Pour reprendre à nouveaux frais la réflexion sur le personnage comme vision de l’homme, un article de Telerama publié à la suite de la parution d’un nouveau dictionnaire des personnages dont vous pourrez aussi écouter l’interview des créateurs.
Ils sont venus, ils sont – presque... – tous là, vaillante cohorte de soldats littéraires resurgis des lectures d’adultes ou des souvenirs d’enfance. Un dictionnaire ? Mieux : un rassemblement de héros, de silhouettes, de noms connus, dont certains d’usage courant, qui, en des temps pas si lointains, étaient passibles d’infractions graves au code d’une certaine écriture littéraire, au motif qu’ils fomentaient des regroupements délictueux entraînant aventures et rebondissements, émotions et histoires. Comme dans tout bon générique, ce sont les éditrices de ce Dictionnaire des personnages populaires de la littérature des XIXe et XXe siècles, par cent écrivains d’aujourd’hui, Hagar Desanti et Stéfanie Delestré, qui parlent les premières, et justifient ce projet, invitant surtout à lire et à savourer les oeuvres auxquelles il est fait référence : « Ce dictionnaire se veut avant tout une invitation à retourner aux textes, à la lecture, écrivent-elles en préambule.Une invitation à redécouvrir celles de ces figures romanesques qui sont toujours présentes dans les mémoires, mais plus encore à découvrir celles qui sont paradoxalement restées méconnues. »
Pour les pointilleux, elles précisent que ce dictionnaire recense les personnages populaires de la littérature et pas forcément, même s’ils peuvent aussi en faire partie, les personnages de la littérature populaire. Cette dernière expression fait écho à des débats, parfois houleux et polémiques, qui agitèrent le monde de la critique des années 1930. Il ne suffisait pas, tonnait ainsi Paul Nizan dans L’Humanité, de se dire d’origine populaire pour mériter le titre honorifique d’« écrivain populaire », encore fallait-il - on résume à peine... - appartenir à l’avant-garde éclairée du prolétariat et avoir sa carte du Parti. « Nous avons été confrontées à la définition du terme "populaire", explique Stéfanie Delestré. Certains personnages littéraires ne sont connus que par l’adaptation cinématographique ou télévisuelle dont ils ont fait l’objet, comme Belphégor. D’autres, qui auraient mérité leur place, n’ont pas trouvé preneurs pour écrire sur eux, parmi les écrivains d’aujourd’hui, car trop confidentiels ou, au contraire, trop connus. L’ambiguïté du terme "populaire", outre qu’il renvoie à la question de savoir s’il désigne l’accueil fait au personnage lors de sa naissance, ou sa notoriété à certaines époques, souligne aussi le fait que des personnages ont échappé à leur auteur. »
Mais c’est d’un autre débat que ce livre réveille quelques turbulences. Car tout ne fut pas toujours rose dans la vie littéraire du personnage. C’est qu’à une certaine époque il ne faisait pas bon pour lui se promener dans les livres, afficher sa silhouette, son nom, voire son histoire. Il était le vestige du roman naturaliste, pâle fantôme d’une littérature narrative vouée aux gémonies et vertement congédiée... Il fallait déconstruire la structure traditionnelle du roman et la rebâtir en enterrant les personnages dans les fondations. Zola, Stendhal, Hugo étaient sommés de rester dans la poussière des rayons. Balzac, grand recruteur de figures pour sa Comédie humaine, était invité à les licencier sans préavis.
Conventions, chronologie, histoire, milieu social, décor, tout devait passer à l’as, et le nouveau roman, bien que ne prétendant pas former un courant esthétique, privilégiait la recherche de procédés romanesques inédits, mélangeant les "je", "tu", "il", brouillant audacieusement les pistes en les multipliant - le lecteur devant alors deviner qui, du narrateur ou du personnage, menait la barque. Le roman, l’écriture elle-même devenaient les seuls héros tolérables, la seule intrigue acceptable. La « narration-Dieu-le-Père », selon l’expression de Jean-Paul Sartre réfutant François Mauriac, avait fait son temps. Qui parle ? Pourquoi ? A qui ? Là étaient les questions que devait se poser le lecteur, libéré de l’entrave romanesque traditionnelle et de ses contingences.
