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Ce poste est d'une esthétique assez soignée et sa coque entièrement en matière plastique est dans le standard des fabrications européennes du milieu des années soixante. Il en va de même avec la généralisation de la technologie du circuit imprimé et le câblage en sera de plus en plus robotisé.

Ondia a souvent produit des postes à l'esthétique très soignée et originale. Celui-ci est d'un style vraiment plaisant avec sa façade galbée et sobre.

Seul souci, la fragilité du cadran en plexiglas particulièrement cassant et sa tendance à s'opacifier avec le temps.

La marque OPTALIX est assez prisée des collectionneurs. Ce fabricant français s'était fait une spécialité de la production de postes à transistors. La sophistication n'était pas de mise mais la diversité des coloris, un design moderne et un rapport qualité/prix excellent donneront à cette marque une solide réputation. Ce DOLORES est un bon exemple de son savoir faire, un poste élégant et robuste.

J’apprécie tout particulièrement cette série ST-JAMES, aussi jolie à l'extérieur qu'à l'intérieur. Quelle bonne idée également d'y avoir imprimé le schéma électrique. Dommage que les dorures des matières plastiques vieillissent si mal, celles de ce modèle sont malgré tout relativement bien conservées.

Transistor Pocket typique de l'époque sans grande originalité. OPTALIX joue déjà la carte du Made in France en affichant ce petit drapeau tricolore. Les effets de la concurrence japonaise notamment, commencent à se faire durement sentir...

Les postes Ora ne sont pas particulièrement réputés pour leur originalité et ce P68 ne déroge pas à la règle. L'implantation d'éléments de décoration en métal nickelé sur la façade en rehausse tout de même un peu le style.

Un des tout premiers postes à transistors produits par Philips.

Avec son boîtier en bois gainé et son châssis en métal c'est un appareil robuste. Cela valait mieux car ces portatifs étaient très coûteux, bien plus que les modèles de salon à lampes.

Amusant ce petit poste sphérique au style typique des années 70, plutôt un gadget de par sa qualité sonore assez médiocre. A existé en d'autres coloris et sous la marque NATIONAL PANASONIC qui semble en être le véritable fabricant.

Encore un bel exercice de designer, ce transistor est de la même époque que le 20RL010. Surnommé "the snake" (serpent en français), il en a les mêmes origines et existe donc aussi sous la marque NATIONAL PANASONIC.

Avec ce beau cadran rond, baptisé "soleil" dans sa publicité, Philips n'hésitait pas à se démarquer des tendances de l'époque. Ce modèle est vraiment très élégant, la bakélite est joliment marbrée.

Côté technique, comme d'habitude, Philips a profité du grand gain de la EBL1 (lampe finale de puissance) pour faire l'économie d'un étage préamplificateur.

Au final, un petit châssis qui ne comporte que trois tubes + la valve et des performances assez correctes malgré tout.

Philips n'a pas produit que des modèles au look original ou décalé, il savait aussi concevoir des appareils au style plus classique. Une gamme d'appareils devait satisfaire une clientèle aux goûts les plus variés possibles. Ce 480A, au style plutôt sage, avait toutes les chances de plaire au plus grand nombre. Même philosophie de conception que le BF470A.

Voici un des derniers postes verticaux de la marque, mais il n'est plus à amplification directe. Philips a fini par adopter le principe de la réception superhétérodyne qu'il baptise alors "multi-inductance".

Côté technique, un ampli HF accordé en étage d'entrée pré-sélecteur, assure une réception d'une grande sensibilité et une très bonne sélectivité.

Au rayon des bizarreries, l'entraînement de cadran est réalisé par une courroie en ressort métallique. Son élasticité ne procure d'ailleurs pas une grande précision de positionnement de l'aiguille lors de son excursion.

Ce poste est surnommé "Temple de la musique" de par sa forme évocatrice. C'est un récepteur haut de gamme de même conception que le 535 avec, entre autres, un petit raffinement supplémentaire. Ce sont de petites étoiles lumineuses qui remplacent la traditionnelle aiguille indicatrice de stations et leur intensité d'éclairement varie en fonction de l'accord ou du niveau de signal reçu. L'effet visuel de ce système assez ingénieux n'est cependant pas d'un rendu extraordinaire et le châssis ressemble finalement à une usine à gaz. Cet appareil possède aussi un silencieux réglable et une commande de sélectivité variable.

L’ébénisterie de ce Philips est très élégante, d'autant plus que son vernis d'origine a retrouvé tout son brillant après un bon nettoyage et polissage. C'est un poste à amplification directe, seul principe de réception "garantissant toute la pureté du son" comme aimait à le rappeler Philips dans ces publicités. Pour l'avoir écouté fonctionner, je dois dire que la bonne musicalité de ce récepteur est surtout le fait du manque de sélectivité chronique de ce principe de réception.

Aspect classique pour ce poste tout juste d'avant-guerre, issu de la même saison que le 480A visible plus haut.

Philips y a installé un clavier à présélection mécanique de programmes. Au total, 6 stations mémorisables ; une clef de réglage logée à l'arrière de l'ébénisterie permet l'accord des différents programmes. L'aiguille du cadran s'affiche par rétroéclairage et navigue toute seule au gré de chaque touche sélectionnée.

