Association de Soutien

Association   Soutien   Création   Collège   Lycée  Expérimental   Freinet

 

Sommaire

1.      Présentation de l’Association

2.      Nous contacter

3.      Paroles d’élèves

4.      Paroles de parents d’élèves

5.      Lettres témoignages d’élèves 

6.      Lettres témoignages de parents d’élève

  

Créée en 2007 l’ASSCLEF est  à l’origine de l’enseignement Freinet dans le cycle secondaire à La Ciotat.

Au fil du temps elle est devenue un lien permanent entre les différents acteurs de la pédagogie Freinet que l’on soit parent, enseignant, élève ou personne désirant soutenir ce projet innovant.

Elle  réunit  actuellement  180 adhérents soucieux de promouvoir la pédagogie Freinet

L ’ASSCLEF se veut un lieu d’échanges et d’informations entre ses adhérents.

Son action réside dans :

- l’organisation et le financement de cycles de conférences

- l’accompagnement des parents d’élèves scolarisés en filière CLEF :

·      organisation de réunions ou rencontres conviviales

·      réponses aux questions par téléphone, messagerie mail ou par un parent référent collège ou lycée

·      création d’outils sur support papier permettant une meilleure compréhension des pratiques

pédagogiques : lexique spécifique au CLEF (voir rubrique « Vocabulaire du CLEF »), brochures …

- l’accompagnement dans les projets de présentation, d’expositions de travaux (Journées d’intégration au Mugel, Matinées Réussites, Expositions entre Pairs…)

- le recueil de témoignages d’enfants et de parents,  durant le second cycle et après l’enseignement CLEF

- le lien entre l’équipe enseignante et les membres du C.A., assuré chaque année par une personne ressource qui assiste aux concertations hebdomadaires des professeurs

- la participation des membres du Bureau aux stages de formation de pédagogie Freinet

- le soutien du CLEF (Collège Lycée Expérimental Freinet)

- l’organisation de la venue d’auteurs de littérature jeunesse, au sein des classes

l’animation de débats sur le thème du livre, le métier d’écrivain, l’inspiration littéraire …

- le renseignement des personnes désirant s’informer ou promouvoir la pédagogie Freinet

Le  C.L.E.F. et l’ASCCLEF  ont  besoin  de  votre  soutien  et  de  votre  adhésion pour être davantage connu et reconnu en d’autres lieux que La Ciotat.

 

ascclef.laciotat@gmail.com 

ASCCLEF

53 avenue Jean Graille

13600 La Ciotat

ascclef.laciotat@gmail.com


Les élèves nous disent découvrir le plaisir :

- d’apprendre d’une façon différente et adaptée à chacun d’eux

- d’être écoutés, encouragés, soutenus dans le développement de leurs aptitudes personnelles

via les T.I.* et grâce à la bienveillance de l’équipe pédagogique 

- de ne plus être évalués uniquement par un système chiffré mais par une appréciation sensible de leurs compétences (absence de notes sauf dans les classes d’examens)

- de se sentir libre et respecté (chaque élève planifiant ses études hebdomadaires, ils apprennent à découvrir leur propre rythme de travail mais aussi à gérer le temps)

- de se communiquer l’apprentissage entre eux, à travers le tutorat

- de dépasser la crainte de parler en public :

en gérant des projets d’études personnelles, qu’ils peuvent présenter lors des Journées Réussites face à un public d’adultes, l’assistance pouvant aller  jusqu’à 200 personnes.

 

« Une note c’est une sanction, une appréciation c’est quelque chose qu’on peut toujours améliorer »

« Comme je suis autorisée à faire mon planning de travail, du coup je me sens responsable de ce que j’ai à faire »

« Quand c’est Pierre (élève tuteur*) qui m’a expliqué ce que j’avais pas compris en cours, tout s’est éclairé, parce qu’il venait juste de comprendre le cours et, il savait ce qui l’avait bloqué, il m’a transmis comme un déclic ! »

« Ce qui est bien c’est qu’en français, la prof n’impose pas un livre à lire. Elle donne une liste pour qu’on choisisse ce qui nous plait le plus. Bon, on a quota et un courant littéraire à respecter  mais, au moins on a choisi. »

« Les profs ils nous donnent confiance en nous, ils croient en nous»

« En fac, ils étaient tous perdus, mais moi comme je savais gérer mon travail et mon temps, ça à marcher tout de suite »

« Être en Freinet c'est pouvoir éloigner ses limites :

Quand on est dans une classe traditionnelle et que l'on voit les personnes

qui ont mené à bien des projets hors du commun,

on se dit que ces personnes ont quelque chose en plus que nous et

que nous ne pouvons pas comparer nos capacités à ce qu'elles ont fait.

