1. Supervision PhD and Postdoctorat

Post doctorat

Hélène DUPONT, (2012-2013, 18 mois, co-encadrement Françoise GOURMELON, Isabelle LE VIOL, Mathias ROUAN). Scénarios de gestion du littoral - Agriculture, Fréquentation, Biodiversité -vers un outil d’aide à la décision partagée. Appel d’offre de la Fondation de France : Quels littoraux pour demain ? (2010-2013)

Caterina PENONE, (2012, 6 mois, co-encadrement Isabelle LE VIOL). Impact à large échelle de l’urbanisation sur les communautés d’orthoptères.

Yves BAS, (2010, 12 mois co-encadrement Jean François JULIEN) Faisabilité d’un suivi national des orthoptères, à partir d’enregistrements acoustiques standardisés provenant du suivi national des chiroptères.

Encadrement de thèses

Baptiste REGNERY. (2010-2013, co-encadrement Denis COUVET) « Quelle mesure de la biodiversité pour évaluer des mesures de compensation ? » thèse soutenue en Septembre 2013. Financement CEA-Iter.

Résumé : L’objectif appliqué de cette thèse est d’accompagner les mesures de compensation sur le site ITER-CEA. L’angle plus fondamental consiste à mener une réflexion globale sur et les échelles d’équivalence et les mesures compensatoires au travers de l’analyse des dossiers d’études d’impacts préalables aux demandes dérogatoires aux espèces protégées en collaboration avec le CNPN et le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable. La construction de grandes infrastructures conduit à la destruction d’habitats naturels support de biodiversité. Il s’agit pour assurer le maintien de la biodiversité de compenser cette destruction par la création ou la restauration d’une biodiversité. Cette pratique se heurte à un problème de taille : l’unité de mesure de la biodiversité qui permet de comparer ce qui est détruit et ce qui est restauré. Cette étude combine différentes approches définissant la compensation centrée sur l’espèce, la surface, et la fonction. La première approche est centrée sur les espèces patrimoniales et/ou indicatrices (piques-prunes, chiroptères, oiseaux…). La seconde approche basée sur la surface présente un avantage la simplicité. Cependant l’inconvénient majeur est que l’hypothèse de base d’équivalence entre surface et quantité de biodiversité est rarement testée et empêche toute évaluation du suivi des effets de ces mesures ; elle pose une difficulté majeure lorsque l’écosystème concerné est une forêt ancienne. Une troisième approche s’intéresse aux fonctions écosystémiques. Il s’agit de vérifier que les fonctions remplies par l’habitat compensé sont de même nature et de même ampleur que celles remplies par l’habitat détruit. Cette approche requiert des mesures (indicateurs) de ces fonctions. Ces indicateurs connaissent un développent important et sont globalement basé sur des mesures de la composition des traits fonctionnels des espèces.

Aurélie LACOEUILHE, (2010 à Février 2014, co-encadrement Nathalie MACHON) « Gestion de la biodiversité sur les sites anthropisés : De l’échelle des sites d’entreprises à celle du paysage ». Financement EDF.

Résumé : Les recherches sur l’influence anthropique font écho a une demande sociétale croissante et nécessitent une approche multicritère intégrant des aspects écologiques et sociaux. Face aux contraintes règlementaires, les entreprises, et notamment les aménageurs, ont besoin de maitriser et d'anticiper la gestion de leur foncier pour limiter les retards de projets, réduire leurs impacts et le cout des mesures compensatoires. Les objectifs de la thèse sont de 1) renforcer la connaissance des impacts des activités humaines sur la biodiversité a travers une approche multi-taxonomique a plusieurs échelles spatiales, 2) de développer une méthode de surveillance et d’évaluation de l’état écologique pour gérer le foncier, et 3) d’apporter des éléments sur la mise en place d’initiatives respectueuses de la biodiversité sur les sites d’entreprises et d’étudier leur intérêt en terme de conservation. Nous nous sommes donc intéresses a l’influence de certains facteurs sur la distribution et le fonctionnement de la biodiversité le long d’un gradient d’anthropisation. Nous avons choisi deux taxons indicateurs de la biodiversité : les chiroptères et les orthoptères et utilise une approche espèces et une approche communauté pour laquelle nous nous sommes intéresses aux traits fonctionnels des espèces. Nous avons ainsi étudie d’une part, l'influence anthropique de la pollution lumineuse nocturne sur les communautés de chiroptères et d’autre part de la gestion des haies sur nos modèles biologiques a plusieurs échelles du paysage (a travers plusieurs indices de qualité d’habitat : densité, diversité de structures et production de bois). Nous nous sommes également intéressés a l’évaluation de l’état de la biodiversité a une échelle locale en développant un indicateur composite. Enfin, nous avons étudie comment les comportements des salaries d'un site industriel peuvent être influences par leur connaissance et leur perception de la biodiversité et ce, avant et après la mise en place d’actions et de communication au sujet de la biodiversité sur leur lieu de travail. Cette thèse ouvre des perspectives pour évaluer l’état de la biodiversité a l’échelle locale et permet de faire quelques préconisations de gestion des milieux pour préserver et améliorer l’état de la biodiversité sur les sites anthropisés.

