Premiers voyages

Le pélerinage en Palestine et le voyage scientifique en Islande

Le voyage en Palestine-Naissance d'un écrivain voyageur

Ce récit n'a pas été traduit en français, on peut consulter le texte intégral d'une édition anglaise

Les lieux

Le Danube à Budapest ( Les grands fleuves-Bibliothèque des Merveilles)





Il lui faut plusieurs semaines de navigation sur le Danube pour rejoindre la mer Noire








Ida Pfeiffer découvre l'Orient à Istanbul, elle monte plusieurs fois à la Tour Galata

pour découvrir le spectacle de la ville qui la fascine

Vue panoramique de Constantinople, d'après Hubert Sattler, peintre autrichien rencontré au cours de ce voyage

Tour Galata

(Univers pittoresque)

Ida profite de son séjour à Istanbul dans l'attente d'un départ pour Jaffa, pour tester ses capacités de cavalière

Mont Uludag

Quelques-unes de ses étapes en Terre Sainte

Illustration de l’édition anglaise Ingram, Cooke and Co 1853
Illustration Le Tour du Monde
llustration de l’édition anglaise Ingram, Cooke and Co 1853

Ida découvre pour la première fois un volcan, elle escalade le Vésuve avant de prendre le chemin du retour, de Naples à Vienne par Rome et Florence.

Un éditeur entend parler de la voyageuse par un de ses compagnons de voyage, il lui propose, dès son retour, de publier son récit.

Madame Pfeiffer rédigeant son journal de voyage

au cours de son excursion dans l'isthme de Suez

(Cette gravure illustrait

une édition en tchèque de 1846 )

C'est le début d'une carrière d' écrivain voyageur

Les rencontres

Le chemin d'Ida Pfeiffer a croisé celui de Friedrich von Berchtold (1781-1876), médecin et naturaliste,

à Jérusalem. Elle reste en relation avec lui, elle le rencontre avant son départ pour l'Islande.

Ils voyagent ensemble au Brésil, première étape du premier tour du monde d'Ida Pfeiffer;

On peut penser que la rencontre avec ce savant a influencé la suite de sa carrière de voyageuse. De retour à Vienne, elle s'initie aux techniques de collecte et de conservation des insectes et des papillons, elle va en rapporter des spécimens de tous ses voyages, ce qui contribuera à la faire connaître de la communauté scientifique.

Pour connaître von Berchtold, Wikipedia en allemand, ou Wikipedia en anglais

Ida fait des excursions avec le jeune peintre autrichien Hubert Sattler (1817-1904) qui compte parmi les personnalités de la ville de Salzbourg où ses œuvres sont exposées.

Hubert Sattler au musée de Salzbourg

Le voyage d'études en Islande- Relations avec les scientifiques

Ce récit n'a pas été traduit en français, on peut consulter le texte intégral d'une édition anglaise

Les lieux

Elle visite la région autour de Reykjavik, et au cours d'un périple de plusieurs jours elle se rend au Mont Hekla.

Il fait exceptionnellement beau pour cette excursion de douze heures, qui la conduit, à cheval puis à pied au sommet du volcan.

Le volcan ne montre aucun signe d'activité.

Ida est déçue car elle ne retrouve pas les paysages décrits par les voyageurs qui l'ont précédée.

Une grande éruption se produit le 2 septembre 1845, après son départ. Le volcan reste en éruption jusqu'au mois d'avril 1846.

À propos de ce volcan "Les volcans de Mme Pfeiffer"

sur ce site et publication CTHS

Site


Texte

Le voyage en Islande, à cette époque, lorsqu'il n'est pas motivé par la perspective de fêter le 'soleil de minuit' sur de riches bateaux de croisière, ne peut se comprendre qu'à des fins scientifiques.

Pendant ce séjour, Ida Pfeiffer observe les phénomènes volcaniques, elle herborise et collecte des insectes et des crustacés, ce sont ses débuts de voyageur naturaliste.

Une liste de ses trouvailles, qu'elle a pris soin d'expédier vers Hambourg à la fin de son séjour sur l'île, sera publiée à la fin de son récit.

Quittant l'Islande à la fin du mois de juillet, elle va mettre deux mois pour rentrer à Vienne après avoir visité Oslo, Göteborg et Stockholm.

Oslo (Christiania)

Stockholm

(éditions Ingram Cooke and Co)

Ida Pfeiffer n'a aucun mal à trouver un éditeur pour publier le récit de son voyage qui paraît dès 1846,

et est rapidement traduit en anglais, mais ne sera jamais traduit en français.

Les rencontres

Pour la première fois et cela se reproduira dans ses prochains voyages, elle bénéficie de l'aide des milieux d'affaires allemands et est présentée à des personnalités locales.

Elle a été reçue à Hambourg par une cousine, Mme Schmidt dont le mari commerçant, est consul du Wurtemberg. Il présente Ida à un armateur qui lui offre le voyage en Islande.

Elle est présentée à la Reine de Suède qui a entendu parler de son voyage en Palestine. Le souvenir de cette rencontre et de la visite privée des appartements royaux reste à ses yeux "le point culminant de son expédition dans le nord".

Sans l'avoir rencontré, Ida Pfeiffer évoque le voyageur français Joseph Paul Gaimard (M. Geimard dans le texte original). Il a dirigé une expédition scientifique dans la région en 1835-1836 et laissé quelques équipements pour le confort des voyageurs.

pour connaître Gaimard et consulter le récit des cette expédition.

Mme Pfeiffer rencontre sur le bateau qui l'emmène de GÖTEBORG à STOCKHOLM, sur le canal de Göta, le Colonel Steuerwald, qu'elle retrouvera quelques années plus tard à Djakarta.

Après ces deux voyages et la publication de ses récits, d'abord en allemand puis en anglais, Mme Pfeiffer dispose maintenant de quelques moyens financiers et peut compter sur des appuis pour envisager des aventures plus lointaines.

Elle sait aussi qu'elle est physiquement capable de voyager seule et de surmonter les difficultés de voyages très inconfortables.

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