Mais lorsqu'on est en Freinet, que l'on voit son propre travail et celui des autres élèves, et

ce que disent et font les professeurs, on comprend que tout le monde a quelque chose en plus,

et c'est ce qui fait qu'on se lance nous aussi dans des projets, et qu'on les termine,

c'est notre volonté et notre envie de le faire. On se met à croire en nous, aux autres. »

 

* : définitions dans la rubrique « Vocabulaire du CLEF »

Les parents élèves nous disent constater :

-       le plaisir d’aller à l’école

-       l’épanouissement et le bien être des enfants

-       la satisfaction de l’enfant, lorsqu’il découvre du plaisir à enrichir ses connaissances

-       le développement de la créativité

-       l’envie d’entreprendre, la prise d’autonomie

-       la fierté des élèves qui présentent leurs travaux aux Journées Réussites*

-       la motivation de l’équipe pédagogique

-       la bonne entente entre profs et élèves

Ils ont le sentiment que cette pédagogie permet d’acquérir :

-     l’ouverture d’esprit et l’épanouissement personnel   

-    de bons réflexes pour l’après secondaire qu’il soit technique, universitaire ou entrée

     dans la vie active

-       d’excellents atouts répondant aux attentes de  la vie professionnelle d’aujourd’hui

 

« Léa avait envie d’aller à l’école au point de compter les jours avant la rentrée »

« Quand j’ai vu son bilan de quinzaine*,  et le trieur qui va avec, j’ai compris toute la masse de travail accompli et, sans se sentir forcer.»

« Aux Matinées Réussites* certains textes sont si émouvants que j’en ai les larmes aux yeux »

« Thomas ne veut plus manquer un seul cours bien au contraire il s’inscrit au Numériclub car il est très motivé»

« Les réunions de coopé.* c’est un entrainement aux réunions du monde du travail »

« Il faudrait qu’il y ait un gardien de paroles* aux réunions d’adultes, on se comprendrait mieux »

 

« Je voudrais vous exprimer toute ma reconnaissance pour

 tout le temps que vous avez consacré à nos enfants

pour leur donner le goût de l'école,

et surtout, surtout,

pour le sourire de Jean-François à la sortie du collège chaque jour »

 

                    * : définitions dans la rubrique « Vocabulaire du CLEF »

Tous ces témoignages sont nominatifs et ont été remis avec les coordonnées de leurs auteurs au Ministère de l’Éducation, à l’Inspection Académique ainsi qu’au Rectorat.

Pour des raisons de protection de vie privée, certains auteurs nous ont demandé une publication anonyme pour notre site.

 

Notre fille Marion a suivi sa scolarité de la seconde à la terminale au sein du projet du CLEF. Lors de son entrée en seconde, c'est elle qui a choisi d'intégrer ce projet, et il faut bien avouer qu'en tant que parents nous nous sommes tout même inquiétés de savoir si les enseignements dispensés lui permettraient de poursuivre ses études dans le supérieur. Au terme de ces trois années, elle a obtenu son bac S, et poursuit maintenant ses études en classe préparatoire, ce qui a posteriori démontre que l'enseignement dispensé n'est pas moins bon qu'un autre, et à de quoi rassurer les parents dans le doute.

Cependant, au-delà de ces aspects purement scolaires, ces trois années passées au sein du projet CLEF ont apporté à notre fille des éléments et qualités qui ne se mesurent pas à la simple obtention d'un baccalauréat.

Tout d'abord, notre fille a vécu une scolarité épanouie et il n'y a pas eu un soir où elle ne nous racontait pas ce qu'elle avait appris ou vécu en classe. Entendre sa fille dire qu'elle en a assez des vacances et qu'il lui tarde de retrouver sa classe, la voir fière de présenter un travail "remarquable" (comme par exemple une série de photos où elle se mettait en scène avec ses amies), nous le souhaitons à tous les parents.

Ensuite, elle a été pour partie actrice de sa formation par le biais du contrat de travail établi avec son professeur référent. Se devant d'organiser la charge et la répartition de ses efforts, de mener des travaux de recherche documentaire, etc., elle a accru son autonomie dans le travail et son sens des responsabilités vis à vis des engagements contractés. De plus, par cette pédagogie innovante intégrant la réalisation de projets transdisciplinaires menés en groupe, des temps de travail individuel où elle pouvait "aider/se faire aider par" d'autres élèves, elle a également pu développer un esprit de collaboration, ce qui pour nous était plus important qu'un esprit de compétition.

