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88 IRScore basé sur 46 d'avis critiques

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Mastroianni sur le set de La dolce vita (1959)

Arturo Zavattini Estorick Collection Droits réservés


"... sans doute l'un des plus beaux hommages faits à Fellini,

une rhapsodie poétique, emportée par la fantaisie contrôlée du montage,

comme dans les films du maestro."

Anne-Violaine Houcke, Critikat



90 LE MONDE Florence Colombani

Portrait sensible et fin élaboré, autour de la parole du cinéaste, une promenade mélancholique à travers son œuvre... En jouant sur l'intensité plutôt que sur l'accumulation de ces paroles émues, Pettigrew instaure un climat diffus de mélancolie fellinienne... Interrogé par Pettigrew, il apparaît plongé dans une introspection d'une réelle profondeur, intime comme une confidence, sans perdre en distance ironique. Le mythe du créateur en transe, dépassé par sa propre vision délirante, s'estompe au profit d'une figure de démiurge en communion avec des interprètes consentants... Revenant sur les lieux de tournage de films légendaires, Pettigrew laisse au spectateur le désir de revenir à la source et replonger dans cette œuvre essentielle...


90 LE MONDE Valérie Cadet

Sorti en salles et diffusés une première fois sur Arte au printemps 2002, ce document constitue une somme inégalée en plongée dans l'univers du maestro, récompensé cette année par le Grand Prix du Festival de Banff (Canada). Exploration inspirée et subtilement élaborée (le film est coécrit avec Olivier Gal), digressions sur les motifs de l'artiste et de la création nourries abondamment d'extraits de films et de séquences de travail inédits, il s'agit là de “la conversation la plus longue et la plus détaillée jamais enregistrée sur sa vision personnelle”, recueillie par Damian Pettigrew un an avant la mort de Fellini, le 31 octobre 1993. Eloge de l'affabulation et apologie du phantasme (' J'ai toujours eu une propension naturelle à m'inventer '), corroborés par le cortège des intimes et interprètes d'élection - Marcello Mastroianni, Giulietta Masina, Donald Sutherland... ou encore l'ami écrivain Italo Calvino invoquant Nietzsche : ' Ça pense, ça parle, ça invente, ça écrit. ' Dispos, concentré, facétieux, détaché, tel apparaît le maestro au soir de sa vie. Ce film est porteur d'une grande beauté, d'instants délicats. Fascinant.


90 LE NOUVEL OBSERVATEUR Marlène Amar

A partir d'une série d'entretiens un an avant la mort de Fellini et d'archives privées, Damian Pettigrew compose un portrait magnifique... un souffle divin.


90 CRITIKAT Anne-Violaine Houcke

... En 1991 et 1992, Damian Pettigrew interviewe Fellini à Rome : il en tire un livre et un film, tous deux intitulés Je suis un grand menteur. La phrase est prononcée par Fellini au cours de l’entretien : est-ce à dire que Damian Pettigrew parvient, pour la première fois, à faire cracher la vérité au cinéaste, derrière les innombrables « mensonges » dont il n’aurait cessé de gratifier ses interlocuteurs ? Nul doute l’art de l’interview est ici pratiqué avec une finesse rarement égalée, ce que reconnaît Fellini lui-même à un moment de l’entretien (non repris dans le film) : « (…) je vous répondrai très volontiers, car vous sollicitez un type de réponse qui est très différent de celui des réponses suscitées par les interviews habituelles. » Mais il faudra lire le livre (qui, par ailleurs, en vaut la peine) pour prendre la mesure de cette subtilité. Dans le film, Damian Pettigrew n’inclut pas les questions posées, et surtout, il taille sans complexe dans la masse d’informations « livrées » par le cinéaste dans les huit heures d’interview, et monte des extraits de l’entretien avec d’autres types de « scènes », créant entre elles un jeu de miroirs.

