La flore
Nous ne pouvons ici donner une liste exhaustive des spécimens végétaux et animaux qui habitent la vallée de la Renarde. Nous nous bornons donc à mettre l’accent sur les écosystèmes particulièrement significatifs
La végétation de la vallée de la Renarde comprend les groupements forestiers, les prairies et les pelouses.
Parmi les groupements forestiers:
– la chênaie pubescente se développe sur le substrat calcaire des versants exposés au sud avec présence du Cormier et de l’Alisier de Fontainebleau (espèce protégé).
– la fresnaie-charmaie est présente sur les versants calcaires exposés au nord (bois de Saudreville): on peut y observer l’Ornitogale des Pyrénées et l’Actée en épi (espèce protégée au niveau régional).
– la châtaigneraie-chênaie sessiflore acidophile se retrouve sur des sols acides type « sables de Fontainebleau »; de nombreuses colonies de pins maritimes complètent ces espaces.
– l’Aulnaie Fresnaie se plait en fond de vallée en zone humide à partir de Souzy la Briche (où il est possible d’observer la Zannichellie, plante aquatique protégée au niveau régional).
Les pelouses sont formées des groupements végétaux herbacés peu élevés qui s'étendent sur de vastes espaces; elles fournissaient autrefois la pâture aux moutons; n'étant plus pâturées, elles sont lentement envahies par les végétaux ligneux.
On y observe les plantes annuelles sur les sols sableux; et sur les sols calcaires les plantes vivaces comme le Carex de Hallaire (protégé au niveau régional) ou l'Orobanche violette.
Les orientations variées des talus, des buttes et des creux, déterminent la formation de micro climats, à l'origine d'une culture diversifiée et en particulier de la vigne, jadis dans les zones les plus abritées.
Cette polyculture maraîchère et fruitière ne subsiste plus que dans de rares jardins potagers. Le cidre issu de nombreux vergers de pommiers, boisson autrefois largement consommée par les travailleurs agricoles, n'est plus produit localement, à de rares exceptions près.
Les prairies sont maintenues pour le pâturage et le fourrage mais nourrissent maintenant les chevaux de monte: le dernier troupeau de vaches laitières peut être vu à la ferme de Rochefontaine.
Les orientations variées des talus, des buttes et des creux, déterminent la formation de micro climats, à l’origine d’une culture diversifiée et en particulier de la vigne, jadis dans les zones les plus abritées.
Cette polyculture maraîchère et fruitière ne subsiste plus que dans de rares jardins potagers. Le cidre issu de nombreux vergers de pommiers, boisson autrefois largement consommée par les travailleurs agricoles, n’est plus produit localement, à de rares exceptions près.