Où est le pont,
Duquel je sauterai ?
Où est le fond,
Du courage que j’ai ?
Pourquoi rit-on,
Des imbéciles heureux ?
Pourquoi ces cons,
Les envient-ils un peu ?
Comment peut-on,
Croire ces conneries ?
Comment un nom,
Peut déformer la vie ?
Quand finiront,
Tous mes rêves d’enfant ?
Quand s’éteindront,
Mes cases de néant ?
Je t’ai aimé
Je t’ai parlé
Tu m’as quitté
Tu as attiré mon attention
Je t’ai donné mon nom
Tu m’as pris pour un con
Je te laisse à l’abandon
Ta lueur me fait peur
Tandis qu’ailleurs c’est pas meilleur
Je ne voudrais pas que tu meurs
Je t’aime quel bonheur
Tu t’obstines à me croire
Éternel chien des neiges
Mais je ne suis que chat
A l'orée du bois
Depuis que je t’ai rencontré
Je tourne comme un lion en cage
C’est si difficile d’aimer
Tu me fais vivre et j’ai la rage
Maria
Maria, pourquoi ce prénom en A?
Noblesse ou prétention?
Sonnante caresse que cette prononciation...
Qu’un cœur entier emportera!
Maria à accentuer à l’italienne,
Pour que la mélodie se maintienne...
Et qu’elle se laisse ensorcelante,
Pleine de malice non bienfaisante...
Maria c’est la personne...
Maria c’est la faiblesse...
Maria sait s’en servir...
Maria pense être personne...
Maria est une déesse...
Maria te laisse partir...
Pour toi je tombe!
Pour toi je vole!
Tu me fais fondre!
Tu me rends fort!
Viendras-tu sur mon rocher?
Viendras-tu sur mon nuage?
Me rendras-tu hommage?
Me feras-tu tomber?
J’accuse ton cœur...
Qui me fait peur...
J’accuse ton esprit...
Qui me pétrit...
A tort je pense à toi!
Car je ne te connais pas!
J’ai dû penser t’aimer...
Et toi tu m’aimes sans y penser!
C’est tellement plus beau quand il fait chaud!
Tellement plus gai quand il fait frais!
Tellement plus fou quand l’ciel est saoul!
Quand j’le voudrais je serai beau...
Quand j’le voudrais je serai gai...
Pourquoi croire en toi de si loin?
Partant en train je prends sur moi...
Perdre le choix de mon chagrin,
Pouvoir être malin sans loi!
Quelle est cette chose
Quelle est cette chose pénible et contrariante?
Gravissant en temps et mordant mon naturel...
Qu’aucun appel ne rendait ma vie si enivrante.
Jusqu’ici car c’est bien elle qui est si réelle
Dans mes tripes, mon cerveau et ma libido,
Sur ma petite étoile j’entends son visage...
Longs rivages sans elle se perpétuent dans l’eau.
Petite au teint pâle, comme mes nuages...
Quelle est cette chose entre cette fée et moi?
Une toile d’araignée où je suis moustique!
Va t-elle me manger, me garder sous son toit
J’aimerais être elle pour enfin qu’elle me pique
La douleur angélique que de se savoir...
En ses pattes, englouti, salivantes et sucrées!
Sacrifice gagnant pour sa reine noire,
M’emplit de douleur, quel bonheur d’aimer!
Prise à contre sens...
Notre vie calculée,
Triste existence,
Que de ne pas changer!
Sans assez d’ errance...
Voies déjà empruntées,
Quelle espérance,
Quand tout a été fait ?
Que dois-je
A ce visage?
Qui m'offre un paysage,
Qui n'offre qu'un présage...
A ce sublime passage.
Jouons-nous à être sage?
Vouons-nous à n'être qu'orage!
Tombe la neige
Venant du ciel
Et caressant nos corps
Infiniment et lentement
Tombe la neige
Qu'un bonhomme tout rond
Accueillera dans ses bras
Le vent d'hiver
Qui nous rend gai
Poudre d'eau
Tu es blanche
Quand tu fondras
Tout sera moins beau
Alors nous t'attendrons
Comme on guette
La saison blanche
Poudre d'eau
En flocons
Tu nous glaces le dos
Mais nous rends moins con!
Car tu es mystérieuse
Et rends les jeunes filles heureuses
Tu rends les choses autrement
Tu fais de nous des enfants
Et que trépassent
Les limaces
Jusqu'au mois de mars !
Nous, nous glissons
Le long de cette saison
Elle chantait dans mes nuits
Je l’aimais au réveil
A minuit très loin d’elle
J’attendais d’ennui
Que la lune m’apporte
La portée équivoque
Part à blague
A part des autres
Et autre part
Plane mon âme
Au dessus des platanes
Et je vis, je ris
C'est risiblement
Visible
Par ailleurs,
Je pleure, j'ai peur
Cet effroyable menteur
Mais quel cul !
Je calcule
Mes cas
Quand la nuit ment
Je m'ennuie
L'apologie du poème
Mots de moi
Sentiments caméléons
Qui nous mentent des fois
D'une fausse foi bidon
Chantent mes pensées
Du bout de mon stylo
Une idée lancée
Une rime en primo
Poètes, poètes
Faites nous planer
C'est souvent plus chouette
Que des chansons panées !
Et des regrets gratuits
Et quand je peux je fuis
Pour une plus grande flaque
Mais un jour je reviens
Armé et affranchi
Un jour il faut qu’ça chie
Aujourd’hui je vous préviens…
Fragments d'esprit libre
Ça y est,
Je suis libre,
J'ai trimé
Et c'était
Inutile,
C'était laid !
Maintenant,
C'est fini,
gentiment.
Attention !
Nous unis
Aversion!
Pourquoi?
J'en suis là!
Je n'sais pas...
Reviens!
Ne pleure pas...
A toi je tiens!
C'est con!
Que l'amour
Ait un nom!
Pour une soupirante…
De rêves érotiques à pornographiques
Pas d’antiseptique je suis un pauvre type
Que font tous ces drôles coincés dans leurs groles ?
Ils rient de confiance accordée en France
A un autre ventre pour une soupirante !
Faim d'un autre Monde et d’autres étoiles
Mon gros ventre gronde et ma pauvre poêle
Pour combien de jours pleurer mon détour ?
Que dire de la vie, dire que c'est l'amour ...
Le temps
C'est le temps
Celui qui passe
Et dure longtemps
Le long des jours
Et laisse des traces
Qui restent toujours
Et ces regrets
De tout quitter
De notre plein gré
C'est le temps
Qui nous emmène
loin d'antan
Si près de Dieu
Qu'on a de la peine
En devenant vieux
Et ces larmes
Pour des femmes
C'est notre arme
Retour
D'états d'âme
Par amour
Pauvre concubine appelée copine
Tu croyais en moi
Drôle de médecine gelée en sourdine
Je croyais en toi
Merde à la colline qui nous accueillit
On ne la retrouvera pas !
Envie de ne plus habiter
Envie de ne plus habiter
Une vie plus que hâtée
Même qu'une femme m'aime
Calme ou absent
Ou plus que blême
Envie de ne plus habiter
Où la hi-fi te fait chanter
Sans sœur pour gueuler !
Ou que la Lune te fait rêver
De lait, de prunes ou de rosée
Qui humidifierait nos pieds...
Envie de ne plus habiter
Que dans les champs
Que dans le vent
Où vont les fous
Et les aveugles
Cools, borgnes à tout
Et toujours seuls
Le destin
Nous irons voir
Si nos couloirs
S'agrandissent
Quand jadis
Étaient ceux
Qui voulaient
Des allées
Escarpées
Parcourues
De pas nus
De capes et d'épées
Nos chemins
Parallèles
Prennent leurs ailes
Nos matins
Nous rappellent
La chandelle
Les câlins
Au soleil
En sommeil
Le destin
Je suis con
Je suis con et en désespère
Comment le taire ?
Te fuir et poursuivre
Ce lamentable câble
De vie
M'a conquis quel ennui
Pauvre conne je t'ai haïe
Tant je te regrette
Et ma crête ...
La normalité est pire
Sans rougir
Je suis con
Je suis con est m'en rends compte
Comment m'en cacher ?
Ce quartier n'est que pire
Pourquoi le dire ?
J'en suis le fou
Le fou du septième
Qui ne bouge pas
Qui ne s'installe pas
Parfois grince et puis s'en va
Quand il revient il recommence
Et déjà on ne l'entend plus...
Voyage ennuyeux à péages
Pervers
Que firent les sages
De la terre
Mon constat m'épate
Par delà mon trépas
Je cours à mon tour
Par amour des vautours
A ma drôle fin
Qui confine
Ma pauvre carcasse
La menthe sale
Joyeux étages en voltige, ils m'inspirent
Dangereux prodiges en voltage, dire
Qu'une foule d'allumés en respirent
Pour quelques calèches sans monture
Coiffées de vitesse vers l'air pur
« Marginalisé » comme « verdure »
En croulant d'espace on s'est regroupé
Y vouloir sa place, autant se scalper
À bout de nos traces, en somme découpés
O fond infini, ne parle plus
Hymnes de fourmis chantent l'avoir lu
Une menthe sale, infusée d'élus
Peu de mots
Pour te dire
Que au pire
Jeu de mots
T'as gagné
Mon départ
Notre cafard
Le regret
Libre encore et à mort
Mon sort et le tort
De l'erreur d'une meilleure
Que l'odeur qui ne meurt
M'inspire cette déchire
Qu'un rire la mette pire
Nuisance de volupté
Seul de moi
Quand gueule d'effroi
Mon cœur sournois
Voilà mon chagrin
Poil à la main
De le noyer
J'aimerais ...
Comblé par ce verre
J'en écris
Si Dieu comme mon père
En crient
Ignorance ou lâcheté ?
Arrogance ou méchanceté ?
Méfiance de l'étrangeté
Font nuisance de volupté
Où en suis-je
Après toute paix ?
Puis-je
Mais (...)
Je conçois mon échec
Et convoite demain
Qui revient en tempête
Comme commun
L'ais-je voulu
Avant ce retour ?
Conçu
Pour
Il fallut un voyage dans l'ombre de mes rêves
Pour revenir déçu du soleil de l'éveil
Il faudrait un retour au départ des merveilles
Que cache mon détour d'une pauvre vie qui crève
Quelle douce tyrannie que chante politique
La mienne en est vaincue d'existence anarchique
Faute à un consensus de trop d'individus
Contre qui moi comme arme frôle d'être convaincu
13/8/00
La volonté
Ma vie est triste comme la volonté
T'es pris en piste des deux côtés
La possibilité n'a que deux branches
Manche attention à la revanche
Balaye bien assure ta planche
Touche du bois même mouillé
Fouille la foule et foule bien
De tes deux pieds même estropiés
Sois apathique pour faire bien
Et misanthrope quand ça va pas
Dans tous les cas pas comme papa
Sinon ta vie tu la connais
Sans grande joie ni intérêt
Tous toujours ensemble nous sommes un cas
Fous de nos semblables, quel mystère
Taire ce miracle qui fit la terre
Pour prendre un peu de notre sommeil
Profitons en c'est Dieu qui paye !
Provoquant moi même mon propre sort
J'évoque ma douleur qui m'aime à tort
Époque pour mes pâleurs de mort
Je poque un coup et je m'endors
Loque à mon tour que dire alors
Moquerie descente de ma mort
En cendre, fumée ou viande de porc
Pauvre chagrin coffre mon cœur
Qui n'offre rien comme bonheur
Homme je suis un malfaiteur
Puis-je vous dire mes malheurs
Je vous ferais rire à cette heure
Demain pleurer à la même heure
Et puis comme ça jusqu'à plus d'heure
Qui m'aimera comme une sœur
Un frère saint sans sa couleur
Puisque mort-né avant ma sœur
Qui fait l'affaire pendant mes peurs
Mais traître aussi puisque auteur
Ne me plaignez pas je suis menteur
Bien souvent on me dit acteur
Saoulant mes aides avec sueur
Maso j'épargne mes douleurs
Que j'ose j'ai le droit
Puisque j'ai si froid
Elle avait la beauté
En plus de son charme
Je ne peux que me lamenter
J'ai comme perdu mon arme
Dont je n'avais pas le droit
Mais le droit d'avoir froid
19/1/1
Ce Monde que je croyais mon ami
Ce Monde que je croyais mon ami
Ce Monde que je croyais plein d'amis
Mon Monde pour vous dire merci
D'un Monde fait comme ceci
Mondain fut un peu mon amie
Moutons furent surtout mes ennemis
Monde ; De rien même si
Je t'aime car tu es mon souci
Monde pourquoi je souffre dis ?
Monde, joue t-on à Jacques-à-dit ?
Monde, connais-tu meilleures galaxies ?
Monde ne me laisse pas ici.
27/12/00
Même pas méritée
Peur de sécurité
Peu de bonheur
Assuré
Par de la sueur
Endurée
Maintenant le beur
Dévalué
Vaut ce qu'une fleur
Peut apporter
J'aime ma douleur
(Même pas méritée)
La lamentation
Du fond de mon couloir noir
Brillent quelques lampadaires
Je préfère les nuits noires
Dans ce drôle de repère
Je n'en n'ose dire l'endroit
Et en ai-je le droit ?
De ma petite chambre
Je pense encore à elle
Qui se shootait au chanvre
Mais rendait ma vie belle
Je n'ose pas dire pourquoi
Et en ai-je le droit ?
Sa chevelure de paille
Ses yeux bleus univers
Pour en faire ces vers
Qu'as tu vu
Qu'as tu vu dans mes yeux fous
De l'enfer, de l'enfer
Qu'as tu vu dans mes yeux fous
De l'enfer de chez nous
As tu vu cette merveille
De mes airs de misère
As tu vu cette merveille
De misère de mes airs
Qu'as tu vu chez mes amis
Des gangsters, des gangsters
Qu'as tu vu de mes amis
Des gangsters de chez nous
Une autre licorne
Drôle de ciel bleu
Croule le ciel gris
Grandiose ciel rouge
Dans une nature verte
Une pauvre feuille blanche
Tirée de l'arbre marron
Jaune la vie de con
Cocu le célibataire
D'une seule corne mauve
Tant il s'aime morose
Peut-être t'il un jour
En offrir une nuit
A une autre licorne
Entre lune et chat
Miaule la lune
Et éblouit le chat
Plein d'amertumes
Bredouille il pêcha
Que des couilles
Des couilles
Téméraire dans sa fouille
Sa proie courageuse
Contemplation élogieuse
Entre la lune et un chat
Envie de ne plus dormir
Envie de ne plus dormir
Pour des nuits étoilées
Enroulé dans du cachemire
Où un linceul voilé
Jusqu'au seuil de mourir
Les neurones décollés
Quand pensant un sourire
Je me mis à chialer
Juste envie de périr
D'une grippe bien calée
Je peux toujours courir
Pour qu'on m'aide à y aller
Envie de ne plus dormir
Pour des rêves endiablés
Dernier petit délire
Et quand même y aller
A l'aide
La peur au ventre, j'angoisse
D'un meurtre à trente, la poisse
Pour être un cancre, jouasse
Que même l'encre, la chiasse
Ne peux aider, à l'aide
Même bien chiader, ne m'aide
La peur aux tripes, c'est dur
Pire qu' une grippe, j'endure
Ce que bonne pipe, n'assure
Et même chipe, un dur
Ne peux aider, à l'aide
Aimez m'aider, merde
La peur au cœur, m'écœure
Tard de bonheur, à l'heure
Marre des malheurs, ma sueur
Fond comme du beurre, je meurs
Ne pas m'aider, à l'aide
juste céder, mon aide
Un éveil de sommeil
De merveilles et d'abeilles
Au lever du soleil
c'est l'été des merveilles
Mais nous sommes en hiver
Et les moineaux aussi
Ils papillonnent dans mes vers
C'est grâce à eux aussi
Un sommeil au couché
D'un soleil émietté
Par de grosses bêtes grises
Blanches et cerises
Mais retour au matin
Le clocher sonne bien
C'est comme si tous les chiens
Laissaient place au câlin
Accoudé au soleil
Accoudé au soleil sans sommeil
Ce qu'il m'émerveille et me paye
Chaleur et bonheur sans erreur
Seulement pas l'odeur de mon beurre
J'aimerais être Lune pour nous voir
Éclairés douze heures jusqu'au soir
Arrosés d'idées de projets
Mais déjà la pluie à grands jets
Nous offrant l'envie d'être couchés
Bien au chaud sous la couette et du thé
Réchauffés au feu de cheminée
Et lire Alexandre envoûté
C'est l'heure d'aller voir à la fenêtre
Quel couplet suivre à la lettre
Et puis ré-aimer notre cas
Vent, pluie, ou soleil c'est fracas
Attendant ma belle
A l'appel
Je conçois sa selle
A l’échelle
Bien qu'elle n’est pas celle
Qui chancelle
Non elle est timide
Elle aime Gide
Je lui montre mon bide
C'est un bide
Elle est intrépide
Moi morbide
Nous-nous trouverons bien
Et créerons des liens
Si solides tiens
Que même les crétins
Apporteront soutien
Comme chez les indiens
Faux malade, vrai semblant, ballade et vent
D'en être au rendez-vous de la fracture vitale
Mon être en est tout fou, saoul d'eau minérale
Qui purifie mes envies et même mes délits
Pour l'instant je m'étends, véritable pacha
Comme cet animal hypocrite le chat
Et que chasse le pauvre chien miséreux de son maître
Suivant souvent l'ordre se fait envoyer paître
Or dans mon propre cas ma planque est un asile
Pour être loin des gens, préférant les débiles
Allez venez badauds admirer mon fardeau
Trouvez moi de l'amour qui manque à ma fraîche eau !
Faux malade, vrai semblant, ballade et vent
L'homme avec un petit h
L'homme sans sa hache
Mâche
Comme sans son hasch
Crache
Prône sa moustache
Fach'
Cloisonne femme apache
Lâche !
