GALERIE TÉLÉVISION ANNÉES 70
ANNÉES 70
CONTINENTAL EDISON
TC3775
Pas d'ébénisterie en bois vernis polyester pour ce magnifique téléviseur aux lignes avant gardistes pour l'époque, un grand classique de CONTINENTAL-EDISON. C'est le haut de gamme, télécommande à ultrasons, 8 programmes avec affichage et horloge à l'écran en incrustation.
Il est équipé du châssis D11 dont le balayage horizontal exploite encore la technologie à thyristor, en voie d’obsolescence au moment de la sortie de ce modèle. D'autres générations de châssis plus modernes l'équiperont jusqu'en 1984.
En option était disponible un magnifique pied tulipe.
ROOLS
MODÈLE INCONNU
Vraiment sympathique ce petit portatif de fabrication REELA et très belle réalisation côté châssis. Une fois le dos retiré ainsi que l'habillage orange qui l'entoure, l’accessibilité de l'ensemble des platines est totale et c'est bien pratique pour le dépannage. Son fonctionnement est irréprochable, l'image affichée est vraiment éclatante et d'une grande finesse.
Autre grand classique produit par PHILIPS, ce portatif de taille moyenne a été énormément produit. Il a existé sous d'autres coloris dont un orange très flashy.
À l'intérieur nous y trouvons un châssis C semi transistorisé dont les seuls tubes qui y demeurent sont ceux utilisés pour les balayages ligne et trame.
Le clavier, le tuner et la platine FI constituent un seul et même ensemble, ce bloc HF/FI sera utilisé également sur le TVC4 et les premiers TVC5. Le réglage des présélections est entièrement mécanique et lors du changement de chaînes se font alors entendre ces fameux cliquetis assez caractéristiques.
PHILIPS
26C669/16W
Ce téléviseur est une véritable merveille de technologie car il est équipé de l’impressionnant KM2, un châssis qui fut le plus sophistiqué en son temps et pour plusieurs années encore. C'est une pure fabrication PHILIPS "made in Hollande", un châssis très complet, multi-normes PAL-SECAM à la télécommande ultrasons à 12 programmes et au clavier à touches sensitives. Conçu pour les habitants frontaliers, il est très rare à trouver dans le centre-ouest de la France, de surcroît en ébénisterie blanche.
Le plus impressionnant, c'est l'incroyable qualité de l'image restituée. Une définition remarquable, un niveau du noir rigoureux, une CAG et un frein de faisceaux efficaces ainsi q'un matriçage parfait des couleurs sont les principales qualités qui aboutissent à un tel résultat.
La longévité du tube cathodique est également excellente, il faut dire que ses filaments sont légèrement sous-alimentés (une modification constructeur existe d'ailleurs à ce sujet) et une dizaine de minutes de fonctionnement est bien nécessaire afin que l'image soit d'une qualité optimale.
Quelques bémols tout de même, la masse du châssis n'est pas isolée du secteur et la qualité sonore est assez moyenne (manque de graves). L'aspect très plastique de la façade ne reflète pas tout à fait le côté haut de gamme auquel ce téléviseur peut prétendre.
PHILIPS
26FK345
Nouveau look assez moderne pour ce téléviseur PHILIPS, encore équipé du châssis TVC4 bientôt en fin de carrière. La trappe cache-réglages de convergences disposée traditionnellement en façade à gauche sur tous les PHILIPS et RADIOLA couleur, est absente sur ce modèle. Il adopte également une installation en mode "écran dégagé" du tube image qui en rend visible la totalité de la verrerie de sa dalle. Encore très peu d'évolution côté technique, la platine vidéo chrominance à circuits intégrés et la sélection de programmes électronique par diode varicap seront pour les ultimes versions. Ce modèle sera encore présent au catalogue jusqu'à la saison 1973.
RADIOLA
RA66K551
Encore une grande réussite de La RADIOTECHNIQUE, ce RADIOLA fait partie de la première génération de téléviseur couleur entièrement transistorisé. Il est équipé du châssis TVC5 et étrenne le nouveau tube image delta à grand angle de déviation 110°. La profondeur de l'ébénisterie devient enfin à peine supérieure à celle d'un téléviseur noir et blanc. Les nouveautés ne s'arrêtent pas là, l'alimentation à découpage fait également son apparition. Enfermée dans sa cage métallique de blindage, elle régule et produit l'ensemble des tensions nécessaires et isole la masse secondaire du secteur. La platine de "convergences actives", de conception nouvelle également, en permet des réglages plus faciles et confortables. La dernière innovation est plus discrète mais très ingénieuse, il s'agit de la correction de focus dynamique. C'est principalement cette dernière qui confère au TVC5 toute sa remarquable finesse d'image, en optimisant la concentration des faisceaux sur toute la surface de l'écran. Le modèle présenté est parmi les derniers produits avec ce châssis, il en existera un similaire équipé du TVC7.
SONOLOR
SUPER SPATIAL
Téléviseur portatif bas de gamme de fabrication italienne (PRANDONI) et vendu sous de nombreuses autres marques dont ITT et GRAETZ. Comme tous ses autres clones, un écran filtrant très sombre (trop ?) y est présent et l'image ne parait au final pas très éclatante. D'autant plus que l'usure rapide du tube cathodique finit par la rendre peu flatteuse.
SONY
KV1221DF
Cultissime ce petit KV1220 ! C'est le tout premier modèle couleur SONY à avoir été commercialisé en France. Son tube TRINITRON n'est qu'un 33 cm de diagonale, mais il détonne déjà avec le reste de la production mondiale par la face galbée de sa dalle écran telle une portion de cylindre. Ce nouveau tube TRINITRON est une innovation et une exclusivité SONY, il restera longtemps le seul concurrent au "shadow-mask" développé sous licence par la firme américaine RCA.
À noter qu'il faut complètement extraire de son ébénisterie l'ensemble du châssis afin de pouvoir intervenir sur les différentes platines.
Attention au disjoncteur ré-armable par le petit bouton rouge situé à l'arrière, il a tendance à disjoncter spontanément. Dans ce cas une pression dessus et ça repart, cependant un cour-circuit peut réellement y être présent.
TELEAVIA
PA512
Typique des années 70, le pied "tulipe" fait son apparition avec ce TELEAVIA. Son électronique n'est pas encore totalement transistorisé et ne possède pas de transformateur d'alimentation. Il s'en dégage d’ailleurs pas mal de calories en fonctionnement prolongé, à tel point que les fines arêtes des aérations du capot ont subit quelques déformations. À noter la présence d'un écran filtrant assez sombre, donnant à l'image un bon rendu en pleine lumière.