Italo Calvino, Dante Ferretti (chef décorateur), Rinaldo Geleng (peintre), Tullio Pinelli (scénariste), Giuseppe Rotunno (directeur de la photographie), ou Daniel Toscan du Plantier (producteur), des extraits de films de Fellini, des making-of, des photographies de famille, et des plans magnifiques sur des lieux liés à Fellini et à ses films. « Pêle-mêle » ? Le montage de toutes ces images ne doit rien au hasard, et c’est justement un jeu de questions-réponses qui s’instaure entre elles, un rapport de ressemblance-dissemblance, confirmation-contradiction, grâce auquel émergent les multiples facettes de la personnalité autant que de l’œuvre de Fellini...

Une nostalgie discrète s'insinue dans ces plans où Damien Pettigrew vient retrouver les lieux qui ont inspiré Fellini... Fellini, je suis un grand menteur est sans doute l'un des plus beaux hommages faits à Fellini, une rhapsodie poétique, emportée par la fantaisie contrôlée du montage, comme dans les films du maestro.

Note de la rédaction : Anne-Violaine Houcke est maître de conférences en études cinématographique à l’Université Paris Nanterre où elle enseigne l’histoire, l’esthétique et la théorie du cinéma. Sa critique reste l'analyse la plus éclairante jamais publiée sur le film.


90 LES CAHIERS DU CINEMA Vincent Malausa

D'effets discrets de mise en scène - longs travelling sur les lieux qui s'inspirent les décors de films - documents inédits, montages d'extraits croisés - en confessions et détours, le film parvient, par l'extrême rigueur de son mouvement, à aborder tous les principes fondateurs de l'œuvre (notamment la théorie de Jung sur le caractère providentiel de la névrose, où l'artiste devient « un récipient qu'on remplit de fantasmes »). La poésie surgit de quelques phrases, au croisement des scènes de tournages inédites, ou d'interventions de proches ou de collaborateurs aux allures de revenants fantomatiques. Passionnant...


90 ELLE Elisabeth Quin

Dans le cas du sensationnel docu-menteur consacré à Fellini, il est recommandé de se munir d'un calepin et d'un stylo avec loupiote intégrée pendant la séance, tant le « tyran » énonce de sentences poétiques, pertinentes ou tout simplement fulgurantes sur la vie... Le documentaire s'attarde longuement avec Fellini lui-même sur son travail de directeur d'acteurs - extraordinaires séquences de tyrannie féconde et jouissive...


90 LE CANARD ENCHAINE

Ce portrait bienvenue et bien foutu nous vaut une heure et demi délicieuse en compagnie de Fellini, un type en rondeur et en arêtes qui avouait « vouloir ruiner » ses producteurs...


90 FLUCTUAT.NET Agathe Moroval

La force de ce documentaire réside dans sa capacité à évoquer des théories cinématographiques, des parti-pris de réalisation, sans jamais se couper des anecdotes de tournage, ni de l'humour de certaines images...


90 MARIANNE Danièle Heymann

Confidences confiantes, éclairantes, qui finissent par dessiner du maestro un émouvant autoportrait...


90 VSD

À travers les derniers entretiens réalisés un an avant sa mort et grâce à des archives inédites, portrait d'un créateur convaincu de la vertu du mensonge...


90 OBJECTIF CINEMA Florence Pommery

Le film s'avère particulièrement intéressant quand Fellini nous parle en détail de son travail, de son souci de composition de l'image, presque picturale, inspirée de grands peintres et surtout quand il dit l'importance qu'il accorde au mensonge... La source de la créativité constitue la question centrale de ce documentaire sur Fellini et c'est dans cette problématique que réside toute sa richesse...


90 LA CROIX Philippe Royer

La dernière grand interview filmée de Fellini et le plaisir de nous remettre en mémoire la magie de son œuvre et son facétieux esprit. A l'heure où l'Italie, sous régime Berlusconi, s'interroge sur sa vie culturelle en général, et son cinéma en particulier, c'est tant mieux...


90 CHARLIE HEBDO Michel Boujut

On a beaucoup aimé...


