Les poules du Gapal

Présentation des poules élevées par nos membres de l'association du Gapal

- Brahma :

Elle est une des plus grosses races de nos poulaillers.

D'une taille massive, elle donne une impression de force caractérisée par sa grande taille et sa forme très large, profonde, emplumée jusqu'aux tarses. Le corps est charnu et volumineux, la poitrine large et l'abdomen bien développé et une petite tête avec sourcils saillants et petite crête à pois. Son tempérament est doux.

Les poulets sont de croissance relativement lente. C'est une pondeuse d'hiver. Les œufs sont relativement petits pour une race d'une telle taille.

La sélection a pour but d'obtenir une poule de grande taille, bien fournie en chair. La Brahma est une volaille très rustique, docile, facile à élever, s'adaptant bien à tous les climats. C'est une grosse mangeuse peu habile à chercher seule sa nourriture, elle s'habitue donc bien à la claustration ! Même si sa croissance n'est pas des plus rapides, et si sa ponte n'est pas exceptionnelle, la Brahma est une race prisée par de nombreux éleveurs qui aiment les grosses poules. Par des croisements, elle a contribué à la création de nombreuses races françaises.

Volaille géante d'origine asiatique, créée aux États-Unis à partir de Cochin auquel du sang de combattant Malais a été ajouté donnant cette « tête derapace » caractéristique. Elle fut importée en Europe occidentale vers 1850.

  • Crête : frisée
  • Oreillons : rouges
  • Couleur des yeux : rouge orangé
  • Couleur de la peau : jaune
  • Couleur des tarses : jaune
  • Variétés de plumage : blanc herminé noir, blanc herminé bleu, fauve herminé noir, fauve herminé bleu, perdrix maillé doré, perdrix maillé argenté, perdrix maillé doré bleu, bleu, noir, blanc, coucou, noir à camail argenté, noire à camail doré.

Grande race :

- Cochin :

Remarquable de par son volume : c'est en effet une des races existantes les plus grosses, avec un poids avoisinant les cinq kilogrammes pour les coqsadultes. Des tarses jaunes et très emplumés sont les caractéristiques de cette volaille au plumage abondant.Sa ponte est médiocre et la chair n'est pas en quantité. En revanche, ces poules sont de bonnes couveuses. Cette race est plus ornementale que productive. Les coloris principaux sont le noir, le blanc, le bleu, le perdrix et le coucou. Elle est d'un caractère particulièrement calme et facile à élever.

Cette race de poule est originaire du sud de la Chine (mais pas de Cochinchine comme son nom pourrait le laisser supposer). Au départ cette poule est appelée poule de Changhaï par lesornithologues, en référence au port chinois qui l'exportait en Europe et d'abord en Angleterre et en France. Les Anglais l'importent autour de 1845 via les Indes britanniques, comme les américains le font avec la brahma. En France, c'est le vice-amiral Cécil qui l'importe à Macao en 1846, à partir du Kouang-Toung et qui fait expédier six poules et deux coqs au ministre de la guerre français de l'époque. Ces volailles sont dénommées alors poules de Cochinchine ou cochinchinoises. Le ministre offre un coq et trois poules au muséum d'Histoire naturelle de Paris, laissant les autres aux vice-amiral Cécil.

La reine Victoria est immédiatement fascinée par ces volailles. La société royale de Dublin les expose et elleest réclamée par des éleveurs, puis exposée aux États-Unis qui la sélectionnent pour un plumage de plus en plus volumineux et doux. Depuis lors cette race s'est imposée comme une race ornementale.

