Ou : la redécouverte de l’Application de la Recherche Fondamentale, des Génies Biologiques dans un contexte philosophique Perma-Cultural
Varin (2016, 2017) (English Version, French Version)
Qu’elle est l’origine du Biomimétisme et de la Bio-inspiration ?
« L’Essence Universelle de L’Homme : L’Homme Copieur Améliorateur Innovateur » Dr sébastien Varin
Lorsque l’on parle de Nature Humaine, nous parlons de l’Essence Universelle de l'Homme. Cela suppose qu'il existe un certain nombre de caractéristiques communes à tous les hommes sans restriction. Donc, c'est-à-dire qu'il existe une définition de l'Homme qui s'appliquerait à tous et à chacun d'entre eux sans restriction.
Or, lorsqu'on observe les hommes, nous observons une diversité fonctionnelle adapté aux environnements dans laquelle ils ont évolué et évoluent. Cela semble anéantir l'idée même d'une Nature Humaine. Et, cette capacité d’observation est issue elle-même de notre nature et diversité fonctionnelle, de notre environnement d’interaction, de notre nature biologique, de notre vécu, de nos connaissances et des enseignements que nous avons eu.
De ce fait, le problème est le suivant :
D’un côté nous parlons de Nature Humaine de l’autre d'Essence de l'Homme.
Aux yeux de l’homme philosophe ou non et de l’ensemble de ses connaissances, c’est-à-dire la perception qu’il a du monde à un temps-moment « T » et une coordonnée-endroit « E » :
Il semble que l’idée de définir L’Homme fût légitime principalement à l’époque de la classification du vivant jusqu’à la seconde moitié du XXème siècle et le soi encore aujourd’hui pour certain malgré :
Mais, les différences observables entre les individus sont telles qu’ils semblent n’avoir rien en commun. Hors, ceci est expliqué de manières scientifiques. Il ne s’agit plus d’une boite noire.
(voir Génomes, Concept de Plasticité (Varin, 2009; Varin, 2016; Varin, 2017), Evolution)
Aristote distinguait l'homme des animaux de trois manières : par la vie sociale, par le langage et par la conception du Juste et de l'InJuste.
Les idées d’Aristotes ont été remises en cause et ont été démontrées comme fausses depuis de nombreuses années par les scientifiques.
Les domaines de recherche comme l'éthologie (l'étude du comportement animal), anthropologie, entomologie, biologie (génétique, physiologie, évolution), écologie fonctionnelle-écophysiologie, écologie, physique ont montré que les trois caractéristiques de l’homme définit par Aristote et certaines autres caractéristiques réputées propres à l'homme étaient en réalité partagées par : les mammifères notamment les primates, castors ; les insectes ; les oiseaux ; les végétaux ; les microorganismes.
Au fond, réduire l'homme à ses propriétés biologiques revient à apparenter l'homme aux animaux que l'on définit eux aussi par ces mêmes propriétés.
Or, c'est un lieu commun de dire que l'homme est un animal en tant qu’un corps biologique. Il est le fruit de l'évolution des espèces. Il se distingue des animaux par le simple fait qu’il se sent supérieur à ces êtres et se place en dehors de l’écosystème. Cette perception de « retrait » de l’homme face à son Environnent, introduit les idées :
Hors, ce comportement est le fruit d’un conditionnement principalement culturel et sociétal qui peut être accentué par des caractères génétiques plus ou moins agressif lui-même issu d’une sélection naturelle fruit de l’histoire de l’homme sur un terrain génétique plutôt collaboratif et sociable.
Une différence qui distingue l’homme du reste des espèces vivantes !
Finalement, en quoi l’homme se distingue-t-il des Animaux ?
Si on parvient à différencier l'homme des animaux, il sera peut-être alors possible de dire quel est son Essence.
L’homme est un animal parmi les autres et se distingue par d’autres caractéristiques d’ordre comportemental.
Notamment :
« L’Homme est par nature un animal Copieur-Améliorateur-Innovateur à l’échelle planétaire. Il joue un grand rôle dans l’écosystème dans laquelle il évolue. » Sébastien Varin.
Qu’est-ce que le Bio mimétisme ?
Définition du Concept
Le biomimétisme, c’est l’art d’observer, de comprendre d’apprendre du vivant, et de s’en inspirer ou de l’imiter pour concevoir des produits, des procédés ou des systèmes humains innovants et compatibles avec la biosphère.
Biomimétisme Bio=Vie ; mimétismes= imiter
Le « biomimétisme » consiste à imiter les créations de la nature et à les adapter à nos besoins (AFNOR, 2012). Ce concept qui connaît un renouveau innovant a permis aux biologistes et ingénieurs de mettre en place de nouvelles possibilités technologiques en remettant au goût du jour les possibilités de la recherche fondamentale qui observe les mécanismes de la nature.