90 LES INROCKUPTIBLES Nathalie Dray

Une plage de la côte Adriatique. Rimini ou ailleurs. Lumière zénithale, pâleur matinale qu'effleure la caméra dans un interminable travelling. Le paysage, quoique réel, est investi d'objets surgi de nulle part, qui le font ressembler à un décor de film, une visite guidée au cœur d'un studio de cinéma. Comme le silence après du Mozart, reste encore du Mozart, se peut-il que la vie après un Fellini, je suis un grand menteur soit encore du Fellini ? Réinventée dans Amarcord, cette plage pourrait bien être le théâtre où se joue l'acte « primultime », le premier et le dernier, d'un film que le Maestro ne tournera jamais. Un film où il livrerait, malgré ses pirouettes, ses ruses, ses esquives et son goût du secret, le fin mot de son histoire et le sens de son art... Pettigrew aura donc réussi à épingler ce collectionneur de fantasmes, à piéger ce grand manipulateur, ou plutôt à déjouer les pièges de son incomparable séduction... Le documentaire interroge le cinéaste sur les mystères de son art, confronte sa pensée faussement simple, ses professions de foi et ses contradictions...


90 LES INROCKUPTIBLES Jean-Baptiste Morain

Un beau documentaire... Pour donner une atmosphère nostalgique à son film, le réalisateur canadien insère de longs panoramiques (dus au chef opérateur Paco Wiser) montrant les lieux d'enfance (la plage de Rimini), de vie (Rome) et de travail (dont le palace de 8 1/2) de Fellini...


90 LIBERATIONSamuel Douhaire

... Portrait du Maestro en créateur. En 1992, un an avant sa mort, Federico Fellini accordait un long entretien au réalisateur Damian Pettigrew. Ses interventions riches en autoanalyse (biographique mais surtout artistique) structurent ce documentaire patient. Fellini s'y définit comme un «magicien » qui, dès qu'il quitte l'atmosphère des studios de cinéma, se sent « un peu vide ». Comme un enfant dans l'âme, affirmant que « l'artiste a un besoin enfantin de transgresser, il faut des parents » - les siens, sans surprise, le rêvaient policier ou cardinal...

L'homme reconnaît sa peur des femmes et du sexe, avant que l'artiste se réjouisse de l'existence des névroses, « antre à trésors dans laquelle on peut piocher à pleines mains ».... Passionnant. Le réalisateur d'Amarcord donne les clés de son cinéma qui « est peinture avant d'être littérature et dramaturgie : ce sont des objets et la lumière sur ces objets ». Un cinéma où « tout doit être factice mais crédible », telle la mer d'Et vogue le navire, reconstituée non à la base d'eau (le vrai peut faire faux) mais de plastique. Un cinéma au point de fusion entre imaginaire et réalité, entre vérité et mensonge, puisque, dixit ce « grand menteur » auto- revendiqué, « les choses les plus vraies sont celles que j'ai inventées ». En guise de confirmations, Damian Pettigrew a eu la bonne idée de filmer les grands lieux felliniens (Rimini, les plages, Rome...) qui, rendus à leur ordinaire, paraissent aujourd'hui bien ternes. Et multiplie les extraits de Huit et demi, cet ovni cinématographique où Fellini a croisé autobiographie et fantasmes jusqu'au vertige ; où Marcello Mastroianni, double du cinéaste à l'écran, se lamente de n'avoir pu « faire un film honnête, sans mensonges »... Entre autre plaisirs, le documentaire de Pettigrew propose des images inédites de Fellini au travail, sur le tournage de Satyricon et de Le Casanova de Fellini. On y retrouve un cinéaste démiurgique, dont l'exigence, selon nombre des ses collaborateurs interrogés (le producteur Daniel Toscan du Plantier, Donald Sutherland ou Terence Stamp, le héros de son chef-d'œuvre Toby Dammit), confinait parfois à l'intransigeance. Mais, après tout, quoi de plus normal pour un cinéaste qui prétendait tutoyer Picasso dans ses rêves.


90 LIBERATION Agnès Catherine Poirier

Heureusement, le documentaire Fellini, je suis un grand menteur, nous ramène au cœur du cinéma...


90 PREMIERE Gérard Delorme

Un portrait composite articulé autour d'une interview fleuve au cours de laquelle Fellini s'est livré comme jamais, quelques mois avant sa mort. On a beaucoup aimé...