Enfin, dernier élément très positif à nos yeux, lors des conseils de coopérative, l'équipe pédagogique du CLEF, par l'écoute et la prise en compte de son point de vue, la accompagné dans son passage du statut d'adolescent à celui de jeune adulte.

Nous espérons que notre témoignage constituera un réel soutien au projet du CLEF, et nous vous présentons, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Magali et Jean-Luc DAMOISEAUX : Parents d’élève issue du CLEF

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Par ce courrier, nous souhaitons vous faire part de l’expérience tout à fait bénéfique qu’a vécue notre fille lors de son année de seconde en section Freinet. Nous l’avons vue au fil des mois gagner en assurance et en autonomie. Sa participation en classe, son implication et son enthousiasme sont allés crescendo tout au long de l’année.

Nous avons vraiment constaté un réel épanouissement de notre enfant. Elle est actuellement en Colombie britannique pour un séjour de trois mois qui se passe extrêmement bien. Nous sommes convaincus que cette capacité à s’adapter à une nouvelle culture, cette curiosité et cette faculté de s’ouvrir aux autres sont en partie le fruit de son expérience de la pédagogie Freinet.

Au-delà du plaisir d’apprendre, cette méthode amène nos enfants à être acteurs de leur propre développement, à devenir de jeunes adultes responsables, vivants, vifs, curieux, riches de leurs singularités et heureux. Il nous parait donc essentiel que cette filière soit pérennisée au sein du lycée Lumière et – on peut rêver … - étendue aux autres établissements de la ville !!

Cordialement,

Françoise Essayan-Donadio

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Tout d abord je tiens à vous remercier de bien vouloir consacrer un peu de votre temps à la pédagogie Freinet.

Deux de mes filles en ont bénéficié dans notre école du village de Ceyreste (13600) dans la classe du CP. Je ne savais pas avant la réunion de rentrée, que la maitresse appliquait cette pédagogie qui m’était complètement inconnue : cette Maitresse m’a émue aux larmes en nous parlant de nos petits bouts et de la façon dont allait les aider à grandir chacun à leur rythme et à devenir autonomes. Je savais que mes filles étaient entres de bonnes mains.

Une de mes filles était plutôt réservée et timide et avait du mal à prendre la parole en public, et j ‘ai vu ma fille se métamorphoser tout au long de l ‘année et aller à l’école ….en courant !!! (Ce qui n ‘ a pas toujours été le cas !). Les enfants ont fait leur programme, ont appris à vivre ensemble et à se respecter car ils se sont toujours sentis soutenus, encourager, et écouter.

Il m’est arrivé d être « maman accompagnatrice » lors de l’activité piscine à laquelle nous nous rendions en bus ; Ce bus desservait aussi un Lycée des alentours, et j ai été vraiment surprise de voir des lycéens s’empresser de venir revoir leur maitresse du CP et de se souvenir ensembles de leur classe verte !

J’aimerais beaucoup que des enseignants qui souhaitent continuer à donner envie à des enfants d ‘aimer l’école puissent le faire, et que cette pédagogie soit un peu plus répandue.

Marina Fallico – Parent d’élève CM1

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Freinet c'est tout simplement l'espoir pour des enfants qui ne se sentent pas à leur place dans l'éducation nationale et qui en souffrent pendant des années.

C'est la possibilité de devenir ce que l'on est essentiellement, en tâtonnant, en questionnant le monde. Ce n'est pas la panacée. Le chemin vers un apprentissage autonome est plus long pour certains que d'autres, peut-être inadapté pour d'autres. J'ai vu tant d'enfants en échec scolaire, si peu sûrs d'exister vraiment, en grande souffrance, comme mis au banc de la société. Les enfants c'est l'avenir, ce sont eux qui vont nous relayer comme bâtisseurs !

Je crois que nos enfants ne sont pas préparés au monde professionnel qu'ils vont rencontrer dans l'éducation traditionnelle. Ils le sont certainement plus en Freinet où la socialisation des écrits est importante, où la communication orale a aussi une large part, où les arts respirent enfin au travers de nos enfants, où les langues sont un vecteur de communication et non pas un but en soi. (Nos enfants sortent souvent de terminale en ne sachant pas tenir une conversation avec un anglais, un allemand...)

