Boissy le Sec

Superficie : 1900 ha Habitants : 650 boissyons et boissyonnes

Lieux-dits : Venant, le Rotoir.

Mairie : 01.64.95.70.35. 

Mail : mairie.boissylesec@wanadoo.fr 

Internet : http://www.boissylesec.fr

Les origines

Le toponyme "Boissy" dérive du latin "Buxetum" qui signifie lieu planté de buis. "Le Sec" (autrefois “le secq”) s'explique par l'absence de cours d'eau permanent sans doute par opposition à Boissy la Rivière arrosé par la Juine.

La RD 82 qui dessert Boissy constitue un axe de communication très ancien: chemin gaulois, puis voie romaine qui reliait Lutèce à la vallée de la Loire vers Blois en traversant la forêt des Carnutes qui recouvrait alors la Beauce. 

La commune se situe à l'intersection de cette route antique avec l'ancien chemin qui reliait Etampes à Dourdan avant que ne soit construite au début du XVIIIème siècle la route royale devenue la RD 836. 

Des traces d'habitat gaulois et des restes de villas romaines ont été découverts tout au long de cet itinéraire: au lieu-dit "les Beaumont", un archéologue amateur a identifié des restes d'habitat gallo-romain qu'il a daté du premier siècle de notre ère. 

La Misère, une petite rivière au mince filet d'eau draine une partie des eaux du plateau beauceron, prend sa source à une trentaine de mètres au sud-ouest du village et grossit la Renarde à Villeconin.

C'est pour assurer la surveillance de ce carrefour que fut construit au début du XIVème siècle un château fort, confié à Jean de Paviot, chevalier banneret dont le fief, rattaché à la châtellenie d'Etampes, relevait directement de l’autorité du Roi.

Le château actuel a conservé de cette forteresse moyenâgeuse une salle voûtée, une cave et deux tours. Une tourelle d'angle de l'ancienne enceinte est bien visible dans la Grande Rue du Bourg. 

Un arbre remarquable (l'arbre des pagodes, Saphora Japonica) orne la grande pelouse.

Dans la rue Vaucouleurs on peut voir une porte antérieure au XVIème siècle.