Les articles de Presse 2014

Publié le 10/01/2014

Expo du Gapal à Orthez : un carnaval d'animaux hors du commun

Chaque année, les visiteurs sont plus de 2 000 à venir admirer les animaux exposés.

Chaque année, les visiteurs sont plus de 2 000 à venir admirer les animaux exposés. (Archives Jean-Philippe Gionnet)

C'est le rendez-vous des amoureux des gallinacés de toute plume et des lapins de tout poil, des pigeons, des tourterelles… C'est aussi la première grande manifestation de l'année au coeur de la Moutète : à partir de ce vendredi se tient la 32e exposition du Gapal, le groupement avicole amateurs des Pyrénées-Atlantiques et des Landes qui compte 55 adhérents.

Inaugurée avec le public ce soir à 18 h, la matinée sera réservée exclusivement au passage des 15 juges venus de toute la France pour évaluer la qualité des animaux d'ornement, 1 500 présents cette année, en majeure partie de la volaille (poule, dindon, canard…). L'après-midi, des visites pour les écoles et maisons de retraites seront organisées. Puis en soirée donc, mais surtout samedi de 9 h à 18 h et dimanche de 9 h à 17 h, la foule pourra naviguer entre les centaines de cages mises à disposition des 85 exposants.

Des poules qui pondent des oeufs verts !

Ceux-ci partageront alors leur passion avec les visiteurs, chaque année fidèles au rendez-vous (1 400 entrées payantes en 2013, près de 2 500 avec les enfants de - 12 ans pour qui l'accès est gratuit). Un public qui pourra apprécier surtout la démarche de ces éleveurs amateurs, français ou espagnols, qui, par leur travail, " participent à sauvegarder des races anciennes et ainsi à entretenir la biodiversité", remarque le président du Gapal Jean-Jacques Brèthes. Les animaux sont parfois tellement exceptionnels que les juges eux-mêmes "se régalent" (dixit le dirigeant) lorsqu'ils viennent à Orthez. Notamment devant les variétés autochtones ibériques dont la présence en France n'est pas si régulière. Des rois et reines de beauté, dont certains concourront à des championnats régionaux. Il ne faudra pas manquer non plus ces spécimens très originaux, comme les poules Amarans, qui pondent des oeufs à la coquille couleur chocolat. Ou d'autres, les Araucana, encore plus rares, qui n'ont pas de queue et qui donnent, elles, des oeufs verts !

Toutes d'ornement, "ce n'est pas le genre de bêtes qu'on peut voir dans une ferme. Les deux tiers sont gardés dans des parcs, des jardins", constate Jean-Jacques Brèthes. Presque des animaux domestiques, qui se laissent docilement caresser. Pas question non plus, en règle générale, qu'ils passent à la casserole, "personnellement, si je ne les vends pas, à l'instar des reproducteurs, je les laisse mourir de leur belle mort ", sourit le dirigeant. Mais avant cette issue, poules et autres lapins sont souvent chouchoutés par les éleveurs "papa poule", ici la volaille, "c'est pas du poulet de ferme qui ne mange que du maïs. Les poules ont des granulés bien choisies, profitent d'une nourriture équilibrée. La plupart du temps, ce sont toutes des races très fragiles, dont certaines ont une croissance lente ", ajoute le président.

Revers de la médaille, la passion s'avère "de plus en plus coûteuse. " Heureusement sur place, certains animaux seront en vente. Ce qui permettra aux éleveurs d'entretenir leur passion et ce travail essentiel pour la diversité de l'aviculture.

Le Groupement brille au Salon de Paris

Si cette expo est le rendez-vous principal du Gapal, ce n'est pas le seul incontournable dans l'année pour les adhérents. Fidèles au comice agricole de la Foire, ils sont aussi représentés à chaque salon de l'agriculture de Paris. Et ils y brillent. En 2013, deux éleveurs ont été récompensés, Christophe Sevilla a reçu le Grand prix d'honneur pour un lapin bélier. Tandis que le président Brèthes a obtenu le Grand prix du salon pour un dindon, et a été félicité pour sa volaille naine.

La 32e édition du salon, qui s’est déroulé samedi et dimanche, a rencontré un beau succès. Les volailles, canards, et autres lapins ont su attirer plus de 2 000 visiteurs.

L’Orthézienne Charlène Darricau s’est prise de passion pour les géants des Flandres, des lapins de belle taille. Aujourd’hui, elle possède un petit élevage.

L’Orthézienne Charlène Darricau s’est prise de passion pour les géants des Flandres, des lapins de belle taille. Aujourd’hui, elle possède un petit élevage.