Refuge sans juge
Quand chantent même
Quelques déluges
Sans muse ou presque
Jusqu'à demain
Puisque Malin
Cent ans d'une fresque
N'empêche qu'une belle
Pimbêche et brune
Me fait rebelle
Comme la pleine Lune
Une voix
Flottent mes pensées
Grondent mes idées
De profondes en immondes
Rengaine de ma crise
Refrain de ma méprise
Que mon terrain s'étend
A présent ou bientôt
Dans un près bien plus tard
Dans le temps qui est bien
Bref je m'émeus de moi
En griefs de vœux
Une voix
Renaissance
Mollement physique
Rude de psychique
Follement mystique
Nue en ma relique
Je la veux toujours
Qu' elle m'émeut d'amour
Croustillant décor
De la voir qui dort
Roussement j'adore
Ses cheveux encore
Qu'elle me veuille un tour
Je me meus toujours
Mouillement grincheux
Shtroumpfement shtroumpfette
Pouilleusement en fait
S'aiment les amoureux
Je meurs en ce jour
De son vœu d'amour
L’éternel trottoir
Ne veut pas qu'on s'attarde
Celui qui peut sans moutarde
En son nez s'échauffer
D'explosion de questions
Que l'autre fier et sans parapluie
Invite de l’œil un bastion
De haine sans bruit
Peine alors quand à la victoire
Du premier profitant de mémoire
Un soupçon qui rassure et ça dure
Loin du pur murmure du martyr
Comme le champ d'alternative
Chantent ou altèrent les convives
Vive ceux là, sonne en cela
L'élan conspirant d'une révolte de là
Galants à tout vulgaires à rien
S'en trouvent jaloux et c'est bien
Moi je ne joue, je ne triche
Et me voue à ma niche
Voilà ma vie inspirée d'échecs
Mon chat a disparu
Tel un aventurier
Pacha de l'inconnu
Rebelle à mon terrier
Fallait-il être mou ?
Plus qu'avec une fille
Qui veut du bien viril
Chien dans un jeu de quille
Mon chat en valait mille
Peut-être n'étais-je mou ?
Fallait-il être saoul ?
Le chat s'est fait la belle
Préfère la liberté
Comme quand je quittais celle
Qui me le préférait
Ça c'est pas moi
Depuis que tu me prends pour ton amant,
Que puis-je du rang de remplaçant?
C'est si long d'être vivant...
Et d'être bon par tous les vents...
Être brut pas tout le temps...
C'est quand même doux d'être aimé,
Depuis qu'on est marié...
On s'en fout à moitié!
Nous plaindrons nous souvent?
Pourquoi tout est regret?
Bruit de bouteille dans l'oreille d'une abeille
Ce bruit de bouteille
Envoûte ton oreille
Et elle t'appelle
Pour t'amener à elle
Jusqu'à sa petite boîte
Tellement étroite
Que t'aimes moite
En manque de toi
Alors que je ne te connais pas
Tu es dans toutes celles
Charmantes ou belles
Que je convoite
Dans ma petite boîte
De tête
Tu sèmes
Je t'aime
Tu jettes
J'encaisse
Jouis de peine
Mais par Dieu
Fais pas mieux
Luis de rêves
Cuis deux fèves
Pour nous rois
Cours j'ai froid
Dépressif ou poète
Passif ou prêt à la fête
Agit pour l'odorat
Du pollen à l'aurore
Du pure des yeux
Des innocents rares
Par tous les vents
Vivants ou d'antan
Pieux du futur
On aime
Nos différences
Tout de même
On y pense
On se sème
Et nos tendances
Un peu blêmes
Font notre assurance
Quand t'as lu André Gide
Tu peux aimer Marie-Astrid
Quand t'as aimé Marie-Astrid
Tu comprends plus André Gide
Quelques fois dans le noir
On s'embrasse en rêvant
Et le soleil se levant
Nous chantons jusqu'au soir
Notre force vient de l'écorce
Qui enveloppe notre amour
Il nous arrive à force
De sentir les griffes de vautours
Ils chatouillent nos corps
Emmêlés dans le vent
Nos dépouilles même morts
Feront rire les enfants
Plus tu me charmes
Parleras-tu de ce qui t'as plu ?
Me charmeras-tu jamais plus ?
Je te conterai mes idées
Tu m'aimeras comme figée
Quelle sera notre affaire ?
D'être accrocs sans escrocs
Ou si peu, ou envieux et affreux
Notre jeu, en un mot, la chandelle
Vaut la peine qu'elle éclaire
Même à-même la chambrette
Où on ne sait
S'en passer
En pensant
On s'aimait
?
Exactement tel qu'il n'est pas
Bêtement celle qu'elle est
Vivent violents dans un cœur
Et
Pèsent à des Sœurs ces
Saintes fioles aillées en veulent
De l'air des autres de l'amer
Mer au ciel des Dieux
Leur terre gèle au soleil
Que l'abeille colle au lieu
De bourdonner en éclair
Qui éclaire le pareille
De l'ombre de l'esclave
Et s'esclaffent : Adieu !
Au lieu d'être clean comme une feuille blanche
Tu es la clé de ma démence
S'il te plaît feuille pliée
Rends-moi la joie d'être souillée
De la fantaisie d'un dépouillé
Victime de la normalité
Au lieu d'être clean comme une feuille blanche
Simple plaisir
Comme la haine
Je ne fais qu'écrire
De la peine
Faites moi plaisir
Dites j'aime
Ou bien au pire
Aimez quand même
Paysages font visages
Snobs on the snow
Bourgeoises en bourgeon
Prolos au printemps
Nobles en vignoble
Plaît le simplet
Comme gays en été
Les vers en hiver
Paysages font visages
Renaît l'aîné
Quand amie fait belle
Mais bêlent mamies
Alors à l'or !
Lors d'une occase
En vain d'extase
Jeune écrivain
Paysages font visages
Change t-on ?
Dedans, dehors
Une chance non ?
Et alors ?!
Y songent-ils ?
Pourquoi pas
Même pile
N'y changera !
Quand ça nous mène
Sans lieu et sans temps
Cent ans de voyage
Nulle part ; sous les nuages
Qu'est-ce que la raison
Durant quatre saisons ?
Si on perd l'existence
Ou qu'on fait pénitence
J'y vois du charme
Et du carnage
Qu'est-ce que la raison
Durant quatre saisons ?
Dans la secousse du frisson attendu
Te contemplant dormir étendue
Réflexion de pensées ou de rêves défendus
Me font envie d'écrire des chansons entendues
Tu m'incites à rester même si c'est mouillé
Tu voudrais que l'on parte pour s'aimer au sec
Bref, tu voudrais que l'on soit ce que l'on est déjà
Et moi je vois le comble d'être insomniaque,
Maniaque quoique quand même patraque...
Matraque le petit juge qui veille quand tu sommeilles
Toi grand content qui entend la chanson
Tu m'incites à parler moi qui suis sans pensées
Tu voudrais que l'on chante sans musique et sans voix
Bref tu vénères de moi ce que je ne t'offre pas
Dans le frisson suivant j'étais devenu Jésus
Me regardant veillé je me croyais déçu
De n'être que frustré de n'avoir vécu
Pour certains convaincus que l'amour est certain
Et toi tu râles déjà avant même d'avoir lu
Ta chevelure m'en dévoile
Un caractère austère
Quoique pur
Pour quelques mots
L'autre paraissait si fier en lisant son livre
Qu'il m'a donné l'amer dégoût d'écrire
J'en suis à peine à mes idées
Que dans cette gêne je suis vidé
Pourquoi ces êtres si normaux
M'envoient-t-ils paître pour quelques mots ?
En prenant Saint-Germain
Pour un chemin
Promenade de malin
Un peu câlin
Et c'est à Saint-Lazare
Que l'on repart
C'est toujours dans les gares
Tôt ou tard
Qu'on commence l'écart
Puis on s'égare
C'est bien pratique
Et c'est mon tique
Y' a même l'image
de ton visage
Dans mes voyages
Sur mon nuage
Qui m'ont couvert
Envers le vent
Plus que souvent
Quand j'étais saoul
Mais bien vivant
Maintenant
Les nuages
Semblent
Bien bas
Je devrais être las
d'être encore là
Le jeu de l'oubli
Tremblement de désirs
Vibration de tendresse
Envie de te saisir
Et d'être à la redresse
En pensant un câlin
Je me suis oublié
Jeu d'enfant de malin
Je te suis oublié
Considère ma folie
Tu l'as engendré
En errant dans mes nuits
Telle une salamandre ailée
Tant que l'on s'aimera fort
Que l'univers s'emmerde
On ne le voit pas
Mais que la terre se perde
Marchant au pas
Où iront nos efforts
Et la survie
Tant que l'on s'aimera fort
Y' aura de la vie
Souvent partant en train
Ou en taxi
Couvrant tantôt chagrin
Errance maxi
Un jour il n'y a plus rien
Et c'est l'exit
On est toujours un grain
de la galaxie
Comme des durs
De couleurs, de lueurs
De reliefs, mes griefs
Sont inspirés des uns
Et de tes autres pires envies
J'en ris, j'en vis
Et toi tu m'accompagnes
Dans cette campagne
Telle ma compagne
Et où gagnent
Les autres ?
Ôte-les !
Sauvons-nous
Sauvages…
Loin des cages
Serons-nous
Nous semer
Dans l'air pur
Comme des durs?
Un somptueux gâteau
Un somptueux gâteau
Et le chant de deux oiseaux
Libres et jolis, entre
Deux roses qui grimpent au ventre
D'un univers noir
Douloureuse mémoire
Que se partagent
Plusieurs Dieux d'avantages
Les chats s'en moquent
Comme mes équivoques
Somnambulisme inquiétant
Pour nostalgique débutant
J'en crains un qui est moi
Et crois l'autre, le même
Encore pour quelques mois
Ou une longue semaine
J'aimerais être sans haine
Pareil aux gens du sommeil
Et les chats de gouttière
Et les chats de gouttière...
Voici ce qui s'en dit
Un mélange amoureux
Touche tous ceux
Qui de leur langage
Affectueux commercent
Leur volonté de l'âge
Ils s'aiment et se pressent
De vivre dans une cage
Drôle de petite personne
On me l'a souvent dit
Je gèle et je frissonne
Au contact d'un ami
Et en ce jour d'automne
J'espère l'être pardi
Où bien je te tronçonne
Te croque comme un radis
Alerte de cafard hante tous mes cauchemars
Pourtant sa voix m'appelle même du haut d'un phare
Toujours trop haut pour moi qui ne suis pas une vague
Mais un rouleau ouillé s'échouant sur le rivage
Je crois en la rivière qui me ramènera en mer
Même à contre courant notre amour est un père
Qui aimerait ses enfants jusqu'à les dévorer
Qui vit pour ses enfants et nous a fait contents
Pauvre enfant de misère
Tes ongles sont des nuages
Et ta vie une colère
Aussi loin de la plage
Nage ton langage bâtard
Tu seras toujours à part
Le cyclone de symptômes
Un novembre en automne
De symptômes incertains
Tombe sur moi en cyclone
Sans même l'air marin
La montagne viendra
Et son vent crachera
Ma figure qui endure
Ce cyclone de symptômes
Bien loin d'un bon câlin
L'hiver a sa consonne
Et le printemps revient
02/12/00
Vieilli, le temps
Et moi depuis
Tant que pourtant
Je suis dans ce puis
Qu'est la détresse
Et l' S.O.S. ?
J’envie souvent
Les vrais titis
Renie aussi
Les faux normands
Qu'on est sans cesse
Et en détresse...
Cons de normands
Con de Paris
Qu'on dit pardi
Une bête chose
Que l'on commet souvent
Reste la dernière chose
Qu'on savait faire avant
Une production énorme
Une production énorme
A peine aux normes
Sous toutes les formes
Pire qu'un chewing-gum
Américains trans-géniquains
Les vaches folles
Et la chair molle
Pour des pit-bulls
Complètement nuls
Profits mesquins
Putréfaction tournée en fiction
Pue oui, sans nom
Les responsables
C'est probable
Restent impalpables
De passage en routine
Le temps de sortir les copines
Et Marie la rouquine
Petite frangine
Dans le coup de Marie
Les vacances où l'oubli
On ira égailler la chance
De passage en France
En cadence
On verra THIEFAINE
Sur une cynique scène
A vingt deux heures quarante trois
Et RENAUD reviendra en 103
Perfecto/Bandana
On se marrera, on choquera
Vieux et lois acquiesceront
Et chanteront, la Marie, la Rouana
Marie-ra, marions-nous, Marie-Jeanne, la Rouana
Même en enfer
Humeur à plaire
Envie de celle
Qui fait ma paire
Sœur m'appelle
Pour prendre l'air
Et m'ensorcelle
Et j'en suis fier
Parce que le ciel
Toute la Terre
Peut-être Axelle
Tout l'univers
Et nos grands-mères
Aiment notre miel
Ne coupent nos ailes
Même en enfer
Amour-prison
Changement d'humeur
Venant du cœur
Ou bien d'ailleurs
Jusqu’à meilleur
Trouble écrasant
Vêtu de blanc
Ou grisonnant
Ou scintillant
Double horizon
Comble le ton
Ouvre notre prison
Nous comme mâtons
Les matins gris
En marchant à travers les bois
L'homme aperçut un tigre
Tout frissonnant, son charme l'attire
Comme il était câlin il le couvrit du froid
Mais vite l'homme se reprit
Cherchait-il un ami ?
Moins fauve plus humain
Chevauchant les chemins
Ombrés de brume les matins gris
"Je te salue mon compagnon
Faisons bonne quête
A notre tête
Je pars retrouver la raison"
(A Nietzsche!)
Mais quelle envie de continuer
Fait mon mépris des choses sensées ?
Quand le reste est immunisé
De tant de pestes volatiles
Rendant les vestes réversibles
Il faut pourtant qu' je reste habile
30/5/00
Souvenir
Il n'y a plus rien qui va
Plus rien de gai
Plus rien n'ira
Même s'il te plaît
Le soleil part
Mais re-démarre
Toujours plus froid
Toujours plus loin
Loin de ta joie
Loin de tes soins
Il n'y a plus l'espoir
De te revoir
Comme en vacances
Maintenant la chance
Est d'en finir
Souvenir
Tu peux écrire
Tes souvenirs
Voir l'avenir
Et revenir
A tes soupirs
Faire des sourires
Ou même mentir
Et dans leur rire
Sentir le pire
Penser à M.I.R.
Que dire ?
Je me retire
Si je partais, tu pleurais
Si je restais, tu m'aimais
Si je parlais, tu écoutais
Si je pensais, tu attendais
Si je criais, tu te cachais
Si je t'aimais, tu riais
Si je le voulais, tu mourais
Comme tu le voulais, je suis resté!
Le plaisir,
Que prend le fumeur
Qui roule
Le tabac et le filtre
Celui qui fait parler
Celui qui fait pleurer
Pour recommencer
Dieu
La mérites-tu ?
Cette poésie
Qu'ils ont faite
Par leurs gestes
De leur vie
Qu'en dis-tu ?
Tu la vois
La convoite
Dans des boîtes
Un peu de joie
Que refoule
La cheminée
Sur une foule
Morte-née…
Que fais-tu ?
Morbipoévie
On achète notre vie
Et on paye notre mort
On vend notre espoir
En investissant dans le quotidien
Donnez-moi un crédit
Pour un petit extra
Je vendrais bien ma mort
Pour rembourser ma vie
Et prendrais pour associé
Une femme plein au as
Qui financerait mes déboires
Et avant moi en bière
Elle payera ma vie
J'achèterai sa mort
Le soufflement du temps,
Sur une lande accueillante ?
Un gouffre malveillant...
C'est un temps important !
Que celui de la fuite
Que de celle qui se cuite
La douceur froide en herbe
Caresse les plantes de pieds
Paresse de détente superbe
A l'abri des casse-pieds
Que ceux qui vous racontent
Qu'une vie dont j'aurais honte
Affrontement atomique
D'un système infini
Ou tout-droit d'Amériques ?
La tranquillité bannie
Que ce qu'on se prendra
Qu'un tout petit dégât ...
La fac
Je trouve plutôt marrant
Qu'on m'aie livré à moi
Tout juste après neuf mois
Et dix-huit ans
Depuis je fais du manège
Tous les jours dans les parcs
Pas très loin de la fac
C'est là mon privilège
Et quand je serai vieux
C'est moi qui ferai tourner
Les gosses dégénérés
Et bientôt dans les cieux
On parlera de moi
Quelques années encore
Pour tout ce qu'avant ma mort
J'entreprenais pour toi
Puis un jour réunies
A jamais nos deux mains
Venise en Italie
Guideront nos lendemains
Peut-être que les autres
Ne savent pas ce que
Moi j'apprécie
N'ont nulle opinion
De ce qui me soucie
Et peut-être
Qu'à mon tour j'ignore
Et sous-estime
Leur soif de haine
Leur besoin de vengeance
Ma guise
Qu’elles brillent ou qu’elles m’ennuient
Celle qui guide ma vie
Qui me suit même la nuit
Est d’être son ami
C’est qu’elle soit dans mes jours
Peut être même deux jours
Mais pour un bel amour
Et qu’à la fin du tour
Je tombe de fatigue
Que je meurs à ma guise
J'suis tout p' tit
J'suis tout p' tit
C'qui fait gris
J'suis tout p' tit
Même dans mon lit
J'aime la pluie
J'suis tout p' tit
C'qui fait gris
Même au soleil
J'ai sommeil, j'ai sommeil
J'suis tout p' tit
C'qui fait gris
Mais j'aime une fille, une fille
Elle est toute triste
Même avec moi
Tous les mois
Dans mes bras
On est tout p' tit
On est tout triste
On est tout triste
On est tout triste
A Jacquy
Vers horizons plus distingués ?…
J’adore notre voyage sans naufrage
Plus qu’une page une œuvre d’art
Tu es la truite qu’on ne prend qu’une fois !
Tu es la loi que je m’applique
Envie de toi mais est-ce permis ?