90 LE FIGARONathalie Simon

Les entretiens sont présentés comme un fiction qui mêle extraits de films, séquences de tournage, témoignages et confidences du Maestro - volontiers comédien...


90 LE FIGAROMarie-Noëlle Tranchant

On pourrait retourner les propos de Fellini prétendant qu'il n'est rien en dehors de ce qu'il crée, en disant qu'il ne crée qu'avec ce qu'il est. Le portrait que lui a consacré Damian Pettigrew, Fellini, je suis un grand menteur, repose sur cette dialectique entre l'auteur et l'homme. « Quand je travail, je suis habité par un autre que moi. Un autre que avec qui je vis, mais que je ne connais pas. » Mais quand il ne travail pas, l'autre, l'auteur, est-il en congé pour autant ? « J'ai une propension naturelle à m'inventer », note-t-il, de sorte que « réaliser des films est le moyen le plus naturel de me réaliser moi-même.» Et « long récit que fait un créateur à travers ses œuvres est la recherche de la part la plus authentique de soi, d'un style, d'une cohérence, d'une essentialité. » Le film vérifie cette réflexion en faisant alterner les gros plans où le cinéaste converse directement, des reportages de tournage (ses mouvements de mains expressifs pour diriger les acteurs de Satyricon) et des extraits de ses films : pas un instant, on n'a l'impression de le quitter. Il y a aussi les témoignages de ses collaborateurs et des acteurs qu'il aimait tant (« J'adore leur extraversion, leur côté paon »).

A travers eux et lui, on découvre un « medium-artisan » qui fabrique tout : de ses souvenirs à une mer de plastique, plus cinégénique que la vraie, en passant par les sourcils de Donald Sutherland en Casanova. « Exprimer un rêve ou un fantasme exige une précision mathématique : il faut être aussi méticuleux que la vie. » Personne n'est plus éloigné que lui de l'improvisation : « Je ne crois pas que ce mot ait un rapport quelconque avec la création artistique. » Ce qu'il aime, c'est « la disponibilité à ce qui est en train de naître. » Plusieurs fois, il soulignera cette « note fondamentale », en lui : l'attente. Il ne sait de quoi, mais ce sentiment d'attente est lié à la confiance, à la croyance : « Ne pas croire, c'est fatigant. C'est se verrouiller, se limiter. » On passe des moments captivants en compagnie de ce « menteur » qui ne triche pas, reste toujours d'une parfaite simplicité...


90 LE FIGAROSCOPE Françoise Maupin

Les confessions du maître Italien, côté rêve et travail. Du sérieux. Voici l'entretien le plus long et le plus fouillé jamais enregistré sur Fellini. Auteur de ce documentaire : Damian Pettigrew - déjà auteur de superbes portraits de Ionesco, Calvino, Moebius - qui s'efforce de capter l'univers mental et le processus de création du maestro. Ce dernier participe à cette analyse, expliquant ses névroses et comment il se sent l'objet d'un dédoublement de personnalité derrière la caméra. Le tout est ponctué d'interviews de Donald Sutherland, Terence Stamp, Roberto Benigni et d'archives inédites du Satyricon et de Le Casanova de Fellini.

On pouvait penser que tout avait été dit - notamment par Fellini lui-même et de quelle façon ! - sur ses processus de création et son imaginaire. Eh bien ce documentaire en dit encore et encore, comme si l'exploration de la psyché humaine, surtout quand il s'agit de celle d'un créateur de la taille de Fellini, était infinie. Mais là, à la différence du côté baroque et exubérant, ce qui frappe, c'est la mélancolie du propos et la poésie de la démarche. Il y a eu Juliette des esprits. Voici maintenant Federico et ses fantômes.


90 ADEN Philippe Piazo

Fellini évoque le mensonge, la liberté de création et la part très forte de l'inconscient sur son travail. Mais plus il va vers l'abstraction, plus le documentaire s'attache à revenir sur l'origine picturale d'une séquence : un couloir, un mur, une plage... Les racines de Fellini, sa vérité, serait peut-être là, dans ces endroits qui constituent son réel point d'ancrage dans un monde dont il ne cesse de réinventer les contours au fil des années. De l'époque presque documentaire et néoréaliste de ses débuts jusqu'à la reconstitution en studio de la lagune de Venise avec de grandes toiles de plastique, Fellini aura de plus en plus remodelé la nature, les astres, la mythologie, et les êtres humains...