Ce 750A est équipé du système "mono-bouton", une de ces innovations dont Philips n'était pas avare. Il s'agit bien sûr du bouton central, en le tournant on cherche les stations et en le manoeuvrant tel un joystick on règle le volume sonore ou la tonalité. Certes, l'ergonomie en est assez discutable, surtout à la vue de la complication mécanique, mais c'est bien cela qui fait tout le charme de ce poste. Pour finir, il possède aussi un cadran inclinable totalement rabattable horizontalement.

Peut-être un des plus beaux PHILIPS des années trente. Très joli aussi à l'intérieur avec ses magnifiques blindages en cuivre. La réception "super inductance" vantée par PHILIPS à l'époque n'est autre que la technique d'amplification directe du signal. Peu réputée pour sa sélectivité, elle permettait cependant une meilleure musicalité. Pas forcément mise en valeur par la piètre qualité musicale du diffuseur électro-magnétique qui l'équipait.

Vraiment mini cette radio pourtant à tubes. Le boîtier est composé de deux demi-coques en plastique blanc et rouge corail très épais.

Il est dommage que Philips, à l'instar d'autres fabricants, n'en ait pas proposé une version transistorisée.

Périodiquement, Philips ressort son cadran Soleil sur certains modèles. Celui-là avec sa belle couleur rouge est très bien mis en valeur sur ce poste de forme rectangulaire. Il est d'ailleurs très joliment illuminé dans l'obscurité grâce à la réflexion de l'éclairage d'une lampe dans la partie centrale du cadran.

Modèle très courant au style typique de la fin des années 50, existe aussi en couleur bordeaux.

Ce genre de poste est assez facile à restaurer, une grille en plastique translucide remplace le traditionnel tissu cache haut-parleur, toujours difficile à nettoyer.

Le style des postes à lampes aura considérablement évolué durant la trentaine d'années d’existence de cette technologie. Ce PHILIPS issu de la série des "Plano" en sera une des ultimes. Les haut-parleurs se trouvent placés sur les côtés et la façade n'intègre plus que le cadran et les commandes. La stéréophonie y fait son apparition, principalement en entrée pick-up.

Aucun haut-parleur sur ce modèle haut de gamme, il s'agit d'un ampli-tuner, prémisse de l'arrivée prochaine de la hi-fi dans les foyers. Il reste cependant encore monophonique, la stéréo sera pour un peu plus tard.

Ces petites Philetta, produites en grande quantité, ont été déclinées en plusieurs versions et coloris. Elles ont trouvé tout naturellement leur place dans les cuisines et les chambres à coucher avant d'être supplantées par les postes à transistors.

Encore un élégant poste populaire signé Philips et disponible aussi en bordeaux. Plaisant à restaurer, les ébénisteries en plastique retrouvent rapidement l'aspect du neuf après un bon polissage. Attention à la fragilité de l'indicateur d'accord, un DM71 assez rare à trouver en bon état.

Son filament connecté en série à l'alimentation haute tension n'en supporte généralement pas les courts-circuits.

Souvent, la défaillance des condensateurs de filtrage leur est fatale.

Typiquement le genre de poste original qui rend Philips tellement apprécié des amateurs de TSF. Le cadran des stations style part-brise est amovible et l'aiguille se rabat à l’horizontale. Pratique pour le transport dans un emballage mais attention à la grande fragilité de sa sérigraphie facilement effaçable. Il est à noter que la grille de haut-parleur métallique fait office d'antenne pour la réception des stations locales.

Imitation bois très réussie sur cette coque intégralement en bakélite.

Attention donc à ne pas utiliser de produits trop abrasifs pour son nettoyage, sous peine de voir s'effacer ce beau veinage de noyer artificiel.

Bien qu'issu de la même saison que le BF401A, ce modèle est d'un style bien différent. Ils n'ont en commun que les boutons en plastique transparent et le tissu cache haut-parleur. Conception de l'électronique pratiquement identique.

Encore un magnifique poste très finement dessiné par les designers de la marque décidément très inspirés. Il est surnommé l "Accordéon" et reprend la philosophie de conception du V6A visible plus bas. Ici, le châssis fait corps avec l'ébénisterie, les composants sont implantés directement sur une cloison interne. Malgré son look atypique, cet appareil est loin d'être une rareté et il en existe plusieurs versions dont une avec une jolie grille chromée.

Ce Philips, dans le style des postes allemands, est équipé de la modulation de fréquence. Comme beaucoup d'autres fabrications de cette époque, il ne possède pas de tweeters. Il faut dire que beaucoup d'auditeurs ont été déroutés lors des premières écoutes par la sonorité inhabituelle des émissions diffusées en FM, jugée souvent trop aiguë.

Surnommé "Scène de théâtre", ce poste a vraiment un look avant-gardiste et sa conception est assez spéciale.

Il n'y a pas de châssis métallique à l'intérieur, l'électronique est directement câblée en vrac sur l'envers de l'ébénisterie en bakélite. Dans sa publicité, Philips justifiait ce concept par le fait que l'économie ainsi réalisée permettait de doter ce poste des mêmes perfectionnements que ceux présents sur des appareils plus onéreux. Pas si évident, sinon pourquoi ne pas avoir généralisé la formule au reste de sa production?

Belle façade en plastique ivoire et ébénisterie en bakélite pour ce "Point bleu". Petite originalité pour les boutons molette que l'on retrouve sur plusieurs autres modèles.

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