C'est une manifestation qui connaît un engouement croissant chaque année depuis cinq ans : l'exposition avicole organisée à la Moutète par le Groupement avicole amateurs des Pyrénées-Atlantiques et des Landes (Gapal), présidé par Jean-Jacques Brèthes, a vu passer environ 2 000 visiteurs en trois jours.

De nombreux passionnés se retrouvent ici , à l'image de l'Orthézienne Charlène Darricau, 26 ans. Cette jeune femme fréquente le salon depuis trois ans, et, l'année dernière, elle s'est finalement prise de passion pour de gros lapins un peu particuliers.

Un petit élevage

À la suite de quoi, elle s'est laissée convaincre par un des organisateurs du Gapal, dont elle est désormais adhérente.

« J'ai déjà quatre géants des Flandres chez moi. Là je viens d'acheter un Gris garenne », a-t-elle confié, ravie. Et d'ajouter : « C'est un petit élevage à but non lucratif. Je prends simplement un mâle reproducteur pour mélanger, croiser les gènes. »

C'est le rendez-vous incontournable du début d'année à Orthez. Ce week-end, le Groupement avicole amateur des Pyrénées-Atlantiques et des Landes (Gapal) s'installe à la Moutète avec 1 400 animaux de basse-cour et d'ornement.

Dès aujourd'hui, en prévision des jugements qui auront lieu à huis clos demain, les éleveurs venus de la région et d'Espagne commenceront à affluer dans la grande salle orthézienne. « L'exposition reste nationale cette année car il faut trois pays pour avoir le titre d'exposition internationale », explique Marie-Pascale Partarrieux, vice-présidente du Gapal.

Lapin fauve de Bourgogne, poule Brahma, tourterelle, pigeon Cauchois et volailles ibériques participeront à un championnat régional. « Il y aura aussi un championnat pour les poules Orpington, détaille la responsable. Ce sont des volailles grandes et tout en rondeurs. Le public aura la chance de la voir déclinée dans toutes les couleurs de la noire à la bleue en passant par la blanche. »

Les éleveurs du groupement, tous passionnés, participent à « la conservation des races ». Nombreux sont ceux qui devraient venir s'approvisionner en animaux d'ornement ce week-end.

Une fois de plus, l'exposition avicole qui connaît un joli succès auprès du public devrait donc ravir les spécialistes comme les familles. « La meilleure récompense pour les bénévoles dont l'objectif est aussi de mettre en valeur la ruralité est d'avoir un public nombreux », conclut avec le sourire Marie-Pascale Partarrieux.

La semaine du Pays Basque

Yoan jeune éleveur de poule race Brahma

Du haut de ses 11 ans, Yoan Zubiri se passionne pour les poules et coqs de race Brahma perdrix dorée. Inscrit au GAPAL (Groupement avicole amateurs des Pyrénées-Atlantiques et des Landes), il participera d’ici la fin d'année à son premier concours.

Tout a commencé à la foire d’Espelette en janvier 2012. Du haut de ses 9 ans, Yoan a dit à sa maman :

« C’est çà ce que je veux pour mon anniversaire ! Je les trouvais très très jolis. »

Isabelle, sa maman, venue pour les chevaux, se met en rapport avec l’éleveur. La livraison est fixée le jour de l’anniversaire de Yoan, le 8 février. La surprise a été pour Yoan, au retour de l’école le soir même : un coq et une poule de race Brahma Perdrix Dorée, comme il le souhaitait, l'attendaient. Nul caprice, ni envie sans lendemain…

Avec son papa Henri, l’enclos a été construit, et d’autres poules sont arrivées pour constituer le cheptel. Les poules sont bien soignées par Yoan, qui les connaît toutes sous leur petit nom, tout comme le coq Gaston.

Depuis ces deux années, Yoan continue son élevage, soit en se procurant de nouvelles poules mais aussi en surveilant l'éclosion des œufs en couveuse. Pour confirmer sa passion, Yoan vient d’adhérer au GAPAL pour suivre les différentes expositions et les ventes sur les Pyrénées-Atlantiques et des Landes.

Il espère présenter une partie de son élevage lors d’une exposition en fin d’année. Passionné par cette race, Yoan souligne : « C’est une race ancienne, une des plus grandes races de poule qui existe, originaire d’Asie et importée d’Amérique vers l'Europe dans les années 1850. C’est une race très sociable ! »

Pour l’heure, les projets d’agrandissement du poulailler sont en cours, dessinés par Yoan et seront mis en pratique avec ses parents.

Article de presse publié le 21/03/2014 dans "La semaine du Pays Basque"

http://www.lasemainedupaysbasque.fr/yoan-jeune-eleveur-de-poule-race-brahma

Tout près de la Rhune, Yoan devient un éleveur de Brahma Perdrix doré © Catherine Marchand