Philosophie du
Poète
ESSAI AUTOBIOGRAPHIQUE
Social et Métaphysique
ALEXANDRE
HEDAN
SOMMAIRE
INTRODUCTION P. 3
PRÉLUDE INTERROGATEUR… P. 4 à 5
LE DOIGT SUR LA TRANSITION
(ESSAI SUR LES PENSÉES DE MON VÉCU) P. 6 à 18
LE DOIGT SUR LA TRANSITION
(2EME PARTIE ET FIN) P. 19 à 21
MON INCONTEXTE P. 22 à 24
L’INCONTEXTE P. 25 à 29
LE TRAVAIL DÉVASTATEUR P. 30
PENSÉES ANNEXES P. 31
IMPOSSIBILITÉ DE L’EXISTENCE P. 32 à 34
L’AGREABLE VIE P. 35 à 39
LA FAILLE SOCIALE P. 40 à 41
LA RÉSOLUTION P. 42
L’OMBRAGE P. 43
L’AGREABLE VIE 2
(OU LA PHILOSOPHIE QUI CLOUE !) P. 44 à 46
L’IMPALPABILITE P. 47 à 49
POSTLUDE HUMBLE ! P. 50 à 51
CONSIDÉRATIONS ACTUELLES 5
(EXTRA D’IMPERTINENCE!) P. 52 à 54
LES NOUVEAUX HÉROS ___________________________________ P. 55
L'ASSIMILATION __________________________________________ P. 56
MÉCANIQUE QUANTIQUE DE L'INCONSCIENCE
DU TREMBLEMENT DE TERRE ____________________________ P.57
DE LA CRÉATION DU CONTENANT (Ou l'inexistence de l'univers) ____ P. 58
MÉTAPHYSIQUE DU MUR __________________________________P59
La révolte des gens de droite.__________________________________P60
Comment faire sortir l’homme de son emprise médiatique ?_________P61
De la bonté.________________________________________________P62
Des locomotives intransigeantes._______________________________P63
Du complot et du complotisme, première ébauche__________________P64-65
Le Vital_____________________________________________________P66
Le comportement et la conviction monétaire__________________________P68
Big Bang et Temps. P69
Pour une dématérialisation de l’utopie ou De l’utopie vivante P70
Chapitre psychiatrique P71
Le mouvement concentrique ou Le mouvement de Higgs, extracentrique. P72
Les choses arrivent. P73
De la victoire de Lénine. P74
Clôture historique. P75
Le chapitre des pitres. __________________________________________________________P76
Introduction.
Être malade mentalement, c'est en premier lieu inacceptable. L'accepter, serait renoncer à combattre sa maladie. Pourtant on nous demande de l'accepter et les symptômes ainsi se stabilisent...
Les émissions culturelles sur la découverte de notre univers nous informent que des chercheurs sont payés à capter et émettre des ondes radio prévenantes ou pouvant être reçues d'extra-terrestres plausibles. La création à proprement parler serait si chaotique, voire à l'échelle humaine de Descartes si extraordinaire... Bref, on se demande comment la différence entre un malade mental et un bien portant à de l'importance quand celle entre le chimpanzé et l'homme en a tant pour 0, quelque chose dans leurs chromosomes respectifs. L'homme lui a t-il accepté sa qualité d'homme? La réponse est partagée évidement! Non, même les bouddhistes et les antispécistes sont catégoriques: le bien portant est celui qui ne remet pas en question son identité. Et cette identité nous l'avons sous les yeux, dans nos oreilles, dans notre nez, sur notre peau si pleinement. Les experts en parapsychologie contaminant ne nous en font-ils pas la démonstration navrante de rendre chaque jour des génies, des savants anonymes en voie à de grandes créations et découvertes, de simples petits badauds étriqués dans leur petit épanouissement libidinale ou œdipien? Cette fâcheuse quête de leur moi intense ou de leur acceptation de ne pas se connaître tout en ayant assez confiance pour affronter leur routine précaire les font dénigrer ce qui les a fait. Nous oublions quand nous croyons être un exemplaire neuf de nous-mêmes l'empirisme fondamentale de notre personnalité. Il n'y a pas d'oubli qui tienne la route! (À moins d'une réelle amnésie) Nous retrouvons toujours en cherchant bien les causes de nos agissements. Mais si vous n'êtes pas mal intérieurement; si vos actes vous paraissent clairs, pourquoi cherchez-vous donc à vous réconforter?
Le malade mental au moins ne cherche pas à être rassuré. Il est convaincu de choses apparemment fausses. Là encore, on sait que la plupart d'entre nous ont des souvenirs déformés, une vision subjective. Et quand un psychotique affirme qu'il se sent sous l'emprise d'une manipulation ou qu'on lui cache quelque chose, ou tout autre sentiment erroné officiellement, il est fort à parier que c'est plutôt l'entourage qui est myope ou amnésique ou trop tourné sur son ignorance, quand d'autres savent réellement qu'ils ont bluffé la loi.
C'est toujours plus confortable de s'en foutre! Et l'on a horreur quand on se croit à l'abri que de voir des sans-abris. C'est la myopie qui est contagieuse! De gré ou de force! Il faut que tout le monde se sente bien dans ce système ordurier... Le mot d'ordre comme au temps des rois enfants est « bonheur obligatoire, interdiction à la nostalgie! » Merde! Le Monde est détruit sans qu'aucune logique sociale, humanitaire, écologique, culturelle n'ait encore pris forme et le malheureux est montré du doigt!
Prélude interrogateur…
J'ai essayé tout d'abord de produire des poèmes. Cela m'a fait un grand bien et j'ai commencé à tenir un journal. Dans mon journal je parlais de plus en plus de l'actualité et de mes idées. J'ai donc pensé être à même d'écrire un essai... seulement je ne saurais m'appliquer au point d'enquêter, de trier, de construire une argumentation autour d'un raisonnement donné qui abouti plus facilement à une œuvre. L'autobiographie bien qu'elle avait une consonance prétentieuse au début pour moi, m'est apparue plus évidente pour dévoiler ma pensée sans avoir l'air d'établir une « science infuse » forcément contestable! Je me suis tout simplement associé à un poète. Et ce depuis pas mal de temps. C'est à dire que je me suis vu des capacités hors-normes dans un environnement que je n’aurais pourtant pas su exploiter. Au moment de mettre en forme un condensé commercialisable, on se rend compte que tout ce qu'on a produit a de l'intérêt sans qu'aucun mode de diffusion prenne en charge un ouvrage épars. Ce qui me saute aux yeux néanmoins, c'est que le monde de la littérature passe à côté du meilleur car j'imagine que tous les écrivains commencent un petit peu comme ça, et que le génie du poète qui se dévoile au travers d'une application a créer de la prose, des vers, des haïkus, des maximes, des nouvelles etc. bref l'infini de commencements artistiques et scientifiques que cela comprend puisque il y a de la recherche dans la pensée qui se mêle à la réflexion; tout l'essentiel de l'œuvre d'un penseur serait contenue en une ébauche maladroite de mélanges plus ou moins vérifiables. Les plus grands essais ne sont-ils pas agrémentés de poèmes?
De grands musiciens, chanteurs, hommes de spectacle n'ont-ils pas bouleversé les mœurs? Il semble que les penseurs, économistes ou philosophes d'aujourd'hui qui interviennent en spécialistes aient moins de reconnaissances populaires que ceux que l'on appelait aussi saltimbanques ou faiseurs auparavant. Les meilleurs des livres devraient être des ramassis d'une seule main. Mieux vaut se tromper publiquement que d'avoir raison anonymement. Je n'ai pas d'inspiration pour les romans. Dans un essai l'inspiration ne fait que le style. Le reste, le contenu n'est que ruminé, ressassé en boucle dans un cerveau malade ou combatif qui est tout légitime de rendre compte de son travail. Ce résultat doit plaire ou faire progresser la réflexion commune. Une personne qui rate sa vie parce qu'elle analyse au lieu d'être actrice doit au moins avoir servit à quelque chose. Si le public préfère les synthèses c'est parce qu'on lui en fait en permanence. Je veux laisser place à la réflexion, à l'in-aboutissement du jugement, à la dénonciation des logiques faussement essentielles.
Je préfèrerais pouvoir concrètement agir sur le développement planétaire par les sciences mais n'ai pas réussi en temps voulu. Je me place par conséquent en position de victime du délaissement professionnel depuis l'éducation scolaire. Évidement je ne suis pas adepte d'appellations de « connerie humaine » plus ou moins généralisées. Je veux au contraire démontrer que les Hommes sont bons individuellement mais que leurs décisions sont mauvaises collectivement. Enfin qu'ils ne sont jamais coupables puisqu'ils sont hiérarchisés. Pourtant nous dénombrons des responsables coupables tous les jours en quantité. La responsabilité ne se décharge-t-elle pas trop pleinement de la hiérarchie toute puissante? Hiérarchie familiale, sociale, professionnelle et divine! Règles et codes, status et principes... On finit par ne plus savoir si chacun est responsable ou si personne n'est coupable. La population elle n'ayant pas plus de mérite quand elle n'est pas concernée par un conflit. Et nos années d'insouciances dans cette orgie de consommation ont été gâchées par des symboles dérisoires, une censure culturelle sans formes de progression positive; à croire que les catastrophes naturelles à venir seront plus salvatrices pour réconcilier l'Homme et l'humanité. Mon œuvre est un moyen de rester en phase avec les premiers questionnements. Il n'est pas de progression en philosophie qui tienne en un traité respectable internationalement. Si la philosophie piétine c'est parce qu'elle est à sa place elle, depuis le début. Alors la philosophie d'un poète doit conforter la philosophie de contour, celle des badauds qui sont si brillants matériellement, qu'ils étouffent d'informations adaptées à des faits qui les font tressaillir là où ils étaient aptes à faire une vie meilleure. Il y a des causes à tout un dysfonctionnement personnel. Il est normal de philosopher, de se défendre, de critiquer. J'accepte tous les qualificatifs dans la justification d'être désœuvré par l'évolution politique du monde. Le désœuvrement source d'une identité intelligente et héroïque. Le sens se réfugiant dans les plaies qui se guérissent en un art vaincu par la production plutôt qu'agitant la pâte toute chaude que devrait être notre santé collective.
Le doigt sur la transition (Essai sur les pensées de mon vécu).
Marqué par tant de choses, je peux choisir d'être grave et réfléchi ou bien de me lâcher, comme on dit. Il y a de toutes petites choses comme de grosses que l'on est ou qu'on voit. Il y a toujours ce petit truc qui me gène tandis que l'énormité de ma vie en erreur ne se voit. Oui, on peut être aux extrêmes et soi-même en même temps tout en étant mal et se sentir bien. Ou méchamment incompris et demeurer pourtant l'image exacte de la norme. Par moment faire plaisir et à d'autre se faire froid; par rappel d'une conduite à suivre en fonction des besoins, en fonction de l'image... Et cette culture qui nous veut du bien!
Chez l'homme, il y 'a cet éternel besoin de ne pas paraître PD et chez la femme l'inexorable envie d'être plus forte que l'homme. Moi je reconnais « une baltringue » à sa ténacité à se montrer viril et insensible ; costaud et attiré par les femmes à tout bout de chant...
Finalement, l'homme hétérosexuel sûr doit se trouver en minorité! Et les homosexuels me paraissent du bon côté, politiquement parlant, mais bien souvent gênants dans leur attitude ; que ce soit envers les autres ou dans ce qu'on accomplit.
Sans plus parler de la sexualité pour un moment ; quelque chose est bien plus agaçant; c'est le phénomène des Renseignements Généraux. J'ai longtemps cru qu'il s'agissait d'un organisme à part entière, dans lequel on entrait volontairement. En fait, vous le savez peut-être, la majeure partie de cet organe est constitué de nous directement, quand on se mêle trop souvent à des groupes, des familles, des milieux; par solitude, par ennuie, curiosité, besoin d'amis, et qu'on croit anodin de raconter à d'autres ce qu'on a eu le temps de considérer comme normal ou anormal, drôle ou embêtant, juste ou injuste, légal ou illégal...
Et puis le simple fait que l'on aime discuter pour commencer, tous reliés les uns aux autres, par les uns, les autres! J'aime l'idée qu'il est un merveilleux bordel de faire alors des recoupements pour des hauts responsables concernés par ce scandaleux déterminisme statutaire. Évidement le téléphone, mobile ou fixe, et internet sont à radier de vos habitudes si vous voulez communiquer en toute quiétude. Qu'est-ce qu'il reste? De toute façons nous communiquons trop au lieu de s'activer!
J'ai vécu une des adolescences les plus enrichissantes qu'il soit. A douze ans j'ai endossé un pseudonyme des plus ridicule qu'on puisse trouver : « Tub ». C'est ainsi que j'ai décidé de l'orthographier ; ce terme signifie « bite » en verlan! Je me suis présenté ainsi pendant dix ans partout. Cela m'a permis de fréquenter les pires, qui somme toute, sont les meilleurs. Je n'avais que trop remarqué que les croyants étaient mauvais et sournois, les fils à papa mièvres et peureux, les autres bêtes entre eux voir crédules ou trop incrédules.
Chez moi, on savait philosopher, politiser, tout en connaissant la nature de près et les animaux... Moi, je savais me bagarrer, voler, rigoler, bricoler... Alors forcément quand on arrive en ville pour étudier, on trouve les autres trop pédants, trop doux ou à l'inverse trop vifs et prétentieux.
Mes amis ont été ceux qui se moquaient le plus facilement de tout le monde, qui avaient du charisme ou avec qui on se marre bien... Chaque fois que j'ai changé d'établissements scolaires (deux fois au collège, trois fois au lycée), on me considéra comme un bon élément la première semaine, puis comme un élève à soutenir le reste du mois, puis comme quelqu'un au comportement incompréhensible, voire inconcevable le reste de l'année. Très tôt je remarquais les failles de l'organisation et les faiblesses des organisateurs. Mais j'avais du respect pour le fond des choses, ah si j'avais su! Je me souviens d'un copain avec qui on avait volé tellement de stylos à plume et de calculatrices qu'on s'est battus à deux contre des groupes entiers à toutes les récréations pendant un an. Avec un autre, on a raconté des histoires épouvantables et fait des sketchs...
En fait, j'avais été précoce, puis trop sérieux, et quand je me suis retrouvé au contact des filles, je n'ai plus été qu'un clown! Je me suis poétisé au fur et à mesure de mes redoublements, des bagarres perdues, des filles déçues, jusqu'à être le plus solitaire des fumeurs... Trafics et fêtes, look entre Renaud et Bob Marley, arrestations, j'entends encore le flic passer à la radio: « ca y est on a la crête! » Parce qu'on foutait une merde pas possible en se regroupant partout, pour fumer, surtout!
Avec un pote, on est parti en Ardèche, chercher des communautés après s'être fait arrêté pour motif: « font tâche d'huile dans la cité! » (On cherchait du shit!); et puis au bout d'une semaine qu'on marchait, mon pote m'a dit : « tu sais, je crois qu'on est les deux seuls hippies dans ce foutu département de rafteurs de cons! » Surtout qu'il était tombé sur son chef qui criait comme à l'usine après des gars qui jouaient au tir-à-la-corde! Alors on a jeté la tente qui nous encombrait et on a pris le train pour Rotterdam. Là-bas, je me souviens qu'on a aidé un indien en lui donnant nos dernières pièces pendant qu'on se faisait subtiliser notre bouteille d'eau et qu'on a rien pu faire pour un français (apparemment devenu lépreux), qui avait eut encore moins de chance que nous.
Avec un ami d'enfance, on a vadrouillé dans Paris, j'avais onze ans, lui treize ; on avait des blousons noirs, on fumait clope sur clope, en draguant les jeunes femmes, on dormait dans le métro, dans le parking sous-terrain du Ritz (qui nous passait de la musique classique!), devant le Louvre, on trainait toute la nuit et on s'endormait sur une esplanade au matin. Cet ami est en prison aujourd'hui; il n'a pas su s'arrêter. On s'était juré qu'à la mort du premier d'entre nous, l'autre marcherait comme à cette époque dans la capitale... on verra!
Avec une copine on « taxait » tout le monde de un franc dans la cours de récréation et le soir on se partageait un paquet de cigarettes. Elle se faisait sortir de cours le matin, tant elle empestait le tabac à la première heure! J'ai été renvoyé d'un lycée dans lequel je n'ai jamais été inscrit! On a trouvé le moyen de rentrer chez nous bronzés un soir d'avril (en Normandie). Je me souviens avoir eu quatorze à l'orale de français sous l'emprise d'une délicieuse sinsemilia, et treize et demi au bac de philo de la même façon. Alors que je faisais exprès de faire un hors sujet qui portait sur l'histoire en retournant le sujet sur une critique de l'Éducation Nationale! Je chantais les chansons de Marie La Forêt en 1999, dans le lycée. On se tordait de rire avec un pote algérien, descendant de Harkis, des futurs commerciaux de la classe..!
« J'aurais voulu être commercial, pour tous les jours me trouver beau, dans une Clio décapotable...et surtout avoir un portable! »
Avec une note de 2 en commerce, j'ai fini par avoir mon bac par correspondance!
J'avais toujours des poteaux plus vieux et plus costauds et des copines marrantes mais avec le recul, je me rends compte que j'ai perdu des occasions sentimentales d'être heureux et puis surtout de quoi travailler dans le monde scientifique comme je le voudrais tant. Alors je lis, j'écris, et je ne perds pas une occasion de me marrer et de repenser à tous ces amis que j'ai adoré. Il y a en a un qui est gardien de la paix et un autre gendarme maintenant! Et c'est sans surprise car ils ont toujours dit qu'ils feraient ça respectivement. A une époque, nous étions toute une troupe de joyeux fêtards crapoteux comme dit un chanteur que j'adore. On fait le monde avec le caractère de chacun mais plus il y a de monde, moins les caractères sont forts... Il n'y a qu'à voir les dirigeants, ça n'est ni des intellectuels, ni des scientifiques!
Moi, j'ai voulu être moine, dans un grand château avec plein de femmes, astronaute, marchand de bonbon, ingénieur en électronique, parce que j'aimais bien tout démonter, architecte, parce que j'admirais le père d'un ami, puis artiste, écrivain, ethnologue ou sociologue... Maintenant j'essaie d'être serveur de restaurant mais ce n’est pas gagné!
J'ai fini par voyager un peu, tout seul, partout en Grande-Bretagne, Irlande, Allemagne, Maroc, Pays-Bas, c'était marrant, j'ai tenu des journaux de voyages et écrit des poèmes.
Là où je me suis le plus marré, c'est en étant serveur en Angleterre... L'ambiance avec les autres étrangers, et les gags de restaurants... Et les embrouilles avec les anglais...!
Un soir, j'arrive en boîte avec une irlandaise et une écossaise. Il faut bien savoir que les anglais détestent les irlandais, les écossais et surtout... les français! On se pointe tous les trois au bar, l'écossaise commande vingt-et-une vodkas, nous descendons chacun nos sept verres, puis nous nous désaltérons à la bière. Du coup, moi j'insiste auprès d'un rosbeef, que je reviens du Pays de Galle... parce que s'il y a autre chose qui énerve par dessus tout les rosbeefs, ce sont bien les gallois! Nous dansions fort bien, les filles se trémoussaient; l'écossaise, du haut de son un mètre quatre-vingt-dix, mini-jupe, bas rayés noirs, coupe auburn au carré, les yeux mauves, en était à son neuvième ou dixième types qu'elle emballait. Mon irlandaise, elle, dans une longue robe noire, avec un beau décolleté, était comme une princesse avec ses longs cheveux ondulés et ses yeux océans; elle allumait mais revenait toujours vers moi. Moi je dansais comme un dingue, comme je fais toujours et toutes les autres britishes dansaient aussi autour de moi. C'est sûrement ce dernier détail qui a du frustrer définitivement les pit-bulls de rosbeefs. Toujours est-il qu'à la sortie, mon irlandaise était fâchée contre sa cousine écossaise, qui elle, était entourées de cinq ou six taureaux beuglant, vociférant, ingurgités de pints et au crâne chauve. Moi je claque gentiment ma femme pour la calmer, je tire l'écossaise par le bras, faisant face et m'imposant devant ces types. Ce qui fait qu'il ne reste plus que deux beefs; Là se pointe par hasard, l'ex de mon irlandaise, que j'avais auparavant légèrement expulsé avec la collaboration de mon pote basque et ramené chez lui... Finalement il prend mon parti au moment critique où la police s'emmêle et nous nous retrouvons tous les quatre dans ma bagnole. Sandra, l'irlandaise veut qu'on s'arrête pour un kebap. Elle fait un scandale dans la boutique en m'affichant. On remonte dans la voiture, tous les deux énervés. Puis elle s'embrouille avec son ex, que je proposais de déposer (une nouvelle fois!) chez lui. Moi, énervé et bourré, je me fais arrêter en excès de vitesse avec une voiture française et le drapeau écossais derrière...
Je ne sais pas par quel mystère, je m'explique royalement dans un charabia bilingue et nous repartons. Les filles sont fières de moi tout à coup. Enfin, je m'arrête non loin de chez l'ex, tant il se disputait fort avec ma femme; Une nouvelle fois, l'embrouille éclate faisant beaucoup de bruit dans le faubourg. Un homme impressionnant nous avertit qu'il va descendre et que sa femme appelle la police, pendant ce temps dans la voiture, l'écossaise entreprend de m'exciter du mieux qu'elle peut. Finalement l'homme arrive furieux, il tape dans la voiture, moi j'embarque Sandra de force, et démarre au quart de tour en marche arrière (et heurtant une poubelle), laissant en plan l'ex avec le fou. Sandra à nouveau furieuse contre moi; l'écossaise riait. Nous rentrâmes à l'hôtel où Sandra et moi travaillions, dans une engueulade mémorable mais sains et saufs. L'ex a appelé Sandra juste après pour dire qu'il avait échappé au furieux.
Moi, je quittai l'hôtel et Sandra le lendemain matin même, encore bourré.
C'est un an plus tard, en écrivant c'est lignes que je m'aperçois, qu'elle n'avait peut-être pas complètement tord, et que je n'aurais pas du lui mettre une gifle (même petite), quoique. Je lui ai écrit un poème par la suite.
C'est vraiment marrant la Grande Bretagne, quand vous êtes français, il ne faut jamais oublier que vous êtes aussi chez vous! Il y a toujours un Steven à abattre!
Non mais faire les cons en Angleterre, ça devient puéril à force! Ça doit être encore plus drôle au États-Unis comme a pu le faire Rocquencourt!
En Allemagne, j'étais parti apprendre l'allemand, mais j'étais plus souvent fourré à Amsterdam... qu'à Cologne! Je me souviens qu'avec des potes turcs, on se payait la tronche des allemands qui passaient en vélo. Avec un suisse, on s'est fait arrêter avec la meilleure résine de cannabis du monde!
J'avais constaté à cette époque que les jeunes du monde entier fument avec joie. J'ai fumé avec des russes, des polonais, des biélorusses, des chinois, des mexicains, des brésiliens, des canadiens, des québécois, des hongrois, des prussiens, des italiens, des vietnamiens, des japonais, des suisses, des belges, des hollandais, des suédois, des lituaniens, des indiens, des australiens, des américains, des chiliens, des algériens, des marocains, des afrikaners, des turcs, des grecs, des juifs, des danois, des irlandais, des bretons, des gallois, des écossais...
En France, j'ai été arrêté une dizaine de fois pour souvent moins de un gramme! Une fois même, pour recherche de la substance! J'ai été renvoyé deux semaines de mon troisième collège après m'être pourtant dénoncé. Mais la sœur en chef aimait bien appeler la police. Un jour, elle a fait venir un inspecteur de police pour nous parler de l'homosexualité! J'ai eu le droit au titre de par cette sœur en personne un jour qu'elle convoquait mes parents... C'est amusant de se faire traiter d'homosexuel par une bonne sœur!
Tout le monde se demande encore ce qu'il s'est produit. Ils savent comment naissent les étoiles mais pas les idoles. Moi j'ai déjà tellement attendu que je peux attendre toujours. C'est l'histoire d'un savant qui travaille sur lui même. Une grossière erreur qui le porte en avant. Il se présente partout et n'aboutit nul part. Parfois il s'arrête et rit de ce cauchemar. Il est tellement doué que rien ne peut l'atteindre et pourtant il est humble comme s'il ne pouvait plus se défendre. C'est facile de chanter ce genre d'histoire? C'est pourtant la réalité dans laquelle il fait bon d'habiter...
Tant acceptent de vivre sous les avions, entre les trains, enfermés et à la merci de leurs proches... D'autres s'émoussent entre hommes sur des projets pathétiques!
Étant petit elle venait le chercher. Ils partaient se promener, il la faisait rire sans le vouloir. La nuit dernière c'est peut-être d'elle dont il a rêvé. En tout cas le rêve était long et lui fougueux. C'est déjà le deuxième rêve aussi beau qu'il fait dans sa vie. Quand le troisième viendra, la fin sera proche. Il aimerait tant une femme, non pas comme les autres veulent une femme pour prouver quelque chose, mais juste pour partager un peu d'amour. Ce soir, il se souvient de l'instant où il s'est laissé corrompre en son âme et conscience. Et pourtant il est fier de lui. Et puis il y a l'instant où il est redevenu un enfant et dans lequel il se trouve encore un peu.
Il peut penser aux trous noirs, aux nuages interstellaires, aux nébuleuses, aux naines brunes, à la condition de l'homme dans l'espace; tant qu'aux volcans, aux climats, à la géométrie des océans et à la condition de l'homme sur terre; il n'en demeure pas moins qu'il pense à lui, à son passé. Surtout qu'il se trouve écarté du moindre bureau de recherche sur l'étude des bagnoles ou autres! Il repense à ceux qui ont du réussir. Lui, il a réussi à ne pas participer à tout ça. Il est devenu le plus grand poète que la Terre ait porté tant son cœur s'est chamboulé au contact de tout. Moi, j'ai tellement pleuré que je peux pleurer de bonheur. Nos histoires se rapprochent, peut-être que nous sommes le même, pourtant l'autre s'en va au moment où j'écris ceci. Vous l'aurez compris, je suis névrosé; mais si jeune encore, je demande à vieillir! Mes médecins m'ont plus ou moins bien soigné et je guéris de la sorte! J'ai beaucoup appris à mes professeurs et m'en trouve épuisé.
Pourquoi tant de gens s'entrainent mutuellement vers l'amusement ou la production? C'est facile, ça les confortent dans leur libido et écarte les faibles; qui perdurent dans la drogue et le gangstérisme.
Pourquoi est-ce qu'on peut « peser » le vécu de quelqu'un à l'œil nu et être physionomiste de la sorte? Évidence, ils l'affirment sur eux, comme pour admettre leur situation. Et moi qui me résous à en être là! Je suis comme les autres alors? (...)
Aujourd'hui un ami m'a dit : « On viendra te voir avec ma fiancée! » Avant hier, une amie m'a dit: « je te présenterai mon copain! » ; demain, moi, je les inviterai à rester chez eux, parce que cette nuit j'ai rêvé de mon ex, si belle, elle qu'ils ont fait fuir quand ils étaient jaloux...
En plus j'attire les hommes à force! (...) Je me demande lesquels sont les moins sérieux: les pédérastes affirmés, ou les sodomites occasionnels, ou les vieux rotariens qui boivent et lorgnent sur les enfants... La question est ouverte!
J'ai fait deux séjours en maison de repos ou cliniques psychiatriques; appelez ça comme vous voudrez. J'ai tenu un journal à chaque fois en trouvant le moyen d'y voir le bon côté! Pour des motifs de dépressions nerveuses : peut être que si on rigole trop, on le paye obligatoirement en pleurant! J'espère que l'inverse existe aussi...
Je passe des heures et des mois de ma vie à écrire; enfermé dans mon petit studio. J'ai une plume comme on dit. Je peux adopter de nombreux styles d'écriture. J'ai choisi un des plus simple aujourd'hui! Normal, pour un journal! J'ai choisi d'ajouter mes nouvelles et mes poèmes à la fin de mon ouvrage, comme ça, il y en aura pour tout le monde!
Je voudrais juste ne pas être animal de foire comme le sont tant d'artistes que l'on voit sur le petit écran comme bouffons du peuple. Alors que des « quiches » aux mêmes instants se partagent des marchés financiers, voire des productions de foyers ; en se croyant malins et alimentent sans cesse, le Léviathan économique d'Onfray, toujours au détriment de l'écologie et du bon sens... Finalement, il y a pire que la religion, il y a l'économie! Le peuple demeure traumatisé par les nouvelles, il est stigmatisé sans relâche, pour que ne s'arrête pas la grande dynamique concurrentielle du pays. Je me souviens qu'étant petit, tout le monde ne jurait que par les États-Unis, quand notre pays avait encore du charme, sa ruralité, ses petits commerces, sa personnalité... Maintenant c'est l'inverse! Nous critiquons en masse les américains, alors que nous avons laissé notre gouvernement et les journalistes nous modeler à l'identique. Les citoyens se comportent exactement comme des américains. Merde! Nous qui étions les « frenchies », les poètes de la Terre. Nous qui étions les boulangers, les paysans, les chansonniers, les bons parleurs... On voit maintenant les parisiens, les banlieusards, les provinciaux et autres citadins ou montagnards, s'uniformiser vers une logique de vie pratique et propre; avec tout juste la dose adéquate de chaque chose, bonne ou mauvaise. La masse réagit comme il se doit à des directives de révoltes qui n'ont aucun rapport avec la liberté (manifs). Même les bandes de jeunes fêtards preneurs de « prods » ; substances en tout genre (amphétamine, L.S.D., cocaïne, voire kétamine) reproduisent entre eux plus vrai que nature, la spirale sociale du tri et de la classification de chacun, pour finalement rejoindre la « pensée unique » de Max WEBER, vers un comportement explicatif directement visible et d'entendement. Par peur d'être classé fou ou PD, les hommes écartent systématiquement la fantaisie, la gentillesse, la paresse, la mélancolie, la douceur et surtout la négation de leur comportement primaire et alimentent ainsi le monstre politique qui sommeille en eux et s'éveille définitivement vers la trentaine et rend le monde cruel.
J'ai écrit dans un poème : « moi qui connait la vie je ne pèse pas à vue », j'espère que de nombreux parisiens liront ce vers, au moins.
Moi, j'aime la transition, de mon côté schizoïde, cette période où l'on sait que l'on peut être un homme sans ressembler aux autres et sans être pour autant homosexuel ou s'en sentir mal. Ne prenant pas son expérience comme un atout à faire valoir en mesurant sans cesse ses intérêts, tout en n'étant pas mielleux, à l'image de tant de jeunes propres des villes d'aujourd'hui, qu'on a persuadé d'être doux et gentils pour être sûr qu'on ne les confonde pas avec les jeunes de nos ghettos le jour de la nomination de Maryline LEPEN au ministère de l'intérieur par Nicolas Sarkozy...
Cette période, c'est celle pendant laquelle je suis moi comme personne n'est soi et que le génie se régénère en force, sans ressemblance ni adhésion, qu'à une charmante médecin généraliste, un peu trop sûre d'elle tout de même...
Je me suis posé la question encore hier :
Qui est le plus risible? Qui devient en fait la cible du rire (ou d'un autre rire) ?, le moqueur ou le moqué? Tu semble facilement sot ou fou ou ridicule quand tu es seul, aux yeux des groupes ; mais eux paraissent toujours si communs dans leurs remarques qu'ils en sont pathétiques à souhait! Et la fameuse question qui s'est souvent posée :
L'homme seul est-il plus méchant? M'inspire cette réponse...