Je t’ai pourtant mise dans ma vie…
Je t’aime libre et attirée
Je t’aime ivre et excitée
Et quand je pense qu’on est enfant
Un fleuve d’amour pour éléphants
Nos proches amis resteront gris
J'adore ta mort
A tord encore
Oh sort, mon or
Mord à l'aurore
Et redore mort
Je t'attendais toujours
Sur un morceau d'amour
Un rocher surplombant
La vallée accueillante
Ou je te retrouverai
Ta robe était trop large
Et quand je te voulais
Me gardait tout au large
Où je préfère couler
T'emmener là bas
Le temps de t'aimer
Tant et tout bas
J'en ai rêvé
Tousse et digère
Ce fumet
De dîner
Déjà consommé
En une consonne
Malsaine
Et s'écrase
Victorieuse
Écorce sèche
Enveloppe tronc
Et flotte illuminée
De flammes chaudes
Bientôt incandescente
Dans un souffle violent
Dans une délicieuse odeur
Et avec crépitement
Brûle ton cœur
En un confort
Et s'endort
De rien d'avance
A tous les fous
Qui me remercieraient
Comme chance
Qui eut atteint tous
Et s'éparpilleraient
Cadence respective
Silence captif
Errance parasite
Que rien est impuissance
Dans les possibles hauteurs
Qui poussent sur le ciel
Là où des étoiles dansent
Pour draguer nos petites sœurs
Et un bon goût de miel
Et un bon goût de miel
Cadence respective
Silence captif
Le bruit d'aspirateur
De son petit moteur
Éveille ma sieste
A cause de miettes
J'en arrive à penser
Ne plus acheter de pain
Mais cette perspicace
Aspirerait les tâches !
Le saint
Faire avec les cieux
Ce que vous faites au pieux
Merveilleux !
Perdu
Excitation teigneuse
Sortie étranglante
De conspiration haineuse
Une petite vie méchante
A qui veut naître un jour
Et qui pourtant échoue
Dans le trou des amours
Le tour de mon jour
Un jour où je croyais mourir
A force de le vouloir
J'eus tout à coup le désir
De continuer mon histoire
Qui était alors film
Dont j'étais le héros
Qui était alors l’hymne
Que je clamais si haut
Depuis chacun de mes jours
Est du plus beau discours
Et comme je ne suis pas sourd
Je vous répond ce tour
11/4/1
Pour Julie,
D'un historique soir
J'ai fait ton cauchemar
Tel un pauvre connard
Au milieu de ce couloir
J'ai voulu t'embrasser
Et cela ne se fait
Contre aucun gré
Je voudrais te débarrasser
De ce mauvais souvenir
Qui ne devrais pas être
Qui changera notre avenir
Tu peux m'envoyer paître
J'ai raté cette fête
Je m'en veux d'être si bête
C'est le mot qui convient
Tranquillement coule la pluie
Qui noie pourtant la peau qui luit
Avec vent sans que s'envolent
Les pauvres hommes
Qui pourtant veulent
Aller toujours plus loin
Sur des parcours où on a faim
J'adore cet or qu'est la pluie
Je pense alors que tout fleurit
J'aimerais encore un vol
Mais sans danger grâce à la colle
Qui me tient ferme
Qui me rend terne
Du fond de mon petit nid
J'ai parfois froid et puis
Revient la douceur de la pluie
Alexandra,
Car tu étais si ressemblante
A ma façon, mais élégante
A celle qui portera mon nom
Une splendeur envahissante
Émanait tout en rond
De ta personne et faisait ton
Ami inégalable dans son attente
Et je regrette ce faut-bon
A cet instant de jalousie géante
Toutes mes pensées peu élégantes
Envers ce gentil compagnon
J’aime être une personne attirante
Mais pour toi j’aimerais être un pont
Qui surplombe les horizons
Où tu te poses en conquérante
A Virginie 14/4/4
Suivre la croix ou la presse
Chez Calvi ou aux States
L’huître est cuite sauf sa perle
Où des femmes chantaient
Je suis le petit homme
Qui croyait en son chemin
Et qu'a tourné au rhum
Parce qu'il était lointain
Des autres et des bruyères
Me contentais de bières
Quand le froid repartait
Arrivait escarpé
Un sentier de rosiers
Où des femmes chantaient
Plus que belles et pourtant
C'est la rose qui m'eut
En son gentil piquant
J'étais encore déçu
Alors je les quittai
Pour arrêter la bière
Et me remis au rhum
Pour mon frileux bonhomme
D'un sentier de rosiers
Où des femmes chantaient
Peut-être sera-ce toi !
Mon bar est un coffee
Où de nombreux voyageurs
Viennent s'emplir de shit
Et moi comme eux je meurs
Ils ne me parlent qu’à peine
Peut être que leur périple
Leur donne beaucoup de peine
Héros ou trafiquants ?
Qu'importe ils sont errants !
Et moi si sédentaire
Dans mon triste repère
Je crois que je leur plais
Mais ils croient que la clé
Est dans leur drôle de quête
Prétexte à fuir le possible
Ils retournent je ne sais où
Ou reviennent un jour
Encore moins accessibles
Encore plus étrangers
Encore plus envoûtés
Mais moins illuminés
Moi je n'aime plus mon bar
Je n'aime plus cet endroit
J'ai maintenant le droit
D'être de ces routards
Pour plus loin un autre coin
Qui m'offrira cet être ?
Pareil à mon émoi
Peut-être sera-ce toi !
J' ai plongé trop longtemps
Trop tôt
Et nagé trop longtemps
Sous l'eau
Il est des fonds qui sont
Superbes
De lumières volubiles
D' herbes
Des mammifères disgracieux
Tout curieux
Mais de sombres espaces glacials
Aussi
Et d'énormes carnassiers
Pressés
Ils te menacent, te pourchassent
Avides
Et du sous univers limpide
Couvert
Je remonte en surface
Pour voir
Pour voir, respirer et parler
De mer
Sur ce monde énorme
Et ferme
De végétaux et d'animaux
Possibles
Où pourtant tout est agité
Horrible
Et ce son clair d'activité
Qui germe
D'amour de joie de lâcheté
De gain
Un fourmillement élégant
Humain ?
Et quelques éléphants
En ferme
Qui me rappellent pourquoi
J'ai plongé
J'ai simplement plongé
Trop tôt
Parce qu'en haut le ciel
Si beau
Me faisait croire quand il dévoile
Ses étoiles
Qu'une liberté triomphale
Aboutirait
Dans un espace si léger
Immense
Où tout ce qu'on pense
Est passé
Il n'y a que d'innombrables
Lumières
Toutes abritant de la mer
La terre
Des milliards de façons de vivre
D'aimer
J'ai basculé
J'ai simplement plongé
Trop jeune
Je meurs
novembre 2003
Ils ont pourri la nature
De leur humanité
Ils aimaient la vanité
D’un côté si mâture
Qu’ils en sont dégueulasses
Oublient que dans la classe
Il fallait se révolter
Que passaient récoltées
Des tonnes de baffes
Sur les anges des rues
Des vagabonds déçus
Et que d’autres s’esclaffent :
« Bien-fait ! »
Y’a qu’ le vent qui est pareil
Qui me procure du sommeil
Quand sûr de moi je crève
Au soleil qui s’élève
Et donne aux autres leur chance
De rester dans la cadence
Avant qu’un flic n’arrive
Ou un autre convive
Me rappelle l’humanité
Et toute l’honnêteté
Basée sur le vicieux
De vivre une vie à deux
Chansonnette de rien (Le Malheurien)
Je sais qui ne se passera rien
Parce que j’écoute Boris Vian
Voire Boby Lapoint.
Euh…je sais mais vlan !
Je sais qu’elle n’existe point
Parce que j’ m’encroûte risquant
Voire quasi à point
Euh…je sais mais vlan !
J’suis un p’ tit cri
Je crie ma p’tite vie
Je sais qu’il existe un
Presse–toutes pourtant
Euh…je sais mais vlan !
Je sais qu’ je serai malheurien
Parce que j’aime tout
Voire toute putain
Euh…je sais mais vlan !
J’suis un p’ tit cri
Je crie ma p’tite vie
Et j’ m’ennuie et j’ mendie et j’ maudis
Les p’tites filles de Paris
Les aimant
Voire à point
Euh je sais mais vlan
Je n’ suis qu’un p’ tit cri
Le cri de ma vie
22/3/4
Combat
Je ne sais pas comme les autres
Pourtant si savants
Lisant Nietzsche, Marx ou Freud
Et maintenant un ou deux autres
C’est affreux, je suis content
Et j’ai peine dans ma lutte
A penser être l’un d’eux
Une chute
Dans un jeu
Un penseur_ Un artiste_ En vapeur_ Anarchiste
Si fatal_ Si certain_ Importun et vital
Je ne suis pas comme personne
Pourtant tout vivant
Croyants Christ, Mac ou pseuds
Que maints géants braconnent
J’attaque ce jeu, impertinent
Et j’aime quand ma lutte
A pensées paître leur jeu
Une chute
Entre nous deux
Parce qu’ils sont bourrés d’actions
Et puis des jours qui sont plus courts
Parce qu’on manque un peu d’amour
Moi je vis une p’tite vie
Soit vide mais sans envie
Il y a des filles qui passent en bas
Parce qu’elles savent que je suis là
Et des hommes qui savent pas pourquoi
Elles ne les regardent pas
Moi je vis une p’tite vie
Je dois vite faire envie
Il y a des fois où je vais dehors
Parce que des lois me font du tord
Alors je compose des refrains
Moi j’ vis une petite vie
J’crois qu’ vivre c’est avoir envie
J’aimais qu’elle soit fragile
Mais elle était habile
Et elle m’aimait agile
Pourtant dans mon asile
Avec d’autres débiles
Et nous étions dix-mille
A vouloir être sa bille
Misée pour une vie d’ quille
Et d’amour myrtille
De détours qui brillent
De vautours hybrides
Pourtant elle s’est enfuie
Entre deux belles nuits
Et nous sommes tous partis
18/3/4
Maintenant que le temps manque
Ou que tout soit terminé
Où le naturel est en attente
Fin et fainéant ; coi et tout miné
Je suis de retour
Si loin de chez moi je suis de retour
Au soin de mes bras je suis mon amour
Après tout ce tumulte, la moitié de ma vie
J’ai tant médité sans accepter son devis
Qui vaut que l’on paye de soi-même
Et pour continuer d’aimer ceux qu’on aime
Je suis de retour tel je fus un jour
Tout heureux d’être, de méconnaître
La méthode du gain, toujours malsain
A l’approche pourtant de bien tous les mettre !
Songeant à Mesrine ou Saco et Vanzetti
Sergents de la vérité comme elle craint
Et nous fait rêver bien sûr d’Anarchie…
La nostalgie des gueules
Il y a des jours plus durs que d’autres
Parfois l’amour, parfois j’ me vautre
Ce qui est sûr c’est qu’ l’interphone
Ne sonnera pas plus qu’ le téléphone
Et tous ceux que je ne verrai pas
Qui m’auraient plus en tous les cas
Et moi suis-je si détestable
Pour dîner seul à ma table ?
Et tout à coup je pense au reste
Dans le passé que je déteste
Parce qu’il me fait être seul
Un jour où j’aimerais tant de gueules
20/4/4
L’amour de l’anarchiste
J’ai froid chez moi
En manque de ce que je ne connais pas
A cause des lois
Qui flanquent ceux qu’ils ne connaissent pas
Loin de chez eux, près de ce que je veux
Loin de chez moi
Trop doux comme le lilas et trop heureux
J’ai chaud chez eux où souffle un vent sérieux
D’exploitation de moi
Où tout ce qui vaincra sera mon jeu
Drôle de cas
J’ai revu, ré-entendu de vieux complices
Je bois du Coca
D’autres en snifent, ont cru leurs vices
Et je m’éloigne
Me soigne mal et m'enivre
De tout ce qui m’apaise et blâme
En larmes, je crame
Des monceaux de chanvre indien
Dans des vêtements miteux en compagnie d’oiseaux
Tout aussi chatoyants
Et dans un milieu accueillant
D’une liberté volée et si bien profitée
De souvenirs les pires
Et jamais sans soupire
Je courtise l’avenir, conquérant du passé
Et j’aime à tout bout de champ
Cette vie de vagabond
Où tout sent si bon
Qu’une maladie ou un soucis
En mélodie se remercie
De contacts si élogieux envers soi
A ceux qu’on offre en dieu de vers là
Et tous les liens de rien des jours
Que j’ai bousculé et raccommodé
Dans mes amours
De pardonner, de réparer
Re-consommé
Et critiqué, amélioré
Re-consumé
Haï et respecté comme il se doit
Loin des lois
Que je bannis depuis mon nid
Tout système, ordre établi, démocratie
Doctrines religieuses
Je les conchie et leur dédie
Ces insultes élogieuses
En poète
Et ne respecte que l’Homme
Tout en chacun en somme
Pour le parcours de cette Terre
Père
25/4/4
Saint Rintintin
Je me souviens bien
Ce jour si loin
Où j’étais si certain
D’être très près du bain
Du moule si lointain
Encore demain
Où l’on est serein
Et qu’au milieu du chemin (…)
Je me souviens du mien
Comme de quelqu’un
Qui ne partait de rien
Et qui courut certain
Sans doute plus malin
Vers un pire déclin
Peut-être trop Saint
(Même sans chien)
Ou sans tenir de main
(Seul et commun)
C’est mon Rintintin
Mon petit chemin…
Un jour
A la mer
Il y eut un homme
Qui savait tant de la Terre
Et tant il était sincère
Et sans jamais croquer la pomme
Il sut que la suite même salée
Serait sucrée sur des flots emballés
Aux vents de son gré en peine
Et de croire à choir aux sirènes
Et puis qu’un autre jour
Où s’envolent goélands
Tournent les courants
Reviendrait un enfant
Prêt
(A Renaud!)
Pays celte
Icône libertaire
Par terre, sans alerte
Ne propose que la mer
Un repas, un frelon
Une bigouden lesbienne
Bigoudis aux étalons
Allemands, Anglais en graines
Et nous qu’on est d’où ?
On s’en fout d’ partout!
Le nucléaire éclaire
Il reste encore à plaire
Quelques brins de bruyère
Et du pâté de cerf
Deux normands tout cons
Feu dormant, coulons
Mensonges en songes
En chaleureuse éponge
Et nous qu’est-qu’on veut ?
On a juste un p’ tit creux!
Guelvinec
En attendant l’ami
Je prétends être artiste
Et je m’étends sur ma vie…
Un ami achète pour son futur gosse
Un petit pull sans négoce
Sa femme l’attend depuis trois mois
Le vague à l’âme et plus pour moi
Je vois les gens que j’aime se mordre
Et ce que je hais me tordre
Des crampes et des soucis me gâtent
Sans parler de mon pull qui me gratte( …!)
Je préfèrerais être à sa place
Je préfèrerais être à ma place
Guelvinec
Que de venger mon cœur qu’on blesse
Des vieux couples parcourent les lieux
Et les jeunes essaient de travailler
On jeûne, on pense et on s’ fait chier
J’espère un jour être vieux
On ne peux rien faire contre la pensée des gens
L’ami s’excite avec des cartes postales, content
Les remarques des autres m’agacent
Y’a rien qui m’intéresse plus qu’autre chose
Comme dit ma sœur ; « c’est des limaces !»
Et mon pote continue sa prose
Bretagne
Pourtant jamais je ne pars et m’en trouve mal
Je ne crois pas divaguer, loin du pur, du saint
Pourtant je m’en vais chaloupant, le cœur sale
Moi-même je ne comprends et je suis à cran
Mon cerveau si grand, n’est pas très conquérant
Analyser l’horrible fait naître un poète
Que d’arnaques malhabiles on maltraite en fête
Et à tous les échelons mon sang rancit de coups
Force qu’à tout moustique je serai indigérable
Et quand le plus long taon sera vu galopant à cheval
On pensera en même temps : où est passé le fou ?
CASABLANCA, juillet 2004
Je la voyais me regarder…
Et puis fuyait…Et puis fumait
Moi je cherchais, ne f’ sais qu’ chercher
A prolonger cette amitié !
Amidonnée dans des fantasmes réciproques ?
Et dans nos masques, est-c’ qu’on se moque’ ?
De nos efforts à jouer si fort.. !
Quand nos cœurs rêvent’ de s’entre-’mordre’.
La mort est dans nos gênes et non dans l’oxygène
Et le refus du temps dans nos peines nous saigne’
A nous tenir entre-fumés, regards croisés
On s’aime d’amitié et de fumée
Je n’ai que ce frisson quand je n’ veux pas pleurer
Frisson de reconnaissance envers mes idées
Envers mon vécu et pourquoi pas le rater!
Elle ne me regrette pas
Si je pouvais comprendre
Je n’en serais pas là
On s’aimait tendrement
Nous unissions nos sens
J’étais idiot je pense
Elle me croyait marrant
Car je voulais attendre
Et elle voulait m’entendre
Sur ce que savent les gens
Qui n’ont jamais d’argent
Non ! Je rigole ! Mais par contre
Frivole à toute rencontre
Je l’oublie à l’encontre
D’une foutue crampe d’escompte !
Le manque d’amour monotone
On glande ou on flambe
Déchets de rêves, d’illusions
Elle venait en vision
Entre deux vents de brèves tourmentes
Car nous étions les seuls
Qui voulions faire la gueule
En fracas d’idioties, des révélations
En fracas de révolutions consenties
Il partait en vision
De part et d’autre une longue flânerie
Car nous n’étions jamais
Que d’autres pions camés
Et de fierté tant reprochée
Rien n'a permis de se rapprocher
Qu’un croc de joie dans l’amitié
Car nous n’étions que des hommes
En manque d’amour monotone 12/8/4
En arpentant cette rue
Où de vieux rats
Disent qu’ils n’ont rien bu
Une enseigne repeinte
Luit, et claquent contre la vitre
Des bagues de doigts de sainte
Bouches, seins et yeux m’invitent
J’entre, déjà elle me roucoule
Des histoires de sous, de coupes
Même si j’ai l’air cool
Faut pas me mettre le corde au coup !
Elle a raison dans le fond!
Et pour mon porte-feuille
Si on est mieux au fond
C’est moi qui bande à l’œil!
Nous contemple en son coin
De cendar plus loin
Qui sait si je l’ai rejoint ?