- Orpington :

L'orpington est une poule active et docile, reconnue pour la tendreté de sa chair et sa ponte d'hiver. Elle ne vole pas et est facile à élever en enclos restreint. Il est nécessaire de lui apporter de la nourriture en quantité lors de sa phase de croissance ; l'obtention de la masse définitive prend 18 mois. La poule est une excellente couveuse et mère, elle peut facilement couver plusieurs œufs d'oie. Cette race existe en de nombreuses variétés, dont certaines très rares ; la couleur la plus populaire est le fauve. C'est une poule qui est assez fragile pendant sa croissance, mais très robuste adulte

-Gasconne

Originaire du Sud-Ouest, cette poule noire issue de l’ancien type gaulois a connu sa notoriété dès le XIVème siècle puisque qu’elle était la fameuse poule au pot du dimanche prônée par Henri IV ! Au tout début de XXème siècle, V. Sébastien, dans son ouvrage pédagogique sur l’agriculture moderne décrit la race gasconne, appelée encore landaise, béarnaise ou de Caussade comme une volaille qui se développe rapidement, très rustique et bonne pondeuse. Le type le plus répandu a le plumage noir, la crête simple et les pattes courtes, d’un gris bleuté.Le standard est défini en plusieurs fois de 1907 à 1920. Plusieurs concours avicoles de l’époque font état des performances tant sur la grosseur et le nombre de ses oeufs que par la finesse et l’abondance de sa chair tout en gardant une grande rusticité.

L’intensification de l’agriculture à partir des années 50 et l’apparition des souches hybrides lui fût fatale car elle s’accommode mal des conditions d’élevage en claustration.

- Pékin :

La pékin est originaire de Chine. Elle a été importée en Angleterre vers 1843 et s'y est vite répandue. Elle a été améliorée par les anglais et les américains. Mais, contrairement à ce que l'on pourrait penser, la pékin n'est pas la version naine de la cochin

Volaille de petite taille, large, contours arrondis, basse sur pattes qui sont masquées par des plumes, poitrine pleine et profonde, plumage abondant, formes harmonieuses ; Calme et docile.

Il existe une variété à plumage frisé.

- Poule soie (anciennement appelée nègre soie):

La Poule-soie est l’une des races de poules les plus anciennes. Bien que l’endroit exact du développement de la race soit discutable, l’endroit le plus documenté reste la Chine, puis plus tard le Japon. D’autres hypothèses placent l’origine de la race en Indonésie, où il existe des races à peau noire (Sumatra et Java). La Poule-soie est probablement arrivée en Europe par l’intermédiaire de la route de la soie et par le commerce maritime. La race est officiellement reconnue en Amérique du Nord en entrant dans le Standard of Perfection en 1874, dès la première année de publication. Dès que la nègre-soie devint commune, de nombreuses légendes furent colportées à leur propos : les éleveurs malhonnêtes déclaraient à leurs acheteurs qu’elles étaient le résultat d’un croisement avec le lapin, tandis que les cirques promouvaient leur « poule à fourrure »Au xiiie siècle, Marco Polo dans ses écrits sur la Chine, parle déjà d'une « poule à peau noire et aux plumes ressemblant à de la soie ». En 1599,Ulisse Aldrovandi, écrivain et naturaliste de l’université de Bologne en Italie, publie un traité sur les poules où il parle de poules au plumage « similaire à de la laine » et d’autres « vêtues de cheveux comme ceux d’un chat noir

- Wyandotte :

La Wyandotte a été très longtemps populaire dans les élevages, surtout après la seconde Guerre mondiale, en raison de ses nombreuses qualités. Actuellement, elle est moins abondante mais reste bien présente dans les expositions. C'est une volaille de bonne taille, très rustique, élevée pour sa productivité : chair et oeufs, mais aussi pour sa beauté en vue des expositions. Les poules sont de très bonnes pondeuses et de bonnes couveuses. La sélection doit se faire sur les sujets bien développés et précoces, sans lourdeur, à forme de lyre, au dos assez moyen et concave, avec du bouffant sur la selle, avec une queue courte, arrondie et ouverte, une fine crête frisée et perlée et des tarses jaunes.