D'autres idées me viennent encore.

Apprendre à réfléchir, à chercher, à vérifier des informations c'est le début de la liberté, de la lutte contre la désinformation, de la démocratie participative. Mon fils avait l'an passé un cours intitulé Sciences de l'Information et philosophie. C'est une grande chance. Pourquoi n'est-il pas possible que les autres élèves aient cette chance ??

Le système de notation, l'évaluation de performances, l'introduction du vocabulaire du management à l'école ne me semble pas propice à l'épanouissement. En Freinet, il y a un encouragement des professeurs (peut-être faudrait-il les appeler tuteurs ou accompagnateurs ou facilitateurs d'ailleurs) qui facilite vraiment l'épanouissement de l'enfant.

(Je ne remets pas en doute ici de nombreux professeurs hors Freinet qui encouragent les élèves au quotidien mais plutôt un système néfaste d'évaluation par les notes (cf la "constante macabre" d'André Tibi.)

Tout cela n'est possible pour le professorat que s'il est formé et soutenu ! Sans eux, rien. Car le travail d'individualisation que les profs effectuent en Freinet est immense et peut peser sur leur santé à terme. J'imagine aussi qu'ils ont le même salaire que les autres profs ce qui ne me semble pas du tout reconnaitre l'énorme travail effectué.

Une reconnaissance de leur travail serait vraiment souhaitable.

Ce témoignage c'est aussi pour les remercier car ils ont rendu mon fils heureux de se rendre à l'école, heureux d'apprendre (il ne devrait jamais en être autrement !!). Etre en Freinet, c'est expérimenter aussi la solidarité, et c'est beau tout simplement alors que l'on parle de compétition partout ailleurs.

J'ai pleuré le jour de la première réunion Freinet tellement j'étais heureuse pour mon fils et tous ces camarades et émue aussi que d'autres soient restés sur le carreau par manque d'ouverture de classes Freinet. Je souhaite à cette pédagogie de belles années devant elle et que tant d'autres élèves puissent goûter à sa saveur et à son parfum.

Isabelle G.

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Je ne sais pas si mes mots seront à la hauteur de ma reconnaissance...

Arrivé d'une primaire très angoissante, mon fils, a rencontré des professeurs qui CONNAISSAIENT ses difficultés et surtout qui ne le jugeaient pas ! Il n'a plus croisé des adultes qui le dévalorisaient...

Et depuis la sixième, nous revivons ( j'emploie le "nous" car la souffrance était largement partagée ).

On a essayé tous ensemble de trouver des moyens afin de faciliter l'apprentissage. Si l'enfant ne parait pas intéressé, le corps enseignant se remet en question pour trouver le moyen de captiver l'attention, de l'intégrer au projet afin qu'il se sente plus impliqué.

Je suis certaine que si nous n'avions pas eu la chance d'intégrer le projet Freinet, Mathéo serait à ce jour déscolarisé car l'estime de soi préservée est très importante pour s'épanouir dans la vie.

Pour que cette pédagogie puisse être appliquée correctement, il nous faudrait un établissement afin que l'organisation soit optimale autant pour les professeurs que pour les élèves.

Les membres du CLEF sont des personnes passionnantes, leur investissement est total. Heureusement qu'ils existent ! La demande est grande, les parents sont prêts à déménager pour inscrire leurs enfants au collège Jean Jaurès ou au lycée Lumière.

J'aurais bien voulu bénéficié de cet enseignement à tel point que je regrette aujourd'hui de ne pas être "prof Freinet" !

Cordialement

Grandsir Caya Christel

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Puisse cette lettre servir de soutien pour la création d'un établissement scolaire enseignant selon la méthode Freinet à La Ciotat.

Je me permets de témoigner en tant que professeur des écoles en retraite en fonction durant 25 ans dans la classe des grands en école maternelle.

Je suis favorable à cette méthode car j'ai vu les progrès qu'a fait mon petit fils depuis qu'il est élève dans la section Freinet au collège Jean Jaurès.

En difficultés durant des années d'école élémentaire, le voilà de jours en jours plus épanoui et plus autonome et surtout heureux de prendre le chemin de l'école.

Meilleurs sentiments

Grandsir Chantal – Grand-mère

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Bonjour

Nous avons connu cette pédagogie grâce a l’orthophoniste de notre fils, il est vrai qu’ au début nous étions pas très pour qu’il intègre cette pédagogie car nous avions eu de mauvais échos ,mais dans la vie rien ne vaut se faire son propre opinion ce que nous avons fait.