La météorologie des faits
En un printemps déjà présent
Le vent est froid presque grinçant
De ce qui craint de sous les toits
Et le souffle en train le soir
Depuis les gares toutes en alerte
Aux places, aux routes, aux salles’ des fêtes
Qui diffusent les rassemblements
Encor dans les appartements
Ce cri de tonnerre de l’époque
Où le monde moderne se moque
En un business d’informations
De l’histoire, de messes et de pions
Qui comme de fait commettent des crimes
Ça leur prouve qu’ils sont fait pour suivre
Les cyclones en anti-syndrome
Symptômes d’une maladie d’hormones
Pourtant un rayon de soleil
Montrant un bastion de merveilles
S’efforce d’apparaître en force
A la fin aux fenêtres amorphes
Me prouve que je voyais en mal
Ce trouble qui n’est pas si mal
Un gâchis de vies et de joie
Pour qu’à chaque nuit l’on croit
Nos cauchemars n’être que névroses
Notre chemin sera tout rose
Apprécier cette fleur bleue
Remercier ce chanteur courageux
Et puis rester couvert tout de même
A l’approche d’un vert été qui sème
Son espoir en chaleur et sans labeurs
Qu’on se recouvre en automne de bonheur
12/5/4, après le journal du soir
L’impossible maîtresse
Elle est celle qui luit dans mes rêves sans pluie
Elle me joue de la lyre même sans être musicienne
Elle apparaît sereine là où je meurs solitaire
Et se plaît à me voir dans le noir des nuits
Elle est douce, invincible et me couvre de peine
Si par malheur idiot, je m’étouffe de joie
Elle est là quand toi, on ne sait pas où tu vas
Elle s’en va quand t'arrives sans jamais un brin de haine
Quand je suis sûr de moi se blottie innocente
Elle me remet debout quand je tombe sous les lois
Elle se met à genoux sur la tombe de ma mère
Elle remet à leur place les gens qui me tourmentent
Qu’elle soit réelle ou pas
En tout cas ne t’en fais pas
Puisque toi non plus tu n’existes pas !
20/7/4
Elle était individualiste
Comme son corps portait sa peau
Juste en or par modestie naturaliste
Dans un pays qui a peur de l’eau
Elle était belle sans être grande
Comme sa culture était illogique
Par volonté de plaire sans élégance
Quand d’autres déplaisent aux Amériques
Et moi qu’aurais-je pu faire ?
Avec ma gueule bâtarde, amère
A part briser en elle ces vers…
Maroc
L’enfant doux
Un enfant doux est né un jour
Dans une famille unie d’amour
Il a crié, il s’est délié
D’une volonté oubliée
Une famille unie contre tout
Dans un Monde qui inverse tout
Elle a crié, elle s’est déliée
D’une volonté d’oublier
Un Monde uni contre rien
Dans un Univers qui manque au gamin
Il était muet, il s’est allié
D’une volonté rappelée
A l’homme sévère aujourd’hui
Qui ne fait que regretter depuis
POEME inspiré du groupe « LA TORDUE »
La complainte des apparences
Elle était blonde effacée
Et semblait rêver éveillée
Femme de l’an deux mille
Endiablée et naïve
Parfois sourit puis grimace
Parce qu’un gars l’agace
D’un regard poétique
Quel drôle de type !
Fragile instant parisien
A qui tout bonheur revient
Même à demi partagé
J’aime sa peur du danger…
Avec son envie d’être gentille
De m’ignorer, habile
Je suis décoloré !
Et si c’était pire…
Je voulais juste lui dire je t’aime
Un mot injuste puisqu’il promet
Et quand bien même il n’est pas vrai
Et puis il suce même les regrets
De l’avoir dit ou bien mentit
Prémédité – Trop bien lancé
Mais pour moi c’était un totem
Un rêve de prince, de poète
Pour moi lui dire « je t’aime »
Voulait dire fête mais à vrai dire
Je suis martyr ou vraiment bête
Car à sa tête c’était malsain
Même pas succin
A qui le redire ? Et si c’était pire ?
A laquelle dois-je faire
A laquelle dois-je plaire
Et parfois taire
Ce discours sincère
Quelque fois mentir
En disant mes secrets
En comptant mes talents
Être présent et discret
Tendre, meneur, rassurant
Cœur d’une ogresse galante
Être à laquelle sa viande
Et sa victime d’états d’âme
A laquelle de ces dames
A laquelle de ces filles
A laquelle de ces femmes
Dois-je dévouer toutes mes rîmes ?
Fac de Nanterre, (2002)
Voilà que je m’attaque
Doucement avec trac
A chantonner en vrac
Mes poèmes patraques
J’en viendrais jusqu’à dire
Que mille de mes soupires
Sont pour mes désirs
Échoués sur la rive
Rive n’est pas garage
Elle est pour les naufrages
De rêveurs en voyage
A tous les paysages
J’aimerais encore pouvoir
Plus que d’un long devoir
Devoir à grand couloir
Et bientôt même tantôt
M’y choir
J’aurai essayé de vous dire
A la fin de ceci
Pour l’instant je veux rire
Du refrain que cela
Je commence c’est dit
Je suis un drôle de cas
Y’a pas une pharmacie
Qui ait le remède exact
Alors avec mes tics
J’improvise une attaque
Alors avec mes briques
Je me fais une baraque
N’importe où et partout
Qu’importe saoul et content
J’implore et je pleure surtout
Tout ce qui m’attend…
Tout, tout le temps
Création vaine
Ce qui coule dans mes veines
Me donne la force pourtant
Avec le printemps
Et mille fois je dois avouer
Que je ne suis pas voué
A créer des rîmes
Du haut de belles cimes
Oui il est bien l’heure
De mettre un peu de beurre
Dans ma friture
Dans mon écriture
Comme je les aime
Quand bien même
Mon fardeau sur les reins
De toutes mes déceptions
J’avais pris cette option
Spéciale pour le diable
Déjà dans mon cartable
Alors merci l’école
Surtout pour les tubes de colle
Parce que le reste était piment
Comme les profs à tout moment
Désespérance
Il voulait calculer son Q.I.
Qui coulait immaculé dans le passé
Il se dit qu’il suffisait de penser
On paye de soi-même avant tout
Jusqu’à se racheter une conduite
Avec les restes qui nous entourent
Et se lancer dans une nouvelle fuite
Moi j’ai récupéré mes tâches perdues
Les ai réabsorbées toutes confondues
Je pars et reste le long de l’histoire
Un esprit blanc recouvert de noir
Peut-être seul et méchant
Mais bien vivant avec ma gueule
Je calculerai mon Q.I.
Pourvu qu’un jour ce soit gratuit
Et je dirai sans un cri
A quoi me sert-il en oligarchie ?
19/8/4
Moi qui croyais avoir mal au cœur sur cette mer agitée
Qu’est-ce qu’elle va foutre en France cette mal élevée ?!
Je me lamente, je sais, comme tout homme il me manque la clé…
Il fallait lui parler en français…Mais moi je ne l’aurais pas cassée
Moi qui connais la vie je ne pèse pas à vue…
Moi qui perds de la vue, je gagne sans ennemi !
Finalement je la vis rejoindre ses complices ou juste de la famille
Quand moi seul et fort je ré-affrontais mes terres !
Je compris en passant qu’elle était nulle et laide, peu sincère
Et à tout jamais je m’aime et ma peine, mon cœur brille
10/10/4
M’apprend à mon téléviseur des évènements interactifs :
Des éléments introspecteurs des leurs ont été fait captifs
Tandis qu' une reporter sublime à l’endroit en question s’active
Et tout à coup un son d’avion couvre son ton d’affirmation
Je me dit « zut », la belle est en danger, « flûte » pour l’information
Mais en fait c’est au-dessus de ma tête où je suis censé être bien
Qu’un engin de commerce fait son business serein
Dans ce genre de concept il faut se demander combien
Entre consensus du lucre et fléau d’idéaux coûtent des humains
(A Didier et Georges)
Je ne sais pas le temps
Combien psychoter sur le champ des choses
Troublé d'écouter des sens
S'adresser aux rêves presque sans s'y prendre
Leur semblant décor pousse et se flétrit
Dans un tri morose
Avec un cri tendre
Flanqué des rebrousses qui font un vent doux
Et pourtant au fond
S'affole tout un dogme de sciences vaudou
Des jets de tourmente m'en passent à l'esprit
Puis dans un mépris
Ils deviennent de l'encre contre l'incompris
Ne blessent désormais
Qu'une fresque damnée
Sue ou ignorée, à l'épreuve d'ennemis
De l'œuvre d'aimer
A la douceur du froid
Et dans des couleurs claires
Le monde calme, étroit
Fournit encore de l'air
On m'emploie un instant
Je sens les gens contents
Mais vite le ton chauffe
Et dans les mêmes étoffes
L'avenir semble sévère
Qu'il vente ou qu'il soleille
Jusqu'au prochain hiver
On contera les merveilles
Qu'entre cent vingt problèmes
Un aspect de bonne crème
Avant le retour gris et morne
Avant, quand il faudrait qu'on dorme (Vernon, 27)
Rien
Encore un jour pour rien/Dans une vie qui sert à rien/Sans même retour au bien/Pas de besoin et rien qui tient/Rien qui ne vient que de pauvres miens/Tout une victoire dans un gros lien/Une jeunesse qui meurt d'un rien/De rien à rien, de rien en rien/Il n'y a rien/Rien avant, rien pendant et rien après/Ou des prisons ou des gardiens/Parfois un chien/Mais sinon rien, rien de rien.
Les écrivains s'organisent
L'un d'entre eux, loin longtemps
S'éprit d'un écrin dangereux
Renfermant dans la brise
Le réconfort comme printemps
Comme un lecteur heureux!
De jeunes lapins tiraillent
Sur ce que permettent
De vieux canards miraculés
Moi je ne cours, ne piaille
Loin d'un bazar immaculé
Je l'affronte, honnête
Bécon Les Bruyères, le 16 octobre 2004
Pascale,
Elle est grande et belle
Elle flambe ma chandelle
Fine et élégante
Mine de savante
Qui sait me toucher
Qui sait me quitter
Sa peau de velours
Me cache bien des tours
Elle est immortelle
Dans ma p'tite cervelle
Je l'adore garce
Garce et contrariante
Mais toute confiante
Pour lui jouer des farces!
NEW YORK 25/07/05
La violence de la beauté
Sous une peau lisse et chaude
Au formes rondes et douces
Un regard noir me repousse
Des cuisses élancées, des genoux tout ronds
Des mollets racés, déjà m'échafaudent
Sur des aiguilles comme des aiguillons
Telle une anguille, fonce loin de mon hameçon
Me laisse des soupçons
De cœur émietté, de bile, de nausée
Peuvent-elle penser?
Peut-on les lécher?
(San Francisco)
Il est venu, il a tout vu
Mais y avait rien à vaincre
Sur cette terre où des indiens
Dansent, dansent pour quelques gusses
Y avait des paumés, des blacks camés
Et des chevrolets
Y avait des salopes, des pauvres cloportes
Et des porshes!
Il est v'nu avec sa tente, son duvet
Il les a plantés dans... Une poubelle
Dans une ville si haute où les nuages flottent
Autour, des tours, des tours et des bottes
Y avait des shootés, des pauvres affamés
Et des hamburgers
Y avait des obèses, des fontaines de Dr Peppers
Et des Hiltons où crécher
Etats-Unis, 2005
SIDA
Les choses ont une taille parce qu'elles ont un effet
Et ces putains de préservatifs... qui glissent
Sournoisement
C'est l'amour qui n'a pas de taille, ni de contour,
Il ne peut pas s'emballer, ne peut pas se cacher
Honnêtement
Ce que tu regrettes c'est ce que t'as tant voulu
Si tôt que t'as mordu, le jour où la roue tourna
Précipitamment
Aime ce sort qui t'apporta, l'effet de récompense
Peut-être volé, surement hérétique, athée
Joyeusement
Et si ce poème n'a pas de rimes, il cherche
Comme toi la voie de la paix, des pauvres damnés
Justement (L.A., U.S.A)
Mon amour est terminé aujourd'hui
Et plus jamais je n'aimerai
Car comme dit Brel; une femme jamais
N'aimera guère plus haut qu'un puis
Et c'est entre hommes malheureusement
Que vous verrez la plus belle œuvre
D'épanchements et d'ébats qui ne meurent
Des idylles de paix d'amants
Moi aux compagnes qui n'offrent qu'un corps
Des putains je ferai affaire
Elles sont à l'homme le plus franc port
De tendresses en retour sincère 21/08/05
Une petite vie écœurante
Flippe et fuit à 230
Entre mille joints
Et deux frangines
Entre le soin
De la médecine
Et rien qui tient
Rien qui ne vient
L'abandon de tout courage
Me laisse avec ma rage
Me force d'écrire
Dans un petit fou rire
Lorsque revient
Ce que je deviens
Les membres fragiles
Manquent d'un asile
Reste l'effet
D'être un peu gonflé
Et pendant quatre jours
Survivre sourd
Alors dans le rôle
De grand second rôle
Dans Vaurien lâche Paumé
Le débile profond
Je rentrerai chez moi
En construisant un vaisseau
Je rentrerai chez moi
Loin de ce fardeau
Sans plus être débile profond
Je vais construire un vaisseau
Pour rentrer chez moi
Je vais rentrer chez moi
Pour fuir ce fardeau
Tout mon peuple me consolera
De cette vieille boule là
Le cloporte
Qu'est ce qu'on doit dire au délaissement ?
Que répondre au désintérêt ?
Quand celle qui vous disait qu'à jamais...
Vos vies seraient unies sans autres croisements,
Vous affable d'un « bon, j'vais m'coucher, bonne nuit! »
Après cinq' minutes' de conversation consenties'
Et qu'elle prétend maintenant être partagée
Après avoir juré fidélité
Aucune' n'est à l'abri d'être une salope!
Et à ce jeu suis-je le cloporte?
Qui les collectionne, les supporte
C'est injuste comme d'habitude
Mais ça semble être une coutume
J'aimais être ton otage quand tu me traitais en intime...
Je hais être ta victime quand tu me traînes dans l'ombrage!
J'ai mis à l'écart cette petite bête
Et je me demande si quelqu'un à part elle
Aurait vécu avec moi!
En plus elle était discrète, douce, pas
Comme un gars!
J'aurai plus jamais d'amis à cause d'elle
C'était l'genre de p'tite mouche
Qui te lorgne dans ta douche
Qu'est pas loin de tes yeux quand tu peux pas faire
Autre part que sur les watters!
Elle était signe' de mort et je l'aime pour ça
Me voilà dans de beaux draps!
Il est bien tard et je pleure à regret
Aujourd'hui mercredi, moi j'ai vingt-cinq ans
Personne n'a compris qui j'étais à peu près
Il est sept heure' je vous dis et je suis un enfant
Éloigné par mégarde' de ce que j'aurais du
Prisonnier je me garde sans un dû
D'autres savent ce qu'ils sont, ce qu'ils font
Moi je savais tout sauf ces détails de moi
Alors je me demande' : suis-je' moins bien que je crois?
Et j' me réponds : personne' peut voir, c'est moi l'horizon
Je pleure au réveil dans un lointain bordel
Sa chaleur, sa mine, dans une autre vie à tort
J'ai si froid, suis si propre et personne m’endort
Elle me réconforte alors dans un p'tit rire' mortel
Sa douceur et son tact, j'en avais besoin
Sa couleur, son impacte me faisaient du bien
Je ne comprendrai jamais pourquoi je suis si seul
Moi qui trempais damné et courtois dans les mondes
Toutes femmes à mon bras et ma voix qui gronde
Est-elle bien au moins si loin de ma gueule?
Je suis gai en automne par la pluie et le vent
Épuisé, monotone car l'hiver sera vif et moi lent
J'ai compris depuis peu l'impacte de mon passé
Mais appris plus que humble à tenir à l'avenir
Et la force qui tarie si vite refleurie camée
Comme le temps semble fort et à la fois périr
Je suis vieux mes atomes, ne construis que des rêves
J'aimerais mieux être comme en étui, ça m'énerve
Loin des admirables destins
Et tout autant d'une belle fuite
Par un dimanche sans festin
Pas même un lendemain de cuite
Aux soins de ma mélancolie
Et puis surtout de Karl Löwith
Je pense aussi à Émilie
Perdue à cause du cannabis
Trop sérieux pour être politique
Et pas assez pour être gangster
Flic, magistrat ou militaire
Je regrette n'être pas scientifique
Est ce quartier toujours trop vieux
Dans la campagne je serais mieux
Moi écrivant de la poésie commerciale!
Croirais-je en l'avenir idéal ?
De la pensée unique inter-spaciale...
Être amoureux une prochaine fois
Pour être heureux m'entraîne de joie
Tout en pensant encore à toi
Mais je m'énerve seul et exclu
Que je ne serve jamais plus
Humble et raté en plus!
Tu vois j'attends pour toi
Où je ne suis pas obligé
Quelques grandioses places
Aux pires cyniques objets
Je traine ces endroits
En pensant à toi
Je regrette en ces gens
D'être si peu complaisants
Et je manque ma vie
En t'ayant pour soucis
Que je te croise si jouasse
Tranquille à déjeuner
En compagnie de ceux
Que j'entends qui croassent
Ou bavent pour tes yeux
Moi je les veux crevés
Pour flirt aventurier
Avec un p'tit guerrier
Toute une vie qui rit
Llandudno, nord du Pays de Galle, été 2003
Planté dans un décor à Etretat...
La mer déborde tout juste sous tes pas,
La seule qui m'endort au moment où il faudra...
Un matin tu te réveilles et tu t'aperçois
Que malgré le soleil tes amis sont des rats
Que les français sont pauvres et que tu en es un
Qu'à partir au States certains rehaussent l'euro
Qu'à partir de chacun on en fait plus tout seul
Un matin tu te réveilles et repenses à la veille
A cette nouvelle nana qui aurait déplu à ta mère
J'en ai marre d'apparaître dans des endroits qui me font étrangère
Marre de reconnaître n'avoir pas de projets
D'avoir abandonné le droit et le trapèze
T'as beau être intelligent si ton milieu est trop loin
Comme si parmi les gens, tu ferais mieux d'être crétin
Car ceux qui vont loin sont des orphelins...
