« Livadia n’est pas un pays qui a une armée, c’est une armée qui a un pays.» Svent Vykander, ancien Premier Ministre du Kolozistan.
Les Forces Livadiennes de Défense englobent l'Armée de terre Livadienne, la Marine Livadienne, la Force Aérienne Livadienne, les Gardes Livadiennes et les forces de réserve de Livadia. Livadia étant une île, c'est la Marine Livadienne qui est le corps d'armée le plus important. Environ 2 pour cent du PNB est affecté à l'entretien des Forces Livadiennes de Défense.
Le Haut-Roi de Livadia est le commandant suprême des Forces de défense, mais en pratique, elles répondent au gouvernement, par l'intermédiaire du ministre des Affaires étrangères et par le chef d'état-major : le Feher-Général Rakels.
Elle porte hautement sa devise : << Etiami cecidi, de genu pugno >>.
Les Forces Livadiennes de Défense comptent près de 130 000 hommes organisés en trois grands corps, comme suit :
Les Forces permanentes de défense
Armée de terre (six brigades, 25 200 hommes) & un bataillon aéroporté (1 200 hommes).
Marine (30 000 marins pour 30 vaisseaux dont le tonnage total est d'environ 120 000 tonnes)
Aviation (9 000 hommes environ pour 130 aéronefs dont 35 avions de combats)
Gardes Livadiennes (six compagnies de 150 hommes chacune)
Les Forces Spéciales (trois groupes tactiques pour un total de 1.000 hommes)
Les brigades de sureté (au nombre de trois, d'environ 3.000 hommes chacune)
Les Forces de Défense de réserve
Armée de réserve (trois brigades, 12 600 hommes)
Les milices provinciales (9.500 hommes)
Les milices provinciales sont des forces d'appoint de l'armée livadienne. Dès les débuts de la colonisation, Lev Ier a tracé sur les cartes les contours des cinq futures provinces et a lancé à leur conquête ses lieutenants. Ceux-ci ont reçu l'autorisation de lever une milice provinciale, supplétive de l'armée régulière dont les effectifs s'avéraient encore trop minces pour tenir le territoires conquis. Ces milices provinciales ont survécu quelques temps à la colonisation avant d'être dissoutes dans les années soixante-dix. Le Kaljulaidisme les a rétablies pour les placer sous le gouvernement du Haut-Roi.
Aujourd’hui, elles sont d’un recrutement local et sont vouées à la défense de leur province d’attache. Même si leur armement reste léger, il ne s’agit pas d’une force militaire d'apparat. Pour tout Livadien qui se respecte, y servir est un honneur. Les traditions provinciales et l’esprit de corps y sont très prégnants.
On en compte cinq. Ce sont toutes des brigades d'infanterie dotées d'une artillerie légère.
1ère brigade de lanciers de Ludmilla (2 000 personnels), basée en Lazournaïa-Occidentale.
1er régiment de milice de Ventspills (2 500 personnels), basé en Ventspills.
1ère brigade de chasseurs argentorins (1.000 hommes), basée dans les Monts d'Ardanie
1er régiment de hussards royal de Levland (2.000 hommes), basé en Levland.
12ème brigade de grenadiers de la Princesse de Khotkhovo (4.000 hommes), basée en Lazournaïa-Orientale.
Précisons que la province du Falkenland, de fondation récente ne possède pas sa propre milice.
Auxquels il faut ajouter près de quinze mille militaires et autant de civils relevant des corps suivants : Commandement général, Corps de la formation et de l’entraînement, Corps du Matériel, Corps du Renseignement militaire, Corps de l’ordonnance, Corps des Communications, Corps de la police militaire, Corps médical, Corps des Affaires Civiles et Juridiques etc.
Les fonctions des Forces Livadiennes de Défense sont :
Préparation de la défense de l'État contre une agression armée.
Assistance à la Police, y compris la protection de la sécurité intérieure de l'État.