Nous avions commencé par nous y intéresser, nous sommes allés aux journées portes ouvertes au lycée lumière et là sans aucuns doute la pédagogie Freinet était faite pour notre fils, lui-même a été séduit par la convivialité entre les élèves et professeurs ont aurait dit une grande famille .

Donc il a réussi a intégré la 6 ème CLEF et il en est ravi. Avant c’était des prises de tète pour aller à l’école et depuis qu’il est en Freinet il ne veut plus manquer un seul cours bien au contraire il s’inscrit au numericlub car il est très motivé.

Notre fils a gagner en maturité, il est moins timide, il va au contact des personnes, il assume sa vie scolaire sans rien nous demander (préparation cartable, gérer son emploi du temps etc.…).il prend des décisions et surtout apprécie le rapport élève/professeur.

Merci a tous les professeurs en pédagogie Freinet grâce a eux nos enfants retrouvent le gout d’étudier et d’évoluer dans leur vie .

Parents d’élève collège

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Pendant le CM2, où la maîtresse avait déjà adapté la Méthode FREINET, mon fils était content d'aller à l'école donc je me suis dit qu'il fallait tout mettre en oeuvre pour qu'il poursuive dans cette enseignement. La méthode classique n'ayant pas réussi à son père et à moi même.

J'ai l'impression lorsqu'il rentre le soir d'avoir échangé et retenu ce qu'il a fait dans la journée avec ses camarades bien plus que si il avait été là à écouter une leçon. De plus par ce que nous avons fait pendant les vacances, il pensait à l'école en se disant :''Tiens ça va faire un bon sujet pour la rentrée''. Il avait hâte de raconter à ses camarades pour leurs apprendre ce qu'il avait fait.

Ce qui m'a le plus surprise, c'est lors du visite chez un médecin, il a parlé ''comme un grand'' et lorsqu'il veut quelque chose, il s'exprime comme il faut, prend des initiatives. Il est plus curieux et donc il retient mieux les informations qu'il va chercher.

Cordialement

Parent d’élève collège

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Notre fils a eu une scolarité sans soucis majeur au niveau des résultats ( Brevet des Collèges mention TB, « félicitations » tout au long de sa scolarité ) . Toutefois les différentes phases de son parcours ne se sont pas déroulées de la même façon.

La maternelle et le primaire se sont déroulés dans d'excellentes conditions, dans des écoles à taille humaine, avec des enseignants qui mettaient l'enfant au centre de leurs préoccupations en proposant un accompagnement personnalisé, sans failles. Le passage au collège s'est accompagné d'une rupture avec ce que l'on peut appeler la dictature de la note. Ce type d'évaluation, liée à un système qui ne permet pas aux professeurs d'accompagner dans des conditions satisfaisantes l’élève, a entrainé une grande souffrance qui ne s'est heureusement pas traduite par une baisse des résultats mais par une angoisse quotidienne au moment de partir au collège. La peur d'avoir une mauvaise note, de voir l'évaluation de ses capacités réduite à un chiffre, bref d'être jugé sur ce seul système d'évaluation a entrainé une anxiété importante. La note n'est bien sûr pas seule en cause mais elle est représentative d'un système pédagogique où les élèves n'arrivent plus à comprendre l'intérêt des apprentissages qu'ils suivent.

L'objectif est donc d'avoir une « bonne note », sans qu'il y ait eu une réelle réflexion sur l'utilité des enseignements. Il n’y a que très peu de sens donné, et peu de lien fait avec leur vie quotidienne, future et le monde dans lequel ils vivent. Cette réflexion est bien sûr à moduler selon les professeurs, mais globalement, il n'existe que très peu de temps dédié à l'appropriation de ces enseignements. Ainsi, la méthode pédagogique se résume malheureusement trop souvent à l'apprentissage par cœur d'un cours avec pour unique objectif celui d'avoir une bonne évaluation chiffrée.