Remarque :
Dans ce contexte, l’AFNOR s'est prononcé de contribuer à la création de l'ISO TC 266. Elle envisage de créer un nouveau domaine de normalisation sur le biomimétisme. Ce nouveau domaine permettrait la mise en place :
Qu’elle est son contexte scientifique ?
Sur la Terre, voilà 3.8 milliards d’années que la vie se diversifie, évolue en suivant et contribuant aux changements de notre planète. Depuis les premiers bouillons primitifs avec les premières bactéries, les organismes vivants ont su développer des caractéristiques, des stratégies, des procédés divers et variés pour s’adapter aux conditions environnementales de la Terre.
On estime aujourd’hui à 10 millions le nombre d’espèces (hors bactéries) qui occupent aujourd’hui tous les milieux de la planète. L’espèce humaine est une espèce parmi celle-ci. Apparue qu’il y a 200.000 ans, elle est une très jeune.
C’est en s’inspirant d’eux que les techniciens-ingénieurs, biologistes, architectes, designers apprennent à travailler ensemble en utilisant la nature comme modèle et comme système de référence.
En effet, la nature est une extraordinaire « machine » qui produit à moindre coût énergétique et de matière des matériaux efficaces et non Polluants, des sources d’énergies et de l’information.
Qu’elle est son historicité ?
Cette méthode du « biomimétisme et de la Bioinspiration » est connue depuis fort longtemps dans la civilisation occidentale, orientale et asiatique. Ces préambules ont été décrits et formalisé pour la première fois dans le codex atlanticus de Léonard De Vinci où il présente également une méthode moderne de dessin technique. Volta utilisa également cette méthode de recherche fondamentale en s’inspirant de l’anguille électrique et principalement de sa structure anatomique pour l’invention de la pile électrique. Par la suite, ce procédé passa aux oubliettes jusqu’à un renouveau grâce la création de l’avion (A.V.I.O.N : Appareil Imitant un Oiseau Naturel) par Clément Ader, ou la Permaculture par Bill Mollison et bien d’autres chercheurs. La bio-inspiration et le Bio-mimétisme étudiés depuis de nombreuses années en génie biochimique, biologique et écologique connaissent un renouveau et un regain d’intérêt notamment grâce au livre de Benyus Janine (1997, 2002, 2011).
Depuis les années 1970, ce concept réhabilité semble vivre une véritable renaissance et parait une véritable opportunité pour le futur et pour différents domaines technologiques en manque d’idées et d’innovations.
Hors, le biomimétisme est un des fondements et objectifs parfois implicite de la recherche fondamentale qui directement valorisable en recherche appliquée. Il est souvent mis dans l’ombre lorsque certain chercheur affirme que la « Recherche Fondamental » est « uniquement une acquisition de connaissance de fonctionnement pour la connaissance ». Ce qui est très restrictif et faux. Et, va à l’encontre de l’avis de nombreux chercheurs de ce domaine.
Le « biomimétisme » décrit par Benyus Janine (1997, 2002, 2011) consiste à faire de la recherche appliquée autrement. Cette recherche doit s’inspirer du vivant pour tirer parti des solutions et inventions produites par la nature, ce qui n’est pas nouveau en soit tel que signalé plus haut.
Donc, en 1997, la naturaliste américaine Janine Benyus, redéfinie et conceptualise en partie cette démarche d’innovation en faisant appel à la copie et l’’inspiration se basant sur les « transfert et à l’adaptation des principes et stratégies élaborés par les organismes vivants et les écosystèmes ». Le but est de « produire des biens et des services innovants, de manière plus durable, afin de relever les défis de notre société et de rendre les sociétés humaines compatibles avec la biosphère ».
Cet auteur clarifie la méthode et les principes du biomimétisme permettant d’accélérer ces applications et multiplies les exemples internationaux en recherche fondamentale. Comme pour montrer qu’il s’agit d’une voie, une philosophie et un courant de pensée mondial très ancien qui ne demandé cas être divulgué au grand public. Plus que le concept et les méthodes de « biomimétisme », cet auteur met en évidence une nature fondamental de l’homme : l’homme copieur et améliorateur.
De nos jours, grâce à l’avènement des technologies du numérique associé sa forte puissance de calcul, il s’agit d’une pratique en forte croissance et à haut potentiel. Elle est au cœur des stratégies d’innovation de certaines entreprises car, elle semble au cœur d’une partie de la nouvelle révolution industrielle du XXIème siècle.
