Société

« Dans le doute, prends tout ! Même si tu ne prenais que la moitié on te le reprocherait quand même… aussi prends tout ! Prends tout ! » Niklas Saar-Kozy, ex P-M de Livadia.

I. Langues

Le russlave livadien est la langue très majoritairement parlée dans le Royaume de Livadia. Il est constitutionnellement « la langue du Haut-Royaume » Cette langue est syntaxiquement identique au russlave classique et s'en distingue marginalement sur le plan lexical du fait d'emprunt à l'argenois. Le pays est le deuxième pays russlavophone du micromonde après la Russlavie.

Le russlave livadien emploie l’eszett , noté ‹ ß › en minuscule, et ‹ ẞ › en majuscule. Cette usage s'explique par les nombreux emprunts de cette langue faits au zaxon. Toutefois, cette lettre est en désuétude aujourd'hui.

L'argenois, langue majoritairement parlée par les autochtones avant la colonisation n'est désormais que très peu usité, les Argenois de souche ayant subi une acculturation linguistique importante. Certains mots ont intégré le vocabulaire russlave. Cette langue quasi-morte est parfois encore parlée à la campagne chez certains Argenois âgés. 

II. Religions

Depuis plus d'un siècle, la nation livadienne est zorthodoxe. Au début du siècle, en Ancienne-Livadia, les habitants ont abandonné la cathodoxie de leurs aïeux pour se convertir à la Zorthodoxie suite aux menées évangélisatrices de Zaint-Conrad de Saxe et de la reine Ludmilla de Livadia. Aujourd'hui, plus de deux tiers des Livadiens se réclament de la religion zorthodoxe dont la majorité pratique régulièrement.

La religion zorthodoxe occupe de fait un rôle prédominant dans la culture et l'identité livadienne, celle-ci ayant été un facteur identitaire pour se démarquer de la Russlavie. Le pays est un diocèse dont l'évéché est à Nouvelle-Livadia en la cathédrale Zaint-Béozar. La basilique Zaint-Conrad abrite quant à elle les reliques du saint éponyme qui est le saint patron du pays.

Constitutionnellement, « l'État est laïque et la monarchie est zorthodoxe » (art.39) Aussi, l'État ne subventionne et ne salarie aucun culte excepté pour les ecclésiastiques de la maison royale et les aumoniers des armées, des prisons et des hospices et des hôpitaux publics.

L'île comporte une minorité syiste qui recrute ses adeptes dans la minorité ardanienne.

En cette fin de siècle et comme dans beaucoup de sociétés modernes, on retrouve un phénomène de sécularisation. On assiste à une diminution de la pratique religieuse et à une baisse de l'influence des religions dans la société.

III. Économie

Après avoir été longtemps un pays à l'économie très modeste, le pays a subi un boom économique lors des dernières décennies.

L'économie traditionnelle du Royaume dépend fortement de la pêche et de ses débouchés, qui comptent pour près de 60 % de ses revenus à l'exportation. La santé de l'économie est tributaire des conditions du marché des produits de la mer. Depuis quelques décennies, néanmoins, son économie s'est diversifiée, tertiarisée et ouverte au micromonde. Le pays a développé ses énergies fossiles comme le pétrole mais surtout les renouvelables qui constituent aujourd'hui un secteur de pointe de son économie et l'un des piliers de sa politique énergétique. 70 % de l'énergie du pays provient des énergies renouvelables grâce à l'énergie hydraulique et géothermique.

Aujourd'hui, le gouvernement cherche à développer le tourisme. Il a reçu un demi-million de touristes et de randonneurs venus admirer ses réserves naturelles, ses glaciers, ses cascades et ses chutes.

La monnaie livadienne est le thaler qui est l'unité monétaire du pays. Sa subdivision au centième est le centime de thaler Il a été institué dès les débuts de la colonisation, et un thaler équivaut approximativement à un euro actuel.