteur, aidé de nos chers bénévoles, on se régale avant de danser toute la soirée.


Au mois de décembre, malgré les préparatifs des fêtes, la vie sociale continue. Pas de relâche pour les activités. Il n'y a pas de syndicat et on est là pour s'amuser.


Joyeux Noël et Bonne année 


         





Le 28 Novembre 2015


Une thèse de maîtrise sur les snowbirds 


Mika Goodfriend passera l'hiver au Breezy Hill afin de rencontrer les gens et de mieux connaître le mode de vie de retraités en Floride.

Étudiant à l'Université de Concordia, il prépare une thèse de maîtrise en arts plastiques, spécifiquement par des photos et un film. 


Trois fois boursier pour ses recherches: 

- la première de FRQSC du gouvernement du Québec qui soutient la recherche et la formation de la relève en sciences sociales et humaines, en arts et lettres.

-  une deuxième de SSHRC du gouvernement canadien 

-  une troisième de FULBRIGHT CANADA qui favorise les échanges éducatives entre les étudiants canadiens et américains.


Pourquoi le Breezy Hill?

Mika est venu une première fois au parc durant le temps des fêtes en fin d'année 2011-2012. Il a rencontré et photographié plusieurs personnes. Il a été très impressionné de l'atmospère chaleureuse, du nombre d'activités, de la fierté des gens pour leur environnement, de la bonne humeur, de l'investissement d'un grand nombre de retraités au bénifice d'un bien-être collectif.


C'est pourquoi, soutenu par ses bourses, il est revenu finaliser sa thèse.

Nous lui souhaitons la bienvenue.




Le 25 Novembre 2015


25 000 tuques pour tenir les réfugiés au chaud


Un projet pour les amateurs de tricot à travers le Québec.


Nous faisons appel à toutes les personnes capables de tricoter une tuque quel que soit le modèle.Les tuques seront remises à des organismes responsables de l’accueil des réfugiés. Chacune d’entre elles sera accompagnée d’un petit mot pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants.

Au Breezy Hill, les tuques seront ramassées par Hélène Trahan au cours d'artisanat et par Dianne Dupuis au lot 49 sur la 45e PL avant le 19 décembre et seront livrées au Québec.

Pour plus de renseignement sur le projet , voir internet ou facebook: 25,000 tuques 


Le 22 Novembre 2015


La vie reprend au Breezy Hill

 

Je suis arrivée à la fin octobre et le parc était assez désertique sous une chaleur accablante frisant les 32oF.

La chaleur s'est prolongée jusqu'à aujourd'hui le 19 novembre, et nous a apporté de violents orages. Le bon côté de cette chaleur c'est que la mer est tiède comme je ne l'ai jamais connue.

De jour en jour, de semaine en semaine, les snowbirds sont arrivés.

Comme à chaque année, certains ne reviennent pas pour diverses raisons:  décès, maladie, âge avancé. On les manquera mais on se souviendra.

D'autres iront voir ailleurs et reviendront peut-être. Pour certains, ils arrivent pour une première année . On leur souhaite la bienvenue.

Donc, on s'installe. Un bon ménage, quelques rénovations, quelques ajouts, on défriche les plates-bandes où la nature a repris du pouvoir.

Puis les activités ont repris graduellement et en se promenant dans le parc, on se retrouve, on se donne des nouvelles les uns des autres, on jase, on joue, on prend des apéros, on profite de la chance d'être ici.

Le 26 novembre, c'est Thanksgiving. Comme on le sait, c'est une fête très importante pour les Américains. Plus que Noël. C'est très familial et ils voyagent beaucoup pour se retrouver autour d'un bon repas et les bras chargés de cadeaux.

Le lendemain , c'est le Black Friday. Dès minuit, certains magasins affichent des rabais très alléchants. C'est la course aux aubaines.

Au Breezy Hill, le souper traditionnel de Thanksgiving se tiendra le samedi soir, le 28 novembre, suivi d'une danse.