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Une fois les chignons formés et vérification faite que l'encombrement de ceux-ci soit inférieur au logement prévu dans les flasques, le stator peut passer à l'étape suivante qui est celle de l'imprégnation.
L'imprégnation peut être différente suivant le matériel employé :
- Fil émaillé thermo-adhérent (pas d'imprégnation)
- Résine
- Verni à étuver
La plupart des ateliers artisanaux utilisent le verni à étuver soit par trempage, soit par arrosage.
Ici c'est le mode par arrosage qui est pratiqué.
Le stator est maintenu dans un étau demi-tour à chaine
afin de pouvoir le tourner devant et derrière sans être en contact manuellement avec le verni qui est versé directement avec le bidon. Le trop plein étant récupéré dans un autre bidon et récupéré pour un autre "arrosage".
L'inaction d'activité à l'atelier ne m'a pas permis de conserver le système d'origine qui fonctionnait avec pompe électrique et réservoir.
Le stator est laissé à égouter un certain temps suivant le volume en le retournant 3 à 4 fois.
Il est ensuite placé dans l'étuve dont la température et le temps varie suivant la classe d'isolation du verni (et du fabricant) et cela peut varier de 2h à 120° pour une classe basse, et de 4 à 6 h à 180° ou plus pour des classes "F" et "H" (moyennes pour des hauteurs d'axe de 100).
.Après refroidissement et grattage si il y a lieu de l'excédent ou coulure du verni dans les épaulements d'emboitage des flasques ou de la surface intérieure du stator le moteur est remonté.
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