S'il est seul, c'est qu'on l'a maltraité pour commencer; et s'il devient méchant, c'est que les groupes le poussent à bout... donc ce sont les groupes qui sont méchants. L'homme seul est en quête de paix. Mais il est vrai que la solitude est quasi-impossible en société, donc les groupes sont doublement responsables de son mal-être; puisque eux se forment par faiblesse et par manque de courage individuel. Tandis que notre Homme supporte à lui seul sa qualité de caractère de la société. De plus un Homme seul fait beaucoup plus en actions positives pour l'estime de lui, que ne le fait chaque membre d'un groupe qui lutte en fait contre la société. Il faut être très fort pour être seul; casser les liens qui nous relient à un entourage requiert un génie rarissime... C'est un travail sur soi à se faire dur et désagréable, voire imbécile, en mettant de côté ses sentiments; l'inverse est vrai aussi! S'intégrer à un groupe implique de faire bonne impression sur la majorité quitte à déloger une minorité sans ménagement... Tout en laissant de côté d'intimes convictions. Les deux ne doivent être possibles que par une même catégorie d'individus. Il y a des exemples frappant d'artistes ainsi:
ceux qui, comme moi, préfèrent bouffer comme des pauvres et subir affreusement le contact rude de la classe prolétaire et qui demeurons à nos frais le moteur de la culture prochaine; et puis il y a ceux qui ont compris qu'il fallait profiter de la vie et bouffer la gloire de leur vivant en s'intégrant volontiers à des milieux mais qui, à part dans les archives de l'audio-visuel, n'ont pas beaucoup de chance d'être immortels, culturellement parlant*. Nous sentons bien à quel point les gens travaillent le fait imposant pour faire d'un médiocre artiste une coqueluche, ou d'un homme politique ridicule un homme impressionnant, d'un badaud quelconque un témoin idéal. Quoique dans ce dernier cas, je trouve parfois le lambda plus sympathique que d'autres...
Dans cette machination de business de la séduction de masse, j'adore les gens qui se moquent éperdument de tout ça et surtout des célébrités. J'en connais de bien plus intéressants retranchés et innocents de leurs dons dans les campagnes...
*Même s'il semble qu'on est inversé la tendance, et qu'il serait impossible d'être célèbre sans s'imposer dans le petit écran; j'ai moi la ferme conviction, que les célébrités d'aujourd'hui sont très isolées du confort du peuple et font trop de simplicités alors que l'on est jamais assez compliqué! Je veux dire qu'à force de tant de manque de manières nous revenons à la dictature et à la manipulation en bloc. D'avoir voulu la simplicité, l'esprit cool, il y a réellement un faussé entre les cellules de joies pour un comportement identique entre riches et pauvres. C'est peut-être positif. Finalement l'inexorable uniformisation des choses est passionnante; l'inquiétude demeure dans la surpopulation et la trop faible évolution scientifique vers des aménagements spéciaux.
C'est pour cela que je suis fier, moi, le poète maudit, à court de ruses, de ne pas boire, ni de me droguer, ni de fuir... Je sais prendre en compte le moindre élément écologique, politique ou culturel, tout en m'intégrant par ce livre et je suis élément de conciliation de ma propre volonté entre toute chose sans entrave ni haine... Évidement je filtre un peu la vie comme tout un chacun, il n'en demeure pas moins que je sais être fou et inutile pour ne pas commettre d'erreur et ça c'est la qualité du peuple depuis toujours... apprécier, les bons, bannir les mauvais, tout en ayant le charme des Schtroumpfs, c'est d'autant de corrélations qui laisse malheureusement au bon soin des « quiches », la possibilité de nous exterminer le jour où nous les aurons rendus trop mièvres et dangereux, eux qui semblent parfois héroïques aux yeux d'une pauvre fille intéressée sans professionnalisme aucun (...) Notons que le gouvernement semble avoir décidé depuis le début d'avoir encerclé la classe moyenne (celle dont il fait serment de protéger etc.) entre d'une part les millionnaires des centres villes (ennemis de la classe moyenne) et les banlieues ghettos (plus récemment mais désormais ennemis visiblement aussi des braves gens). Et que les ennemis un jour s'allient contre les plus nombreux (publicité, incitation et finalement non-choix rapport à la pauvreté d'intégrer les forces de l'ordre ou l'armée moyennant le rêve des équipements?!).
C'est en cherchant du travail parce qu'on semble dingue à ne rien faire devant les autres, heureux de leur train-train qui les empêche de psychoter sans quoi, ils sont encore plus dingues que moi...; que ma joie de vivre s'estompe, aux entretiens d'embauche! Je n'arrive à aucun résultat dans aucun domaine: pas même à travailler dans une bibliothèque ou à faire la plonge dans un quelconque restaurant! Trop sérieux et trop diplômé pour ce genre de tâches et pour des postes de plus haut niveaux, l'air bizarre, genre espion, élément dangereux... Dire que mon père fait du recrutement...!
J'ai une tronche d'acteur de film d'horreur, genre sadique. Pas non plus le droit d'être indemnisé, je n'ai pas travaillé assez ou je ne me suis pas fait virer comme il le faudrait... Dans la période où j'écris ce livre, je mange un repas par jour, constitué d'aliments les moins chers d'une supérette malsaine, dans laquelle s'approvisionnent, un genre de pauvres gens de banlieue anormalement encore courtois et discrets. Le petit directeur semble inquiet à son téléphone portable quand je rentre et sors rapidement par habitude d'avoir eu de l'argent et de ne pas prendre en compte le regard des autres tel un parfait inspecteur de l'hygiène ou un voleur habile.
Quand je suis arrivé à Courbevoie, je pensais pouvoir me faire une place à Paris et puis, je me disais: “tiens, c'est chouette Bécon-les-Bruyères, ce fameux quartier de poètes (...)”
Je ne pressentais pas ce qu'impliquait le titre de poète... A l'instant même, on frappe à ma porte pour m'astreindre à faire couler l'eau de l'évier pour canaliser une fuite en bas!
Il faut bien savoir que dans ce genre de quartiers modestes, c'est pire que dans une campagne reculée; il faut « paraitre » à tout instant; le plus important est d'avoir l'air catholique, coûte que coûte, et paradoxalement sain d'esprit (...) C'est très peu évident car il y a la noblesse courbevoisienne, qui mange à domicile des livraisons de traiteurs, dorment dans des appartements neufs ou refaits façon huitième entretiennent un milieux que même les gens de la ville ne daigneraient fréquenter! Et puis il y a les fameux prolétaires de banlieue; des hommes de campagne, j'imagine, qui ne s'adapteront plus jamais ni en province, ni en ville. Ils poussent parfois des gémissements rudes par les fenêtres; des gueulantes de mâles que même au fin fond de la Normandie vous ne pourriez entendre. Je vis dans un quartier dans lequel être paranoïaque ne sert qu'à devenir un peu plus dépressif! Moins tu fais attention aux autres, plus tu es seul et plus tu fais attention aux autres plus tu es fou! Évidement cela se pose moins quand tu travailles et, le plaisir du courbevoisien qui rentre d'une journée de travail dans Paris, c'est tout ce charme comme un village, d'ailleurs c'est plus vivant qu'un village; parce que maintenant les villages deviennent des zones pavillonnaires éloignées dans lesquels rares sont encore les ambiances chaleureuses, « à la bonne franquette », même pleines de « quand-dira-t-on » d'une part et d'arrivisme hautain d'autre part...
Il semblerait que comme au moyen-âge; le racisme, la misogynie, le commérage rapprochent les gens. Et de ce fait, les gens biens restent comme toujours les aliénés, les prisonniers, les clochards, etc.
C'est pour ca que je reste depuis déjà quinze ans à la limite de tout, sans arrêt, sans relâche. C'est vrai aussi qu'à force, je n'ai même plus d'efforts à fournir, je le porte sur moi et on me rejette ou on m'invite à ma guise... Parfois je m'ennuie et cinq minute plus tard, je survolte de projets et d'amour propre tant ma position est bonne à tout point de vue.
Je me rappelle bien le moment où l'on « bascule », quand nous passons de l'enfant sage, modèle, au mauvais garçon, le cancre. Le délit de faciès n'est pas un manque de confiance de la victime, mais belle et bien une méchante habitude des professeurs à faire de la physionomie voire de la psychologie abusivement dans les deux cas face à des élèves à qui rien n’échappe... Et toujours cette fâcheuse envies des uns, des autres, de faire comme ceux qui les ont impressionné, alors que ces modèles agissaient par frustration, quête d'attention, par solitude, par petitesse.
Pourquoi à un moment donné, nous reproduisons bêtement ce qu'on a vu et entendu? C'est apparemment qu'on se trouve alors dans un schéma où l'autre nous fait penser à soi dans une ancienne situation et que l'on imite celui qui nous a impressionné pour transformer une gêne d'ignorant en atout de séduction.
Bien des docteurs peuvent expliquer ce qui amène un homme sain à devenir malade, moi j'en entends parfois répondre à leur femme « oui, là il n'y a pas de doute! », en me zieutant d'un air anodin alors que lui paraît le comble même du pervers sadomaso, et elle de sa chienne! Et puis tant, pour avoir quelque chose à dire, critiquent ceux qui sortent du lot, qu'à force d'être mieux, et donc incompris, certains deviennent voyous, pour être définitivement différents. Mais vite, dans les cercles marginaux, la politique sociale se reproduit et si l'on veut se distinguer une fois de plus, on risque de commettre des crimes ou de sombrer dans la démence. Moi je connais le cas, où lacé des bandes, on entre dans le système avec toutes les meilleures raisons de démontrables du monde à l'appui à force de les avoir combattues!..
Si vous tentiez de vous renseigner sur moi partout où je suis passé, vous changeriez d'avis toutes les trente secondes à mon sujet. Personne n'a jamais pu savoir à qui il avait à faire avec moi. C'est le charme de ma vie. Défier le jugement d'autrui jusqu'à rendre la personne incohérente dans ses propos envers vous. Être soupçonnable de n'importe quoi, voilà qui est digne! J’ai vu les mômes les plus doux et les plus gentils de ma petite ville tomber les uns après les autres dans les drogues, eux qui juraient à l'époque de la « fumette » ne jamais aller plus loin... C'est la volonté de quelqu'un à vouloir en décevoir un autre, pour se rendre intéressant au moment où sur l'échelle de l'ascension du « paraître », on masque son infériorité en capacité à se détruire et être blasé. Il faut bien se rendre compte que les premières des drogues sont nos capacités d'adhésion et de retrait. C'est bien connu. Et je crois que la capacité de retrait permet de ne pas se surpasser et de craquer; en passant par la crise de nerfs, la dépression jusqu'au suicide; face à des individus qui se suffisent dans leur idéal ascétique nietzschéen...
Il faut quand même admettre que certains journalistes ont considérablement amélioré la morale publique; en arrondissant les angles de l'information et que les jeunes partent sur des bases stables au niveau de leur analyse transactionnelle et culturelle jusqu'à ce qu'ils soient écartés dans la réalité des choses, du contrôle de quoi que ce soit de concret si l'on ne note pas sur eux la marque de l'inévitable corruption nécessaire au déroulement des affaires.
J'ai vu les plus roublards, les plus bagarreurs ou cancres se lancer avec plaisir dans les affaires et le business ensuite. On les avait bien prévenus qu'il fallait qu'ils profitent d'une jeunesse à demie surveillée pour qu'ils deviennent des hommes d'action. Quand je pense aussi au nombre de bambins pleurnichards et doux, innocents de confort et d'ignorance que j'ai vu me dépasser après...
Qu'est ce qui fait qu'il y a deux ans, je préparais un diplôme de sociologie, tout en prenant des cours de chant, de scène, faisais du spectacle médiéval, tout en passant un brevet de pilote et sortais avec une ravissante gamine dont je donnais à la plus jeune sœur des cours particuliers de maths et anglais. Tout en me réservant à des sorties avec des amis et qu'aujourd'hui même, plus rien de tout cela n'a cours...? Faut-il avoir une muse constamment?
Être amoureux éperdument?! Dire que ce genre de rencontre n'arrive qu'une fois... Je sais aussi que l'on progresse, normalement! Comment ne pas regretter cette époque où je roulais des pétards à cent-quatre-vingt km/h, au volant, avant de taper des pointes à deux-cent-quarante... En chantant à tue-tête Bobby Lapointe, Brassens, Ferre! Ou que je fumasse à plaisir avant et après anesthésie générale en me levant tout de suite après opération chirurgicale, recevant mes amis comme en vacances à la clinique... Et aujourd'hui, je cours chez le médecin pour un aphte, me promène seul aux musées, aux librairies, à pieds. Jamais un pas de travers, une parole plus haute que l'autre, un déchet dans le mauvais conteneur... Il m'arrive de boire un fond de verre de médoc ou de millésime, pour le goût, pour apprécier la viande, le fromage quand on m'invite. Alors que je suis seul et moins que rien ; c'est sûrement pour ça que je me préserve! Non, il y a dans les transitions quelque chose de triste pour pas grand chose; ou plutôt quelque chose de creux après l'extase, après la gloire.
Les dernières qui m'appréciaient sont affligées par ma platitude, par ma différence et mon changement. Mais pourtant tout peut revenir ; je sais que je peux, alors rien ne se passe. Mon cœur redevient froid comme pour qu'on s'habitue à ça et que l'on me regrette moins dans le pire des cas...
Je ne sais plus apprécier un moment de paix, de tranquillité, seul dans la nature, avec un animal, avec moi même; parce que je ne suis plus à ma place comme elle n'existe plus. Je me rassure de voir ceux qui m'admiraient faire à ma place, mais avec leur nez! Et tout ceux qui me ressemblent sans même être passés par là... Je repense à tout ce que j'ai raté et pourtant je me console de savoir que j'ai fait ce que j'ai pu. Pourquoi est ce que quand tu fais des conneries personne ne le remarque, et pourquoi quand tu arrêtes d'en faire on ne voit plus qu'un aliéné? Sans doute parce qu'on vit dans un système réglementé et qu'à chaque élément de la société une certaine dose de rejet des normes s'oblige; ce qui auto-régule le besoin du système. Je n'ai jamais vu autant d'envie de répression que chez les gens qui stoppent soudainement leurs mauvaises habitudes... Mais si tu t'obstines dans tes conneries, tu finiras par être classé modèle (quelque part, si ce n'est dans le futur) dans les modes des contre-courants. C'est pour cela que le plus grand anarchisme est de suivre le règlement à la lettre. Même si Michel Onfray nous rappelle à juste titre que la langue nationale comporte le NON! Moi, j'apprécie facilement les autres au travail. Tant qu'ils ne me dénoncent pas au supérieur, les rares fois où je trouve du boulot! C'est vrai qu'au bout du compte, c'est dans les métiers que l'on s'aperçoit le mieux qui est encore du bon côté... Je me souviens d'une grosse chef de rang, en Grande Bretagne, qui était aussi cheftaine dans une usine; je ne sais plus d'ailleurs lequel des deux emplois elle exerçait pour le plaisir (...) mais ça ne devait se ressentir dans aucun des deux postes! Mais il semble qu'elle faisait partie de ces êtres, qui ne conçoivent l'existence qu'à travers l'idée qu'ils ont le rôle de corriger la totalité de ceux qui les approchent à l'image d'un stigmate tout puissant. Il semble que cette espèce d'individus se créée au contact d'une part, de simples et d'autre part, de braves. Et que ne voulant ni paraître braves, ni ne pouvant être simples; ils deviennent ce qu'ils sont. Ils font des braves de parfais esclaves, mais restent ignorés des simples qui ont compris. Je me souviens des filles russes qui étaient en Angleterre sans papiers, des garçons polonais, ou biélorusses, qui travaillaient pour trois à dix fois moins que nous... alors qu'ils n'étaient que trop efficaces. Et ce couple de lituaniens, pires que des caniches! Quand on voit ce genre de choses, et pour peu qu'on soit originaire du pays, on pourrait exiger n'importe quoi...
Mais moi j'étais un frenchie! Je suis reparti sans même avoir conquis le moindre cœur... Sauf un mais c'était par erreur! Je l'ai délaissé lâchement comme tout homme fait un jour. Moi qui me croyais meilleur... J'ai quand même pu noter dans ces rencontres inter-ethniques, que nos filles françaises sont de loin les plus belles, les plus douces, les plus impressionnantes, les plus charmantes, les plus douées, les plus fraîches, les plus naturelles que l'on puisse rencontrer!
Au Maroc, j'ai vu des anciens français qui étaient convaincus d'être riches et gentils, heureux et intelligents; mais plus ils me persuadaient de rester, plus vite je suis revenu!
Je me rappelle avoir emmener du shit là-bas! Pour ne pas avoir à faire au problème du genre; certains doivent encore se demander comment je faisais! Mais ça n’était pas plus drôle que ça le Maroc! Quand tu rencontres des « goers » qui sont les plus malins (quand ils ont encore leur passeport!), qui te taxent plus de fric qu'un petit rabatteur de rue n'osera jamais faire, sous réserve de te présenter d'autres « goers » qui au bout de X années à vivre comme ça perpétuent la honte post-colonialiste en insistant sur tous les travers du pays comme en harmonies avec leurs névroses pathologiques; il m'a vite été tentant de leur souffler ma hargne envers la maladie du bien être mielleux et perfide en leur faisant part de mon athéisme et de mon amour du désordre là où il n'est pas rentable et en aucune manière respectueux de dogmes inutiles et contraignants... Bref, je ne sais pas comment, mais j'ai réussi à repartir entier et fâché; et à tout jamais je comprends le comportement des jeunes beurs en France, qui sont ce que les blancs sont là-bas. C'est à dire différent par tâche, tâche pour une différence...
Voici un court texte que j'ai frappé là-bas et à mon retour :
Me voilà au Maroc, chers amis. Vous avez lu déjà mes péripéties et mes déboires... Pourtant je ne continuais que trop à m’embourber : j'ai pris en dérision la vie et ses hommes jusqu'à moi-même!
Le résultat est désastreux; j'ai vingt-cinq ans dans huit jours et je n'ai jamais été autant écœuré. Non, le rire n'arrange pas tout. J'ai perdu confiance en moi et c'est horrible, c'est irrémédiable.
Je menais un train de vie presque hors-paire que personne ne connaîtra jamais. Car pour cela, il aurait fallu naître le 13 juillet 1979, à Rueil-Malmaison, être l'enfant le plus maigre que la France ait élevé à cause du dégoût de la nourriture que l'on partage à table en compagnie de ceux qui vous éduquent, vous reluquent et vous débusquent du moindre accomplissement personnel qui les dépassent... Bref l'enfant le plus sain que le christianisme n’a jamais fait puisqu'il repose sur l'écrasement du plus faible d'esprit en vue d'une parfaite ascension vers le fric.
Mais ce qui m'écœure, c'est de voir qu'apparemment les quelques personnes que j'aime sont les plus piégées, moi le premier, par un monde qui tourne inexorablement et qui m'amène à parfois rêver de fric aussi! Aujourd'hui j'ai pensé me lancer sans relâche dans les affaires mais sans oublier cette époque de poète que je fus de plein gré quand les cheveux décolorés, punk, j'enfilais des vêtements de hippy, fumais du cannabis par kilos en vagabondant, écrivant des poèmes les plus fabuleux de mélodie désordonnée, inspirés par les chanteurs les plus rebelles : RENAUD, THIEFAINE... LES BERURIERS NOIRS!
J'aime tant cette période de ma vie ; dix années au moins où j'eus raison! J'étais dans le vrai sans preuve pourtant que les bons sont maltraités et adoptent naturellement un comportement qui les écarte de la soi-disant réussite sociale judéo-chrétienne et sont méticuleusement poussés à des actes que les autres appellent « crimes » pour enfin que les premiers soient rentables dans des « maisons d'arrêt ». (Voir Rrrrr des Robins des Bois!)
Ce qui est incroyable c'est de perdre pied, petit à petit, et de vouloir un jour leur ressembler, aux autres, les mauvais, qui entretiennent ou non dans le cas des ignares, volontairement un climat où seul le profit est ligne de conduite au détriment de tout bon sens écologique ou moral. Il faut dire que je lis le roman de Stéphane Osmont « Le Capital »; le style de roman d'aéroports, qui vous incite à préférer vos petites conditions à celle des affaires(...), ou je ne sais quoi!...
C'est drôle, parce que moi je crois que j'aurais pu aller loin sans le cannabis qui paradoxalement m'éleva jusqu'au don de remettre en cause cette réussite probable inexplorée, donc. Mais quelle fierté d'être un vaurien dans ce cas! La fierté, ça n'est pas de l'honneur, c'est beaucoup plus personnel. L'honneur c'est loué à un milieux que l'on fréquente; la fierté se vole avec l'épanouissement de soi dans un milieux qui vous dégoute.
Nous les anarchistes, les bons, au fond sommes les seuls à réellement avoir la foi, celle qui démasque l'injustice et l'horreur que les gens de religions cultivent au bon soin des chefs d’État et des milliardaires.
Mais j'ai oublié pendant quelque temps mon rôle, je me cru dans l'erreur la plus impardonnable, celle d'avoir affaibli les gens que j'aime. Ce que je remarquais c'est qu'ils m'aimaient moins depuis ma révolte et moins encore chaque fois que j'essayais de faire route seul vers mon destin. Celui de vaurien. Dont je suis si fier parce que chacun des êtres que je rencontra était plus vil qu'il en était gratifié de gloire professionnellement. Alors ce que je ne pardonnerai pas aux hommes c'est leur passivité quand ils sont honnêtes et leur voracité quand ils sont puissants. Non pas seulement pour les victimes de l'activité lucrative des sociétés mais pour avoir rendu les existences de Jésus et Nietzsche inutiles (à ça puis-je ajouter les morts de Sacco et Vanzetti...et Mesrine?).
Me voilà rentré en France! J'en ai eu du mal! Les gens pensent que je m'y sentais mal ou que je n'arrivais pas à m'adapter et moi je leur dis que je n'aimais pas! Ce qui est formidable c'est que ça n'est aucune des trois explications; Je m'y sentais très bien :
J'étais de bonne humeur, temps chaud et ventilé sans que le soleil ne tape jamais. Je passais les plus longs moments de ma vie avec des membres de ma famille qui me manquaient tant, des gens incroyables, pleins de vécu, d'autres personnes découvertes aussi...
Je m'adaptais très bien aussi; j'ai toujours mangé avec plaisir, là où je résidais, où là où on m'invitait ou que j'invitais... J'étais en excellents rapports avec mes collègues, les gens, la famille...
Je savais être autonome dans Casa, etc.
Et par dessus tout j'aime la culture dans laquelle les gens ne critiquent pas mais échangent leur point de vue (même politique et religieux) sans cesse sur tout; notamment ceux qui réussissent... La ville est magnifique, pleine de passé et tout l'ensemble rappelle une vie que peut-être nous vivrions si nous étions bien ici!
Mais franchement, je n'avais rien à faire là-bas, un mec comme moi! C'est moi qui me sens mal, qui n'arrive pas à m'adapter et que j'aime comme ça; dans un pays où l'on peut être de mauvaise humeur, le temps froid et lourd, ou que le soleil tape trop! Où l'on passe le moins de temps possible avec sa famille qui ne nous manque pas, tant ils se vantent et savent pour vous de connaître d'autres gens pareils...
Un pays où ne pas s'adapter n'est pas un crime ou à peine pour les juges et les procureurs, et certaines espèces journalistiques, voire artistiques, ou plutôt récurrentes et incommensurablement débiles à des places d'influences que personne n'a pourtant sonnées.
On est gêné de manger avec les autres par peur de leurs idées, peur d'avoir à les inviter ou que le châtiment soit pire si c'est l'inverse! Mais où donc s'adapter est une épreuve effroyablement fine et qui m'intéresse... En effet le peuple français était du plus fin qu'on a fait... Et optimiste je suis de croire qu'il le redeviendra, pessimiste je serais de ne pas m'y mêler!
C'était un texte un petit peu emporté, comme le sont mes poèmes, souvent, ma pensée constamment.
Je ne m'installe pas! Nul part je ne prends place. J'ai cru plusieurs fois avoir ma place dans quelques endroits mais c'est faut. Je l'ai léguée, vendue, distillée... Je suis paranoïaque au plus haut degré, si fort qu'à force, je ne peux même pas suivre le moindre programme de comportement des plus simples; sans avoir besoin d'en changer à l'écoute d'une réflexion insupportable à mon sujet; ou que se soit! Et dans n'importe quel domaine. Je suis dans une de ces mauvaises périodes où l'on suit facilement et pour des raisons de se changer les idées bêtement; n'importe qui pour faire n'importe quoi. Tout ce qui m'entraine à ne me sentir que plus mal; lorsque l'on ne fréquente pas le milieux qui nous convient, faisant les activités qui nous plaisent etc. Je vis tant soit peu dans l'idéal de mes rêves qu'il ne m'en coûte de vécu dans le passé!
Pourtant j'ai bien en tête les questions pertinentes comme en pose l'enfant petit aux adultes : « Est-ce que vous êtes marié?, Avez-vous des enfants?, Quel est votre métier?, Gagnez-vous beaucoup d'argent?, Avez-vous une grande maison?, un jardin? »
Et tous ces paramètres qui inspirent le bonheur me sont si étrangers... à moi! Alors que j'étais si précoce, si malin, j'aspirais si pleinement à la gloire et au lucre... Tellement plus complice, plus réactif que d'autres à tout que le futur était assuré... On ne m'avait pas couvé ni rejeté ; mais malheureusement pas aidé par contre à m'affilier à des groupes de mes capacités... Alors quand on a du génie, on s'efforce de s'adapter et de ressembler à l'entourage! Évidement, je me suis usé à améliorer bien des choses; on contait un petit peu sur moi; forcément mais le problème c'est d'avoir raté le coche; celui qui permet de laisser les uns là où ils sont biens et de se transporter là où l'on est mieux! La révolte, le sentiment d'injustice, le dédain, la crise d'adolescence et la résilience font partis de l'ascension d'un pauvre homme vers une vie moins attractive, une vie plus dure; la vie du martyre, qui semble toujours de bon goût!
Si je ne veux pas critiquer les actions politiques ni économiques, je peux critiquer les arts, sinon les autres, leur apparence, leur sexualité...
Mais si j'oublie ce genre de comportement, je deviens quelqu'un d'intéressant, de cultivé, voire ennuyeux et sans humour...
C'est un petit peu comme quand vous quittez un groupe de semblables pour vous retrouver dans un univers d'ahuris et qu'une fois ces imbéciles quittés vous ne vous identifiez plus au premier groupe; alors que vous étiez l'effigie même de l'élément génial au préalable. Et pourtant après quelques efforts, vous pourriez concilier les deux et vous vous trouvez alors perplexe, le regard flou; conscient de vos capacités sans plus pourtant les montrer.
Est ce que vous avez remarqué que la meilleure façon d'attirer les gens à soi c'est d'être froid ou révolté? Et de les écarter en impliquant quelqu'un de trop différent ?... On me reproche beaucoup ma solitude, mon manque d'adhésion mais parbleu, ne sommes nous pas un si grand groupe tous ensemble sur cette Terre, qu'il y aie besoin de former des sous-groupes?! Moi, l'anarchiste, descendant de athées, j'ai été frappé par l'apparition d'une femme d'aumônerie dans la chambre d'hôpital d'une amie qui venait d'accoucher et que je visitais; cette femme s'était imposée à la façon des témoins de Jéhovah qui par le simple contact du regard et de la présence me font me tordre, m'ulcérer, me contusionner et m'angoisser de plus belle en ouvrant la bouche; et soudain j'éprouvais une sorte de coup de foudre en même temps... Elle avait un côté rieuse, friponne, effrontée et l'œil coquin, presque appelant au sexe; à celui d'un rapport décalé comme celui de notre différence d'âge...
Mais il y avait mon amie et puis son nourrisson! D'un consentement invisible, la femme et moi nous empêchions de communiquer franchement sinon, vite nous nous serions entraîné l'un vers l'autre; d'abord en polémiquant puis en se rapprochant, j'aurais eu la main avenante tranquillement, dans son dos très légèrement; puis une autre fois, enfin plus entreprenant, je l'aurais caresser franchement ou lui tenant l'avant bras en la persuadant de ma philosophie. Elle aussi trop condescendante, facilement, serait exagérément restée trop prêt; m'invitant vraiment à l'embrassement. C'est nos regards fusionnants qui auraient fait le reste, nous collant ventre à ventre, s'enlaçant complètement, nos deux bouches se seraient pourléchées, pendant que nos bras auraient balancé nos mains chaudes le longs de nos corps, cherchant tantôt un bouton à défaire, tantôt plus d'effet joule et transpirant, et suffoquant, nous aurions carrément copulé dans la maternité en jouissant...
Je suis à peu près certain qu'elle eut le même genre d'idées derrière son badge de l'aumônerie catholique mais bon! (...)
Ce qui pousse un couple à accélérer ou retarder l'acte, dépend à mon avis du taux d'évacuation d'amour propre et de pudeur en chacun qui corrèlent à un instant donné. C'est pour cela qu'il faut toujours se méfier des amis quand on est possessif! Et ne jamais écarter de soi la plus extravagante des éventuelles conquêtes. Moi j'ai déjà repoussé des instants trop attendus au préalable et aussi précipité des évènements sans quelconque réel désir! Tout raté!
Revenu à des rêves de moutons, vite, lorsque nous nous brûlons à des relations trop affranchies, nous semblons alors en deçà du comportement à risque pour un plaisir futile; je peux le comprendre en cas de métier passionnant, beaucoup moins dans un contexte social!
Moi, j'appréhendais n'importe quoi d'un joint pendant des années; et tout ne s'en découlait que mieux! Même avant de piloter... je me souviens m'être arrêté au volant de ma voiture de sport à un rond point assaillit par un groupuscule de jeunes habillés en rouges qui faisaient une campagne de prévention sur les dangers de la drogue au volant... J'avais un pétard genre fumigène encombrant entre les doigts et le gars me dit avec le ton complice et le sourire en coin des jeunes qui savent ce que c'est :
« -Bonjour, nous sommes de la ..., en collaboration avec la gendarmerie nationale, ha ha, je crois que nous allons pouvoir discuter jeune homme (...)
-Non désolé mais je suis pressé, là, je dois être à l'aéroport dans dix minutes!
-Ah, bah, si tu as un avion à prendre...
-Plutôt oui, j'le pilote! » En démarrant sur les chapeaux de roues.
On peut réussir beaucoup mieux les choses sous l'emprise du T.H.C. ...Comme les permis de conduire, les examens, les entretiens, les relations sociales, la rigolade. Mais un jour c'est normal d'arrêter aussi. Et là tout n'est que plus dur (sans jeu de mot!). Parce que les uns s'étaient habitués à ce que vous n'ayez besoin de rien. Et vous, vous ne savez même plus comment vous vêtir puisque avant vous portiez n'importe quoi à la façon dont il faut être avec... Tout vous va! Vous comprenez tout et faites une impression attendue comme un don cultivé.
Plus que n'importe lequel des meilleurs acteurs, votre personnalité n'est que personnages, jouant le réel, à la mesure des actions qui vous tentent. Et c'est d'autant plus facile de réussir quelque chose que vous êtes motivé par la récompense de l'après, le moment tendre où vous fumez. Un réconfort de tranquillité : un apaisement tant attendu, tant mérité (?).
Parce que le fumeur a un rôle, en permanence! Une fierté qu'il porte sans cesse ou un dédain exagéré de ses origines... Mais l'important pour lui, est l'apparence de son esprit. Lorsque l'on arrête par ras-le-bol de dépenser son fric ou de querelles avec les flics et des faiblesses psychologiques qui s'ensuivent. Et la peur du cancer surtout. On rechange d'avis sur la politique, les gens, l'humour...
Là où l'on s'était écarté à cause probablement du manque d'intérêt qu'on nous attribuait pour un chemin plus démonstratif de virilité ou de rudesse; on y peut constater une norme chez les gens sains et une autre chez les surhommes. Mais de retour à la case départ; la nouvelle vie se trouve toujours un petit peu plus handicapée chaque fois. Toute personne qui a souvent tenté d'arrêter de fumer le sait bien.
Évidement pour le cas des artistes c'est différent. Eux peuvent en êtres que mieux créatifs ou efficaces... La cigarette elle-même te pousse à l'action ; elle appelle à sortir du lit, sortir de chez soi, s'activer entre les poses, etc. Celui ou celle qui ne fume pas semble beaucoup plus feignant, content de ne pas se détruire (...) Pourtant, arrêter de fumer donne aussi de la satisfaction sur le plan organisationnel et de réserves de gestes et de vitamines mais tellement moins spirituel! Ou nostalgique!
J'adorais cette époque, pendant laquelle, la seule chose qui contait était de m'éclipser pour brûler un joint; entre les cours, les trajets, les réunions, les plats, les rêves... Tout le reste m'était insupportable tant j'avais donné, précoce, petit garçon. Et le repli sur la cigarette, voire le petit cigare, la roulée... lorsque je voulais économiser mes réserves de résine ou d'herbe (...)
