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La fin des radios à lampes est proche à l'aube des années 60, mais il reste encore de la place pour les modèles haut de gamme.

L'excellente qualité de fabrication de ce Saba est la norme pour ce constructeur allemand qui a produit des récepteurs parmi les plus sophistiqués de leur temps. Câblage sur circuit imprimé très soigné et musicalité surprenante en modulation de fréquence grâce à ses trois haut-parleurs.

Ce poste à transistors de faibles dimensions ne peut pas encore être considéré comme un "pocket". La production de ces petits postes de poche est alors une spécialité japonaise et américaine.

Beau gainage imitation cuir pour l'habillage du boîtier.

SCHNEIDER était capable de créer de beaux modèles. Cet élégant calypso se distingue ici par son très grand cadran de stations. Ce large espace vitré lui confère un aspect assez qualitatif. Comme son prédécesseur, le RONDO 57, le haut-parleur est positionné à l'horizontal sous le dessus.

Ce Schneider Fadango existe en différentes versions : modulation de fréquence, bande chalutier et export (sans les GO et deux bandes OC). Le modèle présenté ici ne possède pas la FM .

Petite particularité, deux touches possibles pour les gammes GO et PO, soit cadre, soit antenne extérieure.

Version transistorisée du Twist de 1959. Schneider n'a eu aucun mal à y loger l'électronique bien moins encombrante que la version à lampes.

Esthétique identique, mise à part l'absence de cordon secteur.

Avec son minuscule circuit imprimé et sa coque en plastique bicolore clipsée, Schneider a vraiment optimisé au maximum la fabrication de ce poste en vu d'en faire un produit abordable.

La poignée en plastique totalement escamotable semble quand même bien fragile, mais heureusement le poste n'est pas très lourd.

C'est loin d'être évident sur la photo, mais ce joli Schneider Rondo est en fait un poste de petite taille. Il reprend l'esthétique de ses grands frères, mais en miniature.

L'installation du haut-parleur à l'horizontal sur le dessus a permis l'implantation d'un imposant cadran de stations magnifiquement sérigraphié.

La modulation de fréquence est présente sur ce poste du milieu des années 60. Ces premiers transistors ainsi équipés sont encore très onéreux, d'autant plus que les stations FM sont alors peu nombreuses.

Encore un petit poste de chevet qui ressemble à un grand.

C'est évidemment un tout courant car il n'y a guère de place à l'intérieur de sa petite caisse en bois pour un transformateur d'alimentation. Sa lampe régulatrice Celsior permet une utilisation en 110 ou en 240 V.

Vraiment superbe cet Excelsior 52, c'est un poste remarquable à tout point de vue. Il est entièrement réalisé en métal peint, façon peau de lézard et existe en divers coloris, dont le vert et le bronze présentés ici. Le bouton central fait office à la fois de sélecteur de gamme d'ondes et de réglage d'accord de stations. Côté Technique, un correcteur de tonalité à contre-réaction très performant permet aux deux gros haut-parleurs une diffusion sonore d'une musicalité exceptionnelle. C'est un régal d'utiliser ce récepteur commuté en PU et connecté à une station d’accueil, il semble avoir été conçu pour ça.

Exemplaire typique de ces postes portatifs à lampes, style valisette.

Il faut dire que le châssis est loin d'être un chef-d’œuvre de miniaturisation, d'autant plus qu'il embarque aussi l'alimentation secteur.

Cet imposant poste haut de gamme est équipé d'un puissant ampli BF à push-pull. Inutile de dire qu'avec une pareille caisse de résonance ce Sonneclair produit vraiment un gros son bien chaud.

A noter la belle mise en valeur de l’œil magique au dessus du cadran dans un enjoliveur faisant aussi office d'indicateur de gamme d'ondes.

Encore un gros combiné radio/phono. Il est équipé d'un beau tourne- disque de marque Supertone, déjà prévu pour la lecture les disques à microsillons. Petite originalité, des billes rouges remplacent les traditionnelles aiguilles indicatrices de stations et celle du cadran central se déplace dans le sens inverse des deux autres.

Récepteur d'aspect assez classique mais les deux grilles latérales encadrant son beau cadran bleu sont joliment illuminées en vert.

Magnifique dans l'obscurité.

Lorsque j'ai aperçu ce transistor alors couvert d'une épaisse couche de crasse, j'ai cru d'abord avoir à faire à un Philips L3F60.

En fait il s'agit d'un Sonolor. Ce constructeur semble bien avoir quelque peu plagier l’esthétique de son concurrent. Côté technique, il n'en n'est rien, l'électronique est câblée à l'ancienne sur un châssis en tôle.

Ce Sonolor est d'une belle présentation. Son boîtier est en plastique gainé et sa façade en métal chromé. A noter, un châssis toujours en câblage en l'air, certes pas à la pointe de la technologie à l'époque, mais certainement gage de qualité. Ces châssis en métal étaient bien plus robustes et résistaient mieux aux chutes que les frêles circuits imprimés en bakélite.

Allure élégante mais assez classique pour ce poste en bakélite, Sonora nous a habitué à bien plus de fantaisies.

Cette marque franco-américaine était plutôt réputée pour la réalisation de postes aux formes bien plus originales que celui- ci.

Très belle ébénisterie pour ce volumineux poste pupitre haut de gamme au magnifique cadran miroir doré. C'est un appareil très performant, à la musicalité remarquable.

Il est équipé d'un réglage de sélectivité variable, d'un indicateur d'accord à ombre et d'un filtre antenne secteur.

Vraiment mini cette Sonorette au style typiquement art déco.

Compte tenu de la technologie de l'époque, Sonora ne pouvait faire guère plus petit.

Il s'agit tout de même d'un superhétérodyne à la sensibilité fort correcte. Le modèle présenté ici est l'une des toutes premières versions.

Il en impose ce gros Téléfunken Fortissimo. C'est un récepteur haut de gamme équipé de la modulation de fréquence.

Comme son nom l'indique, sa musicalité a été particulièrement soignée. Il est en effet doté de cinq haut-parleurs alimentés par un ampli push-pull utilisant une paire de penthode EL84. Inutile de dire que ça fait du bruit, et quelle musicalité en FM ! Un régal pour les oreilles.

Belle présentation pour ce poste au style classique.

Comme la grande majorité des appareils de marque allemande il est équipé de la modulation de fréquence. Ce n'est pas un modèle haut de gamme et pourtant il est doté de deux tweeters électrostatiques en plus d'un haut-parleur médium à la suspension de la membrane très souple. Résultat, une sonorité surprenante.

Encore un poste allemand de grande qualité, mais d'avant- guerre cette fois-ci. Un réglage de sélectivité très efficace y est présent ainsi qu'un réglage de syntonisation à démultiplication très pratique en ondes courtes.

Joli poste horizontal en bois tout juste d'avant-guerre, et petite surprise lors de sa restauration : un bloc d'accord des années cinquante y a été monté et les deux transfos FI ont été remplacés. Cette modification ne semble pas dater d'aujourd’hui à la vue du fil de câblage en coton utilisé par l'audacieux radio-électricien, auteur de cet important bidouillage.

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