Protection du souverain et de sa famille, protection des institutions royales et de son personnel (pour les Gardes Livadiennes)
Diverses missions de droit civil : la recherche et le sauvetage, la garantie du transport aérien pour les ministres, l'assistance en cas de catastrophes naturelles et autres, maintien des services essentiels.
L'état-major général des armées est situé à l’hôtel Ostwald à Livadia, qui regroupe l'état-major de l'armée de terre, de la marine et de la force aérienne et emploie 300 militaires. Les Gardes Livadiennes ont leur quartier général dans l'une des dépendances du Palais Royal.
Il n'y a pas de conscription à Livadia et aucune unité militaire n'est actuellement déployée à l'étranger. Le pays maîtrise la technologie nucléaire à usage militaire qui se déploie à travers le sous-marin nucléaire NML Gustav et une base de lancement niché dans les monts d'Ardanie.
L'Armée de terre Livadienne
Elle est organisée en trois corps.
Le Ier Corps (deux brigades ainsi que le bataillon aéroporté) est la force de projection rapide de Livadia. Ses unités doivent pouvoir être déployées sur n’importe quel point du monde en moins de 48 heures. Ce groupe de combat regroupe les meilleurs unités nationales: la IIème et la IVème.
Le IIIème Corps (une brigade) est la force qui défend la province ultramarine du Falkenland. Autrefois, il formait le corps le plus important de la nation.
Le Vème Corps (trois brigades) est stationné en métropole.
La brigade livadienne, forte de 4.200 hommes, est une unité interarmes: elle compte un état-major et son personnel (50 hommes) trois bataillons d'infanterie (2.700 hommes), un bataillon blindée (500 hommes pour une quarantaine d'engins blindées) un bataillon d'artillerie (300 hommes pour une trentaine de canons), un bataillon d'aviation légère (200 hommes pour une dizaine d'hélicoptères), une compagnie du génie (110 hommes), une compagnie du train (100 hommes), une compagnie pour les transmissions (100 hommes), une compagnie d'intendance (100 hommes) et une section d'assistance médicale (40 hommes.)
Les brigades de sureté.
Les brigades de sureté sont des troupes vouées à la défense et au maintien de l'ordre des protectorats livadiens. Ce sont des unités interarmes mais leur dotation en blindés, artillerie et aviation légère sont moins importantes qu'à l'accoutumée. Toutefois, elle reçoivent une formation particulière en contre-guérilla. Les Livadiens la regardent comme une armée moins prestigieuse que la régulière mais avec un charme exotique avec leurs uniformes parfois inspirées des tenues locales. On en compte actuellement trois, une pour chaque état fantoche livadien.
La marine livadienne est la marine majeure des mers alentours. Elle compte vingt-neuf mille marins auxquels il faut ajouter un bataillon de fusiliers-marins fort de mille deux cent hommes. Elle compte trente vaisseaux.
Deux porte-aéronefs
Sept sous-marins
Deux croiseurs
Trois destroyers lance-missiles
Dix corvettes
Trois bâtiments de débarquement
Son principal port d'attache est celui de Nouvelle-Livadia, qui lui permet de surveiller en permanence le passage stratégique que constitue le détroit de Livadia (anciennement Deimini) . La marine comporte aussi une base navale d'importance à Levgrad.
Les navires livadiens portent le préfixe NML (pour Navire de la Marine Livadienne.) Le navire-amiral de la flotte est le destroyer NML Ludmilla. En voici la synthèse.