En effet, innover en étant à la fois économe en ressources humaines, en énergétiques, en information et en matières premières pérennes est désormais considéré comme la seule solution viable pour le développement économique de la nouvelle ère industrielle.
Qui sont les précurseurs ?
Quelques exemples de précurseurs technologiques :
Les grands livres de l’histoire & des civilisations : Mythologies & Religions
Mythes et légendes par exemple :
Le rêve d’Icare
Jardin de Babylone
Les métamorphoses d’Ovide (-43 à -1 av J.C.)
Et bien d’autres
XVème Siècle
Léonard de Vinci (1452-1519) (Scientifique)
Observe le vol des oiseaux & chauve-souris et s’en inspire pour réaliser les plans de l’hélicoptère, du deltaplane et des végétaux comme les chinois en réinventant le parachute
XVIème Siècle
Matthew Baker (1530-1613) (Ingénieur Naval)
En 1598 construit une coque de bateau d’après le modèle d’une tête de morue et d’une queue de maquereau.
XVIIIème Siècle
Alessandro Giuseppe Antonio Anastasio Volta (1745-1827) (Biologiste, Electricien) inventeur de la pile électrique et de machines électrostatiques inspiré des organes de Hunter des anguilles électriques et torpilles.
XIXème Siècle
Leonce Eugene Grassin-Baledans (1860), Louis Jannin (1865), Michaël Kelly (1868) et Brevet Joseph Gildden de DeKalb (1874) (Fermier)
Invente le fil de fer barbelé (ou ronce artificielle) en 1868 après avoir observé un buisson épineux (Rameau de Robinier faux acacia et de roncier) repoussant le bétail.
Otto Lilienthal (1848-1896) (ingénieur aéronautique)
Etudie le vol des cigognes et s’en inspire pour inventer entre 1891 et 1896 les premiers appareils de vol plané réussis.
XXème Siècle
Louis Marie de Corlieu (1888-1967) (Capitaine de corvette) et Maurice Fernez (1885-1952) & Yves Le Prieur (1926-1963) sont les inventeurs des palmes et du scaphandre de plongée autonome actuel inspirer d’oiseau et d’animaux aquatiques.
Georges de Mestral (1907-1990)
Invente en 1948 le Velcro après avoir observé la bardane, plante aux fruits « accrocheurs ».
XXIème Siècle
Et bien d’autres
Quelques exemples de précurseurs conceptuels et méthodologiques :
Dictons, préceptes et concepts :
IVème Siècle av J.C. et 65 après J.C.
Hippocrate (-460 à -377) (Médecin grec) « C’est la nature qui guérit les maladies. »
Confucius (-551 à -479) (Homme d’état et Philosophe chinois) « La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents. »
Aristote (-384 à -322) (Philosophe Grec) « Le spectacle de la nature est toujours beau » ; « La nature ne fait rien sans objet » ; « La nature a horreur du vide »
Lucius Annaeus Seneca (dit Sénèque) (-4 à +65) (Philosophe latin) « Tout art est une imitation de la nature. » ; « Travailler contre le vœu de la nature est peine perdue. »
Marc Aurèle (161-180) (Enpereur romain, philosophe) Va toujours par le chemin le plus cour, et le plus court est le chemin tracé par le nature. »
XVème Siècle
Léonard De Vinci (1452-1519) (Scientifique) « Dans la nature, tout a toujours une raison. Si tu comprends cette raison, tu n’as plus besoin de l’expérience. » ; « Va prendre tes leçons dans la nature. »
XVIème Siècle
Michel de Montaigne (1533-1592) (Ecrivain, Philosophe) « La nature peut tout et fait tout. »
XVIIIème Siècle
Carlo Goldoni (1707-1793) (Dramaturge Italien) « La nature est un professeur universel et sûr pour celui qui l’observe. »
Emmanuel Kant (1724-1804) (Philosophe) « La nature agit, L’Homme fait »
Lavoisier Antoine Laurent (1743-1794) (Chimiste, philosophe, économiste) « Rien ne se crée, Rien ne se forme tout ce transforme. »
Francis Bacon (1561-1626) (Politique) « La nature, pour être commandée, doit être obéie. »
George-Louis Leclerc de Buffon (1707-1788) (Naturaliste Français) « Le plus grand ouvrier de la nature est le temps. »
XIXème Siècle
Victor Hugo (1802-1885) (Ecrivain, Philosophe) « C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas.»
Gaudi Antoni (1852-1926) Art nouveau et technologies architecturales de copies du vivant inspiré des technologies antiques et exploitant la géométrie.