Pour Alain Robbe-Grillet, dans les années 1960, le personnage était bien une « notion périmée ». Selon Jean Ricardou, dansProblèmes du nouveau roman, paru en 1967, la véritable aventure était bien celle de l’écriture : « Le roman n’est plus l’écriture d’une histoire, mais l’histoire d’une écriture. » En somme, le romancier traditionnel devenait un sorcier ajourné, et l’écriture un produit Tel quel... «La contestation était diverse, explique Dominique Viart, professeur de littérature à l’université de Lille-III et membre de l’Institut universitaire de France. A savoir : refus de l’exemplarité du personnage dont la positivité s’estompait sous les traits de caractères falots comme dans les romans d’Emmanuel Bove, caustiques (chez Céline ou Raymond Guérin), ou incapables de maîtriser leur violence (le narrateur des Coupsde Jean Meckert bat ses compagnes) ; refus auquel se superposait la conviction, issue des sciences humaines, psychanalyse et sociologie marxiste mêlées, que l’individu n’est pas maître de ses actions mais déterminé par son inconscient et son origine socio-économique. Dès lors, le personnage était le jouet de phénomènes qui le dépassaient. »
Cependant, bien que mis à terre par les expérimentations littéraires, les conceptions contestataires et de plus en plus radicales, le personnage bougeait encore. Il résistait, même, ballotté par des narrations qui se jouaient de lui. « Chez Claude Simon, l’oscillation entre la première et la troisième personne (notamment dans La Route des Flandres) manifeste la difficulté qu’il y a à envisager la figure du sujet, reprend Dominique Viart.Et les romans de Patrick Modiano semblent toujours partir en quête de personnages disparus, sans que l’on sache s’ils ont disparu de l’Histoire ou de la littérature. »
Aujourd’hui, par l’entremise de ce nouveau dictionnaire,revoici donc d’Artagnan vu par Denis Tillinac, Bardamu par Yves Pagès, Lady Chatterley par Catherine Millet, le commissaire Javert par Eric Halphen, Michel Strogoff par Gilles Lapouge... Mais aussi Tom Sawyer, Angélique la marquise des anges, Bob Morane, Rouletabille ou Phileas Fogg.
L’essentiel est que des personnages, qu’ils viennent de la littérature classique ou moderne, de la BD, du pulp, se rappellent à notre mémoire et y reviennent sans complexe, sans avoir à s’excuser d’apparaître de nouveau sur le devant de la scène et même, finalement, assez fiers d’avoir fait palpiter les coeurs et illuminé les nuits noires. Il semble qu’aujourd’hui, dans la littérature française ou francophone - pour la littérature étrangère, notamment anglo-saxonne, le problème ne se pose guère, celle-ci ne les ayant jamais congédiés -, les personnages ne soient plus marqués d’une lettre écarlate. Ils sont historiques, ou plus proches de nous, l’auteur pouvant lui-même devenir le personnage (ainsi chez Annie Ernaux, Jean Rolin, Philippe Forest, Guillaume de Fonclare...). Oubliés donc, les vieilles querelles et les anciens procès ? Probablement. Le personnage n’est plus aujourd’hui suspect, et les polémiques qui, selon les bords, le chargeaient de griefs ou, au contraire, le clamaient indispensable au bon déroulement du roman se sont largement émoussées. On l’exhibe, on le tire des faits divers, on l’exhume des siècles passés. Emmanuel Carrère piste Jean-Claude Romand, l’homme à la double vie, dans L’Adversaire, Jean Echenoz choisit Maurice Ravel et Emil Zatopek comme compagnons de route d’une belle cavalcade littéraire qui ne renie en rien l’aventure singulière de l’écriture. Marie NDiaye salue dans Trois Femmes puissantes des héroïnes dont la vie est, à elle seule, la justification d’un texte. Quant à l’Histoire, elle fournit à foison ses hommes et ses périodes. Léonard de Vinci