J'en cachais partout. Le but était de toujours en retrouver. Et les dégaines d'assurance qui m'allaient si bien... Dans cette période, j'aurais vécu heureux quoique emporté au niveau cœur :
Parce que les drogues modulent la libido aussi! Il y a sans doute une ambivalence ou quelque chose de bisexuel, à coup sûr, chez bien des toxicomanes, ou des alcooliques! C'est une certitude, pourquoi est-ce qu'on tente quelqu'un du même sexe à prendre son premier verre, sa première cigarette? Et pourquoi l'autre le fait?! On pourrait mieux l'expliquer si c'était un garçon qui incite une fille ou l'inverse... Et comme dans les cercles de consommateurs, ou de rebelles, on recréé les situations de tendance à l'appel à l'hétérosexualité, à draguer, bref à agrandir le groupe ; c'est que les effets des produits éveillent en eux des instincts d'accouplement.
Mais je me souviens maintenant de Maria, l'italienne, rencontrée à Édimbourg l'été 98, pour qui j'avais eu ce coup de foudre et avec qui je n'ai fait que fumer...! Sans le cannabis nous aurions forcément conclut (...!) Alors certainement que l'on s'incite mutuellement à tout et n'importe quoi entre personnes qui ne s'accoupleront pas et nous réservons la tendresse et la douceur à celui ou celle avec qui l'on ne veut que passer le plus de temps possible...
Texte datant d'hiver 2004, revu et corrigé en automne 2005 à H.
Le doigt sur la transition (2ème partie et fin).
C'est l'histoire d'un poète (moi, Alexandre) qui fait l'expérience tout au long de sa vie d'analyser les transitions. C'est à dire toutes les différentes liaisons entre les évènements qui déterminent son évolution dans le monde.
On remarquera que la sexualité détermine tout. Et qu'elle se décide tout à fait consciemment avec ou sans thérapie.
« Je passe de l'enfant benjamin doux à qui l'on apporte toute l'attention à une adolescence tumultueuse et arrive à l'âge adulte perdu et dépressif... Enfin n'ayant pas réussi à étudier les sciences, ni à être sportif...! N'arrivant pas non plus à intégrer des milieux littéraires, ni n'étant artiste ; je décide d'analyser et de rédiger les erreurs, les dysfonctionnements de l’entourage, depuis l'enfance, jusqu'à la sénilité?, j'espère! »
Je me présente à travers un récit, le plus souvent sous forme de journaux, en imbriquant de mes textes (poèmes, nouvelles, essais...)
Durant cette vie, le petit Alexandre passe par des périodes de confiance intenses où il participe activement à faciliter des rapports humains ; comme son contact soudé avec des jeunes issus de l'immigration, à l'école, puis dans la vie (peu de commentaires sont écrits à ce sujet mais il est vrai que j'ai été un des premiers petits blancs bourgeois à m'intégrer à des groupes de beurs). Ou à apporter de la sérénité à sa famille et à d'autres moments se montre par explosion de nerfs incompréhensible envers d'autres, violent, arrogant.
Il militera et aura des démêlées avec la justice sur des problèmes de cannabis; ne se satisfera pas de ses amis, ne parvient que mal à combler sa libido; il entreprend plusieurs choses et ne persévère jamais (le terme est bon!).
De ressentir ou pas l'air; qu'il y en est un renouvellement ou qu'il soit trop doux. Allez le chercher plus loin! En ce moment il est morne, inexistant. Nous sommes abasourdis sous un ciel couvert et figé sans le moindre bruit. C'est comme si la Terre était morte. Que les gens sont malades, perdus. Un silence écrasant, étouffant. Les contacts calmes, énervants intérieurement. Comme si de toute façon nous étions forcés de communiquer; mais qu'on cherche tous l'isolement sans que ce soit réalisable. Il fait froid au chaud et inversement. Les plus actifs deviennent les plus malheureux. Il n'y a rien à faire. Les plus attractifs sont les plus perdus.
On entend parfois rire et des voix. Convaincues de raison arrêtée aux murs des biens et quand entre ou sort un convive, rien ne change. L'ambiance écrasante l'emporte à part des aboiements de chiens. Ils rappellent gentiment le passé. A moins que l'on soit encore dans ce vieux temps. Alors que les jeunes sont si modernes. J'en vois bientôt des qui, une carte à puce incrustée dans le crâne, ne seront plus capables d'éplucher une banane!
Ce qui était futile devient primordial et réciproquement. Mais que la nature meurt est toujours désolant! Et c'est le seul sens qui semble fonctionner en dernier. Pourtant tout continu d'empirer.
La vie est-elle la vie en ce moment ou hier? Et demain aura-t-il un sens par rapport à aujourd'hui? Le fondement des actes est toujours subjectif et c'est la seule liberté... A chercher ressemblance on s'enfonce dans l’erreur mais en joie... Demeurer dans son idée est la triste vérité salutaire du grouillement sournois de la vie.
C'est toujours difficile de se réveiller dans cette situation. Une situation sans travail. Je ne suis pas opportuniste pour un sou ni pour tout et je m'engouffre dans la pauvreté à petits pas. J'ai brûlé mes talents et je suis écarté, seul, je ne porte plus qu'un reste de chance; et sûrement même que j'en arbore trop par rapport à ce qui est...
Le bifteck du petit déjeuner me pèse sur l'estomac, le goût du café remonte... Je suis malade de vivre, mal dans mes jours, dans mes airs, mon corps. Je ne saurais pourtant partir où que ce soit désormais mais ne peux davantage m'assurer un avenir en restant... Usé déjà, affable, je ne supporte plus rien.
Malheureux, déprimé et triste, je n'aimerais que dormir sans vieillir, et connaître autre chose; quelque chose d'agréable qui m'entourerait ou me chatouillerait.
Comme soudain j'aperçois un énorme nuage blanc, magnifique! C'est le réconfort de ma journée, si courte...! Car la nuit va arriver et je ne pourrai dormir, hanté par l'échec et le désespoir.
Je n'ai envie que d'une cigarette, elle, que j'avais châtiée, s'est déjà vengée!
Mort, je serais plus utile alors que je comprends n'importe quoi. Je n'aurais jamais du en être là _ Même si c'est un petit peu ma faute.
Je ne peux plus attendre, ni provoquer quoi que ce soit. La survie se fait dure et je n'échappe à rien. Il ne me manque qu'un socle pour être l'effigie de l'erreur.
Que l'on cherche à s'écarter un jour puis à se réadapter; c'est transitoire : Et d'accumuler sans cesse ces deux actions, c'est un mal-être, de la folie. S'établir, se réaliser n'est en fait possible que certaines fois dans la vie et quand on laisse passer cette chance, on demeure dans une succession de transitions inconfortables. C'est mon cas. Je crois que je l'ai voulu un temps. C'est certain. Et maintenant je suis piégé par ce vœu. Brutalisé par la nécessité de cotiser pour la retraite, la sécurité sociale, le chômage! Maltraité par un système et par sa société à qui sera le plus pervers...
Aimer vivre jusqu'à la respiration, écouter une chanson, manger quelque chose de bon... Se prouver un instant que l'on est bien vivant. C'est le résultat d'une agression permanente dans des buts indéfinis et j'en tremble de désespoir.
Réussir ou chuter; ne rien faire ou essayer, j'en meurs de regrets. Un réconfort ne fait que passer et le labeur doit rendre heureux sauf quand on a connu l'échange tendre d'un amour réciproque et les amitiés toutes chaudes et philosophiques.
Aujourd'hui souvenons-nous de cette époque comme pour se dire que maintenant c’est d'autres qui en jouissent.
Être malade toute une vie mais croire encore au bonheur n'écarte qu'un peu les bonnes âmes qui vous verraient mieux je ne sais où!
Fatigué et en forme sans parvenir ni au sommeil, ni à gagner, c'est la rengaine de ma vie.
Je me suis tant plu au delà de mes rêves, que je rêve encore au delà du sommeil. La nuit a grondé mon cerveau qui s’était emmêlé, maintenant clair, comme rincé, il repart dans un crâne abîmé et contrôle une vie un petit peu chamboulée dont d'autres vies sont las (...)
Je regrette cette fin triste et cynique. Comme d'autres fins. Mais là où j'aurais à envier mon passé quelques fois, le désir d'un autre, un art adapté, un milieu accueillant, des études, du spectacle, de l'amour; mais ce passage a bien existé, quoi qu'il advienne.
Ma famille me dégoûte, tant je ne suis plus des leurs, tant personne ne l'est, et pourtant elle meurt... (En retapant ce texte, bien plus tard, je ne suis plus d'accord avec cette remarque!) Mes amis sont mauvais, nos cœurs sont fatigués, nos conversations désuètes, nos relations inadaptées. (Plus ou moins toujours vrai!).
Dans ce réveil nocturne, je m'aperçois d'une chose, cette nuit me rappelle une époque morose, dans une soie quelconque et rien ne reviendra. L'avenir est derrière déjà, l'avenir est bien glauque même s'il féconde d'autres artistes... Moi je fatigue d'essayer, d'arrêter, de reprendre; je fatigue de dire ou qu'on me dise. Le présent est grinçant, l'humour est bête, la joie se tarie et l'inspiration s'ensuit...
A peine les malheurs réconfortent qu'en essayant je me heurte à tout. Comme si j'étais Hitler réincarné et que les autres s'en doutent!
Non, je suis mort et m'ennuie loin de moi; moi qui était drôle, élégant et intelligent. Je ne peux plus rester simple et je n'ai rien de plus compliqué à essayer. Ma fin est plus facile que n'importe quel combat; j'étais probablement fait pour faire beaucoup et je n'ai pas réussi.
Pourquoi est-ce qu'on arrive à rien quand on ne marche pas dans ce qui nous a été proposé ?
Les questions phares sont devenues : « Dans quoi recherchez-vous du travail? » ou « Pourquoi est-ce que vous ne travaillez pas? » ; Comme si en plus de payer les magouilles et les dérives de nos dirigeants et de subir l'humiliation que nos jeunes idées et innovations ne soient en rien envisageables aux yeux des vieux cons; il nous fallait en plus savoir si l'on préfère être ingénieur pour une start-up de salauds ou cadre dans une multinationale d'enfoirés, voire ouvrier manutentionnaire ou logisticien fêtard, commercial camé pour le plaisir de fréquenter des petits étudiants crapoteux le week-end comme si outre l'abrutissement des jeux vidéos et des films ultra-violents affables, il était question d'avoir un quelconque plaisir, argent ou pas, à l'intérieur de ce pays. Alors que la moindre tentative de s'établir et rendue quasi-impossible sans s'endetter de manière à ne rendre que plus esclave et corruptible le moindre sujet.
Sans compter le scandale et la honte de faire des citoyens des biens de gestion voire pis, des produits de business en les soumettant non seulement à de mauvaises alimentations mais aussi à des programmes culturels sans culture aucune et laisser les jeunes dans une telle dérive qu'ils croient honorable le moindre bourgeois duquel pourtant il méritent les mêmes revenus...
Il est temps d'expliquer à tous les mauvais, à tous les excités, à tous les névrosés, les dangereux, qu'ils ont des droits, dont ceux de la paix, du respect, du travail, des plaisirs et de l'argent; de l'amitié, de prendre leur temps, d'être doux, de ne pas polluer...
Mon incontexte.
Nous avons besoin de confort pour être heureux. A moins que le bonheur n'apporte du confort? Par exemple, on soigne des symptômes psychologiques par des traitements chimiques; qui libèrent la tête de maux et nous permettent d'être aptes (...)
L'aventure avec un grand A, comme celui de l'anarchie est toujours un rêve... Moi je la vois douce, calme, bienfaitrice. Parce que l'on essaye que ce soit le quotidien qui soit agréable! Alors que les caractères de chacun sont si différents; leurs sentiments si brutaux que l'ambiance s'ensuit.
A moins que tout soit parfait comme ça? Dans ce cas c'est chouette : on peut être aventurier ou anarchiste (voire les deux) et s'en trouver fier. Mais comment occulter le reste; cette sauvagerie culturelle, politique, économique et sociale? Alors! Pourquoi la drogue libère en emprisonnant comme la religion?
J'ai été diminué, calmé, bousillé tout en continuant de m'estimer! J'ai été superstitieux étant enfant. J'ai été rancunier. J'ai été paresseux. J'ai eu tous les défauts possibles et pourtant j'ai tant d'honneur d'être moi-même. Je suis convaincu qu'il faut être un vilain pour être quelqu'un de bien. Et en croisant d'autres vilains, ensemble, nous faisons des choses extraordinaires.
L'ordinaire est à la sophistication. Tous ces grands penseurs qui ont critiqué les sophistes nous auraient conduit au matérialisme comblant ou compensant l'amour, le rire...
Il y a des chances pour que je me sois perdu en moi-même par humilité. De ne plus savoir s'il fallait adhérer, réfuter, participer ou s'extirper mais de quoi? Est-ce qu'au moins on permet ou on demande à des astronautes de réfléchir, de faire de l'esprit en profitant de leur recul?
Est-ce que je peux écrire un roman sans fiction? Sans contexte classique de lieux, de personnages matérialisant une critique contemporaine, mon roman serait-il plus navrant que les autres?! Moi qui respecte la littérature, je ne sais si les vrais bons auteurs dépassent les cinq ou dix dans toute l'histoire de l'humanité! Et c'est pour eux seulement que je perdrais mon enthousiasme à ébranler cette névrose propre au matérialisme qu'est l'intellectualisme planqué? Ou faut-il que j'empêche dans ma vie toute planque qui ralentit l'affrontement de l'ordinaire?
Je ne supporte pas les histoires inventées. Sans pour autant idolâtrer Gide! Pourtant lorsqu'ils ont essayé de raconter l'histoire pour la première fois, les hommes ont mystifié des êtres et des actes. C'est un fait, une réalité qui explique pourquoi nous sommes passés de croyances spirituelles à l'adhésion matérialiste du superficiel. N'y aurait-il que la philosophie et la poésie de profondes ? La philosophie et la poésie. La philosophie et la poésie. Laquelle est la plus forte? Je vis pour elles. Je me suis disputé et j'ai rompu avec chacune de mes petites-amies pour ça.
Remplacer un dieu ou des dirigeants par la réflexion, pour la beauté des sens... est-ce plus courageux? Manquer sa vie (aux yeux des autres) pour ses propres sensations, telle est la réalité des poètes. Un frisson d'orgueil m'en saisit la peau et me laisse songer qu'il y a trop à faire pour être vraiment heureux.
Cherchons le bon sens au côté des journalistes, des historiens, des scientifiques. Arrêtons de fabriquer des besoins, des carences, des problèmes en contournant nos interrogations sensibles. Il n'y a pas le moindre mal à la tendresse, à la gentillesse, à la douceur; ni non plus de mal à la révolte, à la décadence, à la marginalité! Les artistes le prouvent (...)
En sociologie on peut prendre un individu au hasard dans une population pour exemple, ou comme source d'étude. En philosophie populaire on dit qu'il ne faut pas prendre son cas pour une généralité.
Si je considère ma vie comme celle d'un poète, est-ce que mes actes ont un intérêt? Mes pensées, ma maladie, peuvent-ils jouer un rôle intéressant dans la littérature? C'est en décidant que oui, et ça n'est que volontaire, que j'oblige mon histoire à demeurer actrice de poésie et de philosophie.
Je recherche depuis de nombreuses années la réflexion sans me retirer dans des lieux appropriés tels que des temples, monastères etc. car je considère les sociétés civiles comme des supports fondés et inébranlables de confort moral. Le confort moral m'est plus cher que celui matériel parce que l'utilisation d'objets et de lieux me désoriente. Je change d'avis constamment en fonction de l'organisation et de l'attitude en groupe ou seul; cas d'échanges et de production qui doivent servir un intérêt... lequel doit-il être financier ou ludique? Pratique ou moral? Calme ou violent? Où faut-il panser, où faut-il frapper? Je me refuse à citer des auteurs puisque jusqu'ici je crois qu'aucun n'a convaincu judicieusement le monde de s'améliorer. Je sais simplement que les pires de tous sont ceux qui ont tenté de convaincre que les individus naissaient mauvais et qu'il leur fallait des droits et des devoirs institués donc par des êtres éduqués à penser, à corriger en eux et autour d'eux des sentiments naturels et innés. Nos cultures étant brimées, corrigées, sanctionnées depuis des lustres l'homme et la femme perdent leur confiance et leurs intimes convictions jusqu'à participer plus ou moins sans s'en rendre compte à l'anéantissement de leurs réels besoins d'amour, de sexe, d'entre-aide, de complicité, de partage, de spontanéité.
Dans un monde anarchiste d'ailleurs, nous oublierions vite le stress, la concurrence, la manipulation, la haine, la dégradation de la nature, puisqu'il n'y aurait plus que du bon sens et de l'entente. Chacun vaquerait à ses passions qui seules deviendraient occupations. La confiance en l'Homme serait rétablie et l'idée frustrante ou exaltante d'avoir plus ou moins qu'un autre serait remplacée par l'envie que tout aille bien!
Rien n'appartiendrait à quiconque de sorte que partout où vous vous déplaceriez, vous seriez chez vous, bénéficieriez et participeriez à votre convenance de l'endroit sans jamais craindre quoi que ce soit outre des catastrophes naturelles ou d'erreurs humaines (en cas d'accident). En cas de crime, on s'apercevrait vite que la culpabilité condamne bien plus que la sanction et si besoin de sanction est ressentie par un parti, il n'aurait qu'à se venger librement, au risque d'éprouver de la culpabilité à son tour.
Les dialogues? Bien-sûr, mon roman est affreusement pauvre en dialogue... Mais ne les entend-t-on pas et trop dans les cafés, rues, transports, magasins et tous ces lieux publics! Moi, ils me sortent par les yeux! Vraiment, j'aime les gens mais quand ils se taisent! Ou s'ils se donnent en spectacle... Mais leur conversation est si pathétique! Pourquoi? Parce que l'on décide ou pas de s'entendre. Si l'on veut s'entendre il faut aller dans le sens de l'autre, ou le manipuler. J'aime mieux entendre des affrontements..! Des débats; lorsque chacun reste campé sur sa position et tente de convaincre celui qu'il croit abrutit.
Ah les filles, les femmes! Elles sont si intègres dans leurs idées! Comment les aimer dans leur intégralité? Il y a leurs formes, leur peau, leur voix, leur parfum, leurs gestes, leurs attitudes... mais aussi leur adhésion aveugle à leur milieu. D'ailleurs les hommes ont leur adhésion à eux-mêmes qui, je l’admets, peut devenir agaçant! Bien sûr, il y a toujours quelques vieilles louves qui sont à l'aise d'un milieu à l'autre mais pour le coup sans besoin de sentiments (je ne voulais pas faire de jeux de mots!).
Non, je ne peux pas écrire de roman. Je n'adhère pas aux dialogues et n'ai nulle envie de manipuler et d'exploiter des personnages; je n'aime pas la psychologie des gens. J'aime leur fragilité, quand ils ne savent pas ce que sont d'autres situations, d'autres approches; que moi grâce à ma maladie je connais et continue d'explorer...
Je n'ai pas de chaire en philosophie et ne connais pas le millième de ce qui a pu se faire dans la discipline; mais je suis philosophe par nature, c'est encore mieux. Peut-être que j'aime la vie plus que la norme à cause d'un choc physique étant enfant ou d'être celui qui a remplacé un mort-né qui m'a donné sa place (...)
On a sûrement déploré depuis la nuit des temps la manipulation des gens par les dirigeants et leur priorité à ce qu'il y a de mieux, de meilleur. Aujourd'hui non seulement la situation est la même mais avec des classes intermédiaires. Comme celles des industriels qui arnaquent ou carrément rackettent (pour le cas des distributeurs de commerce électronique ou de l'énergie) et de la manipulation des lois et de la justice. On peut prendre ça avec philosophie ou recul lorsqu'on sait que des concepteurs, des inventeurs mettent au point des objets et structures qui rivalisent avec le luxe et tendent vers l'égalité; mais il y a moins de relativisme possible face à l'incitation au suicide...
L’incontexte.
Il suffit de partir de ce qu'on nous laisse savoir. On nous laisse savoir ce qui est dans les livres. On nous laisse savoir ce que l'on voit est entend. On nous laisse savoir ce que l'on touche et goutte. On nous laisse savoir ce que l'on ressent.
Qui est « ON »? Cela ne revient pas à demander « qui sommes-nous ?»...
Je sais que les plus grands dictateurs étaient très cultivés. Je sais que les plus grands penseurs croyaient en la vérité; que tous voulaient le bien... Je sais que le scientifique de base veut comprendre l'inconnu et que tout comme l'homme d'État et l'intellectuel il aspire à la reconnaissance. Une reconnaissance de travailleurs? D'employeurs? De femmes? D'hommes? De leurs enfants? D'artistes? De journalistes? De Dieu?
Peut-être qu'il y a dans l'ordre : l'amour, puis l'interrogation, la connaissance et enfin le pouvoir. Le pouvoir est manipulé par la richesse, le savoir sert l'amour, l'amour s'apprend, la fantaisie vous surprend! Elle semble vous tirer vers le bas et lorsque vous vous croyez anéanti, l'estime de soi arrive à la rescousse, elle vous dorlote, vous réconforte avec un petit sentiment de honte; alors que vous vous morfondiez, vous vous rappelez soudain votre affront du temps, des évènements et vous ne savez plus pendant quelque temps si vous êtes imbu de vôtre personnalité ou si vous vous sous-estimez. C'est là qu'est possible la richesse. Elle ne fait pas bon ménage avec la beauté intérieure, c'est connu... On ne voit que trop cette image fabriquée que vendent les artistes d'eux-mêmes. Si chacun de nous gagnait ce que gagnent certains artistes en fonction de notre intérieur, le show-business serait de la politique! Et nous des vrais êtres de valeur! Au lieu de cela nous sommes des ouvriers. Nous sommes tenus en laisse non pas par l'argent mais par le phénomène social. Tout chômeur de longue durée qui n'a pas d'activités et un minimum d'échanges est guetté par la dépression, puis la (dite) folie. La folie, c'est se rendre compte que le monde est « perdu ». S'apercevoir qu'on est tenu debout par un système qui extermine, qui dévaste la nature, qui abrutit toujours plus, jusqu'à ce que la société se dénigre elle-même... jusqu'à ce que les membres de cette grande famille se classent et se distinguent, s'insultent et s'humilient, ne s'aiment que par besoin, puis croient au confort. Prenons l'exemple d'un enfant maltraité : pour lui la vie est supportable, il ne sait même pas que sa vie est anormale et il a des moments de joie dans sa vie; voire devient masochiste. Même s’il est brillant intellectuellement ou s'il est précoce, sa faible structure physique et sa force psychologique (ou l'inverse) ne se comblant pas suffisamment réciproquement pour remplacer l'amour, et si amour il n'a reçu, amour il ne pourra donner. Au premier cas de figure qui symbolise ce qu'il a accumulé de frustration, il reproduira sur un ou une camarade ce qu'il vit. Si la situation ne se présente pas, il découvrira néanmoins la singularité de son enfance. Dans les deux cas il retournera ses capacités en armes contre les autres ou contre lui-même.
Il semble que le citoyen soit maltraité. Et comme tout parent qui maltraite, les dirigeants montrent une certaine transparence, arborent une certaine dignité de princes liée à leur confort matériel et financier en mesurant une qualité de vie qui se distingue... (De leurs souffre-douleurs)
La différence entre le « NOUS » et le « ON »; bien que le sachant depuis nos premières leçons de français, est que le « ON » ne comprend pas normalement la personne ou les sujets qui l'expriment. Il est rangé dans les troisièmes personnes du singulier, au côté de « il » et « elle »... Pourtant nous disons souvent « ON » pour dire « NOUS ». Ce « ON » accusateur, nous le retournons contre nous.
Le peuple qui gouverne, non pas depuis 1789, mais depuis qu'il sait dire « NOUS » ne peut pas endosser toute la responsabilité de son pays et décide d'employer le « ON » pour dire « ILS », « Ils » les responsables...
Si par un déferlement de révolte nous anéantissions le pouvoir, la justice et la loi de l'économie; nous subirions des symptômes de manque et des envies d'héroïsme, de solidarité, de partage, dont nous n'avons jamais eu l'habitude. Les choses iraient alors anormalement trop bien...
Même s'il y aurait des sursauts de recul, de retour en arrière au moindre désastre, poussé par des groupuscules de frustrés qui ne trouveraient pas leur compte dans la liberté et désireraient voir les autres punis et jugés à nouveau. Mais ces sursauts iraient en s'atténuant devant l'étendue de bien-être et de bon sens qui privilégieraient les sciences, le progrès, l'écologie, les arts et les services. Comme personne n'agirait plus pour de l'argent qui eu servit la consommation, le plaisir et la survie autrefois; c'est directement la consommation, le plaisir et la survie qui ferait agir. Très vite les consciences admettraient que l'égoïsme et la violence ne font qu'appauvrir la situation et les banniraient de leurs habitudes. Nous verrions alors toutes sortes de groupes créant toutes sortes d'époques et de modes toutes plus enrichissantes et intéressantes les unes que les autres, imprégnées par simonie de réflexion et d'actions entretenues par la communication, l'échange, la spontanéité, l'amour, l'envie, la joie, le dynamisme...
Il y aurait toutefois pendant un certain temps des restes de violence, des actes de sabotage, de pillages commis par des êtres encore stigmatisés par le système actuel jusqu'à ce que l'absence de sanction délégitimasse peu à peu le besoin mégalomane et d'appropriation.
Tout étant accessible, le besoin deviendrait plaisir de construction, de bâtissage, de fabrication, de rénovation, de restauration et de partage.
Il n'y a rien de plus isolant et triste que d'être le seul à posséder quelque chose qui vaut trop pour être partagé. Si rien ne vaut plus la moindre valeur alors le bien devient la propriété de tous. Le désintéressement devient loi. La loi n'a plus de caractère punitif, autoritaire et restrictif puisque aucun acte ne nuit à autrui.
La maturité ou l'équilibre n'ont plus à être inculqués par la force de l'éducation sévère, souvent vicieuse et perverse; ils deviendront petit à petit instinctifs ou innés.
La crainte d'adopter l'Anarchie, c'est la même chose que la peur de se faire arracher une dent pourrie qui fait souffrir mais avec laquelle on est habitué pourtant à vivre; on a peur alors de ce passage désagréable qu'est l'intervention d'autant que l'anesthésie dans le cas du passage à l'Anarchie n'est endossée seule que par le peu de manœuvre possible des journalistes annonçant et dénonçant quotidiennement les délits mafieux des chefs d'État, dirigeants, responsables et actionnaires sans pourtant que les brutalités et cette loi des plus forts ne cessent et empirent à cause de l'argent.
L'Anarchie, ça n'est pas la loi du plus fort, c'est que tout le monde est plus fort. Comment la déclencher? Il faut la déclarer lors d'une élection par exemple. Le candidat anarchiste étant élu, sa nomination annule immédiatement l'État et l'économie (ainsi que la fonction supposée dudit candidat). Le pays entre alors dans la liberté. Il devient de ce fait la bête noire de tous ses partenaires et alliés qui ne peuvent plus compter sur aucun échange monétaire avec lui.
C'est à partir de ce moment qu'il faut que l'ambiance se généralise au plus vite en un exemple de havre de paix et de symbiose. La démonstration de cet état des faits doit être rapide pour que les populations alentours et les principaux partenaires se prennent d'imitation et qu'ils renversent un à un leur gouvernement et nous permettent à nouveau l'échange des biens et services mais cette fois sans économie ni bourse.
Le risque évidement est de se voir attaquer par ceux qui s'imagineraient que nous soyons affaiblis; chaque acte de violence ou de détérioration pris pour cibles par les médias, filmés, exploités, exagérés par les autres pays pour faire croire à l'échec de notre liberté et légitimer blocus et envahissements, interventions lourdes de tous les côtés, comme c'est le cas en Irak, côte d'Ivoire, Haïti etc. Mais on ne peut rien faire contre une population qui sait qu'elle a raison. Et ce serait à nous de montrer l'exemple. Les français qui ont été parmi les meilleurs guerriers de l'histoire, parmi les plus grands révolutionnaires, nous qui comptons le plus de fédérations anarchistes, de syndicats, de partis politiques, qui avons depuis toujours les plus grands artistes, les meilleurs critiques, les plus grandes personnalités et les plus grands caractères que l'on puisse trouver sur Terre; nous sommes prêts à montrer l'exemple de liberté et assurer notre auto-défense par les poings, avec nos dents et nos ongles contre ceux qui nous la saboteraient. D'autant que l'armée n'agirait plus sur ordre mais avec le cœur...
On peut y voir une déclaration de guerre mais dans l'esprit des gens bien souvent, celui qui déclare la guerre c'est celui qui donne le premier coup (physique) et non celui qui le fait se générer.
L'exemple type est celui du doigt tendu chez l'adulte et de la langue tirée chez l'enfant et qui atteint pourtant assez profondément l'autre pour provoquer la bagarre.
Il est grand temps de tendre nos majeurs à l'argent et à ses acteurs! Qui pourrait continuer à vouloir être juge, policier, gendarme, directeur et gardien de prison, contrôleur des impôts, percepteur... sans salaire?! Et surtout sans plus aucun texte de loi? Les potentiels agresseurs ne craindraient-ils pas plus leur éventuelle victime? Et quel serait le but de violenter quelqu'un puisqu'il n'y aurait rien à lui prendre de mieux que ce que l'on pourrait soi-même créer?
Prenons le cas du viol puisqu'il revient à chaque débat en force comme pour sauver la face de la justice: pour en arriver à violer quelqu'un ou un animal il faut être incapable de satisfaire ses pulsions par le béaba de la sociabilité. Premièrement, cette dé-socialisation est le fruit du choc entre la concurrence de la réussite et celui de l'abandon de sa propre mise en valeur suffisante à plaire... C'est donc le système actuel capitaliste et civiquement trop rigide qui génère une partie de la population qui est contrainte à des actes brutaux comme pour tenter de ramollir en vain ce syndrome social aux tendances religieuses et expulsives de ceux qui veulent que les choses soient structurées et conventionnelles. Ceux là mêmes qui malgré leurs sanctions et leurs châtiments encore plus vicieux que des crimes naturels font en sorte que les réfractaires se fassent justice eux-mêmes dans des lieux conçus pour (prisons) pour ne pas trop se salir les mains et sans en avoir vent. Ceux-là mêmes qui pourtant encore trouvent à se plaindre et nous en arrivons au deuxièmement, que les criminels récidivent donc, que non seulement le système démocratique républicain fabrique des violeurs, des trafiquants et des mafieux mais se trouve incapable de les faire changer.
Jésus, s'il a réellement existé a bien essayé de faire changer les choses mais son combat a été déformé, ou pire son existence a été inventée à des fins stratégiques et son histoire et son interprétation modifiable à l'instar du moment et de ses intéressés (quelques familles dans le monde). Ne me demandez pas de noms, et d'ailleurs qu'est-ce que cela pourrait changer? De savoir que quelques dizaines de personnes sur sept milliards arrivent à faire en sorte que la moitié de ces sept milliards vivent relativement bien, malgré leur masque greffé par leur propre environnement et à qui il n'est nul besoin de le poser. Les cultures étant suffisamment modelées depuis 40 000 ans qu'elles s'autocondamnent à ne pas enlever leur masque d'argent. Et l'autre moitié de ces sept milliards portant elle le masque d'amour vit pourtant bien aussi. Ne voit-on pas tous ces sourires et tous ces yeux pétillants de confiance à tous ces peuples filmés de temps à autre qui vivent dans la misère matérielle et la dénutrition qui n'est générée que par la présence du masque d'argent?
Le plus pitoyable à la rigueur n'est pas que quelques dizaines de personnes vivent dans le lucre en jouant le destin des peuples entiers comme on mise une poignée de billets au casino; mais c'est que les milliards de pauvres que nous sommes (pauvres parce qu'inconscients aussi) admettent et entretiennent volontairement tous ces massacres, guerres, empoisonnements, dévastations... pour continuer d'avoir des élites, des maîtres! Et dire que l'on critique les royalistes! Les dictateurs! Les fachos! Pire, la Corée du Nord!