XXème Siècle
José Marti (1856-1895) (Homme politique et poète cubain) « Tout homme a deux mères : la nature et les circonstances. »
Albert Einstein (1879-1955) (Physicien) « Une nouvelle manière de penser est nécessaire si l’humanité veut survivre. »
Pablo Picasso (1881-1973) (Artiste) « La peinture, ce n’est pas copier la nature mais c’est apprendre à travailler comme elle. »
Gaston Bachelard (1884-1962) (Philosophe et épistémologue français) « Nous comprenons la Nature en lui résistant. »
Macer Aymé (1902-1967) (Ecrivain, Philosophe) « La nature ne se perd pas, Ce qui se défait d’un côté se refait d’un autre. »
Albert Camus (1913-1960) (Ecrivain Français) « La nature a horreur des trop longs miracles. »
Ernest Ouellet (Auteur Canadien) « La nature connaît mieux son affaire que le hasard. »
Concepts et Méthodes
XVIIIème Siècle
La physiocratie est une école de pensée économique et politique, née en France vers 1750. c'est « l'idée que toute richesse vient de la terre, que la seule classe productive est celle des agriculteurs et qu'il existe des lois naturelles basées sur la liberté et la propriété privée qu'il suffit de respecter pour maintenir un ordre parfait »
en dehors de l’aspect politique voici les principes de bases :
Principe : « La doctrine des physiocrates est un mélange de libéralisme économique et de despotisme éclairée [...] la pensée des physiocrates s'ordonne autour de quatre grands thèmes : la nature, la liberté, la terre, le « despotisme légal » Maître à penser François Quesnay (1694-1774).
Lavoisier Antoine Laurent (1743-1794) (Chimiste, philosophe, économiste) avec ces nombreuses recherches
Touchard (1958)
XVème Siècle
Léonard De Vinci (1452-1519) (Scientifique) avec son Codex Atlanticus
XXème Siècle
Mollison Bill & Holmgren David (1978)
Vulgarise et renouvelle le concept du Permaculture en 1978 et de Perma-Culture (A ce jour)
Janine Benyus (Benyus Janine, 1997, 2002, 2011)
Vulgarise et renouvelle le Concept du biomimétismes en 1997: i) propose des méthodes; ii) et remet au goût du jour les applications de la recherche fondamentale et des génies biochimique, génétique, physiologique, biologique, écologique.
XXIème Siècle
Et bien d’autres
Quelques exemples antérieurs au XXè et XXI ème Siècles :
Qu’elles sont les Méthodes et pratiques contemporaines du « Bio-mimétisme et de la Bio-inspiration » ?
On regroupe sous le terme de « biomimétisme », tous les génies (toutes les ingénieries) & applications technologiques issues de recherches fondamentales inspirées du vivant. Deux courants de pensées coexistent actuellement.
1. Le courant de pensée le plus ancien :
Le bio-mimétisme proprement dit constitue en la réalisation de copie de systèmes, appareils ou méthodes issue du vivant.
La bio-inspiration correspond non pas en la réalisation de copier mais bien de s’inspirer des solutions inventées par la nature, et sélectionnées au cours de milliards d’années d’évolution.
Ces inspirations permettent de répondre aux problématiques que se pose notre société humaine.
2. Le courant de pensée le plus contemporain correspond à la définition de Janine Benyus :
Pour cette chercheuse, le « biomimétisme » désigne un processus d'innovation qui s'inspire du vivant pour tirer parti des solutions et inventions produites par la nature mais, il n’y a pas de distinction entre biomimétisme et bioinspiration (Benyus, 1997, 2002, 2011).
Qu’elles sont les coûts d’innovations & contraintes futures de la mise en place d’une philosophie industrielle du Bio-mimétisme ?
Le tout dans un contexte principalement écosystémique. Cette méthode permet la mise en place de technologie avec des coûts environnementaux, technologiques et énergétiques voir humain bien moindre que ceux proposés par d’autres types d’ingénieries.
Une grosse partie de ce courant de pensée et philosophie de vie est concrétisée généralement grâce au génie biologique & moléculaire et écologique moderne.
Le temps libéré, qui sera généré par la mise en place de ces technologies, entrainera de lourdes conséquences sur la civilisation actuelle. Ce temps générera du chômage de masse et devra être valorisable d’une nouvelle manière. L’homme devra trouver de nouvelles activités intellectuelles, technologiques et de travails comme ce fût le cas avec la robotique et l’informatique.
Un niveau transdisciplinaire
Comme nous l’avons vu, c'est un domaine qui n’est pas nouveau et qui émergent de la recherche. Elle inclue des sous-domaines tels que le génie biochimique et moléculaire jusqu’au NBIC, biologique et physiologique, écologique, robotique, la bionique et la bioassistance, l’anatomie, l'architecture « biomimétique ».
