Maison d'accueil "la boussole" à Orléans

Nous sommes très démunis face à la souffrance psychique de nos proches. Les traitements médicalisés soignent les périodes de crises dépressives ou psychotiques. Mais les solutions d’accompagnement post traitement et de re-sociabilisation sont rares.

La Fondation travaille pour la création d'un lieu d’accueil de jour pour personnes avec des difficultés psychiques dans la régions d'Orléans sur le modèle américain du "clubhouse".

Aux Etat Unis, le premier clubhouses a été ouvert à New York en 1948. Les clubhouses sont constitués de membres volontaires qui ont une histoire personnelle marquée par des troubles psychiques. Les clubhouse sont construits sur la conviction que chaque membre a la possibilité de soigner une maladie psychique (bipolarité, schizophrénie…) et de retour à une vie personnelle satisfaisante du fait de l’appartenance à la communauté. Il s’agit d’un modèle d’entraide participatif sur un lieu d’activité de jour non médicalisé.

Les activités journalières de la communauté du clubhouse sont organisées pour renforcer le sentiment d’adhésion à la communauté. Chaque membre participe aux travaux de la communauté, les compétences et les talents de chacun sont mobilisés tous les jours. Les membres et le personnel travaillent en étroite collaboration et assurent le bon fonctionnement du lieu d’accueil. Ils préparent les repas, répondent aux appels téléphoniques, publient un bulletin d’information aux amis et partenaires, organisent et participent à différents ateliers (exemple : de la méditation au cours d’anglais en passant par un travail sur l’accès à la formation), maintiennent la propreté des lieux, s’occupent de la cafétéria, gèrent la comptabilité, recueillent des données nécessaires au suivi de l’activité de l’association et orientent les nouveaux membres et les invités. Réaliser une tâche quotidienne participant à la vie de la communauté procure un sentiment de satisfaction et d’efficacité personnelle.

L’objectif des membres du clubhouse est une re-insertion sociale et au travail progressive par le travail dans le clubhouse. Une fois que l'on a trouvé le bon parcours de soin, le bon accompagnement, le retour à la vie sociale et au travail est possible. La notion de handicap psychique n'est pas définitive.

On compte désormais plusieurs centaines de clubhouse dans le monde principalement aux USA, en Europe du Nord et au Japon. L’association clubhouse international agréé plus d’une vingtaine de nouveaux projets par an.

En France, les troubles psychiques touchent 2 millions de personnes. La demande d’entraide en dehors du milieu médical est très importante. Le premier clubhouse a ouvert en 2011 à Paris 10° quai de Jemmaps.

La Fondation Archambault s'est rapprochée de la structure parisienne pour valider les modalités d'une extension du concept à Orléans. Elle finance une étude de faisabilité pour la création et le financement de cette nouvelle structure. La Fondation Archambault n'a pas les moyens de financer directement un clubhouse. Son objectif est de monter un dossier pour convaincre des financeurs potentiels publics ou privés de l'intérêt de développer un deuxième clubhouse en France.

Contacts de la Fondation pour le projet Clubhouse d’Orléans : Frédérique Archambault