Entre tractions et Cadillacs
Cancre attractif et vieux piaf
Mes rêves étaient de vivre à part
Une fraction de paix hagarde
Flirter avec tous les regards
Voire que ma vie soit bizarre
Mais heurtant mon mièvre cafard
J'auto-adhère à tant de diables
De réconfort égoïste par rapport aux catastrophes
Je tente de rebâtir des efforts moins amorphes
Car j'étais ce martyre de mes torts, de mes étoffes
Et elle qui a chanté dans mon cœur cette nuit
Elle ne pouvait pas faire de ma vie le seul fruit
Alors je vais m'attacher à reconstruire un élan
Je vais être de nouveau celui qui crois en lui
Celui qui n'a jamais besoin de résolutions au nouvel an
Tant sa vie d'exception le porte en avant
Et lorsque l'année prochaine s'achèvera
On ne saura jamais que j’eus cette trêve là
On dira de ma vie qu'elle est celle d'un génie
Que je saute de malice en géniales manies
Un instant une vie est admirable
Il n'y a pas un seul coupable
Et dans ce mélange d'innocents
Pas le moindre singe agaçant
Mais un jour une mauvaise grimace
D'un convive qui se lasse
Attise un sombre nuage noir
Qui passait non loin dans l'espoir
De mettre à l'épreuve ces chanceux
Et ils deviennent tous peu à peu
Encore pires que tous les coupables
Parce qu'ils n'avaient pas admis fable!
De la fenêtre de mon hôpital
Je vois des champs, de la forêt
Et même les pétales
Que le vent arrache tout dorés
Ma fenêtre est bloquée
Parce que j'ai débloqué
Je suis comme détenu
Alors que toute ma vie
J'étais déjà devenu
Une victime
Mes sœurs ennemies
Elle fleurit en mon cœur
Un automne sur deux
Pour faner l'an d'après
Et douze mois de bonheur
Elle est clone de sa sœur
Plante de joie et regrets
Épanouie malheureuse
Et douze mois de malheurs
Bonheur d'une salle de bain et d'un lit de célibat
A nouveau seul
Et pour mes œuvres
Plus une pieuvre
Qui m'engueule
Me crache de l'encre
Me fait mal au ventre
Plait à la glace
Ou à mon lit
Sans un conflit
Pour la place!
Je suis né dans un beau couffin voilé
Qui m'a offert des bras ailés
Me portent dans des sortes d'airs aimés
D'espoirs construits de rêves imaginaires
Je suis prisonnier d'une vie inachevée
Qui coule dans d'autres fleuves cachés
M'adore de mes désirs emportés
Des départs, des retards animés
Je m’endors où le ciel est étoilé
Où j'arrive le monde m'a appelé
Pour fêter la gloire de mes succès
Avec les meilleurs du moment branchés
J'en pleure avec ceux qui m'ont élevé
Recommence au réveil immaculé
Dans des projets encore plus exaltés
Pour rester l'héroïne du plancher
Je mourrai dans un cercueil voilé
Un gout de sang émane de ma gorge
J'ai refumé absent, en pomme de sucre d'orge
Une douceur agressive me réconforte
M'accompagne dans mon fardeau
Pourtant je sais que c'est moche
Qu'il m'achèvera trop tôt
Et je tousse et m'étrangle
Au moment doux, étrange
Ou se consume ma joie
Me maintient dans une soie
Ivre, endormi, satisfait
Sûr, attentif et défait
Je languis et pâlis
La langue sèche, et ébloui
Le gout de la fuite amer
Déjà affamé, l'estomac qui me sert
Les draps
Je n'ai pas changé les draps
Ils m'effleurent de ta présence
Dégageaient de ta douceur
Somnolence avec toi d'l'odorat...
Il existe tout un Monde
Où les fumeurs sont biens
Il existe dans leur Monde
Toutes les humeurs de rien
Loin des autres batailles
De tous les intérêts
Même qu'ils seraient prêts
A vivre sans compagne
Juste dans leur Monde
Où seuls ils sont biens
Personne qui les retient
Dans un contexte immonde
Il existe dans mon Monde
Un recueil gamin
Un accueil félin
Où seul je creuse ma tombe
Loin de vos humeurs forcées
Les fumeurs émancipent leur décès
En entrant dans l'Intérim
On me demande mon métier
A vingt-trois ans je m'estime
Apprenti philosophe méfié
Des motivations : un millier
Mais mon rêve, des millions!
Et une femme, même la dame
De l'agence! Attention,
Quelle prise en main!
A mon âge...et mes mains
Bien trop sages me confinent
De papier, de crayon, une rime
En mon nom : la déprime
C'est effroyable, d'autres sont plus minables
D'autres sont mieux, moi je m’affale'
J'ai essayé d'écrire' des centaines de fois
Sans m’égayer soupire, en mondaine crise de foie
Je comprends, m'inspire des vies
Il faut entendre un village
Pour comprendre une ville
Une fois les gens chez eux, ils deviennent vils
On a bien essayé les couples engagés;
Étaient dégagés, en passage'
Sans convaincre' ni changer d'avis...
Cécilia
Quand au levé du jour par des ondes satellites
Tu m'élèves d'amour de l'ombre nostalgique
M'offrant l'envers du monde en plus de ton sourire
Quand l'enfer nu affronte l'afflux de nos fou-rires
Au delà des étoiles dans des mondes parallèles
Où au delà des voiles ta voix encore m'appelle
Je t'attends mon amour en cherchant quelques mots
Qui te chanteraient tous mes fantasmes paranormaux
Quand tes soupires me soufflent ton envie de me tuer
A la fin d'un câlin, si t'entends mon briquet
Me disputes un p'tit peu et me donne un chewing-gum
Quand dans la salle sombre d'un cinéma forum
Tu massacres mon bras à cause d'un Jocker
Qui attaque Batman, ça commençait à m'plaire!
Je t'attends mon amour en cherchant quelques mots
Qui te chanteraient tous mes fantasmes paranormaux
Quand il me reste ici le souvenir des balades
Des morceaux de Keane et tes Pringles king size
Dix mille giga-octets de débats en mémoire
Quand à travers le Monde je te vois t'émouvoir
Et le soir tombant te contemple à travers ta cam
Rêve de toi jusqu'à demain et remets ma cam...
Poème inspiré de sentiments numériques révisés (album 12) de THIEFAINE
Entrée par une drôle de fenêtre
Elle vit presque sous ma couette
Elle me frôle de tas de textes
J'suis dans sa chambre avec ses robes
Dans nos correspondances j'entends son bol
Sa voix raisonne et me dérobe
A ma vieille vie solitaire
M'éveille et m’en-sommeille à plaire
Tout ne tourne plus qu'autour d'elle
De rendez-vous en messages
Elle compose tous mes paysages
Et rend mes jours si agréables
Je l'aime et j'en fais un poème
La victime de Cupidon (ou lettre de plainte à une dame pipi)
Je suis le plus malheureux des amoureux
Car même à Cupidon il faut une victime
Il lui faut me tenir éloigné des filles
Qu'elles m'achèvent dans tous leurs yeux
Je suis l'élu teigneux des malchanceux
De non droit à l'esquisse sublime
Et peux retourner jouer aux billes
Qu'imaginer un Monde en quatre dimensions
Où les femmes m'aimeraient
Mais il faut même payer pour aller pisser...
Sur ce Monde où les saintes n'aiment les Apollons!
Le sculpteur
Mon vieux bloc de granit
Je te sculpte et tu t'attendris
Dans des vêtements gris
Je te sculpte et tu t'arrondis
Le regard étourdi
Toi qui semblais si solide
Ton rose sait se faire tendre
Deviens une femme aux cheveux cendres
Et la mine timide
Vieille pierre du passé
Je te sculpte et te fais
Naître aux formes de fée
Je te sculpte à mon gré
Loin des briseurs de gré
Avec le plaisir de casser
Mon cauchemar
Elles viennent me narguer dans le fond de mes trous
Comme s'il ne suffisait pas quand elles t'enterrent
De t'envahir d'une solitude ingrate et adhésive
Elles t'escortent' d'un p'tit rire satisfait de ta dérive
Préfèrent s'offrir à l'autre' qui les donnera à un gourou
Et passent le mot à toute mignonne de t'être amer
Sures ainsi que le vilain, le trop précoce, demeure
L’Emblème de leur dédain, leur féroce candeur
Celui qui de drogue' douce' ne trouvera que refuge
Mais obligé en artiste' de les avoir pour muses!
Fantasme
Mon p'tit pot à tabac
T'es plus sotte' que ta fille'
Sous ta douce' peau usée
Tu t'épiles, te maquilles
Sur des talons trop faits
Comme' tes formes et tes bas
Et tu fumes et t'allumes
Ma p'tite fleur du bitume
Ta peau grasse' de baleine
Pleine de rouge à lèvre'
M’enivre et m'attire
Moi le morveux d' vingt piges'
Toi qui sembles si proche'
Dans un amour sérieux'
Tu m'inspires l'acquis
Quelque chose d'exquis
Quand tu me décroches
Un espoir de tes yeux
D'être le bien heureux
Qui profite de toi
Qui te comble de joie
Te rassure de muscles'
Mais ne jouent' qu'de la flûte'!
Récidive d’impertinence (et ignorance de l'art retardateur)
Dans la vie des conseils parallèles
Poudre d'argent moud du travail
Des œuvres de bon augure et d'économies
Incitent en plus de mon départ démis
Non c'est flux d’agrumes ou d'esclavages
Qui nous manquent
En plus de scientifiques plus que d'artistes
Qui dans la frustration entendent l’impertinence
De ma récidive
Un conseil de non-participation victorieuse
janvier 2006
Sonia
Je préfère être triste que déçu
Fumer un joint avec une pute
A celle qui me dit de sourire
Moi je préfère un bon fou-rire
Alimenté de mes délires
Celui qui m’a le plus marqué
Je parle de Dieu évidemment
Rencontré au fond d’un H.P.
Ils m’expliquait les éléments
M’a flanqué six/zéro au tennis
C’est vrai qu’avec l'Olanzapine
J’y voyais trouble mais pourtant clair
On est à l’heure du nucléaire
Des O.G.M. et du clonage
Et moi à la fleur de l’âge
Déjà butiné jusqu’au cœur
Elle qui m’a dit que dans ma tête
Personne n’avait planté de drapeau
Elle qui m’écrivit un jardin
Où j’étais le chat bien malin
Un soleil, des fleurs en brocs
Je l’ai ignoré dédaigneux
Comme toutes ces garces m’eurent affreux
Toutes plus belles et cruelles
Je les aimais sans leur cervelle
Sinon il n’y aurait pas de poèmes!
Mais l’amour de nous deux poètes
Tes peintures et nos drôles de têtes
J’aurais voulu qu’elle ait raison
La prendre et franchir tous les murs
Et aimer la vie la plus pure
Qui m’est proscrite depuis Sonia
Je te cherche, demeure pariah
A travers cette foule de cons
Quand tu entendras ce poème
A la radio, sur la F.M.
Ou le lira dans les journaux
Sur les panneaux dans le métro
A la télé, dans les cafés
Enfin partout où j’ l’ai collé
Téléphone à la météo
Ils te diront où est le cyclone
L’ouragan, la tempête de larmes
Que de regrets un être clone
Les bris d’espoir que ton charme
Me pardonne et me laisse l’aimer
Univers gâché?
Je pense à un tel gâchis
D'idées de matériel enrichi
Aux plus-values et loisirs
En sursis si la nature' moisir
Champignonnée en délicieuse' vie
Tombe drue', faisant mer, sel
Qui au sucre des champs et de vits (argo)
Font obèses et femmes belles'
En passage?... Ou parfait ouvrage'...
Inachevable et sensible'
Que de Bibles au palpable
On adore convaincu
Tout ce fric et tous ces jolis culs
Et pourvu qu'il survive
Entre la lutte et la chasse
Un petit peu dans la crasse'
Culturelle de pimente vive
Animale et révoltée
Classe de la sève volonté
1er février 2006 (bateau pour Newhaven et CROYDON)
Réponse (caverneuse)
...Pour un exercice de style seulement,
Sourdingue extremis en exil sans rivaux,
Pourtant...
Temps aux mensonges qui aussi sauvent et comment
Admettre avoir tord de raison de l'égo?
Émettre moi-même l'ombre de Platon...
Tombant!
Et quelle serait la haine d'un peuple libre?
Est-elle gène ou meuble de Dieu ivre...:
Nous tous et nos projets, nous toujours pressés?
Alors sans concurrents(...), ...Allons enfants qu'on tue...
Qui ment(...)
Nuit du 2 au 3 février 2006 (CROYDON)
Tentative troisième
D'une anarchie poétique
Elle ira au sommet
Sa lance bien menée
Plante une vérité nostalgique
Elle est, elle restera
Hors de tout chakra
Plume toute légère
Gravant d'encre solfège
Et d'autres tristes grivoches
Aux temps des Christs moches
Elle sera de câlins
Saoule de liberté
Enchaînée de baisers
Amie femme/masculin
Le 08 février 2006 (CROYDON)
Les anges que nous sommes...
Le plus bien heureux des anges
Est assis calmement
Embaumé de consciences
Apaisantes
Le plus malheureux des anges
Est debout d'énergie
Enfumé d'inconscients
Sans merci
Le 16 février 2006 (CROYDON R.U.)
Dessin d'exception en sept et cinq pieds (ou Le rôle de l'artiste inconnu)
D'un crayon deux couleurs
Et d'une gomme en mie de pain
Sur un carton d'accueil
Je dessine et je peins
Moi qui ne connais rien au dessin
Et paysage se reconnaît
Mon visage renaît
Quand Thiéfaine m'accompagne
Toujours sans compagne
Un artiste inconnu
Qui fait tout sans insu
Qui gribouille avec soin
Chaque contraste des siens
Et qui aime et qui sème
Ses mines authentiques graines
En couleur, en douceur
L'équilibre, le fruit
Balancent entre lui
11/03/2006, n°5 CROYDON, The Château
Au fond de la terre'
En haut des collines'
Par delà des mers
Bordées de résine'
Collant des fourrures'...
Il y a de la vie
Comme une espagnole', comme une espagnole'
Depuis Varsovie,
Une force qui dure'
Un peuple qui aime'
Un peuple que j'aime'
Chante son passé
Marche vers l'avant
Gueules' noires' de savants
Le slave' n'est chassé
Le slave est un sage'
A travers les âges'
N'est pas arrivé
N'est jamais parti
Un peu enivré
Sera jamais Harki
Arbres sont les mêmes
Animaux plus libres
Fait preuve' d'anarchie
Tout l'monde est plus fort (...)
L'amour est leur sort
Sans tauromachie
Connaissent pas le flegme'
La vodka, leur cidre'
Et puis les zenas
Zene'chinas , zenas
Est-ce que les choses pressent?
D'attendre que des chaussettes' sèchent'
Qu'un propriétaire arrive
Après douze' milles' kilomètres
De quête d'essence, en mal d'un logis
Cette jeune' femme est là où l'on se prive'
On m'avait mentit de danger au mètre'
Là où personne gît
Et je souffre d'amour
L'effort vous emmène
Les trains vous transitent
Et vous faîtes un tour
Confiant en l'avion
Même sans être pion
Des questions d'amour, d'argent
De visas, visages ou ménages'
Feront Elvira
Elle verra des gens
Tous plus ou moins sages'
Laissés, elle ira
Comme son papa
Sera fille de Génia
Une zenechina
Vit dors et déjà
Dort dans mon aventure'
Sans plus de voiture'
Où le temps m'accepte
Moi et mes chaussettes
Blagoveschensk 3/05/06
Le gaillard loin de son château
Devant cette mer du Japon
Il y a des îles basses embrumées
Des gens se baignent par cinq degrés
Attirés par l'horizon
On rêvasse sur galets de toutes couleurs
Comme à Brest une mouette gueule'
La falaise ardoise,
Turquoise, elle médite
On m'appelle' du Château Napoléon
...De Londres'; je réponds que j'ai réussi
Que je suis allé bien plus loin que lui!
Entre Chine et Japon c'est encore' la Russie
Et un jeune' poète' gaillard sans château
Vient de déclarer sa flamme
Dans une langue étrangère
Dans cette langue slave', Génia sait qu'il l'aime
Vladivostok, 5/5/6
L'amour est un choix
Plus ou moins bien fait
Conséquence' d'effets
Tout glamour je chois
Oh Génia tu es mon souci
Comme' toute femme pour tout homme'
De ce monde pas si énorme'
Un vent léger, puis un monstre, tu es Nessie!
Moi je rêve de nos gosses
Et t'emmener en Écosse
A travers l'Ouest de la terre
Crois-tu que c'est la France, ton réel rêve?
Vladivostok, 06/05/2006
Oh Génia you are' my problem
Like any woman for all men
Of this world whose not so big
A light wind, then a monster, you are' Nessie!
And i dream about our kids
To take you up to Scotland
Or accross West of the hearth
Is that your real plan, to come visiting France?
Donné tel quel à Génia (habituellement, je ne mélange pas les poèmes que j'offre à ceux que je publie)
Une larme coule avant un sanglot
J'abandonne mon arme au vent d'Habarovsk
J'ai noté "Pouchkine" qu'Anthès fit enveloppe
Pour enfin aller dans la réalité des flots
Je n'ai plus froid d'étroitesse
Plus faim de solitude
Vie n'est plus étude
Elle défit la vieillesse
Khabarovsk, le 07 mai 2006
Dernière minute, premier jour de chute
D'un journal intime, public d'une république
Je suis si doux gâchis alors je vous confie
Ici tout à un sens et réciproquement
Moi si fort (...) est-ce que je comprends vraiment ?
Pense à mon retour déjà avant mon amour...
Où je baiserai le sol d'un aéroport!
Me délaisserai seul de mes rêves du port
Où je ne débarquerai d'un Ouest calembour!