Cette forme de « génie technologie » ou « d'ingénierie » s'appuie sur des solutions sélectionnées par le vivant parmi de nombreuses autres depuis 4 milliards d'années au sein des écosystèmes, des services écosystémiques, efficace d'échelles moléculaire-atomique (nanométriques) aux échelles macroscopiques et écosystémiques issue de l’évolution mise en avant dans le Darwinisme.
La démarche biomimétique est essentiellement interdisciplinaire. Le point de départ est donné par la recherche fondamentale qui observe, analyse et modélise le vivant comme des discipline plus globale tel l’écologie fonctionnelle, l’écophysiologie, et des disciplines plus spécifiques tel la chimie-biochimie, biologie moléculaire, etc.
Les modèles biologiques les plus intéressants sont ensuite saisis par les sciences Technologiques qui les traduisent en concepts techniques. Cet aspect appliqué des sciences dans le respect de la nature et dans une philosophie écosystémique permet un transfert technologique raisonné. Ensuite, les entrepreneurs s’emparent et passent au développement industriel et les citoyens initient du transfert technologique Open Source.
Des potentialités immenses
Le milieu terrestre regorge d’écosystèmes et d’organismes qui peuvent être inspirants. Par exemple, les agro-écosystèmes, les écosystèmes marins. La biodiversité semble plus pauvre mais, les espèces sont plus spécialisées. Dans le cas des écosystèmes prairiaux ou marin, ces espèces pourraient receler les idées très intéressantes pour notre survies, notre développement.
Enjeux environnementaux
Face à la crise tant économique et écologique mondiale liée aux changements globaux, à la surexploitation des ressources naturelles et leurs mauvaises gestions, de nombreux chercheurs, architectes, industriels, prospectivistes et certains gouvernements estiment que le « biomimétisme » pourrait aussi être un vecteur de mutation de l’économie du tout « carbone » qui est polluante et consommatrice d'espaces vitales et naturelles, d'énergie et de ressources naturelles minérales (terres rares, métaux, sol).
Enjeux socio-économiques
La remise au goût du jour et la ré-exploitation de cette méthode permettra d’aller vers une « économie dite verte » ou plus verte voir plus pérenne. Cette permutation économique devra s’appuyer sur des technologies simples, propres, sûres et sobres, permettre une transition énergétique & technologique, et d’aller vers une transition écologique, social jusqu’à une transition sociétale & culturelle qui semble pour le moment être qu’un épiphénomène d’après les médias mais, qui n’en ai pas un dans les faits.
Les enjeux sont aussi économiques (un rapport américain évalue à 1000 milliards de dollars en 2025 ce que pourrait être le marché du biomimétisme (CGDD, 2012).
Qu’elle est son Ethique et qu’elles sont ses enjeux éthiques ?
Le biomimétisme est un processus neutre : il peut être source de progrès, mais pourrait aussi servir à produire de nouvelles armes militaires ou économiques, ou contribuer à de nouveaux gaspillages de ressources. Et quand les transferts se font vers l'industrie des nanotechnologies ou des biotechnologies, des risques nouveaux ou émergents en termes de santé environnementale et/ou pour les écosystèmes sont à prendre en compte. Des problèmes complexes d'éthique environnementale se posent, avec notamment
Qu’elles sont ses Objectifs et Finalités ?
L’objectif historique était de donner aux sociétés une meilleure performance, compétition, pérennité et qualité de vie.
L’objectif actuel est de donner aux industriels les recettes dites « biologique ou vertes » pour produire autrement comme du béton, verre, colle, etc.
Ces objectifs tendent à répondre à ces 6 questions essentielles :
Nous remarquons que la recherche fondamentale essaye de répondre à ces mêmes questions génériques.
Qu’elle est la Démarche Contemporaine ?
La démarche contemporaine a été clarifiée par Janine Benyus (1997, 2002, 2011).
La démarche biomimétique s’effectue en 3 étapes :
Donc, il s’agit de la redécouverte :
i) de la démarche de recherche fondamentale
ii) des applications de la recherche fondamentale.
iii) Des génies génétiques, biochimiques, physiologiques, biologiques, écologiques par les industrielles et la société actuelle.
Comment procède la nature ?
De nos jours, nos sociétés humaines puisent l’énergie et la matière premières de la nature en considérant un monde infini.
La société ne se soucier pas de savoir s’il y en aura encore demain et pour les générations futures. La société n’a pas de perspectives d’avenir, ni d’objectifs à long terme.