et Machiavel se rencontrent sous la plume de l’historien Patrick Boucheron, qui s’invite dans la fiction, et Proust et Joyce sillonnent allègrement les pages de La Nuit du monde de Patrick Roegiers, qui avait déjà débusqué le cousin de Fragonard. Sans tomber dans le travers d’une littérature contrainte de déférer à la demande du public et de se soumettre aux conditions du succès, il est admis que chaque homme ou chaque femme, dans sa vie même, est un personnage de roman, et que le plaisir de l’écriture comme celui de la lecture naît aussi de la tentative d’incarner les moments de vie, qu’ils soient tragiques ou légers. Joseph Kessel, qui clamait son admiration pour Dumas, Dostoïevski et Tolstoï, et avait lui-même pas mal de personnages en soute, était moins philosophe que romancier. Mais son interrogation réconcilierait presque les pro et les antipersonnages dans la littérature : « Je me demande ce qu’ont bien pu faire les gens avant Gutenberg. »
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Gilles Heuré
Télérama n° 3141
Antiquité
Ulysse, héros de L’Odyssée de Homère (VIIème siècle avant J.-C.), présente toutes ces qualités au cours de son périple pour rentrer à l’île d’Ithaque où sa femme Pénélope l’attend. Partant vainqueur de la guerre de Troie, il a un statut de conquérant, de héros de guerre. Commence alors son voyage : de nombreux obstacles se dressent devant lui, obstacles naturels ou commandés par les dieux, obstacles qu’il brave et vainc armé de courage et de volonté, d’esprit et d’habileté. C’est ainsi le récit d’un combat épique mené par un héros exceptionnel et dont la force peu commune et les aventures extraordinaires exaltent, transcendent le Moi du lecteur : on nous présente un personnage héroïque par ce qu’il accomplit, et par ses qualités humaines, voire surhumaines.
Ulysse et les sirènes
Moyen Age
Les chevaliers de la table ronde :
Arthur : La dame du Lac donnant à Arthur Excalibur
Yvain ou le chevalier au lion
Lancelot ou le chevalier à la charrette
Renaissance
Rabelais, contrairement à de nombreux de ses contemporains, n’écrit pas en langue latine. Il utilise la langue barbare, s’adresse au peuple peu instruit et lui transmet son idéal humain : un homme libre, généreux, pacifiste, mais également cultivé et sage. Ainsi il présente deux oeuvres qui traverseront l’Histoire littéraire : Gargantua (1534) et Pantagruel (1532). Les héros en sont des géants chargés de tout l'idéal humaniste de Rabelais. Derrière un langage grossier et un ton léger, Rabelais peint le tableau de ces personnages tels que devrait l’être l’ensemble de l’Humanité à son goût. Ceux-ci débordent de qualités et ne présentent aucun défaut, on assiste alors à des histoires épiques qui font de leur héros des hommes parfaits.
XVII
Don Quichotte :À la fois roman médiéval — un roman de chevalerie — et roman de l'époque moderne alors naissante, le livre est une parodie des mœurs médiévales et de l'idéal chevaleresque et une critique des structures sociales d'une société espagnole rigide et vécue comme absurde.
Don Quichotte, Pablo Picasso
XVIII
Candide de Voltaire : le héros est simple, bien que cultivé et respectueux, mais confrontés à de nombreuses mésaventures, sa persévérance et son courage sont mis à l’épreuve. A la recherche du bonheur, il s’instruit, cultive sa curiosité et trouve sa propre philosophie en se confrontant au monde ; il finit sa vie à Constantinople entouré de ses compagnons sa devise « il faut cultiver son jardin » . Contrairement aux héros mythologiques, il construit lui-même sa voie, ses aventures surviennent, engendrées par les hasards parfois mais aussi par les décisions qu'il prend et les qualités qu’il développe. Il est finalement héros malgré lui.