Quand on sait que la loi est suffisamment riche de formes qu'elle en devient manipulable à souhait par ceux qui pour le vice s'y intéressent, puis sont employés par ceux qui en ont les moyens... pour qu'au final le citoyen, quand il n'est plus directement en proie à des actes de guerre (quoique...) se retrouve victime d'industriels qui le soumettent -avec la bénédiction de la bourse- à des dérivent de chimie, de péremption, de trafics et modifications génétiques sans quelconque certitude ni assurance que ces pratiques soient bonnes à court, moyen et long termes et somme toute réduisent leur prochain à l'état de cobaye! Que des constructions mobiles ou immobiles soient négligées, que des soins médicaux, chirurgicaux les plus avancés restent réservés aux classes supérieures, que les gens les moins riches sont ceux qui vivent dans les endroits les plus bruyants (long de voies ferrées, proximité d'aéroports, d'autoroutes) et avec les isolements et les insonorisations les plus critiques et sans confort (je me demande même si les matériaux de construction ne sont pas volontairement ridicules pour humilier le citoyen, mais je n'ai pas de preuve!) sans parler de la dénaturation du paysage en ne faisant pas d'efforts pour que les communautés se fondent dans l'environnement.
Et ces gens les plus pauvres n'ont pour seule distraction que des variétés télévisuelles et radiophoniques pitoyables, une apologie constante de la peur et la démonstration pénale dans la presse, les médias... jusqu'à faire de chacun une personne méfiante et méfiée de et par son voisin; ou qu'il faille une démonstration exagérée de sa bonne conduite et de ses bonnes intentions empruntée lamentablement aux protestants... pour ne pas être trop précipitamment fiché aux renseignements généraux et affligé d'une peine certaine au moindre faux pas en conséquence d'un jugement tout puissant et en tout cas bien plus sévère que celui de Dieu (jusqu'à preuve du contraire), qui permet aux autorités compétentes, puisqu'on ose les nommer ainsi, de juger de ce que vaut l'accusé!
Mais de toute façon nous aurions tord de croire que des coupables sont à punir, car de toute évidence, le mal ne se répercute que paradoxalement et ceux que vous voudriez condamner eux voudraient probablement en condamner d'autres et c'est dans leur attitude que se répercute comme dans la votre l'explication. Vouloir rechercher la raison explique d'être à l'origine hors de sa lucidité.
La société à son respect. La société ne peut pas perdre sa sociabilité sous aucune politique. Nous aurions tord de croire que la notre en empêche. Pourtant nous fabriquons du bonheur là où nous pouvons le perdre. Moi je ne tiens plus mon bonheur que dans la lucidité qui est au bout de mon stylo. Les exclusions ou plutôt le sabotage des groupes en est la preuve. Essaye la raison au sein des tiens et les tiens se dispersent... Si tu es de ceux qui se dispersent essaye de rassembler les tiens... Et voilà comment se confrontent deux sentiments au fil des années, qu'importe l'ordre et qu'elle tendance fut le premier car nous ne semblons capables que de changer cette tendance!
A moins que cela vienne inexorablement. Que nous nous rassemblions sans oublier les nôtres. Ce que semblent faire mes amis journalistes, quand ils informent de la santé de la terre (...!) J'ai l'impression de me prendre pour Dieu en écrivant ceci!
Le luxe de chercher à faire des choses intéressantes ou à avoir du plaisir le plus possible est un luxe que tout le monde connait à un moment donné dans sa vie. Même aux populations les plus pauvres du monde. Ce luxe nous est interdit la plupart du temps par toute une nécessité d'actions « vitales » et toute une mentalité qui oblige chacun de nous à s'autocorriger pour entretenir un « intérêt » commun qui n'en est pourtant pas un. Celui de vivre en entretenant la loi de l'argent qui promet le « luxe ».
Comment voudrait-on que les autorités soient honnêtes dans un monde d'argent? Or les hommes d'affaires ne sont pas plus respectables que les autres. Imaginez ce que peut ressentir un multimilliardaire lorsqu'il est au contact des autres... Ne serait-ce pas principalement la peur de retombées de tout ce qu'ils commettent ou font commettre... Ils sont sans-doute piégés par leur puissance, à devoir manipuler des foules, des compagnies, des religions, des armées pour se sauver tout bêtement eux-seuls ou l'un de leur proche enlevé et/ou menacé de mort et autant de dérives choquantes qui affabulent artistes, jeunes et bourgeois tant ils la rejettent, la critiquent, la combattent et puis y voient des membres de leur propre entourage y adhérer plus ou moins, ci ou là_ critiquent les minorités révolutionnaires et militent contre des lois!_ les plus lucides deviennent exclus et/ou passent pour fous jusqu'à le devenir tandis que les autres critiquent le progrès ou la conquête spatiale tout en disant : « Il faut bien vivre_ Il faut bien bouffer_ Il faut bien aller travailler_ On a besoin de la loi_ On a besoin de règles_ Ils faut bien des policiers_ Il faut bien des malheureux » (Ça ressemble presque à des paroles de Didier Super mais c'est la philosophie du peuple qui engendre l'humour! Le meilleur humour naissant souvent de l'absurde...)
L'endoctrinement est fabuleusement passé dans les mains de ses propres victimes. Les victimes elles-mêmes du capitalisme vantent les mérites de ce système.
Voilà la réelle décadence! La décadence n'a rien à voir avec l'oisiveté, le plaisir ou la recherche d'activités intéressantes mais pourtant ces derniers (comportements) sont bannis par l'exclusion, le chômage, la ruine ou le non-accès aux biens et services qui sont dus à chacun; et c'est en cela qu'est la décadence. Il n'est nul question d'efforts, de mérite, d'estime ou autre superlatif masochiste pour accéder à ce qu'il y a de mieux pour soi. Ce que nous voulons nous est du.
« La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres » est une règle qui cautionne la loi alors qu'il s'y cache avant tout un besoin : celui d'être tranquille. Or la tranquillité aujourd'hui n'est-elle pas hors de prix? Donc nécessitant ou de la chance ou du travail dévastateur.
Le travail dévastateur.
L'origine du travail est une activité délibérée de l'homme à réaliser en groupe ou seul de quoi nourrir, loger, habiller et améliorer la qualité de vie de la société. Malheureusement le travail de nos jours tend à changer radicalement de définition en ceci:
Travailler maintenant, c'est se sentir obliger d'exercer une activité plaisante ou non ou tout au plus devoir développer des stratagèmes de concessions afin de satisfaire les fantasmes économiques d'un entrepreneur dans le soucis de ne pas être exclu du grand parc d'attraction développé (on ne manque pas de nous signaler les interceptions de convois d'immigrants clandestins qui risquent leur vie pour venir jouer avec nous!)
La remarque serait impertinente si l'humanité savait respecter la faune, la flore, l'environnement... Mais nous pouvons observer que l'argent que le monde a associé et même suppléé à la force du travail ne réussit pas, ni aux individus ni à notre berceau.
Jusqu'ici dans nos expériences, qu'elles soient techniques, pratiques, logiques etc. le bon sens a voulu que l'on abandonne ce qui ne portait pas ses fruits... mais il faut croire que l'imagination du plaisir, l'inspiration du bonheur avec toutes leurs probabilités possibles passent lamentablement par un entonnoir si obtus, si étroit, tel une souricière, un coupe-gorge suicidaire forcé qu'est le besoin d'argent et qui autorise à créer l'enfer.
Le sadisme des gens les plus puissants du monde réside en ce qu'ils obligent l'humanité à se fractionner en clans hostiles les uns aux autres.
Pensées annexes.
Je n'ai que trop d'inspiration. Puisque même les choses sérieuses m'attirent.
Il en est une, celle d'être fiancé et puis soudain, elle est exclue par le réflexe d'être perplexe. Qu'adviendrons-nous avec ma façon d'être, toujours si faible et indécis ou pour si peu... Mais non, ça n'est pas ce que je pense!
Je me perds dans mon cerveau jonché de trous. Des trous d'amour, des trous de haine, trous d'ambition ou de révolte. Mais ce sont bien des trous! Car aucun n'a de réel fond... Peut être l'ennui, est-t-il leur lien? Ou la chimie de ma médecine une reboucheuse bien maladroite... Je me comprends.
Mais quand je parle (ça n'est pas écrire), je semble perdu et envoûtant, d'entrainer qui passe par là faute de tout le monde, un monde si haut. Que je les aime tous ces discours, provocateurs, évocateurs, ensorceleurs... Je me gargarise de mes échecs, soit disant "loin" de mon départ. Un beau gâchis!
C'est drôle. Je suis en vie et bien ici. Parmi les autres et leur histoire. Sur la même Terre que tous ces grands hommes que l'on admire, que l'on bannit, que l'on regrette. Je foule leurs territoires, l'un après l'autre, vis leurs actions, y mets du mien. Je suis tout à coup légitime de mes âneries, de mon petit être, de ma fantaisie à mon gré.
J'aime leur parler, je les honore et je déplore ce que je veux. C'est important. Je ressens que plus on est nombreux, moins chacun à d'importance. Et je dois jouir de ce souci d'être à ce stade de l'évolution, sur une planète si curieuse. Il me faut parfois un artifice qui me maintient entre les trous et ainsi voir la vie de rêves qui bouillonnent à la surface de ce globe, inimaginable...
J'aime donc ce monde que j'inspire à mon échelle, y cherche jouissance comme on me doit, entre les lois, en tout bon homme, j'ai le droit. Et puis je pense que l'on fait, à sa façon sa part d'actions. La mienne est quête de raison, d'explications et de fusion(s)? Parfois je crains d'être exclu. N'avoir pas plu et m'endors si mal, que même inconscient la foule continue, à me saisir de farces moles, à leur image, ils sont mesquins.
Pourtant bon joueur, je réagis, oubliant vite l'aventure. Je calcule un parcours de gloire dans toute branche de boulot! Une victoire stupéfiante et juste. Laissant place à ma fiancée, que je commençais à oublier... Elle serait belle comme les autres mais toute différente en somme. D'être celle qui croit en ma vie, qu'elle est des yeux cela suffirait, ou des oreilles ouissant mes dires, ou bien les quatre mais le même avenir.
Je rentre de Russie, ce qui est écrit au-dessus date de plusieurs années. Je me souviens que je voulais faire une recherche philosophique un temps à travers le monde...
J'ai voulu me battre contre l'argent; contre ce qu'il oblige et je ne suis d'ailleurs toujours pas résolu. Il y a une confusion, un mélange entre bonheur, liberté, sexualité, et richesse ou pouvoir. La culture des familles, puis des régions, puis des pays, puis du pouvoir doit être remise en question. Le rôle des uns vis-à-vis des autres; des meneurs, des donneurs de leçon (j'en suis un), et l'idée de sécurité, de conservation de son patrimoine et des siens est un poids.
J'ai tenté un texte que voici : (il est très incomplet et aussi impertinent qu'un poème)
L'impossibilité de l'existence.
Quand on rencontre la personne qui nous permet d'être ce que l'on voudrait, il ne peut arriver ou ne pas arriver le produit identique ou le manque de persévérance de ce que serait la réalisation.
Exemple : Un bisexuel qui désirerait être un mari reconnu et qui rencontre une femme qui désire vivre avec un homme reconnu sont voués à concevoir un ou des enfants qui voudront la même chose ou ne pas avoir d'enfant et se réaliser.
Explication : Vous pourriez changer la donne en autant qu'il puisse exister de tendances et de liaisons plus ou moins hétéroclites ou homogènes; la famille est l'inaboutissement de la réalisation car sinon il n'y aurait pas de reproduction... Donc l'humanité est l'iréalisation de la réponse qui prouve que l'existence est une question.
Si l'on n'existe pas avant sa naissance et plus après, a-t-on vraiment existé? Qu'est-ce qu'être la question?
Quelques jours plus tard, j'affirme que nous avons ce que nous avons voulu; Nous savons parler de nos conditions et surtout de notre région, de notre pays... Les gens mettent toujours en avant le beau, là où ils sont parvenus, et ils critiquent ce pourquoi ils n'arrivent pas à jouer de rôle. Les politiques, par exemple, ayant un point d'action sur la sécurité intérieure, aiment mettre en avant l'insécurité; et cela dans tous les pays que j'ai visités. Les citoyens, les habitants critiquent eux aussi, par impuissance...
Bref, nous vivons sur un monde qui utilise le mal pour ses propres intérêts.
Et tout le monde en vit à part les principaux concernés: nous! Les journalistes et les artistes, qui mènent les mêmes combats; ceux de la vérité et de l'amélioration sont de plus en plus violents. On soigne le mal par le mal en critiquant l'anarchie!
Je suis retombé sur un recueil de poésies de mon grand-père communiste; Marcel BRUNEL. Il attaquait avec virulence les anarchistes parce qu'il avait été lui un travailleur et qu'il croyait au résultat, au respect des ouvriers... Car quelques années auparavant, l'égalité du respect se ressentait encore; aujourd'hui, c'est seuls le portefeuille et le costume qui impressionnent et qui préservent de la dérision..!
Autrement dit, je ne sais pas si c'est l'anarchie qui mènera au communisme ou l'inverse! Mais dans les deux cas je suis confiant. Tant que l'être humain ne sera pas tout à fait «fabriqué» dans des laboratoires, il aura le dessus sur ceux qui le manipulent. C'est toujours la production des masses la richesse. Et c'est celui, c'est ceux qui détiennent la richesse qui décident. Je parle bien de la richesse intérieure des gens et de leurs gestes. C'est cela la vraie richesse. On ne peut pas enchaîner tout le monde... Même avec la surconsommation, la sur-information, la sur-beauté de l'art qui trouvera toujours à s'exprimer.
C'est de s'ouvrir aux autres, notamment, en restant à l'écoute du monde et sans attente de retour que notre pays restera la France. Faire parti des quatre pays les plus importants d'Europe! Ça n'a la queue et la tête que d'un chien! Être le «plus mauvais élève», en matière de P.I.B., de je ne sais quoi... tout le monde s'en fout!
Mais que la France soit citée dans toutes les conversations du monde chaque jour, là, et là j'en suis témoin, c'est pourtant vrai... Dans le monde entier, tous les jours on parle encore de Napoléon, Montaigne, pour ne citer qu'eux!
Et plus récemment, que ce soit les célébrités brillantes, sans idées mais de talents ou des révolutionnaires frustrés; nous sommes toujours là!
Ouvrez vos maisons, sortez! Tout ce qui vous retient, d'internet à l'administration, tout est régis par des spécialistes de la mise au point et de la mise à jour... Vous n'avez à réfléchir ou agir qu'à et pour vos familles, vos amis, votre culture.
Débarrassez-vous de tout ce qui vous emmerde! Imaginez que dans le pire des cas, une grande bataille n'a que du bon... Si certains -et certains voudront garder les rênes bien tendues- nous brident; ils basculeront à notre première ruade... Devenez mafieux! Il ne s'agit pas de tuer des gens, mais de vous imposer chez vous! Croyez-vous qu'il puisse y avoir assez de percepteurs, d'huissiers, ou autres vermines se nourrissant de pourrissement pour nous sanctionner tous?
Non, les meilleurs sont encore les plus nombreux; ces NOUS. C'est nous qui faisons la France; cette culture, cette langue qui chante aux autres la beauté de la rencontre, des vérités. Partout ailleurs, le français est la langue qu'il faut apprendre pour «le must», pour être considéré comme élégant, comme intéressant; bien sûr, nous, nous apprenons l'allemand et l'espagnol pour les mêmes raisons; mais ne parvenons jamais à être sûr de notre français (...) Nous ne sommes pas sûrs de nous. Nous nous auto-critiquons en permanence. Comme les russes. Comme nous frustrons les autres! Mais aller voir, puisque vous ne me croyez pas!
Alors oui, nous pourrions aussi continuer comme ça... Seulement la France se réforme depuis toujours à chaque siècle. Et quand je dis «réforme», ça n'est pas lutter contre la violence, faire des allocations familiales, ou de la baisse de taxes (de racket) une carotte! Personne ici n'a besoin d'une carotte, ou d'espérer. Nous ne sommes pas mourant! Venez-voir en Normandie, ces étendues d'herbe, de vaches grâces, de potagers, de fruitiers, aux volailles, bovins et gibier au bord d'océan de poissons et que des fleuves et rivières parcourent fertiles sur des nappes phréatiques encore saines et abondantes...
Plusieurs jours ont coulé; je vis une vie calme et pleine d'inaboutissements. Je me sens intrus et mégalo, mytho et perdu. Pourtant j'agis bien mais pas assez. Finalement c'est la pagaïe, non pas à cause de moi, moi je ne suis tout simplement pas assez fort. C'est la pagaïe parce qu'on mélange les besoins et les buts.
Je suis navré par les artistes. Bien que j'admire l'amour de leurs fans. Moi qui suis en dehors, qui ne suis pas concerné. Je peux dire que je suis fier de vouloir demeurer anonyme. Ça me permet de participer à grandir la civilisation. Ne pas se vanter de ce qu'on entreprend éclabousse bien plus convenablement les choses.
J'ai testé jusqu'à mes points faibles et c'étaient ceux d'un type bien. D'un mec en or. J'en suis tombé malade et j'en suis fier. J'aime des gens qui sont moins biens que moi mais je ne peux même pas affirmer que j'ignore les autres; ceux-là me rassurent.
J'ai sûrement eu tord d'arrêter mon journal à Khabarovsk. J'ai eu raison de le considérer comme de la littérature. Maintenant j'affronte la facilité, celle d'être monsieur tout-le-monde. C'est encore plus difficile que le dépassement de soi (qui est une vocation). Je m'admire. Je sens que j'en suis bien le seul mais c'est juste. Mon manque d'application par exemple dénote une grande force qui ne meurt pas. Les personnes qui s'appliquent le font pour se plaire à elles-mêmes. Pourquoi chercher à se plaire et encore plus aux autres? Il est certain que c'est une toute petitesse d'esprit.
Mais je ne cherche pas à me convaincre, j'écris par ennuie. Je n'ai vraiment pas honte de m'ennuyer et j'affirme que c'est une récompense que l'on se fait.
Voilà, j'emmerde l'optimisation et ses acteurs et m'invite à moi que j'aime et que je savoure.
Tout empirant, et si l'inconnu de curiosité ne laisse plus faire le geste ou que de n'améliorer la dégénérescence, la perfection enlèvera la sensation. Si vous n'êtes plus jamais spectateur de quoi que ce soit, c'est que vous n'êtes plus qu'un organe. Le spectateur ne doit jamais être obligé. Et des acteurs, d'imitations spontanées ou justement choisies passent de l'organe à la personne en qualité humaine.
Au cinéma si l'on espère même obstinément que tel personnage agisse d'une façon, il se butera pourtant infailliblement à la réalisation voulue et immortalisée par le réalisateur sur un support. Le spectateur voudrait parfois que les personnages puissent agir librement en temps réel:
Imaginez qu'il n'y aie pas de metteur en scène, que les acteurs improvisent de vivre devant ou en dehors du champ de tournage, à leur guise. Vous me répondrez que cela ressemble tout simplement à la vie, outre son enregistrement (...)
Donc de l'idée de Dieu qui voit tout à l'invention de la caméra nous sommes passé d'un besoin d'être surveillés à une réelle auto-surveillance, en plus de divertissements conditionneurs (télé-réalité, Big-Brother); divertissements qui à eux-seuls indiquent l'état critique de l'uniformisation définitive, qui dans un premier temps est faite avalée par l'information... Une information qui depuis toujours est aussi simple à détourner que de mentir et qui depuis que le langage existe jusqu'à aujourd'hui demeure aussi récurrente que le jour.
Si vous considérez que l'homme a sombré dans la religion, qu'il est à tout jamais abusé par Dieu, alors le monde est perdu. Quoique mon optimisme et ma fierté d'appartenance m'inviteraient à qualifier la croyance en Dieu de mes semblables d' atout qui les portera loin!
L'agréable vie.
Ce matin, il est 1H30, je me lève alors que bien des appartements n'ont pas encore éteint la lumière. Je me fais des toasts et un grand café. On est dimanche; ce sera une longue journée remplie de travail, de plaisir, d’étude et de réflexion. J'ai rêvé de mon enfance; ma sœur me faisait encore une de ces farces à cause de laquelle je me retrouvais à devoir percer un mur et faire sauter une casserole à des dizaines de mètres avant d'être disputé par mes parents.
Mon téléphone ne sonnera pas de la journée, l'interphone encore moins. Parce que je me suis isolé petit à petit de mes amis, de ma famille et surtout d'activités de groupe.
Fier et confiant, j'ai trouvé bon de dévoiler chaque fois que j'en avais envie tous mes traits de caractère, mes idées et même mon mal-être partout autour de moi.
L'échafaudage brimbale avec le vent d'automne. L'immeuble est peint par endroit de différentes couleurs parce que les copropriétaires n'étaient pas du même avis sur le choix du ravalement.
Je fume un joint d'herbe maison qui me languit et me refuse à allumer l'ordinateur, internet me défraichirait au bout de deux-trois heures sans me fournir le moindre contact amical, la moindre piste de réussite... La télévision, elle, me rendormirait en deux-trois heures ou me laisserait une sensation de gâchis d'énergie, d'exploitation hâtée, dévastatrice, de connivences forcées ou de bris d'art inaccessibles et trop achevés... La radio m'agresserait de voix appropriées à maintenir en éveil leurs auditeurs nocturnes: routiers, insomniaques, fêtards ou gardiens...
Mais les livres eux, me tendent leur languette calme et entremettant et m'offriront le courage de charger mon Waterman d'une cartouche noire, prêt à inonder des pages d'histoires et de pensées jusqu'au breakfast britannique au levé du soleil que je verrai de sous la douche, derrière la capitale avant une sortie dans Paris, que 2006 ne ménage plus beaucoup de bohèmes au verbe intéressant, à part dans les cafés au bar où saurais-je m'intégrer?
Je remarque sur mon paquet d'Ajja 17 rouge qu'il est fabriqué en Hollande. Je suis un bourgeois-bohème célibataire de 27 ans, ancien fêtard-voyou, devenu poète professionnel et RMIste! Renaud aurait du approfondir sa chanson quoiqu'il s'imagine à juste titre « faire parti du lot » à la fin (cit)!
Ah si j'avais été plus persévérant à la guitare et dans le chant, je ferais un tabac dans le train de banlieue, sous le passage de ma gare, dans le métro ou sur une place. Je chanterais Graeme Allwright, Moustaki, François Béranger... je composerais des chansons révolutionnaires, d'amour, des notes entrainantes... Des filles me souriraient, des vieux m'admireraient, des enfants écouteraient et applaudiraient, des hommes seraient jaloux...! Un autre ménestrel me proposerait des duos et nous triompherions bien vite... dans cette télévision?... dans cette radio hypocrite...? Aurions l'obligation de condescendance... ou pire de simplicité!
C'est pour ce phénomène critique que je préfère de loin bien des bobos, bien des travailleurs et des lambdas aux artistes et personnalités publiques.
Cela fait vingt minutes que j'écris, mon poignet et mes doigts sont lasses et l'encyclopédie Larousse me révolte de désinformation, d'incomplémentarité sur tout et presque rien.
Finalement j'allume l'ordinateur pour chercher quelle boulangerie ouvrira la première mais aucune information de ce genre n'y est accessible. On peut apprendre à fabriquer des bombes avec internet mais pour des notions pratiques quoique le sujet est très philosophique, car une bombe me permettrait d'ouvrir un store de magasin, il faudra repasser dans quelques générations sur le web!
Imaginez que chaque internaute se mette à fabriquer des bombes grâce à des sites de petits chimistes... la vie reprendrait des couleurs! Toujours est-il qu'un breakfast sans pain n'est pas digne de me satisfaire.
En attendant un livre du philosophe Onfray me tend ses pages de son titre provocateur et son illustration sérieuse... Ça change quand même des livres à scandale « pro-républicains » de révolutionner la philosophie (...) Moi qui trouvais que Platon avait frappé haut avec son allégorie de la caverne!
A moins que Onfray soit battu par Stephan Hawking avec sa théorie de l'inversion du temps ayant pu provoquer le big-bang... L'histoire prouve que ce ne sont pas forcément les athées ni les anarchistes les meilleurs révolutionnaires. En ce moment les révolutionnaires de la culture sont les artistes du hip-hop ou ceux de musiques électroniques. Dans le premier cas ils sont inspirés et aspirés par le business, le fric, et les femmes de joie, dans le cas des raveurs, ils recréent vite au sein de leur groupe de marginaux des connivences, de l'exclusion, etc. Ce qui n'est pas de leur faute mais qu'ils n'ont soit pas lu Nietzsche soit ne l'ont pas digéré! Car Nietzsche lui-même apparemment avait des problèmes pour se digérer!
Maintenant entre Gluksmann qui se fait le premier de la classe de la philosophie scolaire à la mode de chez contre-courant et Onfray qui ne sait pas jusqu'où ses allumettes lancées brûleront des doigts qui le font vivre, la place d'or reste à Bernard Henry Levy qui, par son éducation et son milieu maitrise l'art de sublimer l'inchangeable (mais sans poésie!) et je ne serais pas surpris qu'il ne reste de notre époque dans un ou deux siècles que Joey Star et BHL!
Je préfère cent fois des conversations de fin de soirée des petites gens, parlant de Dieu et de l'univers après avoir conclut qu'ils ne pourront rien changer à l'environnement, la politique, la société.
Même si l'on s'appuie toujours forcément sur des essais et des grands noms de métaphysiciens pour soutenir nos propos dans ces colloques improvisés d'amateurisme, c'est toujours mieux qu'un condensé d'exemples et d'anecdotes tirées et déformées jusqu'à parachever des argumentations commerciales et sans style débordant des librairies comme les emballages de nos nourritures douteuses des poubelles.
D'ailleurs je n'arrête pas de me dire que pour lire de bons livres il faudrait fonder une bibliothèque qui ne proposerait que des ouvrages refusés par les éditeurs! Il suffirait qu'un éditeur spécial se charge de recevoir et de publier les manuscrits dont les auteurs se découragent après avoir tout essayé. L'argent des location de livres, voire de leur demande de tirage pour la vente financerait le tout.
On verrait peut-être vite une guerre s'installer entre les nantis de reconnaissance et leurs complices et les exclus de l'expression et leurs soutiens, martyres de la censure et du manque de création libre. Et la culture renaîtrait! Les grands noms et les grandes maisons d'édition seraient obligés d'améliorer et de dépoussiérer l'image qu'il se font d'un ouvrage; on verrait renaître des vrais écrivains qui vivent pour écrire et non ne maîtrise le copier-coller informatique, et se discréditer les équipes de dizaines de soi-disant professionnels qui « font » des livres, sans même savoir qu'à l'origine puisqu'il semble besoin de le rappeler, un livre s'écrit!
Ce qu'il manque à l'ensemble, à la totalité des livres en librairie, c'est des erreurs de style, des essayistes qui diraient : « je crois que je me suis trompé dans mon précédent ouvrage... »; De vrais philosophes qui s'interrogeraient, des poètes qui violenteraient, des romanciers qui militeraient à travers leur histoire (et je ne parle pas de La Maîtresse de Brecht!)...
Mais ça n'est peut-être que ma situation de pauvre qui me révolte et me fait dire que rien ne va.
C'est pareil pour le cinéma. Toute la confection d'un film aujourd'hui me semble basée sur un nombre suffisant de scènes à reprendre en extraits promotionnels puis il ne reste plus qu'à remplir le reste...
Les thrillers sont bâclés et me laisse systématiquement sur ma faim et je me désole de voir que mon propre entourage consomme des romans policiers, des téléfilms, et même en livre, à titre choc (et je ne parle pas de la presse!), à couverture violente sans la moindre performance quant au niveau du fond.
Il m'est arrivé déjà d'être avec un groupe d'amis (donc de ma propre volonté) et de me retrouver à suivre leur mouvement alors contre ma réelle envie à un moment où j'étais attiré par autre chose mais ne trouvais pas le courage d'abandonner « les miens » pour sûrement mieux me réaliser dans ou avec ce (ux) qui m’attirai (en)t. C'est le principe d'appartenance. Il gâche tant de réalisations pour un principe. Vous me direz que c'était alors à moi de convaincre, de motiver le groupe à me suivre... (Didier Super lui saurait me conseiller) heureusement cette situation s'est déjà produite.
Il y a une heure je dormais, je rêvais; apparemment mon inconscient cherchait à me faire revenir à l'âge de 7-8 ans, l'âge où je jouais beaucoup avec des pétards et où ma sœur me chahutait encore. J'ai bien sûr eu souvent des frustrations, disputé par mes parents, lorsqu'elle savait mieux que moi se défendre en m'accusant ou tournait ses feintes guerrières de façon à berner les médias... Je me souviens pourtant que dès que nous étions livrés à nous-mêmes, sans nos parents et avec des étrangers, elle me défendait contre tout et nous étions alors les plus complices alliés.
Il faut être torturé pour être écrivain. Les meilleurs sont mêmes les plus torturés. Que signifie « être torturé »? Il semblerait que ça n'ait rien à voir avec le vécu. En gros nous nous rendons compte avec les progrès de la médecine et le recul, que la plupart des grands hommes qui ont fait changer l'histoire et ceux d'aujourd'hui étaient et sont mégalomanes, sociopathes, schizophrènes, névrosés etc. mais qu'un nombre conséquent de gens les ont suivis, écoutés, respectés et aujourd'hui encore.
Aujourd'hui et dans l'avenir, le nombre de profiteurs des régimes et systèmes établis s'accroit et sera de plus en plus grand. Si bien que celui, celle(s), ou ceux qui ont ou auraient des projets révolutionnaires sont de plus en plus vite ridiculisés, amoindris et accusés de folie.
La folie quand elle permet des loisirs, des épreuves, des palmarès tels que des exploits sportifs, d'ascensions et de records est tout à coup formidable; mais si elle empiète soudain sur la politique, la consommation, la gestion, elle devient tout de suite répréhensible.
Pourtant il faut de la technique pour être un vrai marginal. Être un vrai poète qui marque et dérange, qui créé et défait. Il faut sans-doute avoir été trop différent, puis avoir voulu le rester et continuer à l'être.
Il est 2H07, les bruits du frigidaire tantôt et ceux de l'échafaudage et des persiennes me font être attentif un coup derrière moi, un coup par la porte-fenêtre, comme si je craignais je ne sais quoi. Je m'imagine quelqu'un apparaître sur le balcon pour me tuer ou carrément dans mon dos pour me surprendre, sortant d'un placard ou apparaissant comme ça...
Parfois la nuit nous nous réveillons, à cause d'un bruit inhabituel, et c'est les toilettes, de l'eau, une cigarette ou de l'alcool qui nous font alors croire que l'on en avait envie.
Combien de fois étant petit nous avons peur et nos parents de nous rassurer... moi voyez-vous, devenu adulte, j'ai toujours peur de choses impossibles, maintenant que je suis libre de veiller la nuit, de partir à travers le monde, et de je ne sais quoi d'autre!
Le vent soulève la bâche étendue sur le balcon, il remue les barres, fait craquer la charpente et grincer le plancher.
Mon studio est sobre; papier peint jaune-orangé, moulures marrons foncées, la même couleur que le bureau Henry 2, des tapis rouges comme les rideaux et le canapé-lit, la cheminée qui ne peut plus fonctionner malheureusement est en marbre violet et gris, elle supporte un aquarium vide qui va avec la table basse en verre. Les pieds du lits, eux vont avec les tabourets en bois clairs trouvés dans la rue qui supportent les baffles de la chaîne Hi-fi. La couette de mon lit ne va avec rien... c'est peut-être pour ça que mon sommeil est décalé! Le radiateur blanc va avec les plaintes et le plafond! C'est une vraie pièce de vieux garçon! La cuisine et la salle de bain sont celles d'une vieille-fille! Vous cernerez mieux maintenant à qui vous avez à faire!
Pendant que nous y sommes: je fais une psychose. Je prends les mêmes médicaments depuis quatre ans. Des antipsychotiques. Tout le monde me connaît dans l'immeuble comme étant un jeune écrivain. Tout le monde sait ou croit que je passe mon temps à écrire! Le jour où je serai édité personne ne pourra me dire : « oh je ne savais pas que tu écrivais! ». Il diront : « Enfin! » parce que tout le monde sait ou croit que je suis écrivain. J'émets cette réserve « CROIT », parce que j'ai l'impression de simuler, de jouer à l'écrivain... d'autant que je n'écris pas de roman! Ah le roman! Celui qui vous propulse dans la profession... Si j'étais sûr que ce soit possible j'écrirais l'histoire d'un marginal qui se serait trop fait remarqué et qui aurait une influence suffisamment importante autour de lui qu'il en inquièterait les autorités. Ils se retrouverait pourchassé et menacé... par chance un fidèle ami très fort l'aiderait à s'en sortir... Ils se verraient s'équiper dans les magasins de bricolage et transformer des objets de jardinage et travaux en arsenal de guerre comme dans l'Agence-tout-risque pour se défendre.