Ainsi, un nombre croissant d’endroits sur terre sont déjà vidés de leurs richesses naturelles.
Hors, le monde dans lequel nous vivons est fini et défini. Donc, il y a urgence à s’inspirer des écosystèmes naturels durables qui ont su et savent s’adapter aux environnements de la planète Terre en économisant leurs énergies, leurs ressources, leurs informations.
Les conditions du système Terre qui qui a accueilli la vie :
1. Les conditions du système Terre est fini, borné et défini
2. L’environnement est en équilibre dynamique
3. La planète est basée sur le solvant de la « vie terrestre » : l’eau
Les stratégies de la nature identifiées par Denyus (2002, 2011), elles sont autant de principes de durabilités : Les leçons du Vivant :
Le vivant :
1. Fonctionne à l’énergie solaire
2. Econome en énergie : Le vivant n’utilise que la quantité d’énergie dont elle a besoin
3. Adapte la forme à la fonction :
4. Econome en matière
5. Recycle tout
6. Récompense la coopération
7. Développe la diversité
8. Exploitation des richesses et ressources locales
9. Ne fait pas d’excès
10. Puise sa créativité et génère des opportunités, des possibilités dans les limites qui lui sont imposées (par exemple, le vivant utilise les contraintes comme des opportunités)
"La vie crée les conditions propices à la vie"
Qu’elle est la Méthode et Procédure ?
La méthode et la procédure qualité mise en place par Janine en 1997 et 2011 est fortement inspiré de la Permaculture au sens sociétale de « Perma-Culture », c’est-à-dire une Culture Humaine Pérenne par exemple la culture de symbioses industrielles, permaculture des années 1900, 1960, 1970, 1980, 1990. Associé à la redécouverts des génies génétiques, biochimiques, physiologiques, biologiques, écologiques par les industrielles et la société actuelle. Il s’agit de l’arrivée d’une nouvelle révolution Biologique et Physique.
Voici quelques exemples de Manuels avec les Procédures, Méthodes et techniques de qualité de Permaculture (Mollison, 1991, 1993 ; Mollison & Holmgren, 1986 ; Morrow, 2015) qui ont inspiré Janine Benyus :
Voici quelques exemples du Manuel avec les Procédure et Méthode de qualité de Benyus (1997, 2002, 2011) pour :
En quoi consiste le Biomimétisme ?
Les scientifiques orientent leurs recherches selon 3 niveaux d’inspirations fondamentales :
1. Le premier niveau du biomimétisme : Les Formes & styles
C’est : mimer les formes ou les structures. Les développements innovants issus de ce niveau d’inspiration sont une première étape et permettent d’aboutir à des réalisations durables en améliorant l’aérodynamisme, la construction, la captation de l’eau et bien d’autres (Benyus, 1997, 2002, 2011).
"Adapter la forme à la fonction : La structure confère la fonction" Janine Benyus
C’est de la « rétro-Ecologie Fonctionnelle » Sébastien Varin
2. Le deuxième niveau du Biomimétisme : Les procédés & matériaux.
C’est : mimer les matériaux et remettre en cause notre approche pétrochimique actuelle. S’inspirer des matériaux du vivant synthétisable à température & pression ambiante dans des conditions respectueuses de l’environnement par exemple sans solvants, avec peu d’énergie (Benyus, 1997, 2002, 2011). C’est la redécouverte de la biochimie et des génies biologiques.
3. Le troisième niveau du Biomimétisme : Les systèmes & écosystèmes.
C’est : s’inspirer des principes de fonctionnement et d’organisation des systèmes biologiques pour optimiser l’utilisation des flux de ressources et ainsi améliorer nos propres systèmes économiques, industriels, informatiques, énergétiques, etc.
S’inspirer des systèmes est le niveau le plus intégré du biomimétisme et le plus prometteur pour construire des sociétés humaines économes, résilientes et à nouveau compatibles avec le reste du vivant (Benyus, 2002, 2011)
« La nature comme modèle : Les plantes, les animaux et les écosystèmes recelent de formidables sources d’ingéniosités et de savoir-faire : capteur solaire, céramiques incassables, économie en circuit court, médicaments, etc.
La nature comme référence : La nature n’est pas seulement un modèle mais aussi une référence auquel les innovations humaines peuvent être comparées.
La nature comme guide : La nature ne doit plus être vue comme une source de matières premières, mais comme une source d’idées, non plus basée sur ce que l’on peut extraire mais de ce que l’on peut en apprendre.
La protection rationnelle des espèces sauvages et de leurs habitats s’imposera alors comme une évidence. »
Janines Benyus (1997, 2002, 2011)
« La démarche du biomimétisme peut dépasser de loin la mise au point d’une fibre plus solide ou d’un nouveau médicament. Elle permet de réorienter notre développement industriel, économique…vers la durabilité.