Clémentine AZAM (Décembre 2013-2016 ; co-encadrement Isabelle LE VIOL ), « Impacts de la pollution lumineuse et de ses mesures de réduction sur la biodiversité : Effectivité des trames vertes et bleues au regard de la trame noire » Financement obtenue suite à réponse à l’appel d’offre de la Région Ile de France DIM R2DS

Résumé: Dans le contexte actuel de fortes tensions entre usages pour un même espace (conservation de la biodiversité, besoins en terres agricoles, urbanisation) les enjeux relatifs à la compréhension des interrelations entre écosystèmes et de leur impact sur le fonctionnement de la biodiversité apparaissent particulièrement cruciaux. Ceci est particulièrement vrai près des grandes mégalopoles, notamment en région Ile de France, où il s’agit de concilier ces activités, le souhait étant de rapprocher zones agricoles et urbaines pour réduire les dépenses énergétiques, zones urbaines et espaces naturels pour optimiser la qualité de vie. Or jusqu’à maintenant les relations entre activités anthropiques et biodiversité ont principalement été étudiées de manière isolée au sein de chacun de ces écosystèmes (Ecologie urbaine, des agrosystèmes). Ainsi l’impact de l’extension de ces écotones et de l’influence des pressions associées au milieu urbain (pollutions sonores, lumineuses, chimiques) sur la biodiversité des milieux périphériques agricoles et semi-naturels restent très peu évalués. Ceci est particulièrement vrai pour la lumière artificielle, qu’elle soit émise sous forme de larges halos lumineux par les grandes agglomérations au-dessus des milieux agricoles et semi-naturels périphériques ou émise localement au cœur des espaces naturels. Cet éclairage artificiel, en croissance de l’ordre de 6 % par an, affecte aujourd’hui près de 20 % de la superficie du globe et touche particulièrement l’île de France. Or la pollution lumineuse a des conséquences reconnues sur le plan physiologique et comportemental, qui affectent la distribution temporelle et spatiale des individus et donc les interactions interspécifiques. A ce stade cependant, malgré de fortes présomptions, les effets sur la dynamique des populations, la structure des communautés et le fonctionnement des écosystèmes restent inconnus. Identifiée comme menace pour la biodiversité, cette pollution lumineuse figure ainsi parmi les 10 questions émergentes en biologie de la conservation (Holker et al. 2010). Il apparait ainsi urgent de quantifier ses effets sur les milieux périphériques agricoles et semi-naturels des zones urbaines mais aussi son impact sur l’efficacité de la trame verte et bleue et donc la pertinence des schémas régionaux de cohérence environnemental adoptés en vue d’un aménagement du territoire garantissant une meilleure conservation de la biodiversité.

Kevin BARRE (Novembre 2014-2017 ; co-encadrement Romain JULLIARD, Isabelle LE VIOL), "Compenser l’éolien avec le monde agricole : un dispositif gagnant-gagnant basé sur des mesures d’équivalence de biodiversité" Financement obtenue suite à réponse à l’appel d’offre de la Région Ile de France DIM ASTREA

Résumé: Les mesures compensatoires dans le cadre d’installations d’éoliennes en milieux agricole sont vécues par les agriculteurs comme « une double peine » : l’exploitation agricole est impactée par l’installation, puis par les mesures compensatoires qui sont mis en œuvres sur ces territoires. En effet, l’objectif d’apporter un gain de biodiversité vis-à-vis des pertes liées à l’activité des éoliennes (dérangement et collisions oiseaux et chauves-souris) se traduit dans bien des cas par la mise en place de jachères agricoles, mesure économiquement et socialement peu acceptée par le monde agricole et de surcroit mesures pas forcément optimales pour la biodiversité. L’objectif de ce projet est de basculer dans une situation « gagnant-gagnant » c’est-à-dire la mise en place de mesures compensatoires accepter par la communauté d’intérêt tout en se rapprochant de l’objectif « pas de perte nette de biodiversité». Un axe majeur sera l’amélioration de la mesure de l’équivalence écologique : standardisation des méthodes de quantification de la biodiversité, évaluation, explicitation des critères de pondération entre espèces, intégration des enjeux de biodiversité à différentes échelles spatio-temporelles pour mieux prendre en compte les dynamiques de la biodiversité, considération de la biodiversité potentielle et intégration de l’incertitude associée aux effets de la mise en œuvre de ces mesures. La recherche d’équivalence entre différentes mesures de compensation sera basée sur des pratiques agricoles : mesures Agro-environnementales, mise en place de la conformité produit céréale respectant la biodiversité, agro-écologie, agriculture biologique, maintien/gestion/restauration d’éléments naturels dans la matrice agricoles. De plus, elle intégrera explicitement les interactions entre espaces agricoles, espaces naturels et espaces aménagés, permettant ainsi d’évaluer la faisabilité sur certains espaces du chevauchement des fonctions production agricole, production énergétique et support de biodiversité.