Candide et le nègre de Surinam
Robinson Crusoé, de Daniel Defoe .
Gulliver de J.Swift :En 1726, Swift commence Les Voyages de Gulliver. marque un sommet de la satire sociale et politique mêlant de la philosophie, de la logique, du fantastique et de lascience-fiction. Le roman a été écrit par Swift après le krach de 1720. Il avait acheté des actions de la Compagnie des mers du Sud pour 1 000 livres. La spéculation avait fait passer la valeur d'une action de 128 livres à 1 050 livres, avant de s'effondrer ruinant bon nombre de commerçants britanniques. Cet accroissement puis cette miniaturisation de la richesse en un temps très court a dû donner à Swift l'idée des changements de taille relative de son personnage principal qui serait une métaphore de ce krach en donnant à Swift l'occasion de se moquer des travers de la société de son temps.
La marquise de Merteuil est un des personnages du roman épistolaire Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Femme d'une grande beauté, manipulatrice et orgueilleuse, elle est une libertine dans l'âme. Dans ses lettres adressées auvicomte de Valmont elle expose les règles du libertinage dans la noblesse française de la fin du xviiie siècle. Elle donne des instructions au vicomte afin d'assouvir une vengeance personnelle envers le comte de Gercourt, un ancien amant qui s'est détourné d'elle.
Glenn Glose incarne le personnage dans le film de S.Frears
XIX
FANTASTIQUE
Frankenstein ou le Prométhée moderne (Frankenstein; or, The Modern Prometheus) est un roman publié en 1818 par la jeune Anglaise Mary ShelleySon système narratif est fondé sur une série de récits en abyme enchâssés les uns dans les autres. Le cadre général est celui d'une tentative d'exploration polaire par Robert Walton ; à l'intérieur se situe l'histoire de la vie de Victor Frankenstein, recueilli par l'explorateur sur la banquise ; enfin, cette dernière recèle la narration faite à Frankenstein par le « monstre » qu'il a fabriqué et auquel il a donné l'étincelle de vie, et en particulier celle des tourments endurés par cette créature qui nourrit envers son créateur une haine tenace, mais à ses yeux justifiée.
Frankenstein :
Dracula :
REALISME ET NATURALISME
ZOLA
Gervaise dans L'Assommoir de Zola, pour qui « le premier homme qui passe est un héros suffisant » (Deux définitions du roman).Ainsi, dans L’Assommoir, l’alcool précipite Gervaise dans la déchéance, et sa fille Nana ne connaîtra pas un meilleur sort. Tout au long de ses romans, Zola met l’accent sur les défauts de ses héros. Il met aussi en scène la cruauté, comme dans ThérèseRaquin où les deux amants assassinent le mari afin d’atteindre un hypothétique bonheur qui restera inaccessible. Ses personnages subissent leur destin plus qu’ils ne le maîtrisent, comme ils subissent le poids de la société et de la condition humaine. Cette dernière est révélée médiocre à travers le réalisme de Zola.
MAUPASSANT : Jeanne dans Une vie de Maupassant,
FLAUBERT :Emma dans Madame Bovary.Une telle œuvre est alors également porteuse de caractéristiques de son époque. En 1857 paraît le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert, dont l’héroïne reste aussi célèbre que l’ouvrage ; et pourtant Emma Bovary est un personnage médiocre, qui rêve d’une vie exaltante de conte de fées qu’elles lisait dans son enfance, mais se retrouve mariée à un homme qui ne la satisfait en aucun point, malgré sa situation aisée. Flaubert dénonce ainsi à travers ce roman sans grandes péripéties ni aventures trépidantes les « mœurs de province », par l’intermédiaire d’un personnage bien peu attachant. Madame Bovary stigmatise les stéréotypes féminins de la bourgeoisie de l’époque.