Elle encourage l’Homme à considérer la Nature comme un modèle plutôt que comme seule source de biens. »
Janines Benyus (1997, 2002, 2011)
C’est l’avènement de l’Ere des Plasticien comme le signal Debono (1996) et les travaux de Varin (2016 in press) des domaines comme : l’écologie fonctionnelle-écophysiologie, NBIC, etc. (voir Plasticité) permettent des applications concrètes directement inspirer de l’écologie-écologie fonctionnelle-écophysiologie via :
1) les méthodes d’ingénierie revers (ou rétro-ingénierie), d’analyse fonctionnelle des génies biologiques et techniques.
2) une conception multi-fonctionnelle
3) Recycle tous les matériaux : durabilité liée à l’usage
4) une action globale par le biomimétisme :
5) Une finalité conceptuelle
6) Des voies de progrès
Qu’elles sont ses dérives possibles ?
Grâce au « Bio-mimétisme » et à la « Bio-inspiration », les chercheurs et techniciens voir ingénieurs espèrent réussir à améliorer des processus & méthodes permettant la production d’une foule de matériaux et de technologies. Mais, il ne faut pas oublier que la nature nous offre les poisons les plus puissant et leur contre poison.
Finalement, cela permet la mise en place de société : i) exploitant des technologies plus respectueuses de l’environnement ; ii) et permettent d’initier plus de Liberté et d’autonomie individuelles et collectives.
Mais, la méthode pourrait aussi mener à des réalisations beaucoup moins nobles par exemple : i) des ailes des avions de chasse inspirées de celles d'animaux volants ; ii) des drones servant à des missions de combat ou de terrorisme comme le drone « Bourdon » ; iii) une certaine forme de « trans-humanisme ».
Donc, il sera nécessaire d’avoir un Code Morale Universelle qui devra s'entendre sous trois sens différents selon, que l'on considère l'Individu ou la Société et la Nature l’environnement qui l’entoure. « Le savoir vivre ensemble et avec la nature » pour la pérennité de l’Humanité sur terre et dans l’univers.
Le code Déontologique ne sera pas nécessaire car, il limitera l’évolution de l’homme dans sa chaire, sa pensée, sa vision du monde et générera des dérives technologiques et idéologiques.
Exemple de technologies issues du biomimétisme quelques « success stories » :
(Cf. figure)
Finalement qu’est-ce que le « Biomimétiqme » ?
Le biomimétisme (et la bioinspiration) est un concept, un ensemble de méthodes et techniques qui permet de nous poser la question de notre relation avec le reste du vivant, de notre impact biologique et technologique et de notre place dans la biosphère.
Le Biomimétisme par sa philosophie permet de concilier un nouveau développement durable à l’économie dynamique « moderne d’après-guerre ».
Auteur : Varin Sébastien / Creation date: 2009-10-07/Update/Actualisation: 2020-04-01
Protection intellectuelle & droit auteur/Mention légale : N°2019-12-0014/N°2017-11-0140/N°2016-03-0066/N°2009
See more : (English Version, French Version)
Référence :
AFNOR, 2012. Biomimétisme. (http://www.afnor.org/liste-des-actualites/actualites/2012/fevrier-2012/interesses-par-le-biomimetisme-defendez-vos-interets-au-sein-d-une-future-commission-de-normalisation-afnor)
CGDD, 2012. Étude sur la contribution du biomimétisme à la transition vers une économie verte en France : état des lieux, potentiel, leviers - Numéro 72 - Octobre 2012, 160p
Benyus JM, 1997. Biomimicry: Innovation Inspired by Nature. First Edition. William Morrow Paperbacks Editor, New York, 320pp.
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Benyus JM, 2002. Biomimicry: Innovation Inspired by Nature. Perennial. William Morrow Paperbacks Editor, New York, 320pp.
Dedono M.W., 1996. L’Ere des Plasticiens – de nouveaux hommes de science face à la poésie du monde. Audin Editeur, Collection Science & Spiritualité : Epistémologie, 296p.
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Mollison Bill, 1993. Permaculture 2, aménagements pratiques à la campagne et à la ville, Éditions Charles Corlet, 1979 (ISBN 978-2-8470-6415-5) 1979 en anglais, 1993 en français, réédition en 2011
Mollison Bill, Holmgren David, 1986. Permaculture 1, une agriculture pérenne pour l'autosuffisance et les exploitations de toutes tailles, Éditions Charles Corlet, 1978 (ISBN 978-2-8673-3030-8) 1978 en anglais, 1986 en français, réédition en 2011
Toucher J., 1958. Histoire des idées politiques, tome 2, du XVIII à nos jours. Edition PUF, collection Quadrige, Discipline Droit et Science politique, Rédition 2014, 496pp. (ISBN : 978-2130632511).