90 JOURNAL VENTILO

Damian Pettigrew est un grand interviewer. Après s'être attaqué avec brio, entre autres, à Calvino ou Balthus, il réalise là l'un des plus extraordinaires entretiens filmés avec le Maître italien, soient huit heures de discussion à bâton rompu entre 1983 et 1993. Au final, une heure trois quarts de bonheur complet (presque trop court), durant laquelle le réalisateur de La Dolce Vita et d'Et vogue le navire déroule avec une mauvaise foi jouissive le parchemin d'un parcours artistique exceptionnel, peu avare en détails croustillants et en grandes théories cinématographiques. Alimentées d'extraits de tournages des dernières œuvres de Fellini, ces interviews révèlent avec humour toute sa passion dévorante pour le cinéma.


90 FRANCE INTER

Superbe et émouvant. Fellini était inconsolable de la perte de sens de l'humanité, privée du sens esthétique, et il nous fait part de sa tristesse dans ce film testament...


90 RADIO NOVA Henri Chapier

On a passionnément aimé...


90 LE PARISIEN François Cardinali

C'est LE documentaire sur le grand cinéaste italien... Pettigrew nous fait subtilement découvrir l'homme derrière le mythe. Et une œuvre en forme de trompe-l'oeil...


90 CHRONIC 'ART

Portrait du réalisateur mêlant avec un indéniable talent interviews et extraits de film, est une coproduction partagée entre une dizaine de partenaires - un record !


90 CINELIBRE Jean-Max Méjean

Le film apparaît comme indispensable, qu'on connaisse ou non le grand cinéaste...


90 L'ANNEE DU CINEMA 2003 Danièle Heymann

Le dernier très grand entretien de Federico Fellini, un an avant sa mort, remarquable de lucidité, de pertinence, d'ironie, de profondeur. Ce portrait illuminé par la parole charnue, charnelle de Fellini est irréprochable...


90 L’HUMANITE Vincent Ostria

Edifiant... Dans des images rares sur certains tournages du Maestro, on voit que celui-ci se comportait exactement comme un marionnettiste avec ses acteurs, les dirigeant au millimètre près, sans tolérer la moindre initiative de leur part. Mais le génie est à ce prix...


90 L’EXPRESSMichel Grisolia

Pour mieux connaître le Maestro, il faut voir Fellini, je suis un grand menteur...


90 L’HUMANITEAnne Roy

La présence directe de Fellini à l'écran - dont on se souviendra - est saisissante...


90 ZURBANVéronique Le Bris

Fellini, je suis un grand menteur est Intervista 2 !


90 TELE SEPT JOURS

Inventer, raconter des histoires et réaliser des films lui paraissait être la seule façon d'exister. Entretien avec le maître, émaillée de témoignages marquants, dont celui très subtil de Donald Sutherland...


90 TELE CABLE SATELLITE Caroline Vié

Atypique et passionnant... Ici, la langue de bois n'est pas de mise ! Les amoureux de l'univers fellininien comme les cinéphiles curieux se doivent de ne pas rater ce rendez-vous unique avec le Maestro.


90 LE POINTFrançois-Guillaume Lorrain

Un portrait personnel et intime du Maestro. Si Fellini traitait Pettigrew d'égal à égal, il semblait en 1969 n'avoir que du mépris pour Gideon Bachmann, qui lui tournait autour comme un vulgaire paparazzo...


90 POSITIFJean A. Gili

Le portrait est particulièrement attachant tant la pensée de Fellini, pleine d'involutions, d'incises et d'interrogations, éclaire, tout en en préservant le mystère, le processus de création qui conduit à la naissance de ces images sublimes où le réel est totalement recrée en studio par un homme qui se définit comme un médium-artisan...


90 L’ECHO DE LA HAUTE-VIENNE

Fascinant... On découvre Mastroianni et le maître discutant d'une scène, Donald Sutherland se faisant maquiller pour Casanova...