Devant ce constat, nous avons souhaité inscrire notre fils au Lycée Lumière, à la Ciotat, en seconde Freinet. Nous avons la chance d'habiter à proximité de cet établissement, dont la classe expérimentale est unique en France. Nous avons immédiatement constaté une différence avec ce que l'on peut appeler « l'enseignement classique ». Nous avons ainsi eu le plaisir de retrouver une pédagogie centrée sur l'étudiant, articulée autour des concepts de responsabilisation, autonomie et socialisation; une pédagogie bâtie autour de l'acquisition de compétences avec un réel dialogue entre l'étudiant et l'enseignant. De nombreux travaux de recherche individuels ou collectifs permettent de faire le lien entre les enseignements et le monde qui nous entoure. La présentation des travaux devant la classe ou en public lors de journées « portes ouvertes » développe les capacités de l'étudiant en matière de communication, d'expression orale, lui permet d'aller au delà des ses appréhensions et le prépare pour le futur que se soit à titre privé ou professionnel. L'établissement de contrats réguliers permet une responsabilisation que l'on ne retrouve pas ailleurs. Il suffit de lire les comptes rendus de conseils de classe ( détaillés à l'extrême, comportant l'auto-évaluation de l'élève, l'évaluation textuelle du professeur, la liste des travaux effectués, la liste des compétences acquises, … ) pour se rendre compte du fossé ( pour ne pas dire de l'abîme ) qui sépare cette pédagogie de l'enseignement classique. Nous avons constaté, en outre, chez notre fils un changement radical en ce qui concerne son ressenti vis à vis de la scolarité. Les angoisses ont disparu, et il manifeste un réel plaisir à aller en cours. Les travaux « ratés » n'entrainent plus d'auto-dévalorisation dans la mesure où les erreurs sont analysées avec l'enseignant et que l'exercice est retravaillé jusqu'à atteindre le niveau requis. Pour conclure cette lettre, nous aimerions souligner que si cette pédagogie est entièrement bénéfique à l'élève, elle l'est, à notre sens, tout autant pour les professeurs en leur donnant, enfin, la possibilité de donner un véritable sens à leurs enseignements.

Cette expérience nous donne entière satisfaction, nous nous sentons des privilégiés et nous espérons vivement que le concept de pédagogie Freinet puisse être étendu à tout le territoire.

Sandrine et David Lavernhe

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Depuis quatre ans, nous sommes enchantés de la scolarité de nos 2 filles qui ont intégré les classes CLEF depuis la 6ème (aujourd'hui, l'une est en 3ème, l'autre en Seconde)

L'épanouissement social et intellectuel de nos collégiennes est un vrai bonheur. Cet équilibre se retrouve aussi bien à l'école que dans toutes leurs activités extrascolaires, et l'impact de la pédagogie Freinet ne s'arrête pas à la porte du collège ou du lycée!

Pour l'ainée, après un parcours en primaire à la limite de la dépression, de difficultés dues à une dyslexie non prise en compte par ses enseignants, nous l'avons vu se métamorphosée au fil des ans en une lycéenne épanouie et sereine. Après tous ces pleurs, quel soulagement de la voir aller à l'école avec joie, aussi bien pour retrouver ses camarades que pour le travail en soi.

Complexée en Français du fait de son handicape, elle s’est peu à peu libérée et produit aujourd’hui des textes émouvants, pertinents et matures

Timide et un peu introvertie, elle nous a impressionnés par sa prestance et son assurance lors des présentations de ses travaux, capable de parler brillamment en public et de faire des conférences structurées.

Auparavant brouillon pour ses devoirs, elle est maintenant de plus en plus organisée utilisant des méthodologies de travail et d'apprentissage qui lui conviennent. Le travail collaboratif notamment lui a permis de prendre confiance en elle et d'être beaucoup plus efficace.

La bienveillance et la disponibilité de ses professeurs, la prise en compte de son rythme et la reconnaissance de sa valeur propre, lui ont permis de passé outre son handicape, d'avoir des acquis solides, et d'obtenir des résultats au niveau de ses capacités intellectuelles réelles.

Son orthophoniste écrit dans sa conclusion de bilan annuel : "Claire a beaucoup progressé, surtout depuis son admission en 6ème Freinet, qui lui a, semble-t-il, insufflé un désir d’apprendre et une motivation qui lui faisaient défaut jusque là. Notre prise en charge s’en est vue donc bien améliorée."

Nous avons naturellement souhaité que sa s?ur (qui n'est pas dyslexique) bénéficie elle aussi de cette expérience et nous ne pouvons que constater encore une fois les mêmes bienfaits. Excellente élève très scolaire en primaire, elle s'est rapidement approprié ces nouveaux outils pour aller encore plus loin dans ses apprentissages.

Frédérique et Jean-Yves Martin

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je voudrais vous exprimer toute ma reconnaissance

pour tout le temps que vous avez consacré à nos enfants

pour leur donner le goût de l'école,

et surtout, surtout,

pour le sourire de Jean-François à la sortie du collège chaque jour

merci