Varin S. 2016. In press. Première Protection intellectuelle & droit auteur : N°2016-03-0066 (Me contacter pour des informations complémentaires)
Références utiles à consulter :
Benyus JM, 2011. Biomimétisme : Quand la nature des innovations durables. Edition Rue de l’Echiquier, Paris, 407pp.
Braungart M, McDonought W, 2009. Cradle to Cradle. Edition Vintage, 208pp. (ISBN: 978-0099535478)
Pawlyn Michael, Biomimicry in Architecture. Eition RIBA Publishing, Reprint 2011, 128pp. (ISBN: 978-1859463758)
Barbault R., Weber J, 2010. La vie, quelle entreprise. Edition du Seuil, Collection Science Ouverte, 208pp.
Hutchins Giles, 2012. The nature of Business.Edition Green Books, 208pp. (ISBN: 978-085740486)
Zwirn Hervé, 2006. Les systèmes complexes-mathématiques et biologie. Edition Odile Jacob, 219pp. (ISBN : 978-2738118585)
Thompson D’Arcy, 1994. Formes et croissance. Edition Seuil, Collection Science ouverte, 334pp. (ISBN : 978-2020988346)
Hoagland M., Dodson B., Hauck J., 2001. Exploring the way life works. Jones ad Bartlett Publichers, Inc; Academic ed. Edition, 384pp. (ISBN: 978-0763716882)
Hoagland M., Dodson B., 1998. The way life works. Three Rivers Press; III edition, 256pp. (ISBN: 978-0812928884)
Erkman S., 2004. Vers une écologie industrielle. Charles Léopold Mayer; Edition: 2e éd, 251 pp. (ISBN : 978-2843770883)
Materi O., 2012. Industry of Nature. Frame Publishers, 280pp. (ISBN : 978-9077174487)
Fournier Mat, 2011. Quand la Nature Inspire la Science. Editions Plume de carotte, 152pp. (ISBN : 978-2915810769)
Novel A.S., Riot S., 2012. Vive la coévolution.
Revues :
Zigote quartely
CNRS le journal-N°268-septembre-octobre2012-La nature pour modèle/
Peut-on parler de nature humaine ? (http://mapage.noos.fr/philosophie/philo/philo/cours/nature/nature_humaine/nature_humaine_cours.htm)
L'Homme, un animal comme les autres ? (http://www.reussirmavie.net/L-Homme-un-animal-comme-les-autres_a1582.html)
Rapports :
Commissariat Général du Développement Durable, 2012. Eude sur la contribution du biomimétisme à la transition vers une économie verte.
Quelques liens intéressant à consulter :
ISO/TC 266 Biomimétisme : (http://www.iso.org/iso/fr/standards_development/technical_committees/other_bodies/iso_technical_committee.htm?commid=652577)
Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis (CEEBIOS) : Le Biomimétisme (http://ceebios.com/le-biomimetisme/)
Consultez les ressources de l’association Biomimicry Europa :
(http://www.biomimicry.eu/le-biomimetisme/ressources/)
Biomimicry 3.8: www.biomomocry.net
Biomimétismes et Qualité : http://biomimicry.net/about/biomimicry/biomimicry-designlens/biomimicry-thinking/
Biomimicry Europa: www.biomimicryeuropa.org
Et visionnez la conférence Ted de Janine Benyus :
(http://www.ted.com/talks/janine_benyus_shares_nature_s_designs)
Inspire Institut: www.inspire-institut.org
Biomimicry for creative innovation: www.businessinspiredbynature.com
Facebook-pages Biomimicry Europa et Biomimicry 3.8
Base de données pour s’inspirer du vivant (www.asknature.org)
Intelligence Artificielle et Transhumanisme (http://iatranshumanisme.com/tag/ministere-de-la-defense-interieure/)
Pour citer cet article
Référence électronique
Sébastien Varin, « Le biomimétismes et la bio-inspiration ou la redecouverte de l’application de la recherche fondamentale, des génies biologiques dans un contexte philosophique Perma-cultural », My WebSite Dr Sébastien Varin [En ligne], mis en ligne le 27 avril 2016, consulté le (date de consultation). URL : https://sites.google.com/site/drsebastienvarin/overview/o2-others
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Auteur : Varin Sébastien / Creation date: 2009-10-07/Update/Actualisation: 2020-04-01
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