Canada

90  IRScore  basé sur 8 d'avis critiques

IRS - INTERNATIONAL REVIEWS AND SCORES ®

90    LA PRESSE  •  Luc Perreault

Fellini: Je suis un grand menteur est un documentaire exceptionnel sur le maestro. Captivante, la façon don’t Federico Fellini parle de son travail de créateur…


90    RADIO CANADA  •  Jocelyne Depatie

« Les choses les plus vraies sont celles que j'ai inventées» disait le grand maître du cinéma italien. Découvrez-le sous un jour nouveau dans une conversation unique… Difficile de ne pas tomber sur le charme.


90    THE MONTREAL GAZETTE  •  John Griffen

Fellini: I'm a Born Liar is a first-rate documentary with remarkable new footage shot in the master’s style, but without the master’s flamboyance…


90    THE MONTREAL MIRROR

The consummate filmmaker displays an unexpected degree of self-reflection about his artistic process, and proves to be wonderfully well-spoken. As the title suggests, Fellini is particularly articulate about his love of artifice and his fascination with the surfaces of things…


90    THE OTTAWA XPRESS

Fellini: I'm a Born Liar is a remarkable documentary portrait that has a lot to recommend it - a wealth of behind-the-scenes footage, a visual style that mimics the ardent dreaminess of the master Italian director. But the real jewel here is an extended interview with the Maestro himself. Pettigrew, though, is smart enough to not just take Fellini's word for it, supplementing the film with a series of telling conversations with the filmmaker's key collaborators. Fellini, it becomes clear, was a monster on set, but he also created some of the most indelible images on celluloid. And that, in the end, is what's so memorable and inspiring about him.


90    LE DEVOIR  •  Odile Tremblay

Que de propos passionnants… !


90    VOIR CA  •  Juliette Ruer 

Fellini: Je suis un grand menteur UN HOMME ET SON GENIE Un documentaire passionnant sur l'homme, le cinéaste et l'art

Même quand on adore Fellini, on peut se demander ce qu'apportera de neuf un autre documentaire, l'œuvre du maestro ayant été sondée sous tous les angles possibles. Pas si bête, ce Damian Pettigrew, documentariste canadien... Devenu ami avec Federico Fellini en 1983, il a réussi, un an avant la mort de ce dernier (1993), à enregistrer 10 heures de conversation, la plus longue et fructueuse entrevue accordée par le cinéaste, tout à fait enclin à décortiquer son art. Autant dire du bonbon pour aficionados.

Et pour appuyer cette exploration artistique, Pettigrew sort de Cinecitta pour aller voir les locations extérieures des films de Fellini. L'idée est simple et excellente. On découvre des endroits précis: le port de Rimini, la plage d'Ostie, les palaces, les gares, un cimetière, une route de campagne qui, filmés sans intention, ne sont que des lieux géographiques, parfois beaux, mais souvent banals. Or, transformés dans la machine à rêver fellinienne, ces bouts de terre ressortent chargés d'âme. Et par ce stratagème (accoler au montage lieu réel et lieu réinventé), Pettigrew met en images l'étrange processus créatif du cinéaste fabulateur. 

Car, d'emblée, Fellini se déclare menteur. Il filme ses fantasmes. Il se met en jeu. En termes simples, il parle de toutes les composantes de la construction artisanale d'un film (idées, mémoire, intuition, rêves éveillés, logistique, lieux, acteurs), et il s'avance sur le terrain de sa propre transformation: celle d'un homme qui devient un autre sur un plateau, habité par ses rêves, et rongé par la nécessité de les mettre en place. Il est possédé par ses films. Ce qui amène des anecdotes dingues, lancées sur un ton magnanime par feu Toscan du Plantier, fougueux par Roberto Begnini, et flegmatique par Terence Stamp (déboussolé dans Toby Dammit). Italo Calvino est énigmatique et les compagnons de travail, le scénariste Pinelli et le chef op Rotunno, placides. Le plus marquant reste Donald Sutherland, inquiétant Casanova, qui compare Fellini à un tyran qui craint par-dessus tout "sa propre superficialité " ! Mastroianni n'est pas interviewé, mais il reste Guido, le guide, le double. Et le voir dans une scène inédite, au moment du tournage de La Dolce Vita, au plus fort de sa beauté nonchalante, c'est le rêve qui continue. 

Cabotin mais avec une rhétorique éclairée, Fellini s'amuse à l'autoanalyse en scrutant cette cosmogonie terrienne et sensuelle qui est la sienne, marquée par la rébellion, l'enfance, les femmes, la religion et le fascisme. Toujours léger, il est sérieux quand il déclare que l'art, même sous sa forme la plus dure, est réconfortant pour l'homme puisqu'il lui permet d'appréhender sa condition. Ce n'est donc pas pour rien que Huit et demi, chef-d'œuvre des chefs-d'œuvre, est la pièce centrale de ce documentaire qui fouille au coeur de la création. Bref, on nage dans le faux pour dénicher le vrai, tout en sachant que c'est le génie qu'on débusque dans cette folie. Le document est précieux. Revigorant.


90    TV ONTARIO - MASTERWORKS  (Toronto)

For Fellini fanatics and newcomers alike, this documentary is compulsive viewing. Fellini: I'm a Born Liar is a fascinating look at the cinematic genius, his life and legendary career. Canadian-born filmmaker Damian Pettigrew (now based in Paris) gives viewers the opportunity to hear from Fellini himself, who was interviewed just months before his death in October 1993. He emerges not only as an observer of human desires and idiosyncrasies but also reveals his relationship with his own image. In addition to clips from La Dolce Vita and 8 1/2, Pettigrew digs up behind-the-scenes footage of Fellini directing Satyricon and Amarcord, providing insight into the director's almost comically two-dimensional view of actors, whom he treated more like puppets than actual human beings. Corroborating this are Donald Sutherland, Terence Stamp, Roberto Benigni, and other actors who worked with il Maestro.


 Australia       Belgium        Brazil        Britain         Egypt        France         Italy        Netherlands   

New Zealand        Spain         Suisse        USA