Pour qu'une histoire soit bonne il faut la retaper avec le même engouement qu'on a eu à la faire naître. Que les moindres modifications excitent encore davantage sa parution.
Mais ce moment reste agréable. Ce calme où l'on entend la plume de son stylo gratter des feuilles avec la sérénité de la nuit et en celle-ci d'automne, la pluie qui fait présence et me rappelle que je suis abrité...
La nuit dernière, j'ai écrit onze page sur l'anarchisme qui s'appelleraient « La bombe » dont deux pages qui seraient non pas une conclusion mais une fin futuriste faisant l'éloge de la conquête spatiale dans laquelle je deviens métaphysicien de renom.
Il faut à l'homme un certain excès pour plaire à la femme et réciproquement. Les gens de religion le prouvent par abstinence. La religion créée de l'excès par son exception qui « confirme la règle ». « Tu seras ce que tu n'as pas envie d'être », « tu ne seras pas ce que tu as envie d'être », « Si tu deviens celui que tu voulais être, tu seras exclu ».
Faut-il comprendre que dans la peur du fantôme, celle du tueur apparaissant derrière la baie-vitrée, se cache une envie d'être tué, la prière que quelque chose, quelqu'un de neutre m'arrache à ma sobre existence?
Qui prend en charge les journaux intimes quand leur auteur disparaît? J'imagine des vieille dames confiant sur leur lit de mort leur journal à leur petite fille préférée, leur belle-fille attentionnée... Qu'est-il advenu de la plupart des journaux intimes? Si pleins de réalités historiques tout autant que de fantaisies ou d'idioties mais tellement précieux aux yeux de leur auteur.
Et maintenant peut-on y ajouter les photos et vidéos d'amateurs? Moi qui n’ai pas de principes, pas de culte etc., je pense tout de même que les souvenirs sont importants. La mémoire ne faisant pas de mal à l'état de culture. Je sais que le mal que j'ai vécu à l'école, au collège, au lycée, venait des autres, des élèves, des enseignants, des responsables, des surveillants... en aucun cas il ne venait de la discipline enseignée malgré les déformations en ce qui concerne les cours d'histoire et l'absurdité des cours d'éducation civiques et religieuses. A propos, ce qui est drôle, c'est que les souvenirs que je garde de mes cours d'histoire sont ceux de professeurs engagés, qui nous contaient tout en nous inculquant « l'esprit critique » l'importance des révolutions, faisaient ressortir les traités, soulignaient l'accomplissement des grands chefs de guerre et l'implication de héros de l'histoire, tout en nous faisant digérer le plan Marshall et « la libération » forcée, volée aux russes et nous ayant prédestinés aux carnages du libéralisme plutôt qu'au bon sens communiste mais le tout AVEC un mode d'emploi: les cours d'éducation civique s'il vous plait!
Mais depuis l'invention du mot pollution qui ose remette en cause l'argent? Peu importe, le capitalisme semble peu à peu admettre l'écologie dans son règne. Et si l'écologie devient source de profit financier, c'est que l'argent alors est reconnu et adopté comme faisant parti de la vie définitivement.
La question reste de savoir quoi faire de ceux qui ne rapporte pas d'argent (à part leur qualité de créateurs de postes formateuring et coatching en réinserssering!). Et pour l'instant, nous sommes encore une majorité dans le monde à ne pas gagner d'argent. Dans mon cas par exemple, je coûte plusieurs milliers d'euros par an (j'imagine) au système... c'est presque une fierté! C'est mon importance. Tant que l'on ne m'euthanasie pas. Tant que l'on ne m'emprisonne pas. Tant que je coûte au système de par le simple fait d'être né. C'est l'importance de mon cas que l'on me rabâche en permanence; je suis important d'être un marginal. Tant qu'il y aura des gens comme moi, la sauvagerie de la République restera imparfaite. Nous les RMIstes resteront les « mauvaises machines » dont il est fait allusion dans « Midnight Express ». Les pauvres s'ajoutant à nous sommes l'existence de la gauche... inéluctable à la démocratie.
Alors que l'on s'apprête à pendre Saddam Hussein, l'Irak à feu et à sang a été massacrée par les américains et les britanniques, quelques irakiens semblent ravis que leur dictateur (qui avait été mis en place par les britanniques) soit condamné. Il reste l'Iran et la Corée du Nord. La Corée du Nord possède l'arme atomique, elle est plus ou moins soutenue par la Chine, la Russie et elle aurait fourni les composants indispensables à l'Iran pour s’équiper à son tour de l'arme nucléaire. (En tout cas c'est ainsi que nous sont présentés les faits à l'heure d'aujourd'hui; les mêmes arguments ou presque que ceux qui ont permis à tord la destruction de l'Irak qui n'a jamais eu d'armes de destruction massives).
Pendant ce temps la C.I.A. continue de faire croire à l'existence d'une menace terroriste et à la dangerosité de Ben-Laden (célèbre en Afghanistan pour sa passion du lait de chèvre et du port de babouches)... alors que toute la famille de ce dernier était invitée à la maison blanche la veille des attentats du 11 septembre 2001! Le pire c'est que le mensonge à force d'être répété finit par prendre et la majorité des américains et occidentaux croient dur comme fer au bienfondé des civilisations protestantes, catholiques et juives (...) Les islamistes eux, sont également lessivés mais on censure l'existence d'un nombre énorme d'arabes athées ou anarchistes qui seuls pourraient permettre en s'associant à ceux d'occident un rétablissement de paix et de désarmement.
Si t'écris pas assez, tu créée une histoire rocambolesque de ta vie. Peut-être que l'absurde n'arrive que de notre propre volonté. Entre ceux qui pensent ce qu'ils vivent et ceux qui font l'inverse. Entre ceux qui vivent comme ils le peuvent et ceux qui vivent comme ils le veulent. Entre les lois qu'on créées pour faire et celles qu'on créées pour ne pas faire. Les religions desquelles on entre et sort plus ou moins à sa guise. Être entre ceux qui vivent pour leur travail et ceux qui travaillent pour vivre. De faire l'objet de règles, d’études, d'économies d'État et de pouvoir par le simple fait de vivre. Tout le monde le sait. Le célibataire vit en prison. Une prison ouverte. Les couples vivent l'inverse. Une liberté fermée. Les groupes d'amis ne durent qu'un temps. L'adolescence est considérée comme un passage difficile mais la prise de conscience de sa non-réalisation est bien pire.
Le sauvetage de la planète vient d'être évalué à 5500 milliards d'euro. C'est bien. Maintenant que l'on connait son cout... nous allons pouvoir économiser, chacun, jusqu'à ce que la somme requise nous soit proportionnellement à nos moyens et quelques ratés près, et participation directe, voire employeuses et banques de transitions, intérêts boursiers, chute de cours, OPA, licenciements massifs, manifestations, re-sur-exploitation de nouveaux marchés dévastateurs et augmentant finalement les prévisions de la dette de projet de restructuration totale des modes de vies terrestres et maritimes et navales et d'exploitation) donc revenons-en à ce que pour certains leur part de contribution sera imposée et à d'autre contribuera à leur faire prendre des mesures préventives et ou couteuses aussi... (Excusez-moi, mais j'essaye de comprendre!)
Bref, tout cela nous ramenant à des stratégies politiques et religieuses, pour lesquels on ne me demande ni mon avis, ni ne me donne une quelconque attitude à suivre (en tout cas sérieuse), quelconques démarches logiques et censées, aucun rôle héroïque...
Mais au contraire, dans la lutte des droits et de l'amélioration de la qualité de vie; il y a un réel combat invisible, une guerre froide entre ceux qui descendent d'un milieu aisé et ceux qui doivent se battre pour accéder un temps soit peu à du confort.
Quand les enfants des riches deviennent artistes et au combien leur ascension vers la célébrité est plus facile que pour un fils de simple bourgeois qui se voit tout de même poussé vers le rationnel plus que vers les sensations, sensations au combien indispensables à l'art, pour ne pas qu'il ruine les efforts de parvenutentisme des siens; ses possibilités de réussite artistiques sont encore supérieures à celle d'une fille d'ouvriers qui ne peut arborer un comportement et une fibre artistique qu'autour d'elle; dans la rue, dans les transports en commun, dans ses études et là elle risque de voir ses intérêts absorbés et atterrir dans les groupes de futurs toxicomanes fêtards aux avenirs hors-la-loi ou dépressifs. Et si elle a la chance d'être inscrite dans une activité qui lui convient, il lui faudra travailler intensément plus et dans des conditions peu favorables pour en arriver à être intégrée à un groupe de son niveau et aux aspirations similaires.
Je veux en arriver au choc entre les idées et les envies. Comment peut-on raisonnablement mener ses loisirs comme on les entend et supporter les remarques des autres? Même si c'est assurément le fruit de l'un qui permet l'autre... Les complicités hâtées ne dissolvent pas les cultures de chacun et les combats sont d'autant plus ardus que les fréquentations ont duré; les rancœurs et les fiertés quand elles ne font pas le spectacle d'un entourage, le contraint à prendre position. Les positions sont toujours plus caricaturales et s'exagèrent jusqu'à redonner plus de sens à la neutralité extérieure, elle-même piégée par d'autres combats insensés.
La Faille Sociale.
De ne pas me contenter de ce qu'ON escomptait de mon existence, j'ai sombré dans un triste échec. Je vois pourtant toujours mes opportunités et pèse bien mes qualités et chances restantes.
La mappemonde se présente sous des points d'inertie voire des pôles magnétiques ou non dominants si changeants... et de voir midi à sa porte dans l'utopie qu'à minuit personne n'y se voit dans l'ombre, les théologiens cherchent encore des failles!
Je vais pour commencer vous donner un exemple vécu (je n'aime pas le terme anecdote pour parler de La Faille, car je la considère perspicace contrairement à une anecdote). Il y a en Nouvelle-Zélande une volonté d'arriver à une vie parfaitement saine et agréable; ainsi vous pourrez voir des avertissements concernant l'abus d'alcool ou la consommation de tabac à l'endroit même où on les distribue. Dans un hôtel, un barman et le manager de l'hôtel regrettent pourtant et ce malgré ces écriteaux que l'engouement de leurs clients pour les consommations baisse. Et bien je les considère dans la Faille!
Un autre exemple me concerne directement mais je constate qu'il concerne de nombreuses personnes. Une relative « bonne éducation » me pousse à être courtois et bien-élevé quand je m'adresse à des commerçants, qu'ils soient distributeurs de luxe comme de victuailles ou que j'évolue dans des organismes publiques avec toujours pourtant quelque chose au fond des yeux de désabusé par rapport à l'endroit et que je ne contrôle pas mais qui n'échappe pas à ces derniers qui s'empressent de me mépriser ou de m'expédier dès qu'ils ne notent pas en moi la poule aux œufs d'or pour les premiers où croient déceler un croquant affamé et sans le sous, capable de si honteux chapardages impromptus; ou quand aux autres fonctionnaires, n'est-ce pas un potentiel coupable de délinquance, de malveillance, de terrorisme qu'ils me prêtent très sérieusement à toutes les occasions?! Le client modèle ou l'usager innocent n'est rien d'autre pour eux qu'un énergumène forcément indifférent car honorablement intéressé de par un système poussant à l'assouvissement de besoins prévus là où leur liberté doit être constructive à une remontrance optimisatrice de perfection presque « arienne »! En dehors de cet effet et si beaucoup d'entre nous et moi-même cherchons la poésie voire la réflexion ou pire la contradiction dans et envers ces systèmes de par notre érudition ou tout simplement notre autre bon sens, nous nous trouvons entièrement dans la Faille Sociale.
Ainsi les hommes rejetant toujours les fautes sur un dit système de peur d'ébranler leurs cultes, leurs mœurs, leur éducation, leur religion, leur culture, leur société... Un système qu'il faudrait selon-eux améliorer sans-cesse tel socialisme tant critiqué, pivot entre une histoire expérimentale et un libéralisme générateur de problèmes nouveaux toujours plus subtils. La faille est sociale. Marx insistait sur « La fameuse lutte des classes »; Nietzsche nous a fait remarqué que chacun se place volontairement ou spontanément comme meneur ou comme mené et Freud lui découvrit et enseigna l'existence d'un Moi qui nait d'une inconscience que nous libérons ou enfermons selon les expériences de notre présente conscience. C'est étonnant comme les trois principes se lient dans la métaphysique civile... Tandis que les sociologues continuent l'éparpillement! Non, excusons-les que les sciences et leurs scientifiques n'aient pas conscience de ce que leurs capacités devraient les autoriser à se concerter... Tandis que nos politiques organisent... Tandis que des milliardaires manipulent des dirigeants à gérer des « parcs d'attractions » leur assurant de quoi générer des produits luxueusement plus en rapport avec leur position! Puisque la religion ne peut pas en tant que telle avoir été une forme première de quelconque groupe humain ou devenant humain, car même sainte trinité n'eut su donner à ses enfants les saintes paroles qu'il eut fallu leur rappeler par la suite (Bibles, Testaments, discours de prophètes etc.)
Donc j'hypothise que l'homme eut d'abord l'apparence de lui-même à travers son semblable (Freud) et développa l'intérêt de prendre son parti d'une hiérarchie entre lui et l'autre toujours (Nietzsche), et que leur groupe en rencontrant un groupe nouveau fonctionna de la même façon (Marx). Les groupes étant tout naturellement aussi bien des civilisations que des sociétés ou bien encore des classes sociales.
Mais que les partis d'une entente marchande n'aient pas les mêmes cultes, mœurs et pratiques n'a jamais été un obstacle aux intérêts respectifs du troc antique ou d'accords économiques gigantesques contemporains. Seuls les consensus internes primordiaux à nos cultures déstabilisent les complicités humaines innées à l'Homme. Ses consensus que nous pourrions réduire à notre Moi, culture salvatrice de l'Homme en tant que caractère. Un caractère si incongru dans un environnement où tout semble découler de tout inexorablement et sans réflexion, où celle qui se trouverait dans une postérité stérile de contretemps... ou presque! Outre météorites apocalyptiques et Big-bangs! Alors luttes obliges, les failles jaillissent, toutes sociales.
Et pour redescendre un petit peu le discours à nos quotidiens, combien d'entre nous sont mal à l'aise, ou carrément exclus, en faute ou méprisés du plus grand nombre qui continue bêtement sa course vers une lutte contre eux-mêmes, contre le bon sens, contre l'intérêt de la pluralité, pour la persuasion par la force d'une unité allant dans leur sens, pour leur sens altérés quant à l'impossibilité de vivre leur sexualité, leur libido dans un environnement toujours trop sauvage parce que troublant leur « empirisme accidentel » d'Hommes...
Cette minorité de victimes dont je fais parti dans la majorité martyre d'une tierce part minoritaire à son tour comprend mal pourquoi la partie majoritaire (en nombre seulement) se retrouve convaincue par les salauds (appelons les par leur noms!) de vivre aveugle sans daigner ouvrir les yeux, acte qui suffirait à leur redonner la vue!
Faisons un détour par Jésus. Le message du Christ n'est-il pas en désaccord certain avec toutes nos activités actuelles? Prenons Mahomet... même constat! Il semble que le protestantisme et le judaïsme avec le shintoïsme probablement tombent d'accord pour rendre le monde capitaliste en passant par l'extermination des musulmans... puis des catholiques./...! Sans parler des héroïques athées, ou protestants et juifs résistants et au combien rares avec les bouddhistes.
Mais les Hommes ne veulent déjà plus entendre parler de politique (tout en allant tout de même voter!) et les politiques de religions (tout en allant tout de même prier!) Alors qu'on ne peut philosopher efficacement (pour faire avancer le schmilblique!) en occultant ces deux choses; on se demande même comment des gens qui prétendent avoir une foi admettent des dirigeants pro-laïquement si expéditif (interdiction des signes ostentatoires dans les institutions et lieux de production! _Je rappellerais en tant qu'athée que la laïcité contemporaine nuit même à la réputation de l'athéisme qui étant devancée dans sa volonté de clairvoyance se voit amputée de ses vérités scientifiques établissables comme le seraient toutes les vérités et existences sans journalisme néo-conservateur réduisant les libertés à la moralisation dont ils sont formés à faire preuve pour ne pas que s'arrête toute cette corruption faussement idéale, sauf aux milliardaires)... Voire, et venons-en aux choses sérieuses, d'inventions de terrorislamisation constructive théâtrale (11/09 et les autres) imputées en fait à des trafiquants d'héroïne et de pétrole qui n'ont rien à voir avec l'Islam./...! (Al-Qaïda et autres...) Ou d'exécutions sommaires de militants anarchistes, communistes ou de disparitions inexpliquées d'artistes engagés ou de journalistes rebelles...
On s'aperçoit même (quand on réfléchit) que des faits censés êtres scandaleux sont en fait de véritables publicités, des tremplins servant à classer affaires et propulser auteurs en paisibles retraites jouissives tout en amenant la petite sœur ou le fils à la place...
Marx, Freud et Nietzsche ne sont pas passés sous l'œil d'un aveugle, pas plus que les bibles, corans, testaments (à quoi pourrions-nous attribuer plusieurs chef-d’œuvre attribués à des grands noms par des maison d'édition tous non moins belliqueux et magouilleurs..!) seulement interprétés par des hommes d'actions et d'autant plus des familles possédantes et possessives à des fins personnelles, cela donne la civilisation (presque homogène dans sa pensée, merci M.W.!) et ses sociétés que nous connaissons aujourd'hui et leur preuve de bidouillage directement visible et ressentit dans ce que je nomme : Faille sociale.
La résolution.
Une compensation est présente partout comme les braves gens générant le bonheur bien souvent parce que tout simplement jamais vraiment proposé par aucun système... Celle qui me gène par notre époque est celle que ces autrefois braves-gens font de résolutions; en permanence en donneurs de leçon ils commencent par éradiquer leurs mauvaises habitudes parce qu'ils ont déjà trop profité soi-disant et contents d'un petit confort, d'une petite sécurité à côté de laquelle ils ont eu peur de passer. Alors ils adoptent ensuite de “bonnes habitudes” et en sont très fiers. Puis décident de vraiment les faire adopter après les avoir arborés quitte à prendre des séances de formation ou “mode d'emploi” (Yoga, acuponcture, sophrologie ...). Cette résolution est autant régressive pour l'érudition que l'était la remontrance de nos religions.
La résolution touche toutes les couches de la société. Et surement les plus basses plus vilement. Comme toujours les faibles, les victimes préférant encore devenir bourreaux que solidaires et complice d'autres faibles victimes..!
Je me demande en première inquiétude ce qui peut rester d'ouverture d'esprit vers les “qualités perdues” de notre Terre ou de notre identité “historico-présente” dans le cerveau de ces “ariens” à qui serait-il encore possible d'avoir une fenêtre sensoriel qui occulterait la virtualité réelle de leurs actes réfléchis à tout bout de chant; ou de leur champ hypothétique d'activité praticable sans penser et adaptable sur mesure?
Penser “résolution” indique qu'on implique fatalement qu'elle soit bonne. Je me souviens m'être déjà amusé par anarchisme à annoncer des bonnes résolutions négatives aux environs de certaines anciennes nouvelles années, fièrement à un public proche et glorieusement scandaliser d'entendre que je décidais alors de boire plus d'alcool, de moins chercher de travail etc. mais donc par esprit de recherche d'originalité... exactement l'inverse de ce que je reproche aux ariens. Leur résolution ne fait qu'une dans une attitude promptement fiable, parfaitement répondante à une norme déshumanisée et pourtant se voulant justement plus civilisant que l'espèce animale de laquelle je suis en droit d'ironiser: “Me faut-il apprendre que je suis un singe qui fait ses courses dans un supermarché honteux quand j'imagine tout le gâchis et la dévastation que ce distributeur engendre si loin d'un Orang-outan sans pensées ou celles de son grand danger quant à sa jungle qui rétrécie et vient à disparaître que d'autres singes frustrés menacent? Et surtout à quel égal devrais-je ne pas être tout chose qu'une partie de mes congénères se permettent de nous éloigner toujours plus, mon cousin d'exemple l'Orang-outan et moi malgré que pour l'un on diminue l'espace vitale et pour l'autre l'agrandit. La normalisation de l'individu au point que sa civilité indique un rejet de tout ce qui est naturel pour l'homme fantaisiste retranche ce dernier dans les failles explicitées avant.
L'ombrage.
De croire que nous sommes aptes à nous rencontrer, certains parient sur le hasard. Mais d'autres restent marqués par la défaite et arborent cette dernière assez naturellement. Ainsi les relations n'ont pas lieu la plupart du temps. Ou ne sont qu'impressions. Dans le dédain de la chance une force insolente. La chance serait le confort social. Mais la force de ceux marqués les porte solitaires; confiants de leur indépendance à courts termes. Car leur indépendance n'est qu'une impression.
« J'ai l'impression d'être libre quand je passe à côté des filles. Le plus souvent ma liberté consiste à les ignorer! Dans ces moments leur liberté respective consiste à leur faire regretter ma conduite (...) A moins qu'elles ne préfèrent que je sois figurant (...) Mais mon cas est à part. J'ai été très relationnel...
Hier il y avait plusieurs jeunes filles aguicheuses. J'ai réellement décelé chez elles une profonde envie de relation. Ça ne rend pas forcément les choses plus faciles. Elles ont une force animale comme de panthère. Prêtes à la grâce et à la griffure. La parole est dure entre deux remarques infantiles. Il y a beaucoup de remarques. Les jeunes garçons sont en équilibre entre la force d'entreprendre et la faiblesse de leurs actes irréfléchis. Quand leurs talents atteint son paroxysme, la chute les absorbe de pièges puérils. Les filles le savent sans l'admettre. L'intelligence est plus souvent perçue dans ce qu'elle a de consensuel. L'intelligence relationnelle. Le bug. Nous en soupons! J'y viens. Les vrais amoureux n'ont que faire de remarques et d'intelligence rationnelle. L'intelligence rationnelle fait des mariages arrangés par exemple. L'intelligence rationnelle ne permet jamais l'évasion. Il n'y a pas d'autre évasion possible que celle de découvrir quelqu'un. Ce quelqu'un qui s'échappe de lui à travers vous. C'est la liberté. Cette chance est tellement grande que les prétendants à l'amour et à l'amitié la risque trop vite pour les forts autonomes... ceux qu'ils trouvent fermés et transparents. Tandis qu'eux font subir avant de se découvrir. Dans la vie, nous côtoyons sans-cesse des êtres qui paraissent être ce que nous avons pu être, ce que nous pourrions être, ce que nous pourrions devenir et nous les admettons comme différents. Pourtant nous ne pensons pas vraiment changer. Parce que nous ne nous concentrons pas sur nos phases. En général, nous nous observons comme des êtres entiers. Alors que notre corps se renouvelle par couches successives entrelacées dans le temps.
L'attirance réciproque réside en ce que l'on se trouve en phase avec quelqu'un. En harmonie. S'il n'y a pas d'harmonie, la haine ou le rejet prend place. Elle commence par l'ignorance de l'autre puis s'accompagne d'une investiture hostile. Enfin débouche sur la réflexion. Qui veut réfléchir à ce qu'il va réellement faire en matière de relationnel? Un manipulateur! Évidement! Même si tout le monde le fait de temps en temps un petit peu... C'est bon de ne pas savoir pourquoi on s'est laissé attirer par une personne. C'est vivre à fond. D'ailleurs nous brisons trop facilement le mythe.
Entre croire que l'on est meilleur et penser qu'on est inférieur. Beaucoup méprisent hâtivement l'humilité. Moi, je divague entre sa fatalité et la volonté qu'elle ne soit que l'ombre de l'héroïsme. Mais la réalité me place plutôt en pauvre type! Celui dont on peut définir son quotidien par le vide de ce que serait un accomplissement émérite. Le mérite n'est pas si personnel. Tant voient de l'estime positive à avoir pour ceux qui s'en veulent aussi bien, parce que leur apparence donne à penser qu'ils agissent bien. Agir bien. Agir bien dans un monde absurde! N'est-ce pas agir mal? Tout au moins être absurde à son échelle! Les amoureux sont les plus fidèles complices de l'absurde.
Je suis un farouche défenseur du hasard. Car il est partout. La vraie manière de vivre à fond est de convoiter le hasard au maximum. Et je ne parle pas de jeux. Risquer de l'argent n'est pas grand chose comparé à la personne qui fera votre enfant... Au pays qui vous taxera ou vous mettra en bière... A la posture et à la trombine que vous vous trimbalerez quand vous apparaîtrez à ses yeux... C'est dans ce genre de concept qu'est toute la puissance du hasard. Bien plus concret que Dieu ou quelques prévisions ouvrières minuscules, le hasard permet de se déconditionner pleinement en s'en remettant à l'activité extérieure comme support de richesses fondamentales.
L'agréable vie 2 (Ou la philosophie qui cloue!).
Je viens de comprendre que je pourrais passer ma vie à écrire ou à aimer quelqu'un ou les deux. Je comprends que je veux décider de faire telle ou telle chose et en même temps que je n'y arrive pas. J'ai un problème d'application dans mes implications. Je me rends compte que je suis brisé. Que j'ai fait naître de moi autre chose, une autre approche des situations et des gens. Je me suis ignoré. On pourrait croire que cela me mène à ma découverte mais non; puisque j'ai perdu celui en moi qui me soutenait et que je suis dans la peau d'un remplaçant.
Je sais qu'il faut que j'extrais ce qui me bloque et que j'apprenne à repartir sur « ce qui me reste » (de moi). En attendant la vie me semble défaite de tas de sentiments qui me manquent à certains moments et au contraire pleine de tout ce dont j'ai besoin à d'autres. Je suis désœuvré. Je cherche au lieu d'être. Je ne fais que simuler au point que je n'ai plus d'estime ni pour moi ni pour les autres. Ni assez de goût dans quoi que ce soit. Je me suis épris de communication dans ou jusqu'à la démence. Il est vrai que ce que je pense être ne me déplaît pas tout à fait. Malheureusement ça n'est pas ce que je suis ou devrais être, comme l'a dit un jour l'un ou l'une de mes amis.
Je ne sais rien sur les complexes alors que j'en ai. Si écrire me fait du bien, il me plairait pourtant de faire tout autre. Apparemment, en me relisant, je note que je veux que ma vie me plaise coûte que coûte et que je manque de confiance ou de soutien d'une famille qui ne se concerte plus en groupe. (Dans laquelle je suis comme tout un chacun responsable).
La cadette de ma sœur, Marie m'a demandé:
_Elle est où toi ta mère?
Alors qu'elle savait qu'elle était dans le salon au moment où nous discutions dans la cuisine... Peut-être qu'à son âge (4 ans) n'a-t-elle que comme points de repère les câlins ou une complicité plus directe avec la mère; et ne me voyant pas cette familiarité avec sa grand-mère me voyait plus comme son grand cousin que son tonton (...)
Je lui ai répondu avec hésitation en lui demandant: « Tu ne sais pas que c'est grand-mère ma maman? »
Il me semble que ma mère m'a fait rentrer en tête tout un tas de choses qui l'arrangeaient. Par amour j'aurais accepté de voir les choses à sa façon. Et se faisant cela m'aurait fait perdre ma confiance bâtie sur ma perception originelle. Maintenant j'ai pris des habitudes qui me font m'ennuyer. Le calme m'apaise, la réflexion me passionne.
Au niveau écriture il y a deux possibilités, peut-être trois en conciliant les deux comme pour tout. Il y a celle professionnelle, de savoir ce que je veux écrire; et l'autre expérimentale qui consiste à continuer ce que je fais, ce qu'en mon sens font les meilleurs, et que d'être philosophe de sa propre vie en cherchant continuellement sa nature...
Je vois que je reste au point zéro. J'ai peur de me lancer dans quoi que ce soit par peur d'y laisser la philosophie. Elle qui pourtant me cloue sans argent tout en me rendant malade. Je ne profite pas de la vie (si j'essaye l'objectivité) alors que j'ai cru prendre cette option en fumant, en buvant, en couchant avec des femmes que je ne connaissais pas.
Mon écriture s'est détachée au fil des années. Ma pensée est vaste, donc peu crédible. Je refuse _peut-être avec raison? _ou manque de méthode?_ les différents courants de pensée au profit de la vrai philosophie, celle qui cloue!
Ce terrible sentiment d'avoir des flashs de mal à l'aise, comment en avoir tant? Pourquoi en avoir tant? Si bien qu'en accouchant de certains, disons des plus récurrents arriverais-je à la libération? Ces flashs ce sont des images ou des souvenirs de situations dans lesquels je vois et j'entends des gens mais pour lesquels ma réflexion de départ s'en trouve désorientée. Mon cerveau, mon inconscient, ne m'offre pas les souvenirs qui m'aident à être heureux.
Je ne veux pas être optimiste bêtement. Je veux être fier de moi, de ceux qui m'entourent. J'ai dit moi-même à un copain qui laissait un mégot par terre dans la campagne: « ton futur est dans chacun de tes gestes! » sur le ton d'un humour grave... Et je n'arrive pas à mettre en pratique mes propres conseils. J'ai trop peu de bonnes convictions de mon avenir. Je n'aurais jamais du décrocher des études et des bonnes habitudes. Pourtant j'en ai. Je sais que j'ai encore en moi la majeure partie de mes forces. Le problème c'est que j'ai retenu aussi ce fameux mauvais dans ce qui est à prendre et à laisser.
Dans mon délire de persécution, d'agression, de torture de mes pouces; racontés au psychiatre lors de mon hospitalisation d'urgence il y a six ans (2000), j'ai confondu le souvenir de ce que j'ai inventé à l'école primaire ou au collège lorsque j'ai été mis au fait de justifier ma différence de forme de pouces. (à des camarades à qui j'ai quelquefois inventé des histoires rocambolesques pour pallier une angoisse de trop grande singularité, probablement).
Depuis très peu de temps je ne ressens ni paranoïa ni bouffée délirante.
Toujours est-il que je devance depuis toujours, j'anticipe et que maintenant je bloque en l'absence de projection. Oserais-je me dénoncer en avouant chercher des excuses à une fainéantise généralisée? Je regrette cette époque où je faisais avec cœur et ambition quelque chose, ci ou ça. J'ai une vision morale de la vie qui me pousse au mal-être et une compensation esthétique qui me désorganise.
C'est Rodolphe qui m'a dit il y a deux jours que lorsqu'on ne peut pas combattre un si grand nombre d'injustices, il faut se focaliser sur son propre bonheur. J'ai trouvé qu'il avait raison mais j'ai tellement cru mon bonheur dans la révolte que je m'y sens encore bien.
Mais revenons à la situation réelle. Celle dans laquelle il me faut un emploi. Je dois convaincre un employeur de m'embaucher. Quand cela sera fait, il faut que j'évite de faire des projections trop hâtives et que je me concentre sur mon bien-être.
Je ne suis pas satisfait de mon écriture, ni de mon style, ni par amalgame de moi. Finalement je vois ce que je veux voir. Je vais essayer de prendre plaisir à faire ce que je veux.
En essayant de faire une liste de ce que je veux, j'ai soudain envie d'expliquer ou plutôt d'émettre des hypothèses sur l'être humain. Il me vient à l'idée que j'ai déjà travaillé sur moi-même (probablement de bien différentes manières et depuis quand?) et que je considère depuis déjà plusieurs années ma façon d'être comme un travail. J'ai tout à coup la hantise que ce travail sur moi empêchait de l'agressivité. A la réflexion, j'ai plutôt été matérialiste étant enfant puis enjoué et bagarreur dans la pré-adolescence, je me suis épanoui dans l'adolescence avec des hauts et des bas. Car j'étais à l'image de ce que je voulais être en délaissant malheureusement ce qui me manque aujourd'hui: quelque chose de vraiment exploitable. Je me souviens avoir pensé alors que mes parents nous laissaient beaucoup de liberté parce qu'ils avaient besoin aussi de profiter d'eux-mêmes. Moi qui eut de la compréhension très jeune pourquoi ne plus en avoir maintenant et leur en vouloir?