Khabarovsk, 00H32
Un bien être est décidé
Se méconnaître et s'exciter
Des autres et puis de décéder
Autour de cultures' limitées
Mais l'imbécile est malheureux
Même s'il est mieux encore
Que cette foule de peureux
Il veut repartir en renfort
Il sait que sa main est douce
Sa maladresse bienfaitrice'
Et dans sa tête' câline épouse'
Beaucoup moins bête' libératrice'
Blagoveschensk, 13/05/06
Faudrait-il aimer sans se donner?
Donner des baiser sans aimer?
Voyager sans critiquer?
Et rentrer sans changer d'idées?
Il faut admettre l'inamitié
Affalé d'émettre aucune' moitié
Seule une mélodie chinoise,
Traverse' pour moi frontière', courtoise
Rien de neutre à part cette musique
Parce qu'elle s'échappe par hasard
M'apporte sans que je m'implique'
Diplomatie, amour bizarres
Blagoveschensk, 13/05/06
L'argent du confort
Fort et con
Un art pour les gens
Les jeunes l'appellent "gen-ar"
Et moi je pars pour la France
Demain
La Russie compte casinos
Big brother
Malgré tout le reste
Of course we must advance
Donc demain je rentre
Patibulaire
Camembert,
Le vin et Jacques Chirac
Dites-moi si je vais bien (...)
Blagoveschensk, 13/05/06
J'ai quitté Génia en ami
L'ai aimée et haïe
Il va faire' jour pendant deux jours
Paris, c'est l'heure de mon retour
Acheter du caviar à Moscou
Et du hasch, chiche à Nanterre
Étudier à Caen du Proudhon
Ça vaut un demi-tour de terre'
Aéroport de Blagoveschensk, 14/05/06
A l'espace Duty free
De l'aéroport de Moscou
(Où Lénine s'arracherait les cheveux)
Puisqu'il faut attendre j'écris
J'ai traversé la ville pour deux mille roubles
Et trinqué sans faire de vœu
Moscou, 15/05/06
PARIS 21H00 15/05/06 Temps maussade_ 23 H45 : arrivée à Courbevoie
Évreux, le retour sent l'herbe
Mes lèvres embrassent l'air
J'oubliai l'odeur fleurie, les couleurs vertes
Ces arbres de Normandie, le toit de St François
Comme le printemps est calme (...)
L'ambiance douce de charme
Mes projets sont courtois
Maman, arrive, je reviens au village
Louviers sera la prochaine plage
Évreux, 16/05/06
Choisir entre gloire et bien-être
D'envoyer ses espoirs paître
Loisir à choir dans l'angoisse
Sans loyer dans l'antre soif
Courbevoie, mercredi 17 mai 2006
Mon emploi
Je cherche un métier, je cherche
Mon métier. Un métier amitié
Une perche_ Un avenir avant
Que le pire ne me cherche.
Errant sans talents dans le milieu moyen
Ne trouve que des gens monnayant mon besoin
Mais leurs soins sont fugaces
Et se lassent de mes gênes,
Hallucino-sans-gènes
De rêves de gloire et d'extase
Ma recherche est poème
En cet air conformiste
Un courant d'air court
Activiste et magique
Qui claque la porte morte de l'emploi
Il faut faire' confiance' à nos sens:
Nos yeux voient que les choses' vont mal
Nos oreilles entendent' qu'il y a des coupables'
Nôtre goût sent bien comme on nous endort
Malgré l'odeur sale de notre inconfort
Il faut frapper haut pour avoir du sens
Le vrac, l'étincelle, le plan, le travail,
Il faut entre temps
Le vrac, l'étincelle, le plan, le contact
Qui vous vante' le temps
Du trac, des querelles, un clan se contracte
Chante qu'il est temps
Matraque, marelle, vlan tout se rétracte
Guerre' déforme' travail
Les légères pensées de plomb
Une autre intelligence
Fume et chauffe
Des êtres diligences
Ils vaquent et airent
Comme s'ils avaient à faire
Avec des gens en plumes
Dans les choses
Et moi j'ai des objets...
D'où suis-je aussi badgé!...
... Volant en rhume
A des pensées qui plombent
A la fin de ma vie
Je suis sans envie
Malgré la longueur du temps
Contre tous espoirs latents
Ils jailliront par les prochains
Je suis un vilain poète
Et maudit sans diable
Être un des chats qu'on fouette
Parce qu’appréciable
Les saints sont associables
Tandis qu'ils m'inquiètent
Sans même manger leurs miettes
Je ne goutte que nos chairs
Nos étripages d'enchères
Être tout nul
Dans son passé
Franchit l'espace
Sans capsule
Déçu par l'As
Comme tout ce qu'il a cassé
Pourtant il continue
Remuant les autres
Son rôle s’atténue
A l'approche du coffre
En feutre de sagesse
Qu'elle violente richesse!
Précaire de critique
Que les enfants s'appliquent
A arborer dans le sens
D'une œuvre sabotée
Ecoeure l'innocence
Autour d'êtres exaltés
Jusqu'où faut-il violence?
Pour dénoncer l'horreur
De sociétés excluant
Tours amoncelant le beurre
Aux sans-abris joyeux
Qu'on lit dans des regards
Qu'un pétard vaut de l'or
A l'appartenance soyeuse
Des occidents hagards
Politisés à mort
Poème freudien
C'est ton charme que tu vois dans la glace
Elle souriait avec des yeux complices
Me regardait en m'encourageant de son rire
Et moi j'ai cherché à être sur ses traces
Qu'il faille bien se découvrir monsieur Butten
N'encourage que ceux qui se connaissent
Car se connaître fort et se faire des caresses
Autorise sottise d'être jeune
Et dans mon charme je vois leurs reflets
Elle en pleure avec une bouche fuyante
Dédaigneuse dans un soupire t'ignorait
Tu as cherché à être sur ses traces
Une femme est dans nos cœurs, toujours par élégance
Quand on est lâche ou brave une femme en est la grâce
Seuls les flics connaissent ma valeur
Tant leurs quêtes naissent de mes humeurs
Leurs registres là-haut savent seuls qui je suis
Avec le bonheur d'en faire partir en Suisse
Au camping de Perpignan avec des fonctionnaires
Maintenant les rebelles sont des militaires
Fiers d'autonomie vis à vis de leur père
Ils font honte à Ferré et inspirent Renaud
Il reste quelques exemples d'heureux marginaux
Mi homos-mi poètes, dos-à-dos, raies au sol
Prêts à aider leurs voisins à sortir du bol
La vie, la drogue et la mort
Ne plus aimer la vie
Au moment où l'on essaie la drogue
L'adopter c'est admettre que l'époque
Va contre nos envies
Ensuite il y a mieux que pour les autres
Plusieurs petits milieux autour d'autres
Qui mènent au même
Qui même emmènent
A un échange seul avec sa mort
On attend l'anarchie
Bercés par Graeme Allwright
En espérant que Copyright
Prendra soin de nos manuscrits
Maman m'a gardé un repas
Réchauffant mes pauvres pas
Des ouvriers plus épanouis
Sifflotent pendant l’enduis
Continuent de faire confiance
Aux hommes de pouvoir
A leur femme sans histoire
Ou celle du temps qu'avance
Rien ne nous liera plus
Puisque la révolte se trouve au surplus
Moustaki va s'éteindre
Heureux et malheureux
Pour qui ira geindre :
"S'en faut être peureux"
De Graeme à lui, qui restera à part moi?
L'emploi des coupables
Dans ma corvée d'habiter
Je m'évade par la fumée
J'ai chaud d'inactivité
Avec un chauffage assumé
Par la honte de survivre
Sans salaire qui enivre
A parler d'eau, de gaz, hot line
...Comme de coupables
L'intellectuel sans lunettes
Affublé d'une coupe de cheveux mi-longs
Les yeux fous, flous, troubles, vifs ou pétillants
Ressortent et s’enfoncent qu'il y ait ou pas un horizon
Voient de moins en moins le décor s'habillant
Son cerveau brise' le calme' d'un visage triste
A travers sa bouche par une' voix optimiste'
Lance' de la politesse', polémiques ou remarques
Et quand il marche si son cou s’affaisse
C'est la marque Jean-Rochefort de l'écharpe
L'indifférence d'un dur pour son paraître
Seuls son égo et ses songes font qu'il est fier
Même des bagarres perdues et quelques bières
J'ai percé mon rêve
Au bout de son délice
J'ai touché la rigueur
De mes semblables hélas
Arrivé à la fève'
Croquée de malice
J'ai couché par erreur
Cavale avec mes traces'
Si réalisation
m'arracherait avant
Un passé bien emplit
Alourdit mes deux pieds
Les décrire ambitions
Me renverrait avant
Enlacé dans un pli
Aboutit de papier
Anniversaire de fuite
A trop d'expérience
Périple volontaire
Lassitude étrange
Remords en terre
Face au confortable
Obligé nostalgique
Dos à l'envolade
De doux, d'innocence
Sautent et se dépensent
Jettent des cris d'anges
Sur des airs modernes
Souplesse décerne
Une grâce en scène
Dotées de ballerines
Légères et fortes
Leur corps se dessine
Rendant leurs efforts
Spectacle d'éclat
(Gymnase Dallier, Courbevoie)
Utopie bâclée
Je revois tes cheveux
Me vois te prendre' la main
J'imagine tes yeux
Se fondre dans les miens
Et dans ce rêve tendre'
On s'enlace ensemble'
Ta peau devient ma chambre'
M'endors' contre ton corps
En écoutant ta voix
Jusque dans nos baisers
Te serre contre moi
Sans me lacer d'aimer
Et dans ce songe doux
Il n'y a plus que nous
Tu deviens mon épouse'
M'éveille' dans tes dentelles'
Échoué dans la contemplation
Aucun lieu ne m'appelle d'aucune direction
L'aventure ne me risque d'émotion
Mais moi je veux partir mon cœur lui s'apprête
En efforts à mouiller de l'ambition
Au chemin de la conquête
Seul sur un radeau reconnaissance
Pour un tour du Monde sans papiers sans visa
Mais veulent te connaître leurs forteresses étranges
Où j'embarque en innocence
Entre leurs arbres de douceur
Le clandestin de la vaillance
(Inspiré par Graeme Allwright)
Livré au cahot
A cause' de l'amour
Absent dans mes jours
J'irai pas là-haut
Sans sens figuré
Et au ficulré
Ils en est qu'attendent'
Comme ça la mort
Vivent' dans le remord
D'être mauvaise' viande'
L'acharnement du sort
Le charme' ne meurt et dort
Qu'au fond d'âmes nanties
Il brille' sur tant de corps
Qui l'ignorent au dépit
De mon regard troublé
Noyé par l'impuissance'
Mon atout préférence'
Un aigre amour vain
Feint de patience sereine'...
Mon petit Enfer
La vie est tendue
Et ma peau douce
La percute, est battue
Frissonne sans éloges
Quand le vent tousse
Ou ma peur aux aguets
Des femmes comme muguet
A sentir seule'ment
Les parfums des amants
Être leur ange d'Enfer
L'automne de mes pas (ou Je ne pardonne pas)
On ne peut pas sentir la fine' fleur de la vie
Et la peau des filles en même temps
Et d'être ce fameux poète
A vivre il fait moins beau que dans mes chants-reliefs
Je ne pardonne pas l'automne de mes pas
Aux cris des belles hirondelles
A Marcel Proust 01/10/07
Palmarès de ma peau (et sa ressemblance à Lucas Cranach!)
Un palmarès de râteaux me colle à la peau
Un véritable tableau de Lucas Cranach...
Sera t-il enfin cadré par une Kanake?
Sans plus de valeur aux yeux du créateur, oh!
L'attente s'étend encore pour quelques temps
L'espace rétrécit jusqu'à coller à moi
Et les étoiles éclairent certains sourds à la noix
Dans l'indifférence' lunaire', vierge' finalement
Aux fables conspirées, de diables inspirés
Ma peau même marquée pense mieux respirer
18/10/07
L'ombre des jeunes-filles en fleur
Un sentiment d'arnaque'
Me laisse avec mon trac
Face à ces femmes en vrac
Le malaise
Puisque je transite à Singapour
Toutes ces indonésiennes
Elles me rappellent l'amour
Toujours tendre et sévère
Comment est ce pays de Malaisie?
N'est-ce pas de là, et de ces femmes
Que vient le mot peu aimable
De malaise!
La peau cache des os
Ils sont froids comme la beauté
Et dans deux yeux amandes j'ose
Fixer l'espoir du doux côté
Lundi 05/11/07 (après avoir volé 12 h environ à l'avenir)
Tu vois ma Lune
J'ai aimé partout
Tout partagé
Exploité mes atouts
Jamais âgé
Et si mes étoiles ont changé
Je suis resté le même matou
Adoptable à tique-tout
N'haïrai rien qu'on peut manger
Maître manitou
Vient te ménager
Mon irremplaçable garce
Je concilie Vénus et Mars
Tel crétin violé par chrétienne
J'assume et fais l'andouille
Elle cuisine, me fascine en m'éminçant
Comme ses bêtes me voilà embarrassant
Que j'aille ma faire cuire des nouilles
En Zélande elle en transe, en chienne
Me reste l'irremplaçable garce
Nouvelle-Calédonie 2007-2008
Le Paradis Horrible
L'amour est bafoué même.
Et devant l'océan, toujours plus pacifique;
Je pèse le combat qu'une traversée sur un radeau-fortune
Ne changerait qu'en récréative!
L'affront des fortunes,
L'explosion des cultures,
Pour le souffle de vie sur un monde en crème...
N.C.
Puisque c'est l'Enfer
Les ailes angéliques brulées
Les petits bras légers s'affairent
Inexorablement à étouffer le feu
Et la pression le laisse sans souffle
Si loin de son contexte il semble abjecte
Lui autrefois poète slame ses rejets
Même des plus hauts sommets est dans le gouffre
Voudrait encore changer les règles du jeu
Embaumer soudain l'atmosphère
S'envoler d'un démoniaque zèle
N.C.
Désintoxication culturelle volontaire
Je viens de glisser un mot dans le sac d'Alice...
Elle me turlupine ma voisine de lit!
Oui, en chier est universel
C'est dans tout et partout
Peu importe, il reste l'amour et l'eau fraîche!
Il faut jouer des coudes
Seul et arbore plus encore
25/01/08 Tard.
D'être à la hauteur ou presque
Ne l'est-on pas fatalement?
Comme ceux qui nous gâtent!
J'ai des douleurs, de la bile
Ou plus que des bleus et j'avance insensible
C'est déjà mieux dans le fond de la surface!
Voilà, j'ai le moral et personne n'y peut
Là où on a pu me le mettre finalement
Excuses, implores après les Déesses
Il leur en faudra des barrages
Éoliennes ou centrales
Pour te faire péter, vieille mère
Toi tu as joué ton rôle
Et moi alors je t'aime
Je parle à la Terre
Plus sérieuse qu'Alice
Déraisonnés, nous sommes livrés à nos excès
Et si j'en sors pourvu que tu me portes fière
Les nettoyeurs d'ennui
Se livrent
A t'ennuyer de plus belle
Dans les livres
Qu'ils nomment littéraires
Où tu luis
Ton rôle n'était qu'un rêve
Tu peux fuir
Ils savent quand tu crèves
La puissance de l'innocence ment son courage
Elle vainc l'ombrage trouble de ma démente rage
Convaincu de bassesses sans vérité pour la défaite sage
De m'être estimé bien à l'interstice de tout
Je me convaincs enfin d'affronter un chemin
Dire à ceux du côté des autres que j'y suis
Mais enfin en chagrin je me méfie
A ne jamais perdre ma tendance athée
Satisfactions prétentieuses
J'ai connu le bonheur d'être heureux
La chance d'être malheureux
J'ai eu la joie d'être aimé
Et l'occasion d'être détesté
J'ai la chance d'être intelligent
Le soulagement d'encore de méconnaissances
J'ai l'intérêt de la gentillesse
Mais suis capable de délaisse
Je connais l'honneur de la fierté
J'ai le courage de la fantaisie
Le besoin de la honte
L'envie de sagesse et le regret de l'héroïsme
Wellington, N.Z. février 2008.
Dans l'autr coin de ma terr
Où ventr-soin chaumièr
Mon voilier en travaux
L'amour d'acier s'en faut
Me sait intelligent
Mais moins fort que les gens
Alors la fait rêver
D'êtr son aventurier
Solid comm un cyclône
Aussi frivol qu'un clown
Une' fièvre passagèr
Brassant chaudement l'air
Embrassant les cristaux
De leur charme de veaux
Mon ami anarchist
Comme moi s'applique
Nous tenir élégants
Majestueux éléphants
Nos défenses d'ivoir
Sont antennes d'espoir
Et j'ai bien de la peine
Quand vous trompez nos miels
Le clair
Animé de ton amour à plaider ma santé
Celui dont tu t’inspires aux carences’ de mes désirs
Qui me fait grand Alexandre, le cavalier ganté
Ce soir je joue ma nature par ta lueur de cire
Ce soir luit la clarté d’une fraîche passion
Qui nous guérit d’entrain à l’unisson
Celle de la nouvelle chance, de l’autre vie
Habités d’une campagne de raison et d’envie
Je vois comme un galant, la dame que tu es
Je sais comme tu es là où je dois triompher
Sache que je te convoite pour tout ton effet
Tu as mainte’nant ma force et tu es tout ce’ que j’ai
A Elisabeth, le 30/09/2010 à 2H30
C'est bête de rentrer déjà
Serait-ce heureux d'être appât?
Là!
Sans que ma fleur ne sente
Loin d'où elle fut en gente
Sens!
Alors moi dans mes racines
Hédan malheureux imbécile
File!