Grande race :

- Yokohama :

La poule de Yokohama ou la yokohama est une race de poule domestique originaire du Japon. La ville de Yokohama n'est pas l'endroit où cette race a été créée, mais le port par lequel elle a été exportée vers l'Europe. C'est un missionnaire français, du nom de Girard, qui l'a découverte et exportée au XIXe siècle. Elle est issue des races fameuses les onagadori et surtout des minohiki. Elle a été exposée pour la première fois à Paris en 1864, puis a conquis le public de l'Empire allemand, où elle a été élevée à partir de 1869 et a été croisée avec la phoenix.La poule de Yokohama, qui possède un caractère très calme, est surtout élevée pour ses qualités d'ornementation. Elle a besoin de vivre à l'air libre. Le coq est apprécié pour sa longue queue en forme de traîne. C'est une des plus belles races d'oiseaux domestiques d'ornementation.

- Limousine ou Coq de peche

Le Coq de pêche est le nom donné à certaines races de coqs dont certaines plumes présentent des caractéristiques recherchées dans la fabrication de leurres par les pêcheurs, les mouches.Le coq de pêche du Limousin est issu d'une très ancienne race fermière de France, des régions granitiques, plus particulièrement de Haute Corrèze.

Chaque année il fait la fierté de sa capitale : Neuvic en Corrèze. Un grand concours national est organisé tous les 1er mai et les ventes peuvent y atteindre des prix très élevés.

Ces descriptions proviennent du site de la FERME (Fédération pour promouvoir l'Elevage des Races domestiques MEnacées) 1.

  • Corps assez ramassé, plutôt large. Poids du coq 3 kg et 2,5 kg pour la poule. Plumage noir ou bleu seuls admis.
  • Tête moyenne à l'arcade sourcilière marquée ; crête simple et droite (de 5 à 7 dents).
  • Bec court et assez fort, couleur corne foncée ; yeux rouge orangé, regard vif.
  • Oreillons lisses, rouge ; barbillons assez développés ; face rouge, nue.
  • Cou de longueur moyenne, port plutôt droit.
  • Dos assez court, plat, légèrement incliné vers l'arrière.
  • Queue presque droite, perpendiculaire à la ligne du dos, de taille moyenne, faucilles peu abondantes mais arquées.
  • Poitrine proéminente ; ailes serrées au corps, portées hautes.
  • Abdomen peu développé. Cuisses bien dégagées ; tarses fins, lisses, gris clair, rosés sur le côté.
  • Quatre doigts avec interstices digitaux blancs rosés ; ongles blancs ; ergots puissants
  • Existe en naine

- Coucou de Rennes

Cette volaille doit son nom à son plumage barré, rappelant celui du coucou gris.

Sélectionnée par le docteur Ramé au début du siècle dans la région de Rennes. La coucou est homologuée en 1914 avec la création officielle du standard de sa race. Quasiment disparue dans les années 1950, son redémarrage vient en 1988 grâce à l'écomusée du pays de Rennes qui sauve ce qui apparaît comme la dernière espèce de volaille bretonne avec le poulet de Janzé. Aujourd'hui, une douzaine d'éleveurs produisent près de 30.000 poules coucou par an.

Race menacée d'extinction, le coucou de Rennes est inventorié1 dans la base de données de l'Arche du goût.

  • Masse idéale: Coq : 3.5 kg ; Poule : 3 kg
  • Crête : simple
  • Oreillons : rouges
  • Couleur des yeux : rouge orangé
  • Couleur de la peau : blanche
  • Couleur des Tarses : clairs
  • Variétés de plumage : uniquement coucou (plumage gris foncé barré de blanc sale). Le standard du docteur Ramé demande des coqs et des poules de même teinte (coucou foncé), alors que, génétiquement, le coq est souvent plus clair.
  • Œufs à couver : min. 60g
  • Diamètre des bagues : Coq : 22mm ; Poule : 20mm