Ne serait-ce pas remettre en cause mon amour-propre passé? Cela me fait revenir à un complexe d'infériorité physique que j'ai eu depuis (tel que je me connais) mes premiers contacts avec d'autres.
Faut-il s'être senti si triste à un moment donné pour avoir le besoin d'être fasciné par quelque chose? Si la recherche de fascination est bien ce que je recherche, cela explique mon respect pour les sciences. Bien que je ne m'y implique qu'avec philosophie.
Au fond de moi heureux je suis plutôt pitre, malheureux je deviens narcissique. Entre les deux je suis rêveur.
J'ai confiance en moi aujourd'hui. Mon gros problème pour en finir avec c'est d'avoir déconstruit de grandes qualités qui ne demandaient qu'à faire naître un homme entreprenant et réussissant. En fumant principalement trop tôt. Maintenant, je ne trouve pas assez d'attrait dans ce qui m'est accessible au lieu de me servir de mes bases pour en grandir. J'ai voulu ce qui m'arrive aujourd'hui puisque j'ai choisi de ne pas développer mes capacités. Il semble que je voulais éviter de parler de complexes.
Que se passe t-il si l'on a une trop grande confiance en soi? Si l'on comprend trop de choses nous contraignons ceux qui ne voient pas leurs actes mais les vivent par leur vie à être des coupables. Être coupable c'est ressentir la lassitude et la détresse d'un vieil individu défait lorsque l'on se trouve encore punissable.
Ils ne s'attendent probablement pas à ce que cela soit beau. Parce que moi je m'y trompe, je reste désespérément seul. Mais tout dépend de ce qu'on voit dans « beau ». Peut-être que la vision que j'ai de moi dans certaines circonstances me pousse à me réduire encore en retrait tant elle est négative.
Juillet 2008.
L'impalpabilité.
J'en croise certains qui s'étonnent agréablement, d'autre avec dépits. D'autres encore sont dubitatifs. Sans plus produire, l'harmonie quotidienne bien choisie manque de félicité. De ne pas se réjouir assez parce que l'œuvre est impalpable: voici l'exacte valeur déterminante. La palpabilité de votre œuvre. C'est pourquoi les plus grands hommes ont fait bâtir des monuments et villes en leur nom. Et d'apprécier comme moi son anonymat est anti-héroïque. Pourtant une œuvre impalpable n'est pas forcément dénuée de conséquences: Quand Godwin affirme que Fénelon vaut mieux que son valet, il oublie que c'est peut-être le valet qui inspire son maître. Réplique quelque peu scolaire mais pertinente. La bande dessinée Léonard en est une réponse philosophique.
Les doutes me talonnent dans mon indépendance quasi-sereine. Parce que tant apprécient ouvertement, ils me freinent dans ma sagesse. Savoir pourquoi et surtout que faire de ce que l'on espère trouver. C'est ce que je sais trop quand ma vocation est hors de portée.
J'irai par quatre chemins pour vous dire que tout peut s'enjoindre ou se dissocier. Tout associer en théories universelles a été la forme d'intelligence érudite première à travers la sorcellerie ou la magie. Puis s'en est venus des concepts religieux... Enfin, des concepts scientifiques ont vu le jour. De ces trois philosophies d'attitude possible, toutes veulent établir un maximum de satisfactions d'interrogations en un minimum de formulation. Une recette mathématique au sens littéral du terme pour un confort intellectuel! Heureusement les gens instruits ou avertis ont progressivement décomposé les interrogations en autant de sciences dites spécialités qu'il puisse être. Parce que nos interrogations n'étaient que la fuite de problèmes pratiques pour certaines*. Cela a permis l'avancée technique d'une part et reculer la puissance spirituelle (ou morale) d'autre part. (En ce qui concerne notre ère)
*La curiosité technique-scientifique de l'homme a soulevé des interrogations qui une fois approfondies débouchent sur des inventions qui augmentent les chances de perdurer.
En effet, l'envie de comprendre ce qu'on ne peut même formuler ne peut pas être un reproche à faire à l'homme mais bien entendu une vertu à lui prêter. Combien de fois entend-on dire: « Il n'y a rien à comprendre »; « Il ne faut pas se prendre la tête », ce genre d'expressions qui compensent les interrogations lourdes métaphysiques, philosophiques, théologiques ou tout simplement libidinales (...)
Il est tout simplement bon à titre individuel de se risquer à de grandes associations théoriques et de s'en remettre à la décortication spécialisée à titre collectif pour des concepts de vie et de survie de façon à ce que notre sort bénéficie de plus de sécurité possible. La profession étant la qualité même d'un individu, les scientifiques le remède le plus sûr à chaque problème de science, comme le professionnel à chaque problème de production ou de service.
Mais nous en arrivons déjà aux plaisirs du choix des orientations. Souvent les gens choisissent leur domaine d'activité en fonction de ce qu'ils en savent en considérant qu'ils y seront à l'aise. On se détache du noyau dur de l'innéisme par la dissociation dans l'empirisme. Au pied du mur, tout n'est plus que fusion en une dissociation forcée qui utilise pourtant des réflexes de survies innés.
Toutes ces personnes prévenantes juraient que l'avenir, l'aujourd'hui serai impitoyable et leur prédictions s'avèrent foudroyablement vraies. Je jure moi, que je ne prédirai rien pour quiconque plutôt que de l'aider! Je me mords les doigts effectivement. J'ai perdu confiance dans la vocation avant même que d'essayer sa formation. Un scientifique obligé d'écrire! Et rien de sensationnel à la clef.
Mon courage se résume à: “je vais les avoir parce qu'au fond eux ne veulent pas vraiment m'avoir”! Je n'ai plus aucune volonté de m'être cru au delà du raisonnable. Si désorienté quant à la valeur à accorder au moindre de mes sentiments. Je ne suis pas accompagné d'aucune chaleur, d'aucune flamme ou celle de la survie. Évidement le rire m'a été inculqué. Si bien que toute situation a son ironie. Mais je ne sais la partager amicalement. Déjà qu'amoureusement cela s'est avéré catastrophique!
Je voudrais zapper certaines personnes et circonstances qui ne vont désespérément pas avec mes envies. Mais ces envies deviennent ou sont les moments que je passe avec ces personnes. C'est injuste comme les choses ne vont pas avec les besoins.
J'ai eu des angoisses très tôt: 5 ans, la classe d'avant le C.P... Non j'en ai eu encore plus jeune. Dès la maternelle; j'étais impressionné par au moins un autre gamin. J'ai le souvenir net d'un mal-être dès la maternelle. Finalement je suis probablement défaillant de naissance. Étant donné la mémoire de tant de maltraitances et de si peu de prise en main, mon mal-être ne peut qu'être! J'ai par ailleurs eu des périodes de satisfaction mais me suis heurté maintes et maintes fois au chantage de la récompense et de la punition. Étouffé.
Je fais des amalgames qui m'apportent aussi bien des émotions réparatrices que des culpabilités.
Je parlerais plus volontiers de réflexion plutôt que de philosophie. Je pratique la réflexion puisque je ne suis pas instruit en philosophie (à part une année de terminale en lycée professionnel et tout ce que je lis dans la discipline).
J'aime surtout le verbe “penser” et même le nom “pensée”; je les trouve sages et réconfortants. De m'être si souvent réfugié dans mes pensées, ce terme symbolise la paix pour moi.
Être à la fois trop rigide pour la détente et trop mauvais pour l'insertion... Peut-être que d'avoir à un moment donné voulu qu'il y soient des évènements déterminants, ce sont des ressentis, des émotions fortes enfouies qui ont confectionné des pensées automatiques négatives (terme de psychothérapeute).
L'ennui ressenti si tôt est devenu une quête. Car il a été assimilé à ma place. C'est ma place de m'ennuyer! On ne m'a pas montré la plupart des astuces qui permettent de s'occuper. Jamais en tout cas on ne m'a appris à être maître de mes occupations.
J'ai su bien des fois partir en considérant que l'endroit ne serait pas dangereux et j’avais raison. Pourtant ces temps si je ressens une oppression dès que je me représente le monde extérieur de la situation de laquelle je suis en train de vouloir ou devoir quitter. Pourtant je sais que cette sensation est la conséquence de la désorientation dans laquelle je me trouve face à l'incertitude quant à mes projets ou devoirs. Je confonds projets et devoirs.
J'ai repris le chemin de la vie. J'ai su m'engoncer dans les vêtements de la honte des gens de l'ombre. Je suis celui qui s'est enfoncé dans les entrailles de la perte de courage car tant de ceux qui se battent ne le font que lucrativement. Je le fais obstinément. Je tremble de reprise d'identité. Peut-être trop activement. Car les entrailles sont mes sous-bassement. Le pied du mur pour moi n'est que l'ombre de la honte. Celui pour qui aucun de ses mérites n'a de valeur objective. Le malheur est ultime quand on l'énonce textuellement. Il n'y a d'erreur que dans le choix des arguments défendant des regrets. D'ailleurs il n'y a pas de honte à avoir des regrets. Mais il est honteux d'impliquer les autres dans mes arguments comme prétextes.
C'est pour ça que je me suis laissé tombé dans les abîmes de l'invraisemblance sociale. Au fond de ses abimes, il y a encore des différences selon votre histoire et vos dernières cartes à jouer. Pour moi, la compatibilité entre les deux aurait du être provocatrice de biens plus grands horizons. En fait c'est la dernière chose que l'on ne saura démontrer qui pourtant nous aurait le plus fort correspondu. Il n'y a de récompense que dans l'estime de soi. Et de savoir ce que personne ne peut concevoir comme grand, quelque chose de personnel, permet l'évasion marginalisant qui outre prometteuse de honte et de malheur restera immuablement garante d'une fierté hors d'atteinte obstinément représentée dans chaque détail du réel comme des absurdités de manque de corrélations entre la force de chacun et l'anéantissement de toute réalisation personnelle en une consommation d'énergie chaotique à l'intérieur même des sociétés sur-qualifiées aux soucis de conservatisme libertaire incertain.
Après tout ma situation m'a porté loin, au plus loin de ce que je déteste. Et ma déchéance n'est pas si terrifiante par rapport à l'absurdité du système! Je garde du potentiel et toutes mes réserves. Avec enfin un horizon. La patience demeure une clé laborieuse... Parce qu'elle implique aussi tous les instants de désespoirs. Encore une fois le goût de l'application compte plus que le reste pour pratiquer longtemps une activité qui glorifie.
Je dois présenter quelque chose de convenable. C'est là mon plus grand problème. Moi, qui ne me suis jamais affirmé, comment puis-je trouver le sujet, le plan d'actions et la persévérance de le conclure?
On m'a donné certains outils et quelques conseils mais guère vraiment préparé pour ce Monde que je trouve si lâche. Et dire que l'on a peur de l'être, lâche! Comment peut-on accuser un être de lâcheté dans un univers régi par des lois? Serait-ce que le maillon faible suffise à mettre en danger la transcendance?!
En fait le dit système n'est composé que de tâches de mon espèce, qui pendant que nous cherchons désespérément à nous affirmer dans une vie que l'on sait unique favorisons toutes les absurdités dégorgeant du trop-plein orgasmique des réalisés. Bientôt ils nous enduiront directement de leur semence primo-active pour que survienne un enzyme tout puissant régénérant des endorphines sans plus que l'environnement n'ait besoin d'y être pour quelque chose. Je me dis que les dépressifs étaient peut-être la sonnette d'alarme de l'explosion de notre culture avant qu'on ne les reprogramme vers une vie “soupape de pression”. Les gens comme moi sommes la vapeur, la pollution de l'activité humaine.
Intouchable je demeure. Nous sommes comme des astres percutés par des météorites, astéroïdes. Ils nous touchent de tout côté et c'est en cela que l'on ressent la vie. Fuir l'amour et le rechercher mal... Et ce que le rendre récompense?
Je voudrais encore écrire et plus savamment. Appliqué à me sentir con, je continue seul avec la mort pour horizon. Ma désorientation est irrémédiable. J'ai faim de l'ancienne nourriture et déjà mon ventre grogne pour la bouffe la plus truquée de l'histoire..! Anéanti, c'est la meilleure base pour se construire un étendard de suffisance dévastatrice.
L'intelligence n'a pas de sens alors que faire de nos soucis? L'égoïsme comme salut abrège de se sacrifier. J'arrête de déconner, je pars pour toute la vie, fier d'être un partant. Le diable est mort et bonne chance à vous! Vous en aurez besoin. L'amour ou le talent... J'ai cru vous emmerder mais c'est moi.
25/08/2008, 01H15, Les Bruyères.
Je ne vois pas pourquoi je n'écrirais plus ma raison. Personne n'a vraiment cherché ou réussi à m'éloigner de la poésie. La philosophie une seconde nature quand les poèmes à apprendre modelaient un asservissement à l'opposé de leur vocation première. Une toile que l'on décide de ne pas tisser rend la possession d'encore tout le fil.
A minuit la banlieue s'endort prête à prendre la relève d'elle-même en sa matrice ingrate repue.
J'ai pris pour mauvais principe de ne pas catégoriser les femmes et les hommes de part et d'autre.
On a éduqué la population à croire que le vrai changement passe par la révolution tout en la maintenant dans une morale qui craint la violence. Ainsi les choses ne changeront plus. La révolution qui est progressive pourrait tout simplement se nommer “activité humaine”, la révolte un sentiment commun et banal. Puisque l'homme n'a jamais su préserver ses acquis moraux, ni techniques, l'économie mondiale va de soit; les civilisations font tables rases les unes après les autres sans tirer profit des échecs anciens. L'homme est un surhomme, plus inhumain que nature; il n'a guère besoin de bon sens, de logique, d'honneur, de bonté ou de remords... Ces derniers sont réservés aux prétendants-hommes.
Postlude humble!
De toutes ces expressions tant haïes de moi qu'elles sont communes dans la bonne volonté furtive d'être philosophe ou moralisateur plutôt; « ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse... » est celle à laquelle j'étais tenté de rétorquer : _ Et pourtant je fais tant en contrepartie de rien!
Mais dans cette grande naïveté qu'est la plainte, je me refusais à voir que ce que je devais recevoir, c’était une leçon. Et je ne dis pas qu'il y a une ultime leçon bien que la vie s'acharne à vous tirer votre propre sort de dessous vos talents à poursuivre la mauvaise foi. Moi, parlant de mauvaise foi ? Moi qui sans doute n'ai jamais voulu imaginer qu'il puisse y en avoir une bonne... quoique, penser qu'on ne sera jamais assez bon croyant n'est-il pas plus sage ou dévot que de s'imaginer élu ?
Il y a des expériences incontournables quand on se fixe un but lointain; vouloir atteindre ce but est un but en soit évidement; alors qu'on ne sait ni les obstacles ni l'après ce but atteint. Les enjeux ?
Que faire d'un projet si ses enjeux n'apportent rien de plus que ce qu'on peut atteindre à moindre effort? C'est le piège absolu. Si vous ne vous accrochez à aucun de vos rêves vous ne saurez rien décrocher d'autre puisque pas entraîné aux obstacles. Mais si vous persistez, persévérez et atteignez un but, puis deux, puis trois; parbleu, cela n'est pas un concours! Un bambin de 12 saisons pourra toiser le vieux paon d'une seule question : «Pourquoi tu as fais tout ça ? »
Bien sûr la vie n'est pas le comblement incessant d'une case vide sur un solitaire; bien que plus nous manipulons ses fonctions et plus on meurt vite. Dans ce cas l'ennui est-il une récompense ? La véritable pesanteur de la vie là où son sens le plus vrai vous fait vous demander ce que vous êtes.
Il y a si on le veut vraiment au fond de soi la plus grande chose que nous regrettons tous de ne pas savoir, de ne pas voir, de ne pas toucher: l'infini. Et nous n'aurions jamais assez de l'éternité pour lui dévoiler tout notre infini... là est ma foi. Qu'on m'amène la femme qui dira à l'homme: « Sois mon temps et je te serai tout », je la nommerai fille de Dieu. Mais cette femme laisserai son homme être philosophe, elle. Parce que la voix féminine lui chanterait qu'il est génial, que ce qu'il dit est indispensable!
Parfois nous regardons des enfants jouer par exemple et tout à coup nous croyons comprendre aux travers de leurs faits et gestes des grands caractères humains... l'exemple peut être poussé à l'observation d'animaux, on le sait, même de tout être vivant pour y projeter les hypothèses les plus parfaites. Oui le mot est justement approprié à nos erreurs d'hypothèses: ont-elles besoin d'être si parfaites ? Tandis que la vie, la nature est si improbable. L'homme est tellement taxé de « contre-nature » qu'il faudrait qu'il (et elle) soit parfaitement prévisible, créé en somme; à l'image d'une morale en constante évolution mais dont les principaux fondement aurait été établit aussi subtilement que l'homme lui même.
Voyons les choses de loin puisque c'est ce qu'il faut faire! Nous sommes d'accord que les éléments de la nature sont causes et effets; c'est à dire qu'ils s'adaptent et perturbent. Bien, lorsque l'on produit des réactions chimiques en cascade dans un espace confiné; il s'ensuit une multitude d'évènements associés les uns aux autres dont l'observation détaillée serait très compliquée (et pourtant l'homme le fait) mais je crois pouvoir affirmer que selon les données connues à ce jour, l'expérience chimique la plus puissante est capable de détruire l'espace confiné le plus solide jamais construit. Donc il me semble que sur toute planète ou l'eau et la vie se forme par hasard, une espèce vouée à quitter l'écosystème finit par naître et rien de plus; ici l'homme! Mais cette destinée si elle est un lien de cause à effet, est difficile à cerner pour imaginer l'humanité avoir réellement un impact sur l'univers et encore moins de rêver un idéal au fond dans ce pouvoir. A moins que l'on ne puisse un jour créer des galaxies appropriées, planètes confortables obligent, et des soleils à puissance réglable...
Alors vous vous attendez à ce qu'après ce beau discours sur la supériorité de l'homme sur l'animal je vous parle de sa mauvaise vertu à aimer le pouvoir... mais n'est-ce pas magnifique toute cette cruauté humaine ? Ne nous rappelle-t-elle pas notre animalité ? Ne sommes-nous pas capable de comprendre que là où l'homme est cruel, c'est la vie qu'il alimente comme un fauve brise le cou d'un petit babouin... Si l’amour est votre dernière question, il semble que la science et l’avancée inexorable tend à l’expliquer comme une illusion déterminante. L’homme vivra et sa femme aussi verra.
CONSIDERATIONS ACTUELLES 5 ! (Extra d’impertinence !).
Dans leur fausse fratrie les communautaires s’indignent et s’insurgent à brûle pour point des connivences machiavéliques de leurs semblables. Il est à leurs yeux pourtant révoltant qu’un électron libre passe entre leur bras de fer et n’ont pour autre récréation de tenter la capture dudit réfractaire. Partout autour de ce globe singulier la singularité fait mouche et persécute les communautés. Qu’ils soient associés par la production, par la foi, par la conviction ; il est une tare qui les distingue encore de moi : l’appartenance civique ! Obligés à l’éducation ; culturelle, familiale, éducative pour ne jamais parvenir à la sagesse ni à la force critique et héroïque. Leur sociabilité fustige d’autres sociabilités jusqu’à ce qu’ils refoulent leur racisme dans des plaidoyers toujours plus productifs, plus esthétiques et au final plus dévastateurs. Jamais un peuple, une secte, une communauté ne parviendra à bout de sa méchanceté tant cette dernière découle de l’abandon de chacun de ses membres, sa nature forte et honnête quand il ose vivre seul et affronter la vie avec son empirisme de savant solitaire. C’est pourquoi j’arborerai la méchanceté dans sa plus puissante volonté pour tenter de vous détruire de plein fouet avec toute ma bienveillance et pour l’humanité individuelle…
O bandes de fripons sans courage ! Vous qui méprisez les bandes de rebelles parce qu’elles sont petites ; vous qui moquez l’esseulé parce qu’en votre fort intérieur jalousez sa ténacité à fuir votre lâcheté plurielle rivalisant les plus sadiques et monstrueuses sociétés mondiales. Après tant d’efforts vous parvenez à vous extraire d’une éducation certes engluée de sordide privation pour en reformulée une plus encore absurde d’adhésion !
Répugnants sont vos travaux d’approche et pis vos collaborations d’équipe. Tous vos actes visent l’aliénation de vos prochains quand ils ne sabotent pas directement la paix environnementale. Toute votre culture (si l’on peut la nommer ainsi) se base sur une pathologie si difficilement guérissable que vous avez un rôle à jouer envers ceux qui ne sont pas encore atteints. De ce fait vous détruisez les enfances pour commencer ; contents que vos progrès restant envers l’économie et vos professions garde réserve d’un tout puissant contrôle sur plus faibles que vous. Ensuite vous humiliez les moins nombreux et moins puissants que votre carcan minable, avec la ferme intention d’agrandir toujours vos cercles. Jamais vous ne vous demanderez : suis-je capable d’affronter la vie par moi-même ? Ou peut-être que cette question vous l’eûtes étant petits et n’ayez eu guère de stratégie (n’ayant guère d’intelligence) pour vous affirmer qu’à travers la sociabilité. Dans cette sociabilité, dans cette sociable-sociale-sociabilité, vous prétendez êtres des bâtisseurs, de respectables et honnêtes entrepreneurs de bonnes intentions mais vous laissez aller après quoi dans les jugements les plus hypocrites et les souhaits les plus honteux, jalousant toujours celui qui part d’un autre point vous faisant affreusement défaut pour participer on ne peut mieux à l’asservissement cuisant d’un maximum d’êtres faibles ou pour l’accomplissement jouissif de vos plaisirs égoïstes voire sadomaso. Je plains vos enfants, qui naissent entre vos bras et dans vos postillons bien intentionnés de comportements et d’adhésions à des lignes de conduites toutes plus débiles ou polies comme on retire la peau d’un fruit parce qu’il est traité aux pesticides (…)
Seuls des enfants qui auraient grandi sans vous et sans qu’on les force à la moindre sociabilité sauraient vous remettre sur la voie de la raison ; encore faudrait-il que vous sachiez les imiter et l’imitation est un art qui demande un certain degré de détachement qui vous fera toujours défaut puisque étant empreints de couches successives de civisme légionnaire d’une société aux troupes inter - dépendantes dans leurs dénis réciproques se voulant jusqu’aux couples porteurs d’idéal libertaire, de savoirs sur le bien-fondé de telle adhésion ou de tel rejet ; voulant tantôt savoir comment ne pas passer pour imbécile, tantôt ne pas savoir ce qui se cache derrière leur passivité.
Aucun salut réjouissant ne vous guète tant que vous n’aurez pas compris la mascarade de votre religion, de votre parti politique, de votre finalité professionnelle.
Tous si biens élevés, vous aspirez à la réussite. Qu’importe si cette réussite est le plein désastre de l’abandon de toute lutte contre le rouleau compresseur du civisme.
Vous commérez pour avoir un attrait, vous ignorez pour être innocent. Songez un instant que votre Dieu vous méprise quoi que vous pensiez, quoi que vous disiez, quoi que vous fassiez tant votre image est laide et coupable tant qu’elle est celle d’un citoyen. Le citoyen est à la liberté ce que la marrée noire est au cormoran ; la société le pétrolier échoué, le système la compagnie pétrolière ! Le salut réside en chacun à partir du moment ou chacun agira avec son cœur et ses tripes. Quand l’homme agira pour l’environnement et pour lui, pour les autres et au nom de rien ! J’ai vu la complicité possible et toute pétillante entre des êtres les plus éloignés quand aucun n’avait à l’esprit sa culture à ce moment précis. Les éducations sont la poudre de guerre, les mœurs sont les mèches à canon, la politique l’étincelle. Comme les sociétés fonctionnent sur le principe de la communication et que cette dernière est pleine de désinformation comment voulez-vous comprendre quoi que ce soit ? Vous dites être lésés alors que vous ne contrôlez pas votre rendu de monnaie. Vous vous êtes laissés charmer par la démocratie qui a donné place à des journalistes plus corrompus et incultes que les moines ne l’étaient avant la Révolution.
En ne faisant confiance qu’aux travaux d’équipe, le génie des nouveaux penseurs, les trouvailles des savants isolés sont méchamment ignorés ou risés par votre société qui s’engouffre toujours plus loin dans la mécanique oligarchique ; vous adhérez si pleinement à ce que vos talents ne soient qu’exploités sans jamais qu’ils ne vous portent hauts et fiers. Ainsi votre meilleur atout canalisé comme une énergie naturelle pour alimenter les fioritures destructrices de liberté. Le pire étant de croire que la démocratie vous protège contre toutes les injustices alors qu’en la sollicitant vous ne faites qu’accroître le pragmatisme des puissants qui vous exploiteront toujours mieux, et de la manière la plus facile étant donné que quatre vingt dix pour-cent du processus est engendré et voulu par vous-même !
Pour vous aider, il faudrait qu’un cataclysme tel un champ électrique vous fasse sauter les neurones et la mémoire en vous vidant de tous ces concepts masochistes qui vous habitent ; que l’humanité d’un seul coup retombe en bas âge et qu’aucun autoritarisme ne soit plus envisageable par qui que ce soit. Vous l’aurez compris, la plaie de l’humanité est sa culture, qu’elle se trimbale de millénaire en millénaire comme une vérole sans remède que les éducations fomentent sans relâche dans un écervelement qui donne raison avant d’avoir constaté, avant d’avoir essayé… Tous ces jeunes parents qui procréent pour le plaisir de projeter sur leurs rejetons l’ensemble des traumatismes institutionnalisés. Je plains les âmes profondes ! Car c’est malheureusement ceux qui sont les plus doués de réflexion qui pâtissent le plus des injonctions à tout va ; croulant, étouffant sous l’océan d’idioties moralisatrice et contre-nature. Dans cette orgie de débilité généralisée, comment ne pas devenir sadique à son tour ? Comment ne pas vouloir monter sa propre secte pour ne pas être lésé en adhérant à celles des autres ? C’est assurément en fondant une famille qui pousse les parents à digérer l’air gastrique ambiant en asphyxiant eux-mêmes leurs enfants de procédures dé-constructivistes que les citoyens trouvent leur compte.
La preuve de l’artifice de nos sociétés est que tous ces groupes ne savent même pas écouter ni s’inspirer du voyageur solitaire quand il leur offre sa réflexion. D’avoir tant subit la moraline ils se contentent de leurs habitudes de bagnards en se laissant empoisonner par l’ensemble des commerces substituant la nature et son harmonie bienfaitrice.
Nous n’entendons plus un seul discours d’expressions verbales ardues et recherchées parce que moins il y a de mots, moins l’expression aura d’horizons à proposer. Et c’est surtout ce qu’il vous faut ; un minimum d’alternative pour qu’à tout moment vous restiez des produits, des outils, des pions, des courants dans des câbles. L’énergie d’un éclair par exemple que vous seriez si libres ne profiterait pas ; à moins qu’il ne soient des spectateurs libres aussi pour vous admirer (comme avant Alexandre le Grand)…
Je crois que la religion n’est pas seule responsable, mais que déjà tout le Moyen Âge a contribué à vous aliéner ou plutôt à vous assujettir et depuis les révolutions européennes vous cherchez sans relâche à retrouver votre place de serf, de croquant… même ingénieur, même polytechnicien vous n’aspirez qu’à servir les puissants pour le plaisir d’être dépassé, manipulé, maltraité. De ce fait vous pouvez jouer un rôle (enfin !) de moralisateur, de médiateur envers les autres pour le plaisir d’être un maillon bien loti tantôt du vivier à poètes chassés, tantôt de la chaîne geôlière des enfants, donnant un sens à tout ce non-sens !
Ma question est : comment ferait-on si Mussolini, Hitler et Staline n’avaient pas existé pour faire croire aux mômes (et à leurs parents) que nous sommes en démocratie aujourd’hui ?
Le monde a beau être détruit, la crise économique étant arrivée, nous fonçons toujours plus vite vers le totalitarisme libéral ! Dans cette misère sociale, dans cette pauvreté culturelle, dans cette poubelle républicaine vous préférez que les marginaux soient montrés du doigt et écroués pour que jamais votre lâcheté ne soit combattue à la place.
On ne trouve plus un seul livre intéressant en librairie, pas un artiste de courageux qui passe à la télévision car cette dernière est un véritable arsenal « objecteur » de conscience !
A faire passer les communistes, les anarchistes, les hippies pour des cons la Terre est ravagée mais ils continuent de vouloir l’ordre de la droite !
Les bourreaux de Louis XVI étaient des libéraux ! L’apologie du flic et du bidasse, de la peur et d’une laïcité intolérante ou prônant la « supériorité » de la chirurgie plastique et siliconée contre le « sauvage » port d’un voile ! Il est vrai qu’on ne peut pas reprocher à l’Iran des essais nucléaires dans le Pacifique ou dans les pôles ni à la Corée du Nord l’anéantissement de cultures indigènes, ni à l’Afghanistan les pollutions marines (à la Birmanie d’entretenir des dictateurs en Afrique et en Amérique du sud) etc. Alors il est plus confortable d’insulter ces derniers nuit et jour pour que l’on ne regrette pas d’être les abrutis qui ont tout ce sang sur les mains.
Il n’y a pas d’honneur en hauts lieux. La préférence de goût est réservée aux pauvres. Ceux qui travaillent. Dans l’appât du lucre comment voudriez-vous qu’une tendance politique, une éthique religieuse ou un bon sens moral soit une ligne de conduite ? Tous ces idéaux doivent demeurer les occupations de la populace ; « qu’ils croient avoir un sens de respect, une vertu humaine, un penchant écologiste les gardera soigneusement dociles ».
LES NOUVEAUX HÉROS.
Allocution d’avènement des nouveaux héros. (Parce qu’ils sont les robins des bois, nous sommes les aristocrates…) ; aux élus, aux travailleurs, aux électeurs, aux propriétaires, aux artistes et personnalités influentes, aux possesseurs de capitaux et aux sous-hommes.
Vos projets, j’en suis sûr, vont fort : crucifixion d’un gauchiste à la gloire de De Gaule, camps de salariés en élevage, fonte de toute relique à l’écart des spoliations du patrimoine obligée par la survie, rendre débat et questionnement impossibles voire punis, ne laisser aucune place aux passions surtout si elles sont érudites, marginalisation de ceux qui tentent d’échapper à l’obligation de polluer ou de salir les milliers d’années d’évolution sociale et culturelle par leur non-participation ou leur tentative d’éducation et d’actes réfléchis, endettement obligatoire, consommation forcée et sujets rendus cobayes sans recul possible de ces derniers, interdiction de tout plaisir en dehors des produits et services régis par la République ainsi qu’une interdiction de communiquer autrement ni autre chose que par les moyens modérés des grands fournisseurs de réseaux sociaux des messages qui sortent de la définition du caractère promotionnel des sujets donnés, stimulation permanente des consomme acteurs opérant les propagations et les règlements de conduite de l’attitude universelle par les voies techniques et biologiques, proscription de toute association qui ne vente pas le lobbyisme du féminisme ou du communautarisme ou qui ne collaborerait pas à la systématisation de leur intervention à des fins justiciables ou ne soutenant pas une jurisprudence de protection des majorités dominantes, activités de recherches scientifiques fondamentales ou expérimentales qu’elles soient dures ou sociales rendues illégales en dehors de capacités affiliées à un organisme d'État, interdiction d’auto-production alimentaire ou de bien consommable, intérêt des ressources naturelles impossible, tentatives de libre-arbitre ou de libre conscience ou de pensée libre atrophiées par l’éducation nationale, recherches journalistiques ou historiques sanctionnées, critique des infrastructure et du système administratif et des institutions et administrations in-envisageable, critique d’opération et de démonstration militaire réprimée, la diffusion de messages ou rassemblement non conforme à l’encensement du progrès et de la logique de la « supériorité » contemporaine donnera lieu à l’exclusion et à des soins par alicaments, exhibition systématique des contrevenants et lynchage communautaire de ces derniers obligatoires et rémunérés, le développement d’appareils ne fonctionnant pas sans les fournisseurs d’énergie agrées de même que toute invention fonctionnant sans fournisseur ou sans tiers agrées en matière de commerce électronique feront l’objet d’un programme anti-terroriste à l’encontre des forcenés, l’absentéisme au devoir de carrière et de plage de repos soumis à une traque musclée et à remontrance auxquels les proches devront participer…
J’ai bien peur qu’il ne s’agisse plus de projets mais de manœuvres opérantes effectives cela dit. Une forte fantaisie salvatrice me pousse à déjà savourer l’anachronisme d’une ambiance moyenâgeuse dans notre ère contemporaine…
Rien ne sonnera le glas de deux cent ans de guerre puisque ceux qui nous font cette guerre ne l’ont pas déclarée et encore moins ne la revendique ; la majorité d’entre vous préfèrent appartenir que bâtir, au nom de toute excuse symbolique accommodante. L’invisible partie « aristocratique » acculée tient à vous féliciter tous pour cette performance de lâcheté, de recul, de régression, de sabotage, de barbarie, de gâchis, car c’est là votre unique qualité, ce qui vous complète et vous porte, bravo.