90 SUD-OUEST

Pettigrew nous fait subtilement découvrir l'homme derrière le mythe. Et une œuvre on forme de trompe-l'œil...


90 VALEURS

Un fascinant kaléidoscope fellinien. Incroyable, les images de Fellini dirigeant ses acteurs... Fellini dynamite avec humour les clichés autobiographiques et critiques...


90 FAMILLE CHRETIENNE

Ce portrait explore l'univers d'un grand réalisateur qui proclama toujours son anti-catholicisme mais dont presque toute l'œuvre est une interrogation métaphysique...


90 LA VIEFlorence Mirti

Fellini tente de s'exprimer de la façon la plus sincère, comme s'il était en quête de sa partie la plus authentique, provoquant en nous ce sentiment d'attente qui l'a toujours habité, de se bâtir une cohérence et dévoile enfin toutes ses contradictions...


90 LA PROVENCE

Le cinéaste nous offre l'ultime illusion d'un créateur qui ne calculerait pas...


90 ALSACE LE PAYS

Un vrai coup de chapeau au maestro Federico...


90 LA SEMAINE DE NIMES

Une exploration fascinante émaillée d'extraits de films et d'archives privées inédites étonnantes...


90 LE JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE

Menteur en scène... Fascinant.


90 L’EVEIL DE LA HAUTE-LOIRE

Tel un démiurge, il réinvente sa vie au cinéma...


90 POLITIS

Extraits de films et d'archives privées inédites, scènes de films coupées au montage, images de tournage, images en 8mm... Un portrait bien ciselé de ce transgresseur des genres...


90 MCINEMA.COM Rémy Batteault

Le mentir vrai

"Les choses les plus réelles sont celles que j'ai inventées", disait Federico Fellini. Ce documentaire propose une méditation personnelle qui enquête à rebours sur la dimension totalement démiurgique de la création fellinienne. Ogre et séducteur, Fellini parle de ses films et de sa vie comme d'une oeuvre à part entière. Parsemé d'extraits de films comme HUIT ET DEMI, SATIRICON, CASANOVA, ce voyage mental mélancolique et foisonnant capture les miroirs d'un mensonge fellinien sans limites... Un travail prismatique de révélation qui par touches contradictoires et touchantes tente de cerner l'intime secret d'une machination énigmatique et devenue mythique.

Par un long travelling sur la mer italienne, le film annonce son tempo. L'auteur décide de prendre son temps. Ce portrait du maestro, insaisissable comme il se doit, cerne avec précision et finesse Federico Fellini, qui s'était confié au réalisateur en 1992. L'entendre parler est toujours un bonheur et source d'enseignements pour tout cinéphile. Un réalisateur qui parle de son travail ment toujours un peu. Dans le cas présent, Fellini part d'un principe simple : ce n'est pas lui qui réalise un film, mais un autre, son double. Il est amusant de voir Fellini contredit par Donald Sutherland, qui a souffert pendant les premières semaines du tournage de CASANOVA, tandis que le maestro avoue avec calme s'être toujours parfaitement entendu avec ses acteurs, y compris avec les divas les plus capricieuses. Le documentariste retrouve les lieux de tournage du maestro. A ses yeux, les décors d'un film livrent beaucoup de choses sur son auteur. C'est effectivement le cas : il suffit pour s'en convaincre d'entendre des techniciens parler de sa manière si particulière de reconstituer la mer en studio... Un bel hommage à l'une des figures majeures du 7ème art, qui donne envie de redécouvrir une filmographie riche et foisonnante.


70 TELERAMA Jean-Claude Loiseau

Sur Federico Fellini, on a tout dit, mais personne ne l'a fait avec plus de talent que Fellini lui-même. C'est la force de ce documentaire qui s'organise autour d'une passionnante interview du cinéaste... Fellini ne paraphrase pas ses films, il les fait renaître... évoque les mensonges de l'art plus vrais que n'importe quelle vérité. Pour qui veut comprendre le cheminement de la création fellinienne, ce témoignage à la - grandissime - première personne est essentiel.


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Claudia Cardinale et Fellini sur le set de 8 1/2

Photo Gideon Bachmann Droits réservés