Lucie BEZOMBES (Novembre 2014-2017 ; co-encadrement Thomas SPIEGELBERGER, Stéphanie GAUCHERAND, IRSTEA), "Développement d’un cadre méthodologique pour le calcul de l’équivalence écologique dans le contexte de l’application de la séquence ERC en France : prise en compte des dimensions écologique, temporelle et spatiale" Financement CIFRE - EDF

Résumé: Face à l’érosion mondiale de la biodiversité causée par les activités humaines, des mesures de protection ont été mise en place à diverses échelles depuis les années 1970. Parmi celles-ci, la compensation écologique, et plus largement la séquence « evitér-reduire-compenser » (ERC), s’est développée avec l’ambition de concilier développement au niveau des projets d’aménagement et préservation de la biodiversité. Son objectif est atteindre une « non perte nette » (NNL) de biodiversité. Un des enjeux clé pour y répondre consiste à démontrer l’équivalence écologique entre les gains apportés par la compensation et les pertes occasionnées par les impacts. Malgré les avancées règlementaires, le cadre français n’inclut pas de méthode à suivre pour déterminer l’équivalence et pour cela, une multitude de méthode existe sans qu’aucune ne soit unanimement reconnue. Cela amène à des pratiques hétérogènes et une difficulté d’atteindre le NNL. Dans ce contexte, les travaux de thèse visent à développer un cadre méthodologique standardisé (CMS) d’évaluation de l’équivalence, combinant à la fois opérationnalité, bases scientifiques et exhaustivité (prise en compte des quatre dimensions de l’équivalence : écologique, spatiales, temporelle et incertitudes). Dans un premier temps, différentes méthodes utilisées à l’étranger ont été étudiées afin d’identifier des éléments structurant pour le développement du CMS adapté au contexte français. Celui-ci a ainsi été décomposé en trois étapes. La première consiste à sélectionner un lot organisé d’indicateurs sur lesquels se basent l’évaluation de l’équivalence, permettant de répondre aux exigences règlementaires et reflétant la complexité de la biodiversité. La deuxième étape porte la prédiction de l’évolution dans le temps des valeurs initiales des indicateurs selon l’effet des impacts et de la compensation en prenant en compte les incertitudes associées. La troisième étape correspond à la détermination de règles de calcul des pertes et des gains, ainsi que l’évaluation globale de l’équivalence. Enfin, ce CMS théorique est testé sur deux sites d’étude afin d’en démontrer la plus-value et d’en éprouver les limites. Des perspectives d’amélioration du CMS et plus largement de l’évaluation de l’équivalence sont ainsi dégagées. Je questionne en dernier lieu l’efficacité des mesures de compensation pour lutter contre l’érosion de la biodiversité.

Julie PAUWELS (Octobre 2015- ; co-encadrement Isabelle LE VIOL & Nicolas VALET), "Pollution lumineuse et biodiversité - quels leviers d’action pour limiter les impacts de l’éclairage public sur la faune nocturne ?" Financement CIFRE - AIRELE

Charles THEVENIN (Novembre 2015- ; co-encadrement François SARAZIN & Alexandre ROBERT), "Efficacité et impact des translocations de conservation: Analyse comparée des programmes de restauration de populations en Europe?" Financement obtenue suite à réponse à l’appel d’offre de la Région Ile de France DIM R2DS

Fabien CLAIREAU (Décembre 2015- ; co-encadrement Sébastien PUECHMAILLE, Nathalie MACHON & Benjamin ALLEGRINI) "Continuités écologiques et Chiroptères". Financement CIFRE - NATURALIA

Mémoire de l’École Pratique des Hautes Études

Alexandre Haquart (co-encadrement Jean françois JULIEN & Aurélien BESNARD) "Référentiel d'activité des chiroptères"