Alexandre Hédan (aristocrate acculé) PS : si vous pouviez abréger nos souffrance plus efficacement peut-être comme Hitler le faisait plutôt que d’être plus sadique encore, utilisez des poisons de meilleure efficacité, augmentez la vitesse de propagation des instruments de tortures cybernétiques, cellulaires et libérales, bref n’utilisez pas de clous rouillés ! 17/07/11
L'ASSIMILATION.
Que les communicants le fassent sans plus se toucher ou bien qu’ils s’émeuvent sans se sentir ou encore qu’ils se déçoivent sans avoir la moindre idée de la suavité, de la dextérité et de la fantaisie balourde autrement qu’en forniquant avec celui, celle qui jamais justement n’exerce ces fonctions dernières de vie _ puisque de vie, il est question de travail_ l’amour est relégué au dogme Liberté. Nous concédons pour ainsi dire ce qui eut d’instinct de conservation de l’espèce porté à la plus haute conception du beau à un simple besoin de repos, de détente parce que jamais nous n’avons autant enduré au sens de l’assimilation.
L’homme se demande si la communication animale est tout aussi évoluée que la sienne, hors pourquoi cette communication serait-elle une marque de salut pour la pérennité de l’espèce ?
Le crocodile qui précède l’homme de plusieurs millions d’années ne communique pas beaucoup ou bien il le fait par des moyens subtiles qui rejoignent d’avantage nos moyens modernes de repos et de détente anciennement qualifiés de reproduction (amour).
Ainsi, la reproduction humaine étant devenue un loisir et non plus un devoir, le travail a remplacé l’instinct de peuplement _ population qui s’autogénère dans une mécanique animale, désormais, donc dénuée d’originalité intellectuelle que seules détiennent les espèces nouvelles en voie de prolifération ou possiblement envahissantes_ avec une abondance de communication, une vénération de l’échange d’informations qui aliènent les sujets au point qu’une observation objective (maintenant possible par satellite) montre un phénomène animal de son espèce d’un point de vue de sa cause à effet environnemental et de ses interactions, de ses déplacements, de ses conséquences…
Mais si la sophistication entraîne l’originalité, l’originalité engendre une dépendance de plus en plus intense à son semblable, celle-ci passe par l’échange qui devient complexe, donc un travail qui n’est pas un plaisir mais un devoir sous peine d’être exclu et donc privé du besoin primordial de l’autre, puis dispensé par la même occasion de la fameuse détente qui est de se trouver aimé. Évidement la réflexion n’a plus sa place, d’ailleurs qu’elle se nome spiritualité, recueil, divagation, ou rêverie ; les animaux n’ayant pas encore ici* la reconnaissance d’une âme ou d’un esprit, c’est, il faut en convenir, une illusion que d’escompter être reconnu pour sa capacité d’intériorisation. L’homme était un être humain tant qu’il surenchérissait son destin, c'est-à-dire quand il avait foi en l’inconnu ; il possède encore des bribes d’humanité dans l’homosexualité (parce qu’il doit travailler et rêver de conservation quand il aime le même sexe que le sien) ou dans la fantaisie (l’art, la solitude, la marginalité, la quête ou l’étude) et il redeviendra un être humain chaque fois qu’il affrontera un nouvel état, une nouvelle dimension, un nouveau monde… Pour l’heure le voilà animalisé en grande partie sans recul possible puisque tout lui indique qu’il prolifère, qu’il s’éternise, qu’il maîtrise son existence ; sans jamais pourtant être crédible sur ce qu’il sait de son avenir. L’humanité n’en sait pas plus sur son avenir que le mollusque du sien !
Cette animalité évidement gâte la qualité sensitive de singularité du destin. L’homme ayant remis sa destinée entre les mains tantôt de religions, tantôt de science-fiction, bientôt de connaissances, parfois de jouissance, il n’a jamais été aussi animal que noyé d’informations, car les animaux sont de véritables récepteurs et émetteurs d’informations. Le malheur de l’homme est somme toute l’équilibre qu’il s’efforce d’opérer pour maintenir sa sophistication qui fatalement l’animalise et le contraint à encore se singulariser parce que sa pérennité dépend de sa capacité à ne pas communiquer, ne pas s’entendre avec le monde animal. Il est sorti de la chaîne alimentaire macroscopique et engendre une espèce aussi dénuée de qualités morales que n’importe qu’elle autre espèce animale. Sa seule supériorité est de quitter volontairement l’écosystème par curiosité, instinct du à la vie, à la bactérie, dont l’existence revêt un caractère envahissant et qui à notre échelle nous offre l’illusion d’une supériorité unique parce que d’une part l’espace convoité ne nous apparaît pas encore investi par les autres espèces et d’autre part l’épopée des autres espèces nous est insignifiante tant notre morphologie et son impacte ou les contraintes subies par l’environnement nous est différente.
Mécanique Quantique de l'inconscience du tremblement de terre
Une personne affirmant avoir rêvé de secousses quelques heures avant un tremblement de terre prouve que notre esprit est divin!... je vous explique:
Se demander si l'homme est à une interstice précise entre le microcosme et le macrocosme a beau être déjà moins nombriliste que de s'affirmer croyant ou athée... non que je veuille rejoindre déchu le clan des agnostiques... je tournerai encore un petit peu autours du tombeau avant de crier "mort aux prêtres" à la gloire de cette science dure qui _contre elle_ en est pourtant sortie. En effet, avant la culture, le savoir, la connaissance, un empirisme de techniques de survie a offert à l'homme la réflexion, l'analyse... elles ne pouvaient sans découvertes ni preuves (savants désignés par un carcan) faire autrement que d'établir des "vérités" contées, imagées, graves, trop abouties... bref bibliques! Donc la science est bien née de la religion; même si cette religion était la métaphysique mère de physique dure et de philosophie. Maintenant, être théologien, c'est à dire comme être philologue admet tout d'abord un athéisme puisque toute religion interdit de s'intéresser aux autres puis tente d'annihiler les travers et les torts de cette précipitation (religieuse) pourtant pleine de bonnes intentions (sans sarcasme).
Et donc pour en revenir à notre minuscule et divine position/... notre dimension, notre espace-temps est forcément semblable à celui des électrons qui se trouvent à plusieurs endroits en même temps; et nous pouvons prétendre à l'hypothèse que comme le poisson rouge et autres bêtes qui s'agitent à la venue d'un tremblement de terre encore indétectable par la science, l'inconscient humain perçoit l'évènement qui a déjà cours en une certaine mesure...
Mais si notre inconscient vit les sens les plus puissants; il est à envisager que tout n'est que puissance de volonté de compensation (avec ou sans "esthétisme", et toc!!)... A suivre, à Friedrich N. ou de sa part, je ne sais plus!
De la création du contenant (ou l'inexistence de l'univers)
Le contenu se développant crée son contenant; de même que notre imagination ne pourrait concevoir notre corps en dehors d'en avoir pris note*, notre conception de l'univers reste notre imagination puisque notre physiologie n'a pas à priori de rapport avec l'espace... Il en résulte que l'univers n'existe pas, du moins l'univers en tant que contenant n'a pas de physiologie, il est physiologique, parce que le rien ou le vide n'étant, l'expansion ne peut qu'être; et cette expansion se suffit à elle seule, d'ailleurs elle se contrecarre ou se nuit d'une certaine manière en laissant le chaos (le vide, le rien) reprendre "place" quand elle se consume et s’essouffle puis s'éteint. Elle "vit" car seule cette vie est possible et laisse place à son contraire; ainsi comment l'espace pourrait-il rester confiné, alors que de confinement il jaillit? L'univers est une explosion, un chaos interminable et obligé qui est vie. De non vie il n'est pas question, la vie crée la mort parce que la mort ne peut pas créer de vie à moins qu'elle soit omnipotente, omnisciente. Cet état originel ou impossible n'a pas eu lieu plus que n'aura lieu un état de vie omnipotent et omniscient car le temps n'existe pas. Si le temps existait nous serions à l'échelle de notre petit corps contenant d'un grand imaginaire incessants étrangement! Seul l'espace dont les interactions semblent des mouvements à « étapes » lesquelles auraient un début ou une fin laisse à l'homme (dont la durée de conscience lui apparait limité, phénomène tout relatif puisque lorsqu'il n'a plus conscience il a encore moins l'idée qu'il eut eu conscience du temps et des faits) l'impression qu'il y a un temps. Et de durée là encore il n’est question que d’observation car les faits sont observables à cause des distances contrairement à ce que notre logique première autorise !
La vie ne doit pas être conçue par le chaos d’un choc violant non plus mais plutôt de l’évolution d’un mouvement… (Exemple censuré !) Or de mouvements l’expansion se produit.
Il y a donc deux grands facteurs cosmologiques : la compensation, première et assimilable à la volonté* qui n’est ni forcément que organique ni obligatoirement divine mais qui prend cette orientation depuis le pied du mur, parce qu’elle n’a en fait que cette option. Et puis il y a la cause à effet dont la relativité de notre imaginaire et de nos observations ainsi que tout ce qui demeure, pour qui l’existence se suffit à elle seule… par la volonté unique, obligée de compensation qui ne peut que jaillir du figé.
La seconde composante, celle des causes à effets porte l’héritage* qui se transforme en volonté et nous indique que la « création » à un état figé fut pourtant une conséquence d’un ensemble d’héritages eux-mêmes contenus par leur propres expansions. Il apparaît évident que le temps observé n’est qu’une illusion de deux états qui s’ensuivent et font qu’il est une chose observable, avec toute la distance imaginable que peut comporter un tel vilebrequin paradoxal.
En conclusion, l’observation lointaine à cours dans un contenant en vie parce que la cible n’a guère l’approche adéquate de « la-chose-en-soit »² autrement qu’en tant qu’inimaginable, elle a pour seule option d’être de la vie qui observe après avoir imaginé ; qu’elle ait été voulue n’est pas une fin donnée mais un moyen pour que l’expansion soit _dotée d’un probable commencement et envisagée d’une physiologie finie_ tout au moins quelque chose à un moment donné, en l’occurrence le contenu de la vie qui observe. Reste que le temps, imaginaire d’une vie se sachant en sursis et s’étant acquitté de l’optionnelle subjectivité de la consciente vie, l’espace n’a d’autre habitude que de se faire observer sans arrêt et partout… et en cela l’observation, la vie, nous-mêmes sommes le contenant de l’espace et par conséquent l’univers. A.H. le 7 août 2011 à 2H28 (obligé au rattrapage « bohémien » un dimanche !)
* Usage courant.
² Terme de Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation
Métaphysique du mur.
Un mur a en tout espoir une épaisseur finie. "Aller droit dans le mur" a pour problématique deux aspects graves:
le premier étant la mort, donc l'abandon de tout espoir futur, le second, dans le cas d'une survie ou d'une ténacité (ici la plus souhaitable) devient donc l'épaisseur du mur à traverser... Ainsi que sa densité, la vitesse de progression de l'objet: la société!
L'épaisseur du mur se concevrait par la quantité d'erreurs encore perpétuables et sa densité par la nature de ces désastres. L'effort requis pour parvenir à l'extrémité se calculerait grâce à l'élan de l'objet dont l'énergie proviendrait des acquis, dans notre cas, mal exploités propulsant au travers de cet échec et diminués par la contrainte physique de l'écrasement...
Nous espérons dans notre cas précis évidement qu'un reste d'énergie persiste pour l'éloignement dudit obstacle une fois la tragédie dépassée.
Mais avant de concevoir le mur comme un chaos, car certains diront que ce qui le précéda puis ce qui le suivra risquent avec recul d'être insipides, concevons l'espace franchi et l'espace à franchir puisqu'il n'est question que d'avancée.
L'histoire et les projets ont souvent l'aspect fade de l'irréel, de la fiction, de l'empirisme laborieux et impalpable, du conte et de la promesse... parfois de liberté, de fantasme ou de paradigme. Pour ceux qui ont l'expérience et maîtrisent le souvenir, pourtant ce "vide" est le plus précieux...
Le mur d'ailleurs n'existerait pas sans le vide, de même il n'existerait sans l'objet et pis... il existe à coup sûr en autant d'exemplaires qu'il y a d'élans! l'hypothèse que le premier aspect triomphe (donc la mort de l'humanité) donne lieu à ce que la forme animale la plus sensible (le chimpanzé en ce moment) lui succède... et peut-être est-ce arrivé maintes fois dans les vides précédents.
L'aspect intermédiaire consistant à ce que le mur soit impénétrable et qu'il oblige l'objet, le sujet percuteur à repartir dans l'autre sens revient au même à ceci près: aller à contre temps est encore plus impossible que de traverser le chaos.
A moins que l'insurmontable soit d'admettre de repartir en arrière, que le mur percuté, la société reparte d'où elle est venue. Dans ce cas, le contenu de l'obstacle n'a pas à être analysé. Mais comprendre...
Le croyant dira que c'est cette quête qui a attiré le mur. Si le mur était interminable, notre vocation de nous y incruster résumerait à point nommé l'au delà: chaotique et infini.
Et le mur de renvoyer des vibrations.
Vibration la plus notable, l'humanité serait un flux perpétuel plongé entre la vie physique et la mort omnisciente. Tout cela expliquerait les voix, les esprits, les apparitions ou les tunnels qui mènent à la lumière...!
La vie projetée, de la même manière que l'on croit prendre plaisir (saisir le plaisir) à se frotter les yeux... nous développons en réalité une satisfaction (supplémentaire) au fait que nous devons nous frotter les yeux pour que les encombrements ressortent à leur surface et se logent dans le coin pour les ôter. Les gestes instructifs nous sont plaisants parce qu'ils promeuvent notre vaillance, notre existence. Et par cette existence seule, nous avons la certitude que ce plaisir perdurera. La persistance du besoin assouvissable telle une drogue rend notre être supportable, voire délectable. Cette sensibilité n'est faite que de mémoire qui, lente à désassimiler nous fait présenter un manque de ce qui nous fait défaut au fil du temps. Quand la mémoire se vide entièrement, la sensibilité, l'âme, la conscience n'ont plus cours; pourtant cette sensibilité - mémoire n'est qu'un phénomène physique d'écho, d'onde, de vibration, de résonance... électriques et incapables d'interactions transcendantales, immuables avec saint esprit ou morale, intelligibilité divine...
En dehors du chaos si temps est que l'objet survive à sa propre mort! Ou la vie en attente aurait pour vocation de s'accrocher comme le spermatozoïde à l'ovule ; ainsi l'humanité aurait pour destin de s'accrocher à quelques états qu'elle puisse, physique, temporel, spatial, énergétique.
La révolte des gens de droite.
Le pragmatisme s’atteint dans la certitude d’une optimisation vengeresse. Une compensation à la répugnance de la précarité convainc assez pour adopter une attitude imitant un perfectionnement individuel et collectif avec un retour sinon de satisfaction de la tâche accomplie, celui d’un flegme ostentatoire qui toise, sermonne, prêche l’appartenance à l’élite légitime… Seulement l’élitisme escompté se trouve ralenti par de véritables travailleurs, de véridiques savants, d’authentiques hommes libres qui eux se sacrifient tant et si bien que le dessein des hommes de droite se noircit jusqu’à prendre une allure caricaturale, et les « fanatiques » de combattre de plus belle le diktat !
Ainsi donc les hommes de droite sont révoltés. La cause de leur hargne vient de ce que leur perception de la vie se limite quasiment à leurs cinq sens. Leurs cinq sens doivent être satisfaits et tout le malheur restant est « bien dommage » ! C’est pour cela qu’on ne parle plus vraiment de révolte en ce qui concerne les autres, ceux qui ne sont pas de droite, mais tout bonnement nous pouvons parler d’endurance. Et l’image du cadre qui endure dans les publicités voire qui subit dans l’opinion publique est tout à fait justifiée dans la mesure où ces individus sont privés d’âme au sens littéraire du terme. Les autres, que nous dirons de gauche, jubilent plutôt de l’exercice intellectuel auquel ils sont confrontés pour trouver des solutions au chantier planétaire que les hédonistes provoquent. La mascarade fait naître une nouvelle langue (empruntée au français !) d’où jaillit des idiomes tels que « anarchiste de droite » ; forcément, pour être à droite il faut être anarchiste ! Ou encore entendais-je à la télévision aujourd’hui entre un film contre l’euthanasie et je ne sais quelle autre merde dans une émission sur l’élevage industriel, que parce que nous avons une soif de viande naissaient des élevages industriels ! Ce genre d’injonction pullule à chaque seconde en tout lieu et par tout le consensuel flegme déterminant une intégration qui réjouira vos cinq sens ! Encore qu’un sens bien aiguisé pourrait renifler l’arnaque d’une dévastation irrémédiable biologique, physique, moléculaire, intellectuelle, cérébrale, spirituelle ou évolutionniste ! En effet je me permets de souligner qu’une soif de viande (non, attendez c’est pas là !) n’a pas besoin d’un entrepreneur qui lui en revanche est déshydraté de liquide, de pognon, non pas « pour bouffer » mais parce que ces cinq sens comblés ou désabusés de tout et de rien cherchent désespérément un shoot plus gros et donc l’incitent à s’inventer le sens des affaires qui seul fera des élevages industriels qui outre le fait de maltraiter des animaux nous empoisonnera de viande mauvaise tout en dévastant l’environnement. Après quoi, quand l’heure de sauver son patrimoine et de se refaire dans je ne sais quelle autre bienfaisance volontaire, dynamique, porteuse, novatrice, créatrice d’emploi (donc d’un marché public !) etc n’aura plus qu’à culpabiliser ses clients, ses cobayes, ses toxicomanes, ses vaches à lait en les taxant de dévoreurs assoiffés de chair et de sang tels des néandertaliens qui ne feraient pas la différence entre un plat signé HenriDrusse et un de JacquesPichard et feraient mieux de prendre leur traitement de sédatifs et de bien se mettre à la page de la nouvelle mode alimentaire pour ne pas risquer d’être un jour des forcenés exécutés par des compagnies policières privées pour le bonheur des médias et de leurs aliénés qui gloseraient encore qu’ils pourraient avoir tenu plus longtemps en bouffant leur propre rein plutôt que d’applaudir le résistant dans sa bataille prophétique… celle d’engendrer des hommes de gauche, des sauvages, des hommes primitifs et instruits, capable le matin d’aller changer une pièce en orbite sur une plateforme internationaliste et l’après midi d’apprendre aux enfants de la tribu comment chasser un gibier dans le respect de l’environnement pour le partager en fête le soir. L’homme de gauche privilégiera la libre circulation et la libre utilisation des espaces naturels élémentaires pour bénéficier de l’honneur de visites instructives de vagabonds et saura leur montrer le meilleur de ce qu’ils savent pour le plaisir d’être réputés. Leur plaisir résidera dans leur vocation.
Comment faire sortir l’homme de son emprise médiatique ?
Les décrypteurs d’actualités sont moins nombreux qu’on ne le croit. Les actualités officielles quant à elles consistent à favoriser l’acceptation de coups fumants. Parmi les décrypteurs d’actualité, huit sur dix sont naïfs, crédules, sots, incultes, illettrés, analphabètes, dyslexiques (ça c’est aussi vrai pour les officiels mais plus surprenant encore pour nos dirigeants et représentants institutionnels !). La chose la plus dangereuse dans l’immédiat n’est pas tant la bêtise de ceux qui malgré leurs carences se veulent avoir une opinion, même si de préférence elle est plutôt vile et facile… La chose la plus grave évidemment ce sont les coups fumants ! Là où les mauvais décrypteurs agissent, c’est dans le faux espoir collectif qu’ils inspirent à tous, les fois pendant lesquelles on ressent la fumisterie des dirigeants lorsque même les médias officiels peinent à taire ou déformer, à diffamer ou disculper, à encenser ou discréditer… des faits qui dépassent l’entendement ; à la manière triviale des premières guerres tribales ; ils sacrifient père et terre, mère et fils, fille et nature… ils se défoncent comme des fêtards de jouissances d’activités supérieures, confortables, motivantes, valorisantes tout en bénéficiant des luxes les plus nouveaux, des dépravations les plus « in » et en s’assurant des matelas d’or insoupçonnés. Tout cela pendant que les vers grouillants de dirigés, le sont par les moyens les plus basics, sans matons ni esclavagistes ; ils « semblent » ne demander que certains biens et services et se « satisfaire » de la garantie d’une description ou d’une disculpation permanente et propagandiste d’un état décrépite de l’environnement naturel, social, matériel (parce que les objets de grande consommation sont sans cachet ni résistance, ou les aliments de grande distribution plus que douteux sur le plan de la santé et du goût, la médecine et la pharmacologie à deux vitesses ou carrément vicieuse) par les médias et sans, et c’est là que la situation devient tragique, que ces vermisseaux ne puissent reprendre en main leurs rapports humains puisque le temps consacré aux autres réduit concrètement pour soit subir une propagande passifs soit entretenir un lien virtuel. (l’échange virtuel a probablement l’intérêt de stimuler une analyse transactionnelle, sinon une application dactylographique ou de technique de réunion voire de conférence et somme toute de rendre plus savant en revanche) ; Et tout cela parce que des économistes analysent des données de statisticiens qui analysent des échantillons de sondeurs qui bâclent probablement leur travail (…) Les économistes planchent sur des résultats « inaliénables » ou « constructivistes », persuadés que le comportement des travailleurs-consommateurs est immuable et inexorable alors qu’il est muet et suggéré ! Les politiques donc regardent ce que la société génère, produit (tant sur ce qu’elle engendre que sur ce qu’elle génère) de «nécessités de gérances » ou de « carence de fonctionnement » ; c'est-à-dire que l’Etat estime qu’il faut promulguer telle ou telle loi ou tel ou tel amendement à des fins de pérennité de la dite économie dont il s’auto cautionne garant sur un marché mondial (en rappelant que toutes les nations donc tous les peuples quasiment fonctionnent ainsi) et ce en profitant au maximum d’une organisation et d’un métier supérieur sur le plan intellectuel et monétaire, ils s’accaparent le bon côté de la décadence au lieu de permettre au peuple de développer sa ressource humaine, spirituelle, spontanée, créative etc. Et bien entendu la science, la recherche, sont sous la gouvernance de lobbies cupides ou de techniques de réduction de coûts et de dépenses en sacrifiant la qualité, la sécurité, la primauté humaine. L’argent est réinjecté dans une économie-casino où ce sont toujours les mêmes qui gagnent.
Le peuple qui est son seul informateur fiable est gonflé d’idées les plus éloignées pour que les désaccords rendent impossible un soulèvement collectif. Ces idiomes qui s’opposent sont distribués comme de la drogue par les médias qui laissent ignorer la science donc le réel décryptage de la supercherie divertissante que seule une infime contestation savante vit, dans un sentiment de gâchis et d’épouvante qui tend à lui faire préférer l’insouciance pour survivre ! A.H.
De la bonté.
La joie était reçue de toute façon. On ne peut certes pas demander à celui de qui on escompte qu’il abandonne tout vice d’être donateur de bonté. Pourtant de la bonté fut distribuée par ceux qui se compromirent… il y a bien dans le pêché une tentation qui n’est pas prédestinée mais préfabriquée par la hiérarchie légale. La société par facilité s’adonne à fortifier ses droits tout comme l’essaim ou la fourmilière sa machinerie à s’engrosser. Jusqu’à ce que la branche sur laquelle « ils » prolifèrent cède sous le poids de leur apogée !
Il y a pourtant des abeilles solitaires. Tout ce que le manque confère de besoins salvateurs ignoré par une restriction de capacités pour limiter les frais ; plutôt l’inconnu pour l’élu aux dépends d’une routine binaire des sujets ! Comme le système est bon ! Affrontant seul l’inconnu pendant que vous, chaudement en sa providence, ronronnez en moteur de son vaisseau. Tolérer l’utopie d’un dessein sociétaire pour des croyants mais également pour des non croyants, quand on évalue le quotient d’un seul homme même affecté par la socialisation, est évidement la pire des erreurs humaines.
La poésie pour ne citer qu’elle, reflète bien dans ce qu’elle renvoie en général, la marge de liberté restante à ceux qui airent en dehors des rouages de l’impulsion pragmatique sociétale.
Cette société semble forte parce que souvent nous analysons ses caractères par leur choix comportemental. Or de choix pris, peut-on juger de l’aptitude du décideur ? Non. Non car choisir n’est pas « proposer ». Qui d’entre nous n’a jamais rêvé de proposer quoi que ce soit au système ? Sans évidement que cette voix ne lui soit envisageable…
Si la société est dénuée de spiritualité c’est parce qu’elle a été rendue laïque. Mais le système n’a quant à lui rien de laïque ! Je préfèrerais l’inverse… et c’est le contraire que l’on nous rabâche. Les élus ont intérêt à ce que leurs gentils esclaves se croient bons croyants sinon bons citoyens. Ils ne sont bien heureusement ni l’un ni l’autre, ni faits pour ça. L’homme est un créateur, un bâtisseur, un entrepreneur… bref un donateur, donc un puits de bonté.
La bonté de l’homme passe tout entière dans l’offre de son auto refoulement, de sa propre auto censure à l’endroit de la clameur d’une restriction de curiosité de la civilisation afin que le constructivisme fasse fi de pouvoir, par annihilation d’inconnu. Ce constructivisme est le prix payé d’une fainéantise par la fatalité de penser que les besoins sont des manques. Car les manques sont espoirs tandis que les besoins sont désespérants. Ainsi ils entretiennent des espoirs atteignables au lieu de savourer ou d’aider à savourer le manque, la vie.
Quand des bons copains s’apportent de la joie dans l’amitié, ils confèrent à l’inconnu une dimension exhaustive, par exemple ils se laissent aller à rire jusqu’à stimuler l’improvisation… Le naturel, le hasard sont porteurs de découvertes, donc de plénitude. Si l’on commence par vouloir garantir la plénitude, donc l’utopie, on s’embourbe dans les ornières de l’acharnement, plus caché encore par l’angoissante solitude, lassitude, le défaut de l’assurance en fait. L’homme est à croc à l’adrénaline de l’assurance qu’il acquiert dans l’aliénation. Encore que cette assurance relève plus de l’automatisme !
Et de méchanceté nous avons des faits de frustration, de jalousie, de colère, de folie ; autant que la communauté engendre en désirs convulsifs des droits qu’elle suggère compromis par des devoirs, inaliénables (… !)
C’est parce que tu es libre et donateur, bon et généreux que la société qui t’attend, te commande pour vouloir lui donner le meilleur et le plus possible de ton sacrifice à renoncer à découvrir ta contribution identitaire (au sens singulier) dans un tout possible restreint du fait de la résignation des autres.
En d’autres termes, la vie dépend de la bonté car si la société savait le nouveau né méchant elle le craindrait plus que ne se hâterait de l’éduquer. On élève des veaux pour les manger et l’on monte des chevaux pour garder ces derniers, jamais il n’y aurait eu d’élevage si les veaux étaient des rhinocéros et les chevaux des zèbres…
Des locomotives intransigeantes.
Certains sont d’une humilité à toute épreuve. Ils s’accrochent en wagons jusqu’à préférer une éventuelle ondulation inéluctable ! Il ne vaut mieux pas alors que le conducteur, sa locomotive soit ou trop lente ou trop assurée… cette condescendance, cette sagesse, ce vécu parfois précoces (dans le cas des drogués ou des battants) et au combien intelligente(s) sont savamment portés à flot par de parfaits inconnus qui n’ont pour honneur que d’être les meilleurs interlocuteurs que je rencontrai. Mais ceux là ne combattent que pour élire ou choisir conducteurs et locomotives ! Les candidats à la conduite ou les concepteurs de ces tracteurs eux, n’ont pas le moindre recul. Et de recul pourtant il est question par delà tout trajet, mais jamais on ne devrait attendre d’un trajet qu’il nous donne du recul ou alors de façon poétique. C’est bien à cette sorte d’élitisme que je me réfère, puisque la société ne veut pas fonctionner autrement que dans ce système de train unique ou parfois à l’image du circuit ferroviaire ou même routier (…) elle tolère l’insupportable, un gâchis permanent de moyens, de cheveux coupés en quatre à ses besoins ; un élitisme qui au moins exigerait une intransigeance de la morale, de la constitution, de la spiritualité, de la raison (y entendre ici humilité, recul, sagesse, maturité, vécu, condescendance, intelligence) vis-à-vis des élites, des décideurs, des dirigeants, des hommes de pouvoir, bref des conducteurs !
Et parmi les brebis galeuses, les inspirateurs, les personnes de « choix », qui brillent ou qui fustigent, par leur libre arbitre… Elles que l’on retrouvera sur le quai, fumant entre deux wagons ou en première classe ont la pire des erreurs trop ancrée en eux en faisant de même car ils se dénigrent, s’ignorent, se mettent en doute, pour ne croire qu’en leur privatif talent. Peut être bien que beaucoup de passagers aussi les imitent dans une insignifiance populaire, anonyme.
C’est donc assurément de prophètes qu’ils auraient le plus besoin ! Encore que les lecteurs, ceux que l’on retrouve presque inertes et impassibles font l’impression d’un sacrifice interminable !
Encore une fois, ce qui est déplorable chez les citoyens électeurs c’est qu’ils manquent d’opportunisme, d’exigence, d’imagination, de caractère etc et ce qui est regrettable chez les dirigeants est leur manque d’humilité. Les inspirateurs en sont probablement en grande partie responsable en ne servant pas assez de régulateurs. C'est-à-dire en donnant à agrandir leur tolérance aux générateurs, aux agissants et de leur tempérament aux spectateurs, aux participants. Parce que les inspirateurs sont de moins en moins attrayants, c’est l’ensemble de la société qui devient sa propre icône sans pour autant que son moule ne lui confère une grâce, une ligne, un enchantement… Une majorité de peu vertueux admirent une majorité de stars fades tandis qu’une minorité d’avertis se confortent ou se réconfortent avec ce qu’il reste d’originaux pourtant sans recul. Cette classe de spectateurs est sans aucun doute génératrice de la prochaine élite. Cette élite qui comme l’ancienne foncera sans humilité, sans recul parce que la majorité ne sera toujours pas exigeante. La volonté en est la clé et de volonté la compensation manque.
Je me souviens, je le remarque encore parfois, que certains hommes et femmes savent admirer chez un autre quelque chose qu’ils connaissent mal. Je n’accepte pas donc que des personnes reconnues, sous le feu des projecteurs, et avec tout le respect que je continue pourtant à leur porter nient, ignorent, méprisent, rejettent l’équivalent de leur travail chez un contemporain.
Animalement l’humanité désire, son existence elle, dessert en dehors de la chaîne alimentaire, une voie dont la personnalité est longue et improbable faite de chaos et de dégoûts de son origine hasardeuse. Sa compensation utopique, donne à ressentir seule le drame collectif jailli d’un amour savant, raccroché à des gènes, qu’un mouvement concentrique à pour instinct.
Du complot et du complotisme, première ébauche.
Laisser dire ou non quelque chose :
1/La chose est fausse et/ou dangereuse
2/La chose est vraie et/ou dangereuse
Qu’est ce que peut amener une vérité ? Jusqu’où un mensonge peut-il être déterminant ? (Utile et à qui ?)
Faire connaître ou non et dans le présent on ne nous fait pas connaître ou de façon taboue, épisodique et dérisoire l’existence de la chose : donc le doute, la polémique ou pire que l’on considère l’existence de cette chose comme une conspiration ou un complot (et effectivement, la vérité recherchée dans cette chose risque fort de donner lieu à l’établissement officiel d’actions qui entravent ou rétablissent l’ordre, donc de défaire les tenants des éventuels profiteurs du mensonge, du non dit, de la falsification).