Tao, mercredi 5 mars 2008 16H15
Je me recale un peu distrait
Mieux que ce que j'étais décalé
Ma direction si forte peu importe
Comment je me porte_Abstrait
J'irai tout emporté à l'envers laid
Foutre à ma mélancolie une gifle
En trouvant mon jardin d'enfant si futile
Quand il m'a fait l'instinct d'elfe
D'en jouir tout bête comme sexe
Et maladresses ou performances
Ma destination trop absente
Une récréation de rumeur exaltante
Bécon-Les-Bruyères, 14 avril 2008
Je la vouvoyais, elle me vouvoyait
Puis on s'est caressé pour être plus concrets
Dans le concret je me suis inquiété
Après l'avoir tutoyée et qu'elle me tutoyait
Sincérité plus abstraite, je l'ai revouvoyée
Les âmes défaites, elle me réconfortait
Avant de me redisputer et je m'éloignais
Nous nous sommes cherchés pour mieux gâcher
Deux rêves vécus en un couple si traitre
« Que leur bonheur fut bref, voyez leur tête!
Ils n'ont que ce qu'ils voulaient, leur lâcheté...
Lui en profite en libertin du Monde
Mort et ermite certain qu'elle était immonde.»
Bécon-Les-Bruyères, 26 avril 2008
Ceux qui entendent mes bruits
Savent mieux que moi mes envies
Et je sais mieux qu'eux leur jalousie
Quand ils ne voient autour qu'ennemis
Je m'appelle l'ami
L'ami plein d'ennuis
L'ami qui vous ennuie
Je suis toujours démis
A forces de tant de manies
Qui poussent à me jaunir
En tout humour caustique
L'amour peut m'être pratique
Vous êtes mes alliés
Des tiers au beau loyer
Mes êtres pleins d'attraits
Voulez-vous mes conseils?
Qui nous tiendront en belle veille
Et ma réputation de pute...
C'est drôle d'être repenti
Alors cet appétit
Avec son petit appentis
Je m'en rapetisse
Tandis que j'ouvre les bras
Jamais tête si haute
Jadis honteusement grave
C'est triste que d'avoir douté
Quand rien ne m'en coutait
Sans espérer m'y débouter
J'ai presque dégouté
Mais s'ils m'ouvrent les leurs
Acquiesçant ma réserve
M'espèrent violent idole
La rose quand il chante
C'est en tenir une, debout dans la Terre
Son timbre en vent de crête
Dans un message absolu
Enchante tant qu'il est temps
Ouragan nettoyeur, Alizé soulageur
T'endort et te réveille toujours embaumeur
Aussi solide qu'un séquoia
Enraciné innocemment dans la culture
Parce que l'alternative poussait chien-dent
Tellement arrosée
Lui avait l'amour et le soleil
Et puisait dans les nappes les eaux les plus nouvelles
Immortel à travers une musique
Qui implique un si beau combat
En tout vivant et trépassé
Il est mort mais ne sera jamais fané
En attendant le courrier
J'espère être convié
A la toute pitié
Et le facteur n'apporte rien
Pourtant son vélo est plein
En espérant qu'on m'appelle
J'attends et je chancelle
A leur aide
Et l'opérateur n'achemine pas
Pourtant on a tout mis à plat
En considérant de partir à eux
J'ai pris la route poisseuse
A la bonne heure
La plante va mourir
Ni le soleil ni l'eau n'y peuvent rien
Parce qu'une loi l'interdit
Elle n'a pas de sauveur terrien!
Ceux qui la consomment
Ne peuvent ni ne savent s'imposer
Ils méprisent ceux qui l'ignorent
Elle n'a pas de sauveur censé!
Elle ne fait qu'être, faite de nature
Qu'être nette et fraîche et de bon augure
Celui qui la respire jure en friche
Courtiser la vie comme un élève de Nietzsche!
Je ne pourrai plus apparemment
Faire surgir mes tourments
L'excitation puissante
De mon existence convalescente
Le creux fait mon nid
Platitude attitude
Ne ferai rien subrepticement
Pour enfouir jugements
Ravisement gent
De ma mort revitalisante
Le pic me brandit
Étendard est art
Il n'y avait plus à faire d'efforts dès lors
Que j'étais rabaissé à mes rêves insensés
De gosse. J'appris à moins vouloir, aigris
Toute la magie de la vie n'aurait su réagir
Plus qu'exauçant mon vœux quasi-innocemment
Sinon le hasard soulèverait chaque blizzard
Pour dévoiler une rime à voiler cale à crimes
Ma charnelle
Elle est si perverse
Ma minette
Elle est pleine de vices
Cette miss
Torture les bêtes
Elle dédaigne
Plaire à ses Montaignes
Elle griffe
Sans le faire exprès
Bel attrait
Tellement sensuelle
Ma charnelle
Suave dans mon confort
Elle me dresse
Me ronronne ses remords
Que de doutes en toi pourraient se retourner
En ce que tu gouterais de route solitaire pour toi
Aller mal de ne pas s'immerger
Volontaire à tout bizutage
De ne pas maîtriser même son grade
Sans plus fuir ni affronter le danger
Que de me reconnaître irréalisé
A l'affut du malaise
Admettre soupirer poisseux et obèse
En tas habilement déguisé
Pour vous méconnaître une relation
Une situation étrange et incessante
Doit-elle transmettre?
Le messager risquant plus que les correspondants
Je me terre dans ma terre
Ne génère que ce tour
Tourmenté
Congénères me désespèrent
D'agir par atmosphère
Farcie
Même ombre s'embête
Inespérée
Rêvant de tempête
Il n'y a rien à leur donner
Puisque même sans créer
Mon ressenti est bafoué
Il n'y a qu'à attendre la fin
Même si elle se fait loin
Mes partages fatals en groin
On nous a tout pris
Jusqu'à nos esprits
Et à notre prix
Survivons incompris
Qu'est-ce que peut donner
Apporter ou transmettre
L'esseulé qui a consommé
Son instant de transe-nette?
Même au pas des cités
Flegme et humilité
Trahissent une sainteté
Porteuse de vilaineries
Peut-être que les protestants savent
Et pendant qu'ils se gavent
Même notre piété
Critique de s'assister
Leur est hors de portée
Absente de courtoisie
Peut-être que les bouddhistes font
Ce que nous paraphons
Avec tant d'acharnement
Survivants de recommencements
Que dans leur vie calmement
Ils réparent discernement
Peut-être que le marginal (que je suis)
Est la somme finale (sans suite)
Je ne fais qu'essayer sans quelconque confiance
Si peu accompagné d'honorables maîtres
Me voilà si kantien, là où le vent frais est si bien
Les bouseux ont fait mon lit douillet et j'en grince
Un petit peu plus poète, surtout moins diplomate
Ma vie était mon songe, la leur n'était pas leur
M'appliquer m'amoindrit alors que tout me souci
Mais avoir l'air d'un mort admet qu'elle est meilleure
Me voilà pire qu'un philosophe de science sociale!
Apprenti-patient à remèdes délivrés par le temps
J'ai gardé la force de t'arborer
Toi que personne sait regarder
Tu m'as sauté aux yeux
Moi je t'ai convoitée
Quand il fallait qu'on se quitte
C'est toi qui m'allait si bien
Toi que personne saurait garder
Tu m'as piégé avec rareté
Parce que je n'étais rien
Où ma nature ne me mérite
Ta monture m'adorait
Sur ton sentier d'où personne n'est mieux
Chacun avance avec ses soucis
Chance chancelle indécise
Personne change sans bonheur
Malheur tonne toutes les heures
Il y a des heures
Des heures sans sœurs
Milliards d'histoires
Fil aux offices
De putains à raies publient:
« Qu'offensés d'abdiquer
Soutiendraient talibans »
Eux les ascenseurs
Condamnés média-tueurs
Minutes jumelles injustes
Hissent poliment hirsutes
Poil à la mili-seconde
21/08/2008 vers 16H
Le terrible
De petites histoires ont fait ma grande
Souvent écrite par mes amis
J'adore ma vie les matins où ils rient
Aux soirs de ma solitude étrange...
Leur couple accommodés du décor
C'était mon nid emplumé de tendresse
J'haïssais ma personne en étant d'or
Brillant pour l'impossible déesse
Maintenant je m'aime comme deux
Narcisse à l'épreuve de leur croissance
Schizophrène obligé d'aduler mes sens
Nous affrontons romance, poésie et cieux!
22/08/2008 15H30
Plus que nécessaire
De tout ce qui sert
Quarante degrés sincères
Entouré, accueilli
Envouté, averti
A l'extrême de la déroute
Me voilà au dessus de l'absurdité sociale
Elle qui m'a filé le doute
Je la surpasse en rare débile mental
J'angoisse de tout poil
Aux sons de la sociale
Ressens l'attaque, l'autorité
A savoir qu'ils s'animent d'extase
Navrant de désinvolture
Entre deux larmes de solitude
Aggravant encore l'ordinaire
Qu'il fallut chercher honnête
Et dans cette triste posture
Voudrez-vous une étude?
Améliorant l'extra-ordinaire
D'être l'humble malhonnête
En attendant de leur péter à la gueule
Ils m'ont fait croire à l'amour
Comme si une comète portait fièrement la vie...
L'accident en semble moins nuisible
Dans la souciance d'exister
Ils tuent parce qu'eux meurent
Où s'ils lisent les testaments
La foi d'un nietzschéen s'incline
O grands, O beaux croyants
Tout bons m'espèrent bien dirigé
Le tout petit neutron, tout neutre
Ça marche pas facilement
Non nous ne savions pas nos rôles
Parce que le hasard n'était pas clair
Elle qui le voyait dieu
La pluie pourtant brillait par élégance
Mon cœur est si loin, dans un clapier à lapins
Ou que mon sens n'a plus lieu d'être
Dans l'acharnement charnel anarchique
Leur dieu c'est l'épargnement
Dans la vertu de n'être presque rien
On peut se relever de faire ce qui est bien
Car l'optimum reste soc de notre petitesse
Alors les traits de réussite se font formes de vieillesse
Quand des amours rajeunissent éphémèrement
Le temps joue mieux sa vie extérieurement
Enfin il n'y a pas de gloire dans tout ce mérite
Que de ne faire qu'attendre ou de se pourfendre
Pour tout ce qui devrait être doux et défendre
De divers en synthèses irritante soulagée par le superficiel
La pertinence demeure absurde, sauve des faciès
Sans reproche ni jugement l'esprit ne peut qu'être critique
Dans la souricière libertaire, dans la fraternelle clique
Une égalité tant soit peu empirique grossière
Résister en symbole reculant et sautant
Prouesse, record, performance, projet exaltant
Sociabilisant l'animal politique délibidinné
Comme une sève indigérable à foret amidonnée
Préférant grandir pour l'ombre à la lumière vitale
Où la justice de trop travaille aux forces du mal
Sous le ciel alchimique qui nous déshabrite
Nos plus lointaines vues sont lumières de vie
Infimes compagnies au rêve d'exister en envie
Autistes à la perfection angoissante, destructrice
Élus pour réagir et régénérer la matrice
Pourquoi se sentir bon? Pourquoi avoir l'honneur?
Qu'il faut être sa raison propre source de bonheur
Et user d'emportements, de haines nourricières
Les pages...
Elles se tournent à la suite
Laissent l'entrain de l'oubli
Parce que sues de nostalgie
Commune
Là où j'ai marché trop droit
Dans la fantaisie naturelle
M'a fait drôle de sournois
Altruiste
Ou qu'en les écrivant elles' meurent'
En police amatueuse
Psychédéliquement juste'
Discrètes
De rien
Aller aux Halles ou à Nanterre
Chat l'est où terre
Hasch à l'amiante m'incinère en soleil
Dimanche
Rester assis chaise amortie par les regrets
La lenteur calme
Un jour aura les raisonnettes!
L'attrape-mouches
Après avoir essayé
Le rien fait quelque chose
Pas bien cher payé
Reste un effet noire-dose
Se foutre ou maudire le soleil
Rapproche les pauvres des hémisphères
Qu'on nous reproche de méconnaître
De lui à moi l'espoir stoppe
A leur valeur louche
Changé en attrape-mouches
Dont ils méprisent les crottes
18/10/08 Bécon.
Devenir un parisien
Ne sera jamais
Qu'avoir été un:
« Bohème, fils à papa, gigolo, travelo, pédale... »
Avant d'avoir l'honneur de qualifier les dames!
ALEXANDRE HEDAN (Sans remords!)
Attendu la belle affaire
Elle est venue
Et quand j'ai su y faire
Attendu j'exténue
La fureur de la jouissance vitale'
A sa stupeur enfile sa toxine sale'
Pour amoindrir désespérance fatale
Quand je me lève prêt et matinal
Un dédale affligeant
Entre mes moyens et les leurs
Que pour résultats
Ma situation frileuse
Se faufile aux pieds de ces géants
Profite qu'ils épargnent trois fleurs
Sans moi ou contre moi, d'aimer qu'il soit tard
Le Monde s'est joué;
Invité d'honneur je l'ai savouré, à peine...
Ma défonce !
La transparence du poils de beuh
Me donne l’espoir d’être translucide encre un peu
Sous ce couvercle où bouillent légumes’
A la vapeur d’ leur servilité
Envoient bien paître les agrumes
Défiant la haute fertilité
Aux odeurs impertinentes de minéraux plus secs
« S’en vont pousser, nourrir foules de savoirs en brevet… »
Ou se faire chasser de croire vivre d’arrivages’
Dans la légère, légitime vie
Qui a sa place en quelle part d’âge’
Ou qu’animaux de compagnie
Bétail intoxiqué voit que ses cellules sont Terres
Si l’Univers est bétaillère
Entre prairie et abattoir
Prétendent retourner à l’étable !
De leur bonne’science’ où tous à table
S’envoient les ombres rabat-joie…
Bécon-les-Bruyères en fleur, le 18 mai 2010 à 17H40
Morale
Morale révèle’ nostalgie d’aboutissement social défait
Quand lorsque ils instruisent ou éduquent font haïr
Puisque elle n’est qu’effet de cette cause en chair
Et moi dans cette intelligence_ Diable à laquelle l'État prétend !_
Je fustige l’imbécile qui de culture n’admet méchant
Ni fautes ni questions ni nomadisme’ ni universel compte
Leurs travaux à la pointe civilisée a fendu de créer
S’est fendue de gré esthétisant toujours mieux son engrais
Qu’en fanfare’ pousse à bourgeonner jusqu’à la raison
La même derrière l’espace, antimatière créative
Ils l’admettent : « bienfaiteur pour le pêcheur à partir de chaos ! »
Courbevoie, le vendredi 28 mais 2010, 11H11
Plagiat!
Avec une dette à la fraude
Avec à la lèvre un goût chiasse
Avec à la lèvre un goût chiasse
Avec à l’âme un grand courage
Il s’en allait pointer à la CAF !
Avec une dette à la fraude
Avec à la lèvre un goût chiasse
Avec à la lèvre un goût chiasse
Avec à l’âme un grand courage
Il s’en allait pointer à la CAF !
Pauvre Martin, pauvre misère,
N’a plus de terr’, n’a que le temps !
Pour gagner le pain de sa vie,
De l'aurore jusqu'au couchant,
De l'aurore jusqu'au couchant,
Il aurait bêché toute la terre
En tous les lieux, par tous les temps !
Sans laisser voir, sur son visage,
Ni l'air jaloux ni l'air méchant,
Ni l'air jaloux ni l'air méchant,
Il retournerait le champ des autres,
Toujours bêchant, toujours bêchant !
Et quand la mort lui a fait signe
De remplir son dernier contrat
De remplir son dernier contrat
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant...
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant...
En faisant vite, en se cachant…
Et s'y étendit sans rien dire
Pour ne pas déranger les gens...
Pauvre Martin, pauvre misère,
Dors sous la terr', dors sous le temps !
Le sage effronté ! (Ou les démons du sage…)
Aux ultimes somations de conseils-clés
Pour être bref et vrai, le vieux acculé
Où ses yeux ulcérés annonçaient la sentence…
Ils voulurent pourtant entendre la présence
De l’ancien diabolique, sa raison alouette
Sa résonance donc fit écho en pirouette :
_Arrêtez tout ce que vous pourrez arrêter !
On attribua sa frasque à la sénilité…
Ceux qui encore purent, apprirent torts historiques
Hélas personne ne su y associer critiques
« Il est noir que son idéologie épure »
… Eux s’offrent des vacances en Corée du Sud
Leurs sens sont régulés par des processeurs
Il suffit qu’ils soient blasés en possesseurs
Et leurs camps libéraux les font colombes-hérauts
Le 4 janvier 2011, Ile-de-France
Dix pieds bottent mon mythe
Les italiens sont témoins de mon mythe'
Leur finesse' sut me voir porter mes mites'
Mais qu'une me soulève' de la poussière'
Son accent suave tout juste soufflait...
Et retombe sur moi les restes' impropres'
Les aigres haines' des feux s'embrasent en moi-propre'
D'humble arrogance', méprisé des sauvages'
Ils m'ont surpris le cul botté otage'
Où même le poète en sacrifice
Ne promet que lendemain-artifices'
(11/03/2010)
Ma phase
Aphasé par l’émoi des blases miroités
Pourtant elle, ma chatte confortable
Caresse l’espoir que je m’en sorte et vainque
Après toutes mes mues, mes transes passionnantes’
Où mes palmarès naquirent de mes déboires
D’imaginaire gâté à l’échec mal joué
A présent Alexandre espère et je demeure…
… j’ai presque prié en tout cas j’ai trahi
Un pêché des plus noble’ ; ma rage pour l’amour !
Il y a dans cet Ordre le plat calme serein
Le tumulte humble du réconfort perdant
Quand l’insignifiant triomphe, ronfle, gonfle !
Y a-t-il en sa bête ma hantise’ sauvage’ ?
La tête sait qu’elle pourrait mais ne fait que plaire’
Chienne errante bien intentionnée… louve…
Émisse un air des ronces aux mûres dangereuses
Discours neufs, paroles fraiches… idées rancies
Mes actes ont le geste du remède coupable’
Ma phase’ succède à vie à « feu mon insolence »
Ma phase aux faits des fruits n’est qu’une sotte crise’
Ma phase’, je vous le dis, fait sa part de travail
Bécon, aux côtés de Poupereine, le 15/09/2010 à 3H06
Petit pata-paon !
