« On se sauvera de tout, par l'orgueil ! » Agatha von Khotkhovo, politicienne livadienne.
En juin 2024, soit plus d'un siècle après la colonisation, le nombre de Livadiens sur l'île s'élève à plus de douze millions. Cette population est en légère augmentation du fait d'un solde migratoire positif mais surtout grâce au solde naturel. En effet, le taux de fécondité des femmes livadiennes est d'environ 2,4. Si durant tout le siècle passé le pays a continué d'accueillir des Russlaves de l'ancienne Livadia, aujourd'hui ce flux est tari.
La principale particularité démographique du Royaume réside dans sa composition ethnique. En effet, si les Livadiens pèsent pour près de 85% de la population totale, le pays compte aussi une très forte minorité de Néo-Argenois (14%), premiers habitants de l'île, apparentés aux Belondaures. Ceux-ci occupaient alors une île relativement déserte. Leur infériorité démographique ne s'explique pas que très partiellement par les violences qu'ils ont pu subir mais surtout par leur faiblesse démographique initiale.
Aujourd'hui, les Néo-Argenois jouissent d'une égalité des droits parfaite avec leurs concitoyens de souche livadienne. Les deux groupes ne s'opposent pas. Il y a eu depuis un siècle des phénomènes de métissage et d'acculturation. Dans les discours publics, il n'est pas forcément de bon ton de faire le distinguo entre les deux communautés.
On retrouve aussi quelques Livadiens avec des origines autres à savoir orionnaise ou avaroise. Bien souvent la noblesse a de très lointaines origines zollernoises.