La gravité de l’erreur pour les uns est certaine tandis que pour les autres la vérité n’en est pas moins fatale. La détermination du problème est résolue par ceux qui condamnent les chercheurs accusés d’étudier ces derniers. Il ne s’agit pas d’un problème insoluble mais de deux solutions problématiques chacune pour le porteur de l’autre solution. Un petit peu comme l’économie mondiale et l’endettement ; le monde économique est un ensemble de solutions qui génère des problèmes… Alors qu’il pourrait n’y avoir pas plus de conséquence à insinuer quelque chose de faux que d’intérêt à ensevelir une vérité. A moins évidemment que rien ne convainque les déterminants dans le discours de leurs assaillants de se mettre en quête collective de sagesse ni que les « victimes » incriminées ne trouvent de salut dans l’assujettissement qu’ils ressentent. Un semblant de flics/bœuf carottes !
Seulement la parité dans la justice donne les bases d’un champ d’actions à l’éternel pouvoir. Toute démocratie à laquelle vous prétendez est celle d’une élite. Les énarques par exemple, ne cherchent pas une vie évolutive de la langue ; la langue est vivante parce qu’elle est parlée, contentons-nous de la réduire ! Les responsables quand ils ne sont pas originaux, créatifs, intelligents simplifient leurs outils au lieu de transmettre le goût d’inventer de tels outils. Donc les tenanciers du pouvoir dont il est difficile pour certains de savoir s’ils agissent de manière idéologique ou matérielle (et financière), ont intérêt à ce que leurs sujets (de productions bel et bien matérielles cette fois !) se dispersent dans un sentiment confus de trop bien lotis (endormis, blasés, égoïstes etc et autant de corrélatifs qui sécurisent dans une illusion de progrès et de chance) à victimes ou témoins d’être détournés d’un chemin de vie, de spiritualité, de liberté, de connaissances et d’échanges.
La question spirituelle fait partie de l’aspiration à la richesse matérielle puisque le pouvoir d’échange et d’acquisition fait parti des pratiques de la spiritualité avec ce qu’elle procure.
Si vous vous trouvez en position de supériorité par rapport au reste de la population, comment conserver cette position autrement qu’en installant un doute mineur rendu aisément incohérent au regard d’une santé lucide, cartésienne, logique, pragmatique ?… En effet cette « santé » fait fi de « laïcité » internationale. Maintenant, supposons un groupe d’amis qui s’amusent comme des fous ; comment pourraient-ils concevoir que l’on défasse leurs liens ou plutôt leurs réunions sous prétexte que le monde entier devienne ce groupe, vaille que vaille, bon an mal an… Tandis que ces fêtards vivent en dehors de tout effort, épargnés de toute promiscuité. Dans cette position, si le destin de l’humanité ne les regarde en rien, on peut se demander quelle chose la plus dérangeante les oblige à user de stratagèmes tels des idiomes de vision cartésienne, pragmatique etc déconstruisant des thèses qui les démasqueraient. Quand la théorie du complot est traitée par les plus hautes instances d’établissement des parités en faveur d’un groupe, d’un homme, d’un organisme, d’un pays, d’une entreprise c’est que cette théorie est un sentiment victimaire vrai qui se retrouve théâtralisé pour conspirer un discrédit de la plainte « démente ».
Bien entendu mes allégations peuvent être interprétées par chacun des partis à leur compte, c’est bien la malignité du point de vue qui rend l’exposition des torts tour à tour démagogique, la question est communautaire, le problème est l’appartenance.
Or si des membres du groupe, par diplomatie affirment qu’ils sont humanistes, le problème quand il sera soulevé le sera par une minorité insatisfaite dont aucun nanti n’aurait loisir à moins qu’il n’y ait une jouissance spirituelle à se définir persécuté.
Les cultures se forment autour d’aspirations réciproques « gagnant/gagnant » et quand l’activité (donc même une plainte revendiquée) d’un clan défie celle (ou les intérêt, la bienséance) d’un autre clan la vérité au sens juste ou objectif s’avère être celle qui ne concerne plus personne ou bien des flux esthétiques qui ne sont pas au centre de la question mais son reflet. Que la chose soit fausse ou vraie est tout bonnement subjectif mais son interprétation et son utilisation ne peuvent qu’indiquer une volonté d’être celui qui veut que cette chose soit ou au contraire être celui qui veut que cette chose ne soit pas. Non pas au sens passé de la représentation mais en dessein, en projet.
Ainsi quand les révisionnistes suggèrent que certains faits se sont produit différemment et qu’ils ont raison cela ne signifient pas qu’ils approuvent ces faits mais s’ils se trompent ils contribuent à ce que ces faits puissent se reproduire à nouveau et qui plus est s’ils mentent délibérément, c’est qu’ils participent toujours à ces faits.
Inversement quand les gouvernements montrent du doigt des complotistes pendant qu’ils agissent de bonne foi, ils suggèrent que les instigateurs, les hérauts sont malintentionnés donc tyranniques mais quand ils démentent de réelles malveillances, c’est qu’ils sont les plus forts.
Alexandre Hédan (automne hiver 2011)
Le vital
Voici l’ouvrage permettant à ceux qui doutent de s’épanouir dans l’affirmation de leur sagesse. En premier lieu, un songeur a le droit de s’estimer en plus de s’autoriser à réfléchir, ce qui le place au dernier niveau de l’échelle des valeurs : Je suis, je pense, je m’aime donc je vous domine… Si la pierre m’est lancée, c’est parce que cette dernière ne s’est pas trouvée à ma portée mais maintenant elle l’est ! Mais la situation m’est également permise d’en être le moteur : je jette une pierre sur quelqu’un après avoir constaté qu’il m’était possible de le faire ou bien en ramassant celle qui se trouve à ma portée ou encore en allant tailler la pierre adéquate dans une carrière abandonnée… Dans les deux cas, je m’offre la possibilité que quelqu’un reçoive une pierre plus ou moins adéquate par mes soins et se faisant mets l’objet du rejet à la disposition de mon rival qui n’aura plus qu’à décider en son âme et conscience et dans la mesure où il jugerait le projectile suffisamment adéquate au su de son appréciation personnelle de me la renvoyer avec un élan peu ou prou dynamique !
Nous avons donc établi les bases de notre psychologie, passons maintenant à notre sociologie :
Recevant tantôt des coups et en donnant pour rétorquer ou pour rejeter, ou encore pour aimer ( ?), notre réflexion se retrouve animée par la crainte ou la colère et sur l’échelle des valeurs ne repose plus sur un échelon, si tant est qu’elle se trouva sur le dernier, elle est plutôt flottante en tout point du vide invariable hantant les niveaux… Or le vide et par conséquent la pensée sont loin d’être inutiles (tout prof de maths et de physique, de chimie et de musique en attestera), non le vide est primordial car il est la garantie de la légèreté dans une construction tout en permettant l’emplissage… et la pensée devient la condition première de tout agissement, même inconscient car l’agissement dénué de volonté traduit ou laisse place à un instinct de conservation. Donc si songer n’est pas se mettre en position opportune cela demeure un état latent de décision concrète, d’agissement ; quand mon pied va (monte) d’un échelon à un autre, l’action lui est possible grâce au vide qui réside entre les deux échelons.
L’autre m’est par conséquent semblable dans son mouvement de conservation et dans l’agissement qui suit son idée. Je deviens à mon tour appréciable eut égard à la disposition que je donne à faire valoir à l’observation… par ailleurs volontaire dudit congénère !
Mon congénère et moi, si nous décidons de réfléchir ensemble, nous heurterons immanquablement à l’association d’individus comparable à la notre et en tout point désireuse de s’affirmer à travers une cohésion constructiviste qui à son tour admet une volonté de fuir la conscience individuelle pour ressembler à une échelle entière, c'est-à-dire à une structure physique impossible sans la particularité creuse de son support élémentaire que l’on peut nommer entité abstraite.
Je crois en conclusion expérimentale alors à une sorte de défi de la matière d’être en tout point la quintessence du vide parce que la terre, le substrat n’explique pas la végétation mais plutôt la vie s’extirpe de la matière pour empêcher le vide d’en imploser… L’action, la matière sans le vide, la volonté s’effondre à perte de masse et quand la masse est telle que le vide, le léger n’est plus, l’observation, la narration n’a d’autre choix que de basculer dans la dimension habitée, habitable et d’être à nouveau témoin d’une myriade de mouvements et d’interactions doués de formes, de compositions et de poids… En somme il n’y a ni âme, ni créateur mais bel et bien une et une seule alternative binaire que d’aucun ne puisse concevoir ou déjouer, puisque trop affairé à sauter de son vide personnel, à son acte social et la société de compenser la spiritualité que domine la matière, elle-même appelant le vide qui à son tour permet l’alternative de la continuité tel un cœur qui bat plusieurs fois par éternité pour que le doute envahisse l’intelligence qui est en droit de s’épanouir dans l’affirmation de la sagesse de l’individu qui en bénéficie et qui peut clamer : « Je suis le dernier niveau de la légitimité parce que je vous domine, étant moi-même l’amour qu’il m’est donné de jeter en dévolu primordial d’une compensation binaire impénétrable, incessante et atomique !
Le comportement et la conviction monétaire.
Moi je dis que l’on ne peut respecter ce qui porte atteinte à la majorité. Et même gardant une réserve sur la raison qui habite mon combat ; je ne m’y engage qu’avec le potentiel de la contre attaque.
Raisonnablement, des êtres qui ont quitté la chaîne alimentaire de l’éco système et su construire et se différencier de la sorte, on ne peut concevoir qu’ils ne sachent se débarrasser du comportement monétaire.
Que l’on parle de l’évolution ou de la distinction savante, l’humanité n’a pas de lien primordial, ni avec le comportement ni avec la conviction monétaire. On sait que les drogues rendent fou mais les banquiers ont compris depuis plus longtemps encore que l’argent, l’or aliènent également. L’utilisation des argents fiduciaires n’a pour autre utilité que d’assujettir les peuples.
Seules les sociétés sans monnaies sont en avance sur nous.
Rien n’appartenant à personne à part son corps propre, toute utilisation des choses et de l’environnement se fait dans une conscience collective. Même lorsqu’un bien est utilisé à titre personnel, c’est dans l’intérêt de la communauté que le caractère en question bénéficie ou jouit d’un détail qui le maintienne heureux, épanoui, en forme, repu etc.
Je crois que dans cette optique l’humanité pourrait ressembler à une seconde nature.
Au lieu de cela, les religieux, les pragmatiques féministes ou les pervers ont voulu que les autres travaillent pour eux. Bien entendu faire travailler une équipe qui croit en un projet communautaire n’est pas comparable. On peut supposer que celui qui ne veut pas travailler soit choyé par les autres qui trouveront alors honorifique que quelqu’un préfère consacrer une période de sa vie à apprécier ce qu’ils mettent en œuvre.
La famille humaine serait un nom digne pour cette civilisation qui s’accommoderait de la vie.
Le plus parfait sans prétention, c’est qu’aucun potentiel ne peut passer à côté de sa vocation… dans un tel raisonnement, l’idée est tribale, elle est naturelle et divine ; elle est celle qui permet à celui ou celle qui la formule d’être ce qu’il y a de plus légitime d’être, d’éduquer, de construire cette famille.
J’ai été quelqu’un de confus dans ma vie et un écrivain de style et sans application. Il m’est donc agréable de pouvoir livrer pour une fois sans forme la pensée qui se rallie à son relai inéluctable et qui vaincra.
La famille humaine survit partout parmi les monstres mutants qu’elle vaccine et rétablit lentement avec raison, sagesse, courage, fierté.
La dérision, la défiance que malgré tout ces monstres sont capables de formuler à mon égard ou à celui de ma famille humaine ne nous feront que pitié et nous ne leur ferons pas l’honneur d’en faire des martyres, leur seule conscience servira à ce qu’ils regrettent. Ils se pourraient bien que rapidement ils se dévouent exemplairement et les vieilles nostalgies haineuses, revanchardes, instrumentales joueront des airs de fêtes ; cupidons et orchestres, fanfares de reconstruction bientôt la grande fête humaine en seconde nature aura oublié qu’une malformation la rendit néfaste au point de manquer de passer à côté de l’hébétude qui nous est offerte et que l’on transmet. La famille humaine aura franchi le premier cap de sa dégénérescence, en en gardant que sa sophistication, elle fera route parallèle à la nature primaire dont elle est issue, se débarrassant de sa coquille que son imagination eut utilisé à l’heure où elle croyait son semblable égoïste, incapable de vivre pour lui et seulement contre les autres… la famille humaine, siamoise du singe aura eu recours à une chirurgie éphémère, un épuisement de complexité à l’essoufflement, avant de trouver la bonhomie qui pousse avec l’avancée, dans l’écologie, par fratrie, par amour, par envie, par compensation à la mort, par amour propre bref, sans comportement ni conviction monétaire.
A.H. le samedi 14 janvier 2012 à 1H30 en Aquitaine.
Big Bang et temps.
Je crois avoir compris l'origine du Big-bang mais ça n'a pas d'importance! Je vous explique tout de même: c'est grâce au gigantesque Schelling (Friedrich Von, "De l'âme du monde" Éditions Rue d'ULM) l'infini s'étirant depuis le Big-bang jusqu'à disloquer éventuellement la matière... et l’atome voire les particules plus infimes, en passant par des phénomènes précurseurs comme les trous noirs et ralenti par des naissances de matières, d'étoiles etc. il y a bien au final un état de "soupe primitive" dans laquelle plus rien n'a de support ou de cause à effet et ne permettant aucun recul, aucune vie ni observation possible ce titanesque vide devient si décontenancé et "inappréciable" que son éventuelle existence revient à ce point dense qu'imaginent les grands physiciens et qui plus est sur le point d'imploser, donc d'exploser en un nouveau Big-bang puisque le contenu n'a d'autre échappée possible que de devenir contenant sans relativité supérieure... Sinon celle hermaphrodite faite de genres physiques, organiques et souvent assimilée au mystique, au divin tandis que de création il n'est question que d'observation, de narration plus constructiviste que constructive. Même une survie au long cours spatiale avec un héritage historique, empirique, risque tout au mieux d’insuffler à l'essence un ordre enrichi ou appauvri de jaillissement de solution prochaine (futur univers).
Pour une dématérialisation de l’utopie ou de l’utopie vivante.
Il devient clair que l’établissement de normes de conforts et d’organisations à pour fin la matérialisation juste _c’est à dire concrète_ d’un jugement dernier permanent avec pour routine une confession en guise d’existence parsemée d’actes de réparation et d’hédonisme tentateur lucratif pour le système.
A cela, nous devons de manière ancienne ajouter un préjugé digne d’une superstition protectrice : le genre rouge en nombre et le genre blanc, en force. Forcés de constater qu’une masse conséquente évolue victime et fédératrice… rosée ! (Bien sûr, il est plus question de peuple que de partis, c’est pourquoi je dis « de manière ancienne...un préjugé…superstition protectrice »).
La sagesse, quand on n’est ni rouge ni blanc et que le rosé vous trouble, c’est de projeter un dessein évolutif sûr coûte que coûte. C'est-à-dire qu’un système qui libéralise à l’excès va générer un paradis chrétien dans lequel chaque élu (homme libre !) bénéficie somme toute d’une bureaucratie édulcorée de « médias arcades » qui les confond en énergie pure d’autonomie fluctuante. Avec à la clé les doses adéquates de plaisirs et d’efforts… bref de synergie…
Finalement, c’est bien la malignité, la fatalité, le hasard qui risquent encore de tenter un quelconque esprit fort dans ce cas. Mais dans un système où tout est bridé, contre évolutionniste une soif de nature risque de s’interpréter en folie… donc en désordre ; une désorganisation néfaste pour la civilisation, puis chaotique si la nature n’est plus en harmonie suffisante pour générer de la survie. Cela, a été envisagé il y a plusieurs milliers d’années et à donné lieu à des fondements moraux, d’ordres et de connaissances etc.
La conclusion présente donne le mot d’ordre qui unifie dans le commerce principalement (l’échange) tous les genres, celui de préserver le système au point de le freiner, de le brider… afin que l’emballement ne contraigne pas les sociétés à une trop grande démystification de leur être dans l’environnement primaire mais en conservant un cap qui établisse de mieux en mieux le jugement dernier enduré, endossé, terradis en guise d’extase quotidienne.
Seulement le rythme de l’ordre et de l’exploitation donné constant par le diktat est une nouvelle contre évolution qui fragilise les caractères, donc le bénéfice de l’humanité tout en laissant de côté et en reste et ce sans réel démérite fondé quantité d’êtres humains.
Ces derniers ont alors heureusement plus aisément un appel à la nature sauvage et formulent souvent le combustible d’un horizon instinctivement sensible et intelligent –au lieu d’hystérique et impulsif pour les bons samaritains_ pour former une culture solide qui enracine la sablière par des fantaisies et des sacrifices comme tout végétal comme tout animal jusqu’à nuancer en castes ou en classes une chaîne alimentaire que l’astre et les vents déterminent !
Les blancs les immergent de tentations, les roses de culpabilités, les rouges mettent leur énergie à leur assurer de quoi pallier les deux ! Et le système donc conserve ses trois genres jusqu’à bientôt préférer le sexe unique, mais l’originalité humaine sera-t-elle le sacrifice que l’espèce (ultime ?) devra faire pour rejoindre un environnement vaste constitué d’autres espèces qui auront consommé des mondes entiers… Enfin, si une espèce dans ce vaste monde est amenée à consommer les autres espèces pour entrer dans un environnement plus vaste encore, devra t-elle être celle qui gardera son originalité primordiale, ici le caractère complémentaire d’une différence (sexualité) d’une part mais également d’une lutte acharnée contre l’ordre et la hiérarchie artificiels ? Or l’art et le beau, l’esthétisme et les valeurs font office de chaos conventionnel suffisant aux blancs de ce monde… Et à moins que chaque monde ne fonctionne ainsi, les atouts des nôtres font archaïques ou subjectifs, incertains bien que poétiques… Les symboles par exemple semblent moins performants que la nano-technologie ; dans le meilleur des cas, le salut humain ne peut qu’être dans le souvenir, le réflexe, la conscience de son origine connue, reconnue… A.H. le 12 octobre 2012 à 03H37.
Chapitre psychiatrique.
Les symboles limitent la conscience. Vous cherchez beaucoup à vous persuader de votre âme. Cette volonté est un principe biologique (donc physique) en deux mouvements. Le premier est le rejet par le sens d’autrui (qui apparaît trop semblable à cette absence d’âme) et le second l’adhésion par électricité neurologique à tout symbole structurant le vide conscient. De ce fait un quasi équilibre (matière-antimatière) se tient pour harmoniser un moi qui fuit les ‘incarnations’ en attendant le divin (…)
Ainsi maintenant que l’on sait la foi être un toc, une trop grande conscience guète votre cerveau. Celle de l’entendement infernal du miosocosme (qui entend le macrosme et le microcosme ensemble). C’est une tragique création qui attend le refoulé des symboles à l’anéantissement de son miosocosme. Un Dieu par humanité qui n’a que sa nostalgie de sa vie aux travers d’une multitude de sociétés (ses souvenirs) qui le conçoivent différemment. Et postérieurement parlant, dirais-je, il s’en fout ! Les autres sont des âmes en peine, l’humus puis le pétrole du débarras ou du magasin à « mois ».
Je conseillerai aux schizophrènes de profiter des traitements neurologiques avec intelligence, car ces derniers sont les élus… mais comme expliqué plus haut, la création les guète, attention ! (évidement cette élection divine est tout à fait physique elle aussi, le mouvement des deux premiers principes évoqués au début pouvant accidentellement êtres détraqués aux faits de hasards) .
Quand certains ont dit : « nous sommes les autres » ils étaient loin encore de s’imaginer l’absence du divinus que cela implique. (la formule est importante et vous noterez que tout devient sarcastique quand nous théologisons par fatalité ; la science d’un toc dans une science immatériellement inexistante : la psychiatrie !)
L’homme le plus dramatique pour l’humanité entière aura été Luther. Cet homme a perverti le monde germanique puis tous les anglo-saxons ou presque à la simple trouille d’être orthodoxe ! Et Dieu sait que l’homme blanc est fait pour être orthodoxe à part le français, l’espagnol, l’italien et le portugais qui sont des latins, des impies. Et pourtant Luther avait compris ce que je viens d’expliquer… d’où la différence entre prophètes et Dieux !
Et de tous ces symboles-tocs et névroses, le pire étant le carcan pesant sur un organe sensorisé placé dans la « chaine suicidaire » de la mort : la foi.
La politique est la meilleure thérapie que les sociétés ont mis en œuvre pour lutter contre ce trop grand entendement spirituel.
La psychiatrie est donc la science du profane. Les infirmiers psychiatriques les démons et les psychiatres des curés. Mais que Lilly, Ratiopharm et autres continuent de fabriquer des camisoles chimiques est important à condition que ses prisonniers parviennent à retourner l’usage parcimonieux de leur traitement contre l’oppression sociale des capitalistes… en attendant d’êtres des dieux.
Et moi qui vient de vous parler cinq minutes, je vous jure que tout ça n’est pas de moi !
Je conclurai ce chapitre de métaphysique court et suffisant par l’hypothèse que l’environnement spatial est le reflet de l’infiniment petit scruté à outrance par les animaux que nous sommes au fond de nos yeux. L’espace-temps est nous même, l’homme le temps et la femme son espace, l’homme la matière destructrice et la femme l’antimatière enfantant… L’univers est une lutte entre le rétrécissement de l’espace qui affronte le temps et le rétrécissement du temps qui affronte l’espace.
Rien de naturel, rien d’écrit, rien d’humain, rien de divin, rien de transcendantal, rien de « Trinite », seulement rien de tout.
Alexandre Hédan, futur Dieu !
Le mouvement concentrique ou Le mouvement de Higgs, extracentrique.
Le Boson de Higgs, moi je l’appelle mouvement de Higgs. Avoir conçu que l’univers était statique n’a pas empêché des civilisations d’être « bienheureuses » ! Maintenant l’on s’attache à ce que des formules expliquent des faits sans pour autant préférer que ces faits soient ou non extraordinaires ! Soit. Alors usons d’inversement pour stipuler qu’une masse manquante puisse être la constante d’un fait non extraordinaire x ou y mais qui s’apparente tout de même à un déplacement… essayons ! Je ne parle pas de rétrécissement (mon dieu, de notre espace privatif cosmique !) ou d’une dissipation de notre nuage divin cosmique (encore Diantre !) mais bien d’un déplacement de l’univers à une vitesse facile à calculer (pour les opérateurs géniaux autorisés pas pour moi !). Sauf que de savoir que l’univers a telle ou telle vitesse de déplacement n’intéresse sûrement pas beaucoup de scientifiques, mais pourrait bien être la première des véritables connaissances de l’être humain…
La vitesse de Higgs est somme toute la tension de notre Dieu, celui qui au dessus des hasards tragiques que nous réservent son contenu nous dévoile au moins une chose, la masse, la force de sa poussée. Il y a fort à parier que cette constante joue un rôle dans tout, y compris dans la vie, dans l’envie… (Dans une force compensatoire)
Est-ce qu’à l'intérieur d’un ballon de baudruche en mouvement ce dernier serait détectable à l’échelle des particules ? Tout leur problème est là.
Les choses arrivent.
Les choses arrivent. On voulait qu’elles reviennent mais pourtant elles ne font qu’arriver, c’est bien le comble de l’amélioration ! Dés révoltés aux écorchés en passant par les excités et les infirmiers, je crois une cohésion possible…
L’utopie vivante, tend à sortir de son acharnement, les limites de la réponse-à-tout sont reconnues de plus en plus je trouve. Les problèmes auxquels on greffait des besoins qui engendraient tout un processus de contournements et d’à-peu-près ont tendance à nous manquer parce que depuis des millénaires ils faisaient l’essence de l’homme.
La victoire ou la délivrance d’un pauvre, d’un endetté, d’un exclu, d’un désœuvré sera aussi la victoire d’un débordé, d’un stressé, d’un surmené quand des notions d’humanité reprendront l’avantage, la priorité dans la justice et la citoyenneté. Ce que vaut un homme, plus encore qu’au sens spirituel… plus qu’il n’en coûte ou n’en inspire, un homme vaut soi parce que je me pourfendrais une fois sa trempe réhabilitée ! Et ce qui partout vaut à un homme d’être dévalué relève d’une incitation culturelle qui trouve son origine dans un laxisme ou un laissé aller de sa personnalité pour la « servilisation », la « servilitude » que les êtres vivants adoptent dans un constructivisme étroit ; une mode, une attitude collective de la moins créative à la plus charismatique mais qui reste pourtant difficilement variable au sens multiple. Tout d’abord, les enfants ayant besoin de jouer, puis les jeunes adultes de prendre les choses au sérieux, enfin les grands de survivre, n’ont guère de possibilités ni le luxe ni le temps de se laisser aller à « devenir eux-mêmes » (Réf à Ainsi parlait Zarathoustra de F. N.) .
Ceux qui triomphent sont parfois accusés d’être ceux qui sont le moins eux-mêmes. Mais peut-être qu’ils sont les moins originaux et parfaitement eux au contraire ! Car on ne voit pas comment des comportements voire des cultures entières parfaitement originales pourraient survivre longtemps pour l’instant.
Et pourtant… il se pourrait que le travail d’évolution, de maturité propre à chacun coïncide d’une façon ultra spirituelle ; quoique peut-être canalisée comme les religions car elles se croisent sur des supports numériques beaucoup (…) mais une prise de conscience de l’autre et de sa valeur pourrait bien se répandre à l’endroit où les cultures plutôt se repoussaient.
Une ignorance à notre époque récurrente fait à priori plus de mal collectif qu’une hérésie. Mais j’irais plus loin : les anciennes hérésies étaient souvent des ressentiments lucides ou quand bien même extra lucides elles démasquaient une intention ou une attention collective, humaniste… Tandis qu’une ignorance, si plus est lâche, de nos jours frise l’impardonnable. Parce que l’homme, dressé par les siens à la sociabilité, à la société se doit d’enrichir celle-ci de son caractère d’une part mais également de s’affranchir de l’ambiance ; c'est-à-dire de la défier. Or lorsque l’on parle de responsabiliser, du civisme, de la citoyenneté ou d’une morale toute avortée, c’est du collectivisme constructiviste que l’on prétend légitime. Un ordre moral dont personne ne saurait assez s’auto censurer ou se contenir pour s’y fondre. Tout cela rappelant l’animalité qui procède d’une attitude primordiale dans un environnement impitoyable. La civilisation aspire à la pitié d’une part mais contraint à une loi du plus pragmatique à peine plus noble voire proche d’une chaîne alimentaire implicite. Avec politesse, respect de normes, légalité, procédures, droits l’homme dévore l’homme à petit feu, cannibale technocrate, se justifie d’une appartenance kidnappée avec un syndrome de stockholme ! La plus grande part de liberté individuelle fait donc appelle à la sacro-sainte spiritualité, ou une néo-laïcité. On comprend que les plus originaux préfèrent le titre de chercheurs… et quand ils échouent d’artistes voire de politiciens ! Parce que ces spiritualités sont les esquisses (pourtant les plus précocement abouties) des sociétés culturelles, politiques etc.
Il est probablement possible à l’humanité tout entière de conserver une certaine hétérogénéité et même de l’accentuer, dans un élan pluriel et sans délaisser sa tâche consciencieuse de sa descendance et de son environnement végétal et animal, bref écologique.
De la victoire de Lénine.
Je me souviens en Russie avoir constaté combien les slaves partagent leur repas et m’être dit : Le libéralisme est venu mais Lénine a gagné !
Mais il y a plus extraordinaire : en cette célèbre année 2011, Lénine a gagné aux Etats-Unis !
En effet, les plus talentueux hommes d’affaires du monde de l’ultra libéralisme après avoir tout réussi, avoir tout pu, tout reçu… ont tout donné ! C’est la fin d’un rêve qui n’a pas de fond. Les limites d’une utopie vivante. Un jeune peut croire qu’il ne sera jamais assez riche ; certains films d’aventures montrent des protagonistes qui font des hold-up de plusieurs milliards de dollars maintenant… c’est bien que cette idéologie d’ultra libéralisme relève du cinéma ! Non, l’Amérique a rendu les armes sur les tombeaux de Marx, Lénine, Trotski… cette année, ses plus valeureux chevaliers ont eu un acte communiste ! A.H.
Clôture historique.
Moi je comprends mieux soudainement comment le Japon se retrouve sous la coupe US. ; lors de "La grande guerre" des russes contre le Japon (en 39-46 quelque chose comme ça...) ;; les US ayant cloué violemment le bec des jap, ils les ont mis à leur botte à coups d'envahissements économiques et militaires par "traités de paix" et de ce fait le rideau de fer a abandonné l'URSS à sa volonté d'occidentalisation pour isoler la Chine, la Corée du nord (celle-ci par l’Indochine etc... perdue) et la Birmanie; la Malaisie entra dans la ceinture dorée (tiens, le bel idéal tropical!) ; les Anglo-saxons assez perfides pour rafler tout le nazisme en le maquillant de flegme pragmatique pour assouvir un maximum de colonies biens connues... le Monde est Monde par la défaite de tout effort de socialisme voire communisme ou d'imitation tribales et les prouesses scientifiques et leurs savants choisis détournés vers les diableries les plus ignobles pour la simple jouissance de quelques fortunés tous frères malgré les jubilations religieuses ou spirituelles fomentées à laisser pour compte les héros de tout ce merdier qui arrivent encore à sauver les meubles par leur amour, leur foi, leur résistance, leur citoyenneté internationale et postérieurement noble du courage terrien.
Quatrième!
Le rôle que j’arbore, il m’est digne eut égard de mes redoutés semblants ! De la matérialité à la folie en passant par l’accompli ou le solennel, cherchant le style j’ai chevauché les profondeurs et sauté sur les monts d’artifices. Mon interne lampe et l’extérieure ombre bientôt me reflétèrent les sorts que j’observais dans l’auréole calfeutrée de mon amour. J’étais ceux que j’aimais bientôt et déjà plus celui qui « nous » aimait… Etais-je alors au moins un obscurantiste nu ? Sans que n’éblouisse ma forme, ma silhouette effrayait les éclairants et leur passion de moi ; mon opacité couvait une frousse incomparable de leur regard. Je savais bien avoir été comme eux et qu’aucune de mes fautes ni aucun de mes faux pas ne leur échapperaient.
Et mes dialogues devinrent sans doute de plus en plus prophétisant ! Quoique non, ils l’étaient sans doute assez tôt!
Le chapitre des pitres !
Au chapitre des pitres, loin d’être le piètre chapitre… qui ne présenterait que les disgrâces indigentes ; voyons ce que nous sommes en « maraudeurs aux ailes déployées », en pilleurs de vrai _Joyeux amants déglingués aux frontières du réel, du vécu para étrange au néo abouti en pseudo héros surévalués.
Moi au pied d’affirmation infirmerais des créations idiotes. /… mais elle m’enjoint, ne me dément ; chastes nous arrivons là où eux à l’unissons fomentent. Nous saboterons… bottés pour châtier, claque becquées et orateurs. Il faut advenir par soi à même quant…/.
Et pour que l’écrit vive entre deux lectures, sachez être narrateur, vos personnages aussi auteurs ; ils vous vivront aussi d’ardeur, vous porteront aux cimes porte-voix. Nos gestes ensemble seront vie. Notre génie un si grand but.
Les pitres de mon chapitre s’ennuient d’oisiveté. Vous les savez vissés aux chaises (peu électriques !) savamment ergonomes ! Parfois je suis ou j’ai suivi ces amuseurs. Mais si aujourd’hui j’amuse, je ne me plais qu’à rationner, d’ailleurs cartésien déraisonne d’animisme immatériellement divin… au gré de tant d’arnaques où l’anarchie sauverait des farces.
Mon anarchie elle soigne, et dans mon geste bienfaiteur, ma main accède à la saveur et quand ma bouche goûte, en baiser partage_ en amitié tend à embrasser_ que la communauté mondiale en profite en ambiance romanesque, à nos faits ! Goûtons tous notre âme commune pour que pipil écrive chapitre.
Le 4 août 2010 à bécon, 19H20
Que nos dons frustrent, augmentant la terreur sociale… en performance !