Dernière leçon hors du voyage’
En casanier encore rêveur
Mi-préservé ou sans réserve…
Que ce camp concentré, en nage
N’apporte qu’un contenant sauveur
Prison d’intense émotion sans verve’
Reviennent’, transitent’ ou partent’ convenus
De l’irréalisante’ liberté
L’irrésistible’ travail… et rend et rend
Permis à dégringoler des nues’
Qu’il vaille que vaille déserter
Le discernement te fasse errant
Aire en tout port où rien n’accoste
Ou l’arrivage’ d’un chômage-escorte’ !
Le 23/11/2010 à 16H00, au réveil !
Le sacrifice du dépité
Pour fuir les services secrets
Où séduire les souilleuses d’hymnes
S’échapper des révoltes’ dictées
Là-bas je serai massacré
Avec fierté du sens infime
Qui prêche de l’œil équité
Pour arriver à l’infortune
Qui distribue le fourniment
De l’écorché le bienfaiteur
Une panoplie qui importune
Les vrais aliènes, les bons amants
Ignorer l’esthétisme-porteur
Et leurs principes hédoniques !
Je m’en affairerai à la nique…
Jusqu’à parfaire la retraite
En un bâtissage’ de bordel
Délivrant de logique fade
Aux lâches’ le leste solennel
Quant au châtiment qu’ils regrettent
Pour en finir la sérénade
29/01/2011, 18H00, à Georges Moustaki
Tout à Evian (Toutane-Evian !!)
Toutane, viens près de moi
Ce soir je veux te guérir
D’un poème de larmes
Un poème de plaisir,
Un poème de désir
Sans rougir ni mentir
Ce soir je veux crier
Ma colère de nos âges
La colère de l’alarme
Qui m’alerte de ta peine
Qui me permet en flamme
De rougir à l’effraie
Pour leur flanquer des frousses
Qui permettent un instant
Qu’on s’aime comme en brousse
Le poème de l’amant
Qui dans un grand tourment
Jalouse le mari
J’aurais pu te soigner
D’un tendre et beau baiser
Infirmier galant…
Un baiser d’hétéro
Un baiser de héros
Puisé au veines sanglantes
Mais c’est toi qui lutes
Et panses mes blessures
Moi qui suis la muse !
Ta muse qui te permet
Délit sa bête de sexe !
D’écrire des années
Nos années insouciantes
A venir « inchallah »
Et peut-être Moussa !
Nos années à s’aimer
Nos années mariées
Par l’adultère cher
ALEX (désolé si c'est un peu cru par endroit ; j’ai fait ce que j’ai pu, pardon à Boris !)
Blanche et Normandie
Glace touriste saisit mieux que gambas
Que le whisky cuit loin de ses vikings
Où les cotes abruptes sillonnent nos viandes
… Canin sait mieux qui mieux quant à qu’un
En rouleaux monte à nous, marrés à la terrasse
Mêlent, admirent et à mort cris ou fiente !
Mais bientôt omnivores en fête explosant
Nous traîneront de notre’ Blanche guide à la Lune’
Plongeante, dévalent… Détroussée’ de lourdeur
Bat, tisse’, dévaste’ sans rouler ; on s’en fuit d’ailleurs !
Et elle’ m’attend quand je sombre’, m’enchante à la veillée’…
Clarté de souffrance ou d’ fleur éternelle’ment elle’
… Je la mène où me plais qu’elle m’eut pour reflet
A la cible du lende’main de la route verte’
Toute pleine de pentes au pou de nos mythes
Fiancés… parents-faons au galop des loups
Les terres attendent qu’on s’enfante à leurs cimes
A Blanche et Poupereine… Fécamp le 11 juillet 2010 à 2H50
Gray
A Gy nous arrivons ! Partis aux sources’
Lavoirs en bris car souvenirs sauvent
Et Blanche attend…
Comblanchien tout de course !
…Nous sommes « chez elle », fauves
Mais le sud est ici, en tout cas lézarde
En flux navigables, en Est chaleureux
En quête du vieux rêve, semblons bardes !
Cette Saône pousserait à l’Ouest ou Reux…
Avec la force slave, rouge-charbon… !
Ou de bon sens, cheyenne, musical
Bien qu’à peine provençales
Nous sommes à l’orée du faux-bon
Mourant servis ! (Survivant servis)
19/08/2010 21H31, « Chez l’auvergnat », Gray.
Neuvième vair de pied
Pas d’âme vient ou tient ma dame’
Amande’ chien aux yeux pelle’rins
Eglise-close où charme implose’
Aux rondeurs folles’ de mollets doux
Légère peau brûle en tripot
Aux modes phares’ quand borde fard
Et cloches sottes’, sonnant boule’vards
Dé en bulles’… fuse’ vieille starlette
Part, fume, rit du gavroche’ cuit !
Mais la bande’-lieux-mille autres temps
Graine de misère et d’atmosphère’
Gueule après guerre avant mâle émissaire’
Garde content charme à pissotière’!
26/07/10 à 20H30, rue Chataudun, 9ème (face à l’Eglise machin !) ; à Poupereine…
Rouge’ rose et déboires’ parisiens
Gays thé-spectacle sans Cartier !
Nous échappe âtre à donner…
Mendiants doux souhaitant tout (…)
Et le quai azure en Seine’ tour-
-Elle, Geneviève à beau médire’./…
Les amis moins gris lui ripaillent’,
Pied d’argent, anneau californien
Romancent malins marginaux
Attachés aux valeurs strictes’- paix
Mais attends spectacle ou joue
De nos roses’ mines pique-assiettes
Réserves’ généreuses en victuailles’
Muscle notre amour, brule’ calorie
Car César est distrait
Son palace’ mal-discret !
Rue de la Gaité, (14ème) 19/07/10, 21H00
A Jean-Marc Frelier
Mon ami, mon rival
Nos quêtes s’annihilent
A la souille de nos mines
Notre air nous ennuie
Ennemis amènes
Ma berge, mon aval
Existent-ils, les étuis ?
Ceux que nous délecterions,
De nos tares bactériennes!
"Des fantômes d'amis…
Bonheur inquiet », d’espions !
Ils nous amènent plutôt (…)
Mon co-détenu, mon copain
Nos souffles déferlent
Et leurs murailles poussent
Sommes leur étau
En science et en rêve
Vains que l’on ébrousse
(Désolé de te consacrer « une reprise de plume », mais tu es là, sur mon sentier nietzschéen !)
Le palais du « dictateur »
« Despote » vaincu en sa propre oasis
Qu’il protégea longtemps du tourisme sans-gêne
A ses fidèles, ses « alliés » distribuèrent
De quoi se souiller des boues les plus toxiques
Sous ses nappes et ses voiles spirituels
Les saintes « passerelles d’unions nationales »
Menaçantes de cités socratiques…
Grondèrent, haranguèrent et… vici !
… Comme blase ; co-à-lier, rebelles… !
Et dans cette grande scène musicale
Prise et jouée en hymne historique (…)
Ils far-ouestèrent à la gloire, la rançon…
Dévastèrent son box et brûlèrent sa tente,
_Voilà, vilain « puissant » !
Les Farges, le 24/08/2011 à 21 heures après la propagande journalistique et avant l’émission quotidienne sur les camps nazis…
Magie embrume et périgourdise !
Sombre brume attente, présence misanthrope
Périphérique visage gourdin mésallier
Couve sécheresse tentaculaire
Fuyant dérangeur masqué pénitence baillée
Vivent affirmations pittoresque flop
Âme bienveillante testiculaire
Passion survie lourdeur calme abasourdit
Défraye remarque voisinant
Et les opérantes magies
Ou fraicheur détalant,
Fige toutes les nostalgies
Ensevelit fermement les trop-dits
Les décès font place
Les naissances surprennent
Nos congénères enfin se calment
A l'aube des glaces
C'est l'ennui qui m'incarne
Il soigne mes intérêts aux peines
(Poème périgourdin premier, les Farges, 1er octobre 2011 à 2H53; commencé six mois plus tôt!; à Mamée et à monsieur Delporte aux Farges)
Christchurch s’est ébranlée, je n’y avais pas écrit. Christchurch défigurée, j’y avais cheminé. Christchurch aux dieux s’est rendue, je n’y avais pas prié !
Transfert, adaptation, adoption du mal.
Tourne, la colline en champs
Ma saison
Tournent les nuages en soleil
Mon souci
Fourmille leur dilettante
Me saisit
Frémit ma limite
Leur salut!
Printemps 2011
Fin d'hiver saisissante
Nostalgie
Fin d'été asphyxiant
Euphorie
Feintées les intox
Inhérentes
Finalement bénignes
Moi Malin!
Automne 2011, Les Farges.
Ma pauvreté
Je ne t’avais tout bonnement envisagée
Mon insolence innocente avait tout dessein
Avec confiance... Celle des larves incarnées !
Toi qui montrait l’exemple injuste de mes cousins
Les diables distinguaient chez moi démagogie
Mais riaient nos destins que je voulais magie
Eux qui n’avaient en marque, ni collier ni fanion
Enchaînés à la voile des fiers compagnons
M’inspirant, snob et fin, d’amples pédants biens nés
J’admis les réclames d’obsédantes’ volontés
Uni au dressant destin, le zèle’ d’un gagnant
Mon feu me consumait, me réchauffait seulement
Sur une’ douillette perte nous nous sommes aimés
Tu donnes une fois, passées deux garanties nulles
J’accepte le présent, le temps et le pendule
Le Grand Peuch, 15 octobre 2011 à 22H45
Héritage et succession
Habitants psychologiques où je demeure
Bêtes, animaux, humains en proies
A la jonction des démesures,
Tous, leur tête' connaissent l’effroi
Ils ont raison de foi et d’athéisme
Ne fantasment, ne poétisent
Plus que nécessaire: merci!
Leur appétit régule' bêtise'...
Nos propretés, normes de nos propriétés
Où nos bailleurs équivoques
Faisaient d'amples frivolités
Les murs s’accommodent' de nos loques'
S'il devait succéder plus fragiles semences'
Une réussite' taraudant
Invoquée au hasard dément
M'enlinceule sans cruauté...
Les Farges, 14 octobre 2011, vers 12H25, à Dante !
Je suis cul-maudit !
Démontrée, ma révolte’ m’a resplendi d’escorte’
Avec le bon rôle légendaire « incompris »
Celui qui, trop usé obligea hypocrite
A ne plus se dévouer à son amour-propre
Mais re-bomber un torse sans un souffle clair
Oxygéné de gaz torréfié à l’éther
J’ai relevé un héros en mauvais personnage
Qui ferait battre’ les mers dans une santé malade
Affable d’ériger ses plaintes en bunker
Aimable par politesse… lui qui fut punk !
Haineux de tant d’échecs, misanthrope vaincu
N’ai que mérite de n’avoir et d’avoir eu !
Minuit un de ces soirs…
A Mouammar !
Nazismes, tyrannies d’Amérique, d'Asie ou d'Afrique
Comme vos règnent furent doux
Face à la démocratie d'occident de l'an deux mille
Vous, n'aviez pollué, anéanti les races, irradié
Donné en spectacle vos vengeances glauques partout
Comme vos actes étaient humbles
Vos politiques, votre justice, votre pouvoir
Vos projets, vos discours, votre partage, votre gloire
Comme vivants, comme évanescents
Laissèrent place non sans maux et tout parodiés,
Au plus funeste contrôle qui détient pragmatisme
Que la pire crainte des anciens sages est naissante
Comme' comble d'avancée, déclin
Jeudi 20 octobre 2011, à 16H25, près des grottes de Lascaux.
Pamphlet (pan flegme !)
Monte, monte la joie outragée
Outre tombe montre où moucher
La voix des morts sur le réseau
Silencieusement descendent, cristaux
Matelas neigeux froids et drôles… airs !
Blafards continuels insipides
Nous saisissent, nous fouettent, nous givrent
C’est pas la houle de l’hiver qui nous met la tête à l’envers
Fantômes, fantoches, fantasques fanfarons
Qu’un faon les mange en pousses de courges !
En nuit de la Samain printanière
Brouter l’ordre froid des cités-bouges
Recouvrance d’herbes, fumé de larrons
Clameur d’inconsolable gibier
Hurlant l’hallali des olifants
Qu’on ne reprendra plus leur fumier
Méfiants défiant, confiants ail’enfants
C’est pas la houle de l’hiver qui nous met la tête à l’envers…
Le Grand Peuch, pour nos un an aujourd’hui et à François maître poète de l’écorce écorchée !
Q.I !
Evalué, leur quotient
Royaume logique est à eux !
Pragmatisme constructiviste
Démêle pelotes patentes…
Ne mêle’ront aux calamiteux,
Leur humble respectif avis
Signalé « prescription circulaire’ » !
N’écrasez pas les surdoués !
Vos pneus sont mal rechapés !!
Leur revêtement dérapant
Vous chasse-marée… insulaire
A ce laudatif talent
Préférez être intelligent !!!
A.H. à tous mes dissemblants frères de science ! Sans rancune, la drogue m’a adopté…
Des moutons dans la tanière.
Le grand loup blanc n’a pas eu chaud
Ses crocs bien faits sur des jeunes os
Son hurlement a eu raison
Sa soif de sang rassasiée
Il s’est goinfré révolutions
Convia ses frères à satiété
Et le marché de viande vive
Se renouv’la non plus putride’
En chair fraîche non faisandée
En volontaire servitude
Offrant ses tripes, ses abats
Se déchirant aux moins offrants
Déchiquetage’ des plus avides
Toute une’ tendresse’ juvénile’
Pour l’ogre froid patriarcal
Et l’ordre droit élémentaire
Se sacrifiant de foi en proies
Pour nourrir à foison le fauve
Le grand loup sang ganté en blanc
N’a qu’à se baisser par habitude’
Les moutons qu’à se rendre au flair
Se donner en eau de Judée
Entraînant avec eux la faune
Tout un bêlement aux abois
A Leny Escudero, poème d’actualité capitaliste après ce nouvel échec des soulèvements occidentaux… Le mardi 21 février 2012 en Aquitaine.
Ciel païen en prière.
Ce pur danger est vie, l’espoir
Parce qu’il est le reflet miroir…
Comme l’eau elle, et bêtes sa proie
L’un l’autre, se renvoient le froid…
Ovule fœtus des confins ardents
Homme trahi, tu par accident ?...
Réussite prédit sérénade
Elle, dirige l’engrenage…
Il reste des feux filant de vœux
En larmes, conducteurs nerveux…
S’enduisent de mes semences
Sécrétées depuis leur espérance…!
Les Farges (l’étable !), le mardi 22 novembre 2011 à 5H09, aux Cicéroniens ! (Parce que oh si c’est rondement bien !)
L’expert va trancher (ou mon incurie)
Il est tout ouie, l’est affairé
Fume’ sa prise à chique et l’enduit
De frénétique’ frappe-rapports
Calibrés au mot évaluateur
Qui définit : « cas déchéance »
Para mè-dica-tré exclu…
Hypocratement juge, il tranche’ !
L’organisme’ supputant, déferré
D’enfin prodiguer la survie
A moins d’appréciation retord
Menant le manant enrôleur
Discourir plus loin… pour Clémence !
M’égal(e) aux repris reclus
On m’a tranché, perplexe
Le 2 avril 2012 à 1H55 en France.
Ma rue de la sablière,
Entre Asnières et Courbevoie que Bois-Colombes anime
Ma rue de la sablière en longanimité
M’a presque offert Paris, une vie, une carrière…
Antre où grandit ma mère, d’une famille ouvrière
Mon rêve était ici, d’être à l’art sa mine
Où poète est viril, songe créativité !
Une décennie de force vous dessert assez
Le jour vous sourirez aux nounous souvent noires
Au-delà des vacarmes sachez sentir la Seine
Osez la nuit voir le charme des enseignes
Celle du firmament, jalousez le manoir
A tous mes semblables, fous d’espoir, son passé
A Philippe G. et aux autres le 11/02/2011 avant de partir.
Au fond de vos petits culs
Au fond de vos petits culs
Une fusée est venue
Perforer l'inconnu
Affrontant les faux-culs!
12/12/12
Hall
Humeur pigeonnier
Accueille le hall
Exempt de nature
Forteresse impie
Erode les murs
Ou les antennes
Même’ pas foudroyées !
…Aux spectateurs mécontents,
Ô Myriade palpitante…
Feint d’préexister
Elle n’est pas une,
Sauvage résulte
D’observa-tueur
Suicidairement
Sages et ingrats
_Qu’ils se relisent !
Moi je débute
Sonde leurs sons
Acariâtres
Ou conciliants
Toute une demeure
Dimanche 26 mai 2013, Sarlat la Caneda, 11H00, A Paul Bourget et Georges Moustaki.
L’arbre verbal cherché par l’innocence pourvue d’une grande ambition ; elle foula les époques… Ils n’avaient rien, sinon leurs possibilités les auraient rendus impotents
A l’instit que je n’ai pas eu.
Pierre de la vie
Œuf la rouge
Une chimie prime
Singe habillé transhume
Est aimé
Tout sait, il se sage
Russe du langage
Nous l’aimons sans code
La moute bat comme deux cœurs
Admirables
L’arbre du père
Autant que Sonia
N’a pas eu de pair
Ce ne fut que moi
21/04/13 à 2H40 (selon la technologie des emballages vifs)
Les « smarties »
Je me souviens d’un arbre
D’un viril vieillard
Que l’on m’empressa de sonner
Le ton de la ligne
Ligne coloniste maçonne des rancœurs
A l’inacceptable endroit qui mentionne
Une échappée piégeant ou l’oisiveté
Un attelage transhumant ou flambeur
Se fond de voyageurs plus qu’elle n’érode
Comme un temps déplaçable, une mode ignorée
Des différentes qualités au soin de vivre
Moquant tout à l’environnement à venir
On ne sait si rire en voyelles indique
Ou nome une organisation lointaine
Et l’appel, et l’entraide, et l’ana thèse
D’un coin de bique qui nous enivre
Là fatalement parce qu’elle hennit
Sarlat la Caneda, le 09/05/2013, à 20H27, à Macha.
Le rythme des talons
La musicalité d’étalons
Pour des oreilles aveugles
Dont touche pour sentir
Bon nombre de parleurs
Où leur bonne âme doit périr