Illustrations pour le roman de Flaubert
AVENTURE
les romans de capes et d'épées ou d'aventure => d'Artagnan... sont devenus des sortes de légendes : Les trois Mousquetaires : Alexandre Dumas
ROMANTISME
Chez Hugo
Quasimodo :
Jean Valjean (1769-1833) est l'un des principaux personnages du roman Les Misérables
Jean Valjean est le personnage central qui lie différentes histoires du cycle des Misérables. Son profil psychologique évolue au fil du temps, des rencontres qu'il fait, constituant la preuve de la bonté universelle et de la capacité à s'améliorer que possède chaque être humain.
Après dix-neuf ans enfermé au bagne pour avoir volé du pain, il est enfin libéré . Il sort du bagne l'esprit plein de rancune envers la société qui lui a causé tant de mal.
On lui remet le passeport jaune des forçats libérés et son salaire pour dix-neuf ans : 109 francs et 15 sous. Il se sent volé. Le passeport jaune ne facilite pas les choses, car il le discrédite aux yeux des autres. Ainsi, il n'est payé que la moitié quand il travaille et on l'expulse des auberges où il demande à passer la nuit. Quatre jours après sa libération, il s'arrête à Digne. Après avoir été chassé de partout et erré toute la journée, il trouve asile le soir chez l'évêque Myriel, surnommé Monseigneur Bienvenu ; ce dernier l'accueille charitablement tout en connaissant sa condition d'ancien forçat. Il lui offre le souper et un bon lit. Mais Valjean cède à ses mauvais instincts en lui volant ses couverts en argent et en s'enfuyant avec au milieu de la nuit.
Le lendemain matin, Valjean est arrêté par les gendarmes qui le ramènent chez l'évêque. Celui-ci, pour le sauver, assure aux gendarmes qu'il lui a fait cadeau de ces couverts. On relâche donc Valjean. L'évêque lui donne en plus deux chandeliers en argent en lui disant qu'il rachète ainsi son âme aux forces du mal pour la donner à Dieu et lui rappelle :« N'oubliez pas, n'oubliez jamais que vous m'avez promis d'employer cet argent à devenir un honnête homme. Jean Valjean qui n'avait aucun souvenir d'avoir rien promis, resta interdit. »
Gavroche dans Les Misérables de Victor Hugo : extrait de la toile de Delacroix « La Liberté guidant le peuple »
XX
Aragorn dans le Seigneur des Anneaux de Tolkien/ Harry Potter de JK Rowling
Le commissaire Maigret dans les romans de Georges Simenon./ Hercule Poirot chez Agatha Christie
Le personnage peut être destiné à illustrer la contingence, l'absurde : Meursault dans L'Étranger de Camus
L'Adversaire, Carrère : Jean Claude Romand
L'Etranger de Camus
EXERCICE DE PREPARATION : DISSERTATION « LE ROMAN ET SES PERSONNAGES »
1- Récapitulatif liste des personnages :
Antiquité : Ulysse ( L'Odyssée) - Homère
Moyen Age : Arthur/ Lancelot (Le chevalier de la charrette)/ Yvain (Le chevalier au lion) : le cycle des chevaliers de la table ronde- anonyme
Renaissance : Gargantua/Pantagruel- Rabelais
XVII : Don Quichotte – Cervantes
XVIII : Candide - Voltaire / Robinson Crusoë – Daniel Defoe/ Gullivers/ J. Swift
XIX : Frankenstein- M. Shelley/ Dracula- B. Stocker
Gervaise (L'Assommoir)/ Nana (L'Assommoir+ Nana)/ Thérèse Raquin (Thérèse Raquin) – Zola
Jeanne (Une vie)/Pierre et Jean- Maupassant
Madame Bovary - Flaubert
Quasimodo ( Notre Dame de Paris)/Jean Valjean/Gavroche ( Les Misérables)- V.Hugo
XX : Aragorn( Le Seigneur des Anneaux) -Tolkien/ Harry Potter - JK Rowling
Maigret (les enquêtes de commissaire Maigret)- Georges Simenon./ Hercule Poirot - Agatha Christie/ Meursault ( L'Étranger) – Camus/ Jean Claude Romand(L'Adversaire)- E.Carrère
2- Complétez cette liste avec vos propres références