Porte-aéronefs
NML Falkenberg
NML Kaljulaid
Deux croiseurs
NML Ludmilla
NML Maria de Lalon
Sept sous-marins
NML Khotkovo
NML Faïlala
NML Staltbriedas
NML Pune
NML Reval
NML Nouvelle-Livadia
NML Victoire
Trois destroyers lance-missiles
NML Cervolles
NML Minois
NML Ventspills
Dix corvettes
NML Lev Ier
NML Nikolaï II
NML Jonas Ier
NML Tania Chernkhov
NML Maria
NML Arazevitch
NML Nikolaï III
NML Asimov
NML Keipedas
NML Premier Fehér
Un patrouilleur brise-glaces
NML Jade
Trois bâtiments de débarquement
NML Kaukaze
NML Ventspills
NML Nouvelle-Ardanie
La Force aérienne Livadienne dispose de quatre aérodromes dont le principal est celui de Nouvelle-Livadia. Elle occupe près de 9 000 hommes pour 130 aéronefs parmi lesquelles il faut distinguer:
35 avions de combats qui se divisent en 25 chasseurs, et 10 bombardiers lourds
40 hélicoptères
35 avions de transport
5 avions ravitailleurs
10 avions d'entraînement
10 avions spécialisés, remorquage, guerre électronique ...
Les Gardes Livadiennes, fortes de 900 hommes, sont les héritières du fameux LIV régiment, unité d'élite de l'ancienne Livadia. Elle sema la terreur en Orient et compte parmi ses faits d'armes la prise de Svetivostok en 1914 ou la victoire de Kaliningrad contre l'armée édoranaise en 1915. Fondées en 1919 par Lev Ier, elle fut de toutes les batailles de la conquête de l'île et c'est l'un de ses sergents qui hissa le drapeau livadien au sommet du mont de la Zainte-Trinité en poussant son cri de guerre : Faïlala ! Aujourd'hui, sa première compagnie est une unité protocolaire d'apparat, encore que sa mission officielle reste la protection du souverain et de sa famille et des institutions étatiques. Les autres compagnies sont recrutées parmi les meilleurs éléments de l'armée de terre et forment donc la crème de la crème de l'armée livadienne.
Les Forces Spéciales comportent trois unités :
- Les commandos marines (180 hommes)
- Le détachement spécial d’intervention de la Ville (DSIV) (200 hommes)
- La XIIème compagnie des Lansquenets (400 hommes)
Les commando marines sont sous l’autorité de la Marine mais les deux autres unité ont un commandement propre. Le DSIV est destiné au contre-terrorisme et aux opérations à l'intérieur du territoire national. Le Lansquenets sont une survivance de la guerre civile. Ce corps était composée de volontaires ultra-nationalistes qui se sont illustrés par leur combativité et leur sens du sacrifice. La guerre terminée, l'armée régulière a obtenu leur renvoi, mai leur a concédé le maintien de la plus prestigieuse de leur unité. Ceux-ci ont vocation à opérer à l'extérieur des frontières nationales.
Le livre blanc de l’armée stipule que ces unités doivent « être en mesure de mener, de façon autonome, des opérations d’une durée pouvant aller de quelques heures à plusieurs semaines, dans un contexte hautement hostile. Agissant avec un effectif réduit contre des adversaires nettement plus nombreux, elles font appel à toutes sortes de techniques et tactiques particulières dans le but d’exploiter les points faibles de l’ennemi et d’en tirer un avantage décisif. »
Alors que l'Ancienne-Livadia menait une politique étrangère belliciste, Livadia a proclamé la paix au monde dans le préambule de sa constitution. Concrètement, il ne s'agit que d'une déclaration d'intention qui n'a aucune valeur constitutionnelle, et peu à peu Livadia s'est réarmée, et entretient une politique crypto-belliciste.
La marine livadienne fait l'objet de tous les soins des gouvernements successifs. Comme pour toutes les nations insulaires, elle est la première et la plus forte ligne défensive du territoire national. Géo-stratégiquement, l’île est isolée, et la marine livadienne peut se déployer sur les mers des environs sans trop attirer l'attention des états-majors des puissances militaires du Nord ou de l'ONA. Les stratèges livadiens ont armé une flotte qui puisse être capable en tout temps de remplir les objectifs suivants :
Maintien en toute circonstances entre la métropole et la province ultramarine du Falkenland.
Sanctuarisation des eaux territoriales.
Hégémonie en mer de Mascaragne, en Océan Paradifisique et dans les détroits de Livadia et de Sorlop.
Hégémonie et/ou blocage du détroit de Livadia .