- Marans

Volaille assez forte, de hauteur moyenne, donnant l'impression de robustesse et de rusticité, sans lourdeur. Plumage assez serré au corps, jamais "bouffant" avec plumage mou qui est un signe éventuel de croisements "hors la race" ou d'un retour atavique à rejeter. La Marans se caractérise par un corps assez allongé, de forme rectangulaire et non pas triangulaire du type Langshan (avec un dos trop court ou concave, naturel chez la poule Croad Langshan mais un défaut majeur pour la Marans). Autre signe racial essentiel : ses tarses blanc rosé de taille moyenne sont obligatoirement emplumées sur l'extérieur et de manière pas trop abondante. L'emplumement des tarses est dit moyen ou léger et ne doit jamais comporter de manchettes dites "bottes de vautour". Cette race possède une crête simple, des oreillons rouges sans traces de blanc et des yeux rouge orangé. La queue est de grandeur moyenne, portée à mi-hauteur, jamais longue, légèrement relevée sans trop dépasser 45° par rapport à l'horizontale, surtout pas verticale du type "queue d'écureuil", ce qui est un grave défaut. En général, elle ne possède pas les deux plus grandes faucilles de beaucoup d'autres races, dont un autre parfait exemple est la poule Wyandotte.

A rechercher la production d’œufs gros et extra-roux. Les œufs sont assez peu ovoïdes, plus arrondis que les œufs classiques mais on doit parvenir encore à en différencier chacun des deux bouts. Coquille extra-rousse de couleur acajou foncé ou chocolat et d'aspect satiné presque brillant pour les meilleures. Les coquilles peuvent être de trois types: unies, avec pointillisme ou avec macules plus foncées. Les coquilles de couleur très foncées peuvent montrer des nuances violacées. Couleur minimum niveau 4 sur l'échelle de coloris du MCF)...mais c'est plutôt le niveau minimum de 5 qui est actuellement recherché comme étant plus représentatif de la race Marans typique.

- Appenzelloise

C'est une volaille d'agrément, piètre pondeuse, vive et légère à la poitrine large et proéminente avec un dos légèrement incliné et une queue pleine en forme d'éventail assez relevée. La tête est ornée par une crête formée de deux petites cornes surmontées d'une petite huppe inclinée vers l'avant.

Elle est originaire de Suisse, du canton d'Appenzell. La race a été fixée en 1952 d'après d'anciennes variétés huppées élevées depuis au moins le XVe siècle dans les abbayes des environs et compte probablement parmi ses ancêtres la brabançonne, la Poule de Crèvecœur et la poule de La Flèche

- Sussex

La Sussex est une race très répandue à travers le monde, et c'est même une des seules races pures de volaille qui soit encore proposée par les élevages intensifs, c'est dire si ses qualités sont reconnues.

La Sussex est une race à deux fins, élevée surtout pour sa rusticité et sa qualité de chair à peau blanche. Honorable pondeuse, elle est aussi bonne couveuse. Cette race est caractérisée par sa forme rectangulaire, avec un dos large et plat, des cuisses dégagées et assez musclées et un plumage abondant mais sans bouffant.

Les variétés blanc herminé et tricolore sont les plus répandues mais la Sussex existe en huit couleurs. La perfection du type doit dominer sur la qualité du coloris.

- Vorwek

Originaire d'Allemagne, elle fut créée après 1900 à Hambourg à partir de la lakenvelder, de l'orpington, de la ramelsloher et de l'andalouse. L'objectif d'Oskar Vorwerk était de créer une race utilitaire à partir de la lakenvelder, mais de changer son plumage blanc-argenté en fauve, moins salissant. Cette nouvelle race se diffuse après 1912 en Saxe en Thuringe et en Silésie. Elle est reconnue officiellement en Allemagne en 1919. Cependant une triste destinée l'attend après 1945 dans une Allemagne ruinée. La race est presque éteinte et il faut rapidement la reconstituer à partir des spécimens survivants. Elle se diffuse alors en Europe et aux États-Unis, où elle est nommée Golden Lakenvelder, cependant l' American Poultry Association ne la reconnaît pas, reconnaissant seulement sa version naine créée aux États